13/03/2025
2 semaines plus tard… qu’est-ce que j’en pense ?
Me voilà rentrée d’Inde, le tapis encore couvert de poussière sacrée (et de quelques gouttes de sueur intense). J’y suis partie pour nourrir mon esprit, approfondir ma pratique… mais encore une fois, l’Inde m’a confrontée à une réalité qui pique : le yoga est devenu un business florissant, pas toujours avec un petit Namaste sincère au bout.
Ma première formation avait été une révélation : un prof passionné, une transmission vibrante, et moi, bouleversée, à deux respirations de l’éveil spirituel (ou presque). Mais au fil des années, j’ai vu les écoles se transformer en entreprises lucratives, les OM moins puissants que les caisses enregistreuses. Est-ce mon regard qui a changé ou est-ce la réalité ?
Malgré tout, cette aventure m’a nourrie. Après deux ans à m’occuper des autres, j’avais besoin de cet espace pour moi. Les journées étaient intenses, le repos quasi inexistant, mais j’ai fait des rencontres incroyables. Et puis, l’Inde… cette énergie qui traverse, bouscule, réveille. Comment y résister ?
Une des plus belles rencontres fut Mahesh, un prodige du yoga depuis ses 9 ans. Au bord du Gange, on a improvisé un cours. Un pur moment de grâce. Ça, c’est le vrai yoga : des échanges, du vécu, des âmes qui vibrent ensemble.
Alors oui, je vacille entre déception et acceptation face à cette industrie. Mais j’ai compris : le chemin n’est plus dans ces grandes écoles, mais dans la manière dont j’incarne ma pratique. Mon prochain voyage ? Aller à la rencontre d’autres Mahesh, poser mon tapis au bord d’une rivière, sous un arbre, dans un coin de rue… et suivre mon ressenti.
Parce qu’une yogini, c’est peut-être juste ça : quelqu’un qui cherche, qui doute, qui rit, qui transpire, et qui pose son tapis là où son cœur lui dit : « ici, c’est bien ».
Namaste.
👉 Page Insta de Mahesh : .in