Cindy Pinchart - Essence Féminine

Cindy Pinchart - Essence Féminine Cindy Pinchart | Autrice, formatrice, Gardienne de Cercles & Éveilleuse du Féminin Sacré
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Je ne pensais jamais le dire. Et pourtant…Je l’ai répété tant de fois.Je ne ferai jamais mes formations en ligne. Surtou...
08/11/2025

Je ne pensais jamais le dire. Et pourtant…

Je l’ai répété tant de fois.
Je ne ferai jamais mes formations en ligne.
Surtout pas Gardienne.
Parce que pour moi, ces transmissions ne pouvaient se vivre qu’en présence, dans la chair, dans le souffle partagé, dans la chaleur des regards et le battement du feu au centre.
Parce qu’un cercle, ça se tisse avec le corps, avec la peau, avec les silences.
(Bon j'avais dit aussi que je ne boirais JAMAIS de cacao ^^...)

Et pourtant…
Me voilà.
À ouvrir, le cœur un peu tremblant mais plein, deux nouvelles cohortes en ligne de mes formations phares :
🌹 Gardienne de Cercle
🌺 Accompagnante du Féminin Sacré.

J’ai hésité longtemps avant d’y dire oui.
Longtemps avant de répondre aux dizaines de femmes qui me l'ont demandé.
Longtemps avant d’accepter cet appel intérieur qui ne cessait de revenir, plus fort à chaque lune, plus clair à chaque transformation.
Cet appel à passer un cap, à endosser cette posture que j’ai longtemps tenue à distance, celle de la guide, de la leader, de la femme qui assume de porter un feu et d’en être la gardienne.

Je crois que c’est ça, aussi, le passage des 40 ans.
Ce moment où l’on ne peut plus se mentir, où tout ce qui n’est plus aligné se fissure sous la pression du carré d’Uranus.
Ce moment où la vie te murmure, parfois te secoue, pour te dire : « Il est temps. Il est temps d’incarner ce pour quoi tu es venue. »
C’est une mue, une traversée.
Un dépouillement.
Un retour à l’essence.

Et c’est précisément ce que je transmets.
Ce que je fais, et ce que je suis.
Revenir à l’essence.
Révolutionner la manière dont on accompagne les femmes.
Remettre de la science dans le sacré, et du sacré dans la science.
Faire dialoguer les mondes : celui du visible et celui de l’invisible, celui de la biologie et celui du mystère, celui du concret et celui du subtil.
Je veux que les femmes que je forme puissent ancrer le sacré dans la matière, et incarner le vivant jusque dans leurs cellules.

Alors oui, j’ai dit oui.
Oui à l’expansion.
Oui à cette nouvelle forme de transmission, plus vaste, plus accessible, plus audacieuse.
Oui à ce défi fou : faire vibrer le vivant à travers un écran.
Parce qu’en ligne ne veut pas dire seule.
En ligne ne veut pas dire froideur ou autonomie sèche.
Mon défi, c’est de créer une expérience aussi incarnée, aussi puissante, aussi transformatrice que mes formations en présentiel.

Mon mantra ne change pas :
💖 Quand tu entres dans mon cercle, je t’aime, je te vois, je te reconnais.
Que tu sois là, à quelques mètres de moi, ou à neuf mille kilomètres.

Ces derniers mois, j’ai donc travaillé avec soin à tisser une structure vivante, organique, soutenante :
🌕 Deux lives par mois avec moi, un espace d’enseignement, un espace de supervision et d’intégration.
🌕 Un contenu débloqué au fil du chemin, pour honorer le rythme intérieur de chacune.
🌕 Des espaces d’échange, d’ancrage, de partage.
🌕 Une présence réelle, constante, à chaque instant du parcours.

Et parce que je ne laisse rien au hasard, j’ai formé et engagé deux femmes magnifiques, passées par mes formations, pour accompagner à mes côtés celles qui sentiront l’appel.
Elles portent la même exigence, la même profondeur, la même bienveillance.

Je le sais au fond de moi : c’est une étape majeure.
Un passage initiatique.
Un saut dans le vide, peut-être, mais un saut porté par la foi et par la vision.

🔥 Parce que quand la mission t’appelle, tu ne peux plus dire non.
🔥 Parce que la Terre a besoin de femmes initiées, formées, enracinées et libres.
🔥 Parce que la révolution du féminin ne se fera pas en surface, mais dans la profondeur du corps, du cœur et de la conscience.

Et moi, je suis prête à porter cette révolution.
À ma manière.
Depuis l’endroit le plus vrai de mon être.

Avec amour,

Cindy

Elle l’a acheté un jour sur un coup de cœur.Une amie en avait parlé, ça semblait magique, mystérieux.Elle a choisi la pi...
08/11/2025

Elle l’a acheté un jour sur un coup de cœur.
Une amie en avait parlé, ça semblait magique, mystérieux.

Elle a choisi la pierre avec soin.
L’a tenue dans sa main.
A lu quelques articles, regardé deux ou trois vidéos.
Et puis, un soir, elle a essayé.

Elle n’a rien ressenti.

Pas de frisson.
Pas de révélation.
Juste… rien.

Alors elle l’a lavé, rangé dans une boîte, tout au fond du tiroir.

Et la vie a repris son cours.

Mais parfois, sans savoir pourquoi, elle y repense.
À cet œuf de pierre, symbole de quelque chose qu’elle n’a pas su nommer.

Parce qu’au fond, elle sait.
Que ce n’est pas de pierre dont il s’agit.

Mais d’elle.

De ce corps qu’elle n’écoute plus vraiment.
De ce ventre qu’elle anesthésie pour survivre.
De cette sensualité qu’elle a laissée en suspens.

L’œuf de Yoni n’est qu’un prétexte.
Ce qu’il lui murmure, c’est : Reviens.

Reviens à ton corps.
À ton souffle.
À ta lenteur.

Ce n’est pas une pratique.
C’est une rencontre.

Pour toutes celles qui ont un œuf de Yoni qui dort au fond d’un tiroir, peut-être que le moment est venu de l’en sortir.
Pas pour “faire quelque chose”.
Mais pour t’écouter, te sentir, t’aimer à nouveau.

Et si tu le souhaites je t'accompagne sur ce chemin de retour à soi.
Découvre l'initiation Oeuf de Yoni, pour qu'il ne soit plus simplement une belle pierre qui dort dans ton tiroir ;)

Cindy

Tu n’as pas à te tordre pour rester aimée.Tu n’as pas à faire semblant.Pas à sourire quand ça hurle à l’intérieur.Pas à ...
08/11/2025

Tu n’as pas à te tordre pour rester aimée.

Tu n’as pas à faire semblant.
Pas à sourire quand ça hurle à l’intérieur.
Pas à dire oui quand ton corps crie non.
Pas à tout comprendre, tout excuser, tout absorber.

Tu n’as pas à te tordre pour rester aimée.

Tu as le droit de décevoir.
Le droit de poser des limites.
Le droit de changer.
Le droit de dire : ce n’est plus ok pour moi.

Tu n’es pas trop.
Tu n’es pas un problème à corriger.
Tu es juste faite pour des espaces où tu peux respirer en entier.

Tu sens quand ton corps se crispe.
Quand tu baisses les yeux.
Quand tu te sur-adaptes, encore.
Tu sens que tu t’éloignes de toi…
même si tu continues à faire ce qu’il faut.

Alors arrête.

Reviens.

Reviens à ton souffle.
À ton rythme.
À ton feu.

Tu n’as pas besoin de te plier pour qu’on t’accepte.
Tu n’as pas à t’effacer pour mériter l’amour.

Parce que l’amour vrai celui qui libère ne demande jamais que tu te renies.

Cindy Pinchart
« Tu n’as pas à te tordre »

Quand as-tu commencé à croire que c’était normal d’avoir mal ?La première fois que ton ventre s’est tordu, et qu’on t’a ...
07/11/2025

Quand as-tu commencé à croire que c’était normal d’avoir mal ?

La première fois que ton ventre s’est tordu, et qu’on t’a dit que c’était le lot des femmes ?

La première fois que tu t’es réveillée en sueur, le ventre serré comme dans un étau, et qu’on t’a dit “c’est comme ça, c’est normal, t’inquiète, ça passera.”?

La première fois que tu as dû t’abrutir de Dafalgans pour survivre à ta journée?
Que tu as mis ton plus beau sourire pour aller bo**er, alors que tu aurais voulu juste t’allonger et pleurer?

La première fois que tu t’es sentie coupable d’avoir mal?
Coupable d’être faible, d’être sensible, d’être femme.

La première fois que tu as eu l’impression qu’on te plantait des couteaux dans le ventre, mais qu’on t’a répondu “allez, sois courageuse, c’est juste les règles" ?

La première fois que tu as serré les dents pendant l’amour, par peur de décevoir, par peur qu’on te trouve “trop fragile”?

La première fois que ton corps a crié, et que tu as préféré te taire?

Combien de fois t’a-t-on dit que c’était normal ?
Combien de fois as-tu accepté que la douleur fasse partie du deal ?
Combien de fois as-tu avalé ta peine, ton sang, tes larmes, pour continuer comme si de rien n’était ?

Tu as grandi avec cette idée que souffrir, c’était normal.
Que c’était ça, être une femme.
Qu’il fallait se taire, supporter, tenir bon.
Que ton corps était un ennemi à dompter.

Tu as avalé des pilules pour faire taire la douleur, accepter le silence pour ne pas déranger, et parfois même ravalé ta colère, ton plaisir, ton désir.
Parce qu’on t’a appris à être sage, à être forte, à ne pas te plaindre.

Mais ton corps n’a jamais oublié.
Il a continué à parler.
À crier même, parfois.
À travers des règles qui déchirent, des ventres qui se vident, des amours qui blessent, des sexualités qui se figent.

Il t’a parlé à chaque lune, à chaque étreinte, à chaque accouchement.
Mais tu n’entendais plus.
Tu n’osais plus.
Tu avais trop peur d’écouter ce ventre, ce lieu de puissance et de mémoire, ce temple devenu champ de bataille.

Et pourtant, tout commence là.
Dans ce ventre.
Dans cet espace que l’on a oublié d’habiter.
Là où dorment les douleurs, les blessures, les larmes retenues.
Là où vit aussi la vie, la joie, la créativité, la lumière.

Un jour, tu comprendras que la douleur n’était pas une punition, mais un message.
Une invitation.
Un rappel à la maison.

Le corps ne ment pas.
Il parle le langage de la vérité.
Et il ne demande qu’une chose : qu’on revienne.
Qu’on le touche avec tendresse.
Qu’on le regarde avec amour.
Qu’on cesse de le fuir.

Alors pose ta main sur ton ventre.
Respire.
Écoute.
Sous la douleur, il y a la vie.
Sous les tensions, il y a ton feu.
Sous la peur, il y a ton essence.

Et si tu le choisis, tu peux revenir.
Tu peux réapprendre à habiter ton corps, à lui faire confiance, à l’aimer.
À transformer la douleur en sagesse, et la mémoire en liberté.

Le stage Guérison de l'Utérus revient pour une dernière édition cette année, les 29 & 30 novembre.
Deux jours pour écouter le langage du corps, libérer les douleurs et revenir à soi.
Parce qu'il est temps que le ventre des femmes ne soit plus un lieu de douleur mais de présence.

Avec amour,

Cindy

“Celle qui chantait au-dessus des os”Je crois que tout a commencé avec Friends.Tu te souviens ? Les épisodes s’appelaien...
06/11/2025

“Celle qui chantait au-dessus des os”

Je crois que tout a commencé avec Friends.
Tu te souviens ? Les épisodes s’appelaient toujours The One Who…
Celui qui. Celle qui. Ceux qui.

Quand j’ai commencé à écrire les histoires des femmes que je rencontrais, j’ai repris cette idée.
J’ai appelé mes textes celle qui...
Et, sans le savoir, c’est devenu ma marque de fabrique.
Ma page en est remplie aujourd’hui.
Derrière chaque "celle qui", il y a une histoire.
Une vraie femme.
Une rencontre.
Une vérité.

J’ai écrit pour elles. Pour nous.
Parce que c’était ma médecine.
Les mots contre la violence, contre l’insoutenable, contre l’indicible.
Je voulais rendre une voix aux femmes.

Parce que c’est ce que je fais.
J’écris pour les femmes.
Parce que je crois que le verbe est guérisseur.
Parce que dire les choses les rend moins terrifiantes.
Parce que je crois qu’on peut changer le monde avec des mots.
Mon tout premier programme s’appelait d’ailleurs Voix de Femmes.
Rendre une voix à celles qu’on a fait taire trop longtemps.

Alors j’ai écrit.
Un peu, beaucoup, passionnément.
Et puis, j’ai commencé à chanter ces mots.
Simplement, au tambour.
Des phrases à répéter comme des mantras :

"Je dépose dans la terre, dans la chair.
Je dépose ce qui pèse, ce qui serre.
Je dépose et je me rends à la femme que je suis vraiment."

C’était un acte de guérison.
Pour les femmes qui venaient déposer un bout de leur vie dans la tente.
Elles repartaient avec l’enregistrement de ces quelques phrases, pour se souvenir, pour chanter sur elles-mêmes.

Parce que c’est ce que fait la femme sauvage.
La Loba.
Elle chante au-dessus des os pour redonner vie.
Elle chante le cycle de vie, mort, vie.
Et la femme renaît.

Alors j’ai chanté.
Pour vous.
Pour redonner vie.
Pour réanimer ce qui dormait.
J’ai chanté les mots qui venaient.
Parfois avec du sens, parfois sans.
Mais toujours avec l’âme.

Et c’est comme ça que sont nés les chants médecine.

L’histoire aurait pu s’arrêter là.
Mais la vie en a décidé autrement.
Elle m’a soufflé de les partager.
Au départ, simplement pour mes élèves, pour qu’elles puissent les utiliser en cercle.
Et puis un jour, sans que je ne m’en rende compte, ces chants ont commencé à voyager.
De cercle en cercle.
De femme en femme.
De pays en pays.
Jusqu’au Canada.
Et moi, j’ai un peu perdu le contrôle.
Et parfois, j’ai eu peur de cette visibilité soudaine.
Et souvent, j'ai voulu tout effacer.

Vous êtes des centaines à me dire :
“J’aurais pu écrire chacun des mots que tu as écrits.”

Ces chants médecine sont mes œuvres, canalisées pour les femmes, et portées par des voix féminines reliées, rassemblées dans une même vibration.
Certaines de ces voix appartiennent à des femmes qui ont inspiré les chants, d’autres à des présences amies, qui ont su en incarner l’âme.
Rien n’avait été prévu, rien n’avait été calculé.
Nous ne pensions pas que ces chants auraient cette résonance-là.

Alors aujourd’hui, je veux remettre les choses à leur juste place.

Les chants médecine sont écrits et composés par moi.
Chacun porte dans mon cœur le prénom de la femme qui l’a inspiré.
Ils sont chantés par un chœur de femmes volontaires (le choeur de femmes Soror'Aya), et offerts à toutes les femmes.

Ces chants ne m’appartiennent pas.
Ils vous appartiennent.
Ils n’ont pas été créés pour faire naître une artiste ou une idole.
Mais pour que chaque femme puisse les chanter, les murmurer, les incarner, et guérir à travers eux.

Alors aujourd’hui, je vous les rends.
Continuez de les chanter.
De les partager.
De les faire vivre.
Faites circuler l'amour et la vie qui coulent à travers eux.

Sur mon site, un nouvel onglet “Chants Médecine” va voir le jour.
Tu y trouveras chaque chanson, ses paroles, et son instrumental, pour que tu puisses les reprendre en cercle.

Aucun droit d’auteur pour les chanter.
Ces chants sont libres.
Vivants.
Féminins.

Et si toi aussi tu veux prêter ta voix pour les prochains, tu es la bienvenue.
(Et si jamais Lara Fabian passe par ici… coucou Lara 😉💛)

Avec amour,

Cindy

Samhain est passé.Le voile s’est refermé, les bougies se sont consumées, et les murmures des ancêtres se sont faits sile...
05/11/2025

Samhain est passé.
Le voile s’est refermé, les bougies se sont consumées, et les murmures des ancêtres se sont faits silence.
Mais en moi, tout continue de brûler.
Une combustion lente, intime, presque imperceptible.
Comme si quelque chose mourait encore, couche après couche.

Et ce soir, la pleine lune éclaire ce qui reste.
Elle vient mettre en lumière ce qui n’a pas encore été totalement lâché, ce qu’on garde encore par habitude, par peur, par attachement.
Elle éclaire le vide laissé par ce que nous avons laissé partir, et nous invite à le regarder sans le combler.

Car la fin d’un cycle, ce n’est pas la fin de tout.
C’est l’espace du ni l’un ni l’autre.
Ni mort, ni renaissance.

C’est le ventre noir de la Terre, l’intervalle entre deux battements, le silence après le cri.

Cette année 9 se referme doucement, emportant avec elle tout ce qui devait être achevé, tout ce qui ne peut plus suivre là où nous allons.

Et si c’était cela, le vrai courage ?
Rester un instant dans le vide.
Ne pas chercher à renaître tout de suite.
Laisser la cendre devenir graine, la mort devenir promesse, le silence devenir matrice.

Alors, sous cette pleine lune, je ne demande rien.
Je n’invoque rien.
Je contemple simplement ce qui s’achève, et j’honore ce qui, déjà, se prépare à naître dans l’ombre.

Parce que chaque fin porte en elle le germe d’un commencement.
Et que ce commencement, je le sens déjà battre,
quelque part, dans la nuit.

Avec amour,

Cindy

Elle a mis sa vie entre parenthèses, sans même s’en rendre compte.Un jour, elle s’est dit ce n’est pas le moment, et les...
05/11/2025

Elle a mis sa vie entre parenthèses, sans même s’en rendre compte.
Un jour, elle s’est dit ce n’est pas le moment, et les jours sont devenus des mois, les mois des années.

Elle a mis ses rêves en pause, en attendant d’avoir plus de temps, plus d’énergie, moins de responsabilités.
Elle s’est promis qu’elle y reviendrait plus t**d, quand les enfants grandiraient, quand les factures seraient moins lourdes, quand tout serait plus simple.

Elle a mis son corps entre parenthèses aussi.
Elle a cessé d’écouter ses besoins, d’entendre ce qu’il murmurait, trop occupée à prendre soin des autres, trop fatiguée pour s’occuper d’elle.

Elle a mis son plaisir entre parenthèses.
Les frissons, les élans, les instants volés où elle se sentait vibrante, où elle se sentait vivante.

Elle s’est dit plus t**d.
Plus t**d, quand ce sera le bon moment, quand elle aura enfin le droit de penser à elle.

Mais un matin, devant son reflet dans le miroir,
elle s’est demandé depuis combien de temps elle attendait.
Elle a compté les jours qu’elle ne retrouverait jamais, les désirs mis en sourdine, les envies étouffées sous la routine.
Et soudain, elle a compris.

Que le plus t**d ne viendrait pas.
Que personne ne viendrait lui donner la permission de reprendre sa place.
Que ces parenthèses qu’elle croyait temporaires
étaient en train de devenir une prison invisible.

Alors, ce matin-là, elle a décidé de s’écrire autrement.
De rouvrir ce qu’elle avait mis en pause.
D’arrêter d’attendre d’être prête, d’arrêter d’attendre que ce soit facile.

Parce que sa vie n’était pas un brouillon.
Parce que ce moment, celui où elle décide de se choisir enfin, c’est maintenant.

Cindy Pinchart - Essence Féminine
« Celle qui avait mis sa vie entre parenthèse »

J’ai longtemps hésité...J’ai tourné autour de cette idée pendant des mois, peut-être même des années.Je l’ai retournée d...
03/11/2025

J’ai longtemps hésité...
J’ai tourné autour de cette idée pendant des mois, peut-être même des années.
Je l’ai retournée dans ma tête, j’en ai pesé chaque mot, chaque risque, chaque implication. Parce que je sais ce que cela veut dire de toucher à quelque chose qui relève du médical, je sais les précautions, les projections, les malentendus possibles. Mais à force de taire ce que je vis chaque jour dans mon cabinet, à force de me retenir de nommer ce que je vois, ce que j’entends, ce que je ressens dans mes accompagnements, j’ai fini par comprendre qu’il était temps de parler.

Parce qu’aujourd’hui, près de 70 % des femmes qui viennent me voir souffrent d’endométriose ou d’adénomiose.
Des femmes souvent à bout, épuisées d’avoir mal, fatiguées d’entendre qu’il n’y a pas d’autre solution que de supporter, de prendre des médicaments, de vivre avec.
Des femmes à qui on n’a pas toujours donné la possibilité d’écouter leur corps autrement, de se relier à lui autrement, de le comprendre autrement.
Et ce que je vois, ce que je constate jour après jour, c’est que lorsque l’on redonne une voix à cet utérus blessé, lorsque l’on réouvre le dialogue entre le corps et la conscience, quelque chose se transforme.

J’ai hésité longtemps parce que tout ce que je propose relève de l’expérience, de la sensation, de la présence au corps, pas du scientifique.
Et pourtant, j’ai vu, concrètement, les changements. J’ai vu des femmes qui, après quelques semaines, parlaient de douleur apaisée, d’énergie retrouvée, de reconnexion à leur ventre, de sérénité dans leur cycle.
J’ai vu le pouvoir de la compréhension symbolique, des constellations de la maladie qui permettent de mettre en lumière les mémoires profondes et transgénérationnelles.
J’ai vu la puissance des yoni steams, des massages du ventre, des huiles essentielles, de la respiration et du toucher conscient.
J’ai vu comment le corps, quand on l’écoute enfin, trouve lui-même le chemin de sa guérison intérieure.

Alors oui, il y a encore en moi une part qui tremble à l’idée d’en parler ouvertement.
Parce que je sais à quel point, dans notre société, aborder le féminin et la maladie, c’est marcher sur une ligne fine entre la science et le sacré, entre le visible et l’invisible.
Parce que je me souviens de la peur que j’avais déjà ressentie quand j’ai commencé à parler d’accouchement en conscience.
Mais aujourd’hui, cette peur ne suffit plus à me faire taire.

Je choisis de parler, malgré tout.
Je choisis de dire ce que j’observe.
Je choisis de proposer un espace pour ces femmes.

Un espace pour comprendre, pour soulager, pour respirer à nouveau.
Un espace où l’on peut explorer ensemble ce que l’endométriose vient dire du lien à la féminité, du rapport à la douleur, du rapport à la vie.
Un espace où l’on apprend à apaiser le ventre, à réconcilier l’esprit et le corps, à retrouver la tendresse du vivant à l’intérieur de soi.

💫 Je lance officiellement les consultations “Endométriose”

Cet accompagnement ne remplace pas un suivi médical, il le complète, le soutient, l’accompagne.
Je ne reçois que des femmes suivies médicalement, parce que ma place est ailleurs : dans l’accompagnement, dans la compréhension, dans la mise en mouvement.
Mon rôle est de proposer une autre voie, d’ouvrir un champ de possibles autour de la douleur et de la guérison.

La première séance (anamnèse – 1h30) est un véritable temps d’écoute et d’exploration.
Nous reprenons ensemble ton histoire, celle de ton corps, de ton cycle, de ton utérus, et de la relation que tu entretiens avec lui.
Cette rencontre permet de poser les bases d’un accompagnement global, à la fois corporel, émotionnel et énergétique.

Tu repars de cette première séance avec un carnet de suivi personnalisé, qui t’accompagnera tout au long du processus. Ce carnet t’aidera à observer ton corps autrement, à comprendre ses rythmes, à noter les signaux qu’il t’envoie et à renouer avec sa sagesse.
Je te remets également tes premières onctions sacrées, des huiles choisies spécialement pour toi, selon ton histoire et ton ressenti, afin de commencer à prendre soin de ton ventre de manière consciente et rituelle.

Nous abordons aussi les premières pistes holistiques : alimentation adaptée, hygiène de vie douce, gestes de soutien naturels et rituels simples à mettre en place pour ramener du confort, de la chaleur et de la présence dans la zone utérine.

Et de là, nous construisons ensemble un accompagnement sur mesure :
🌿 constellation de la maladie,
🌿 décodage bioénergétique,
🌿 yoni steam,
🌿 massages et pratiques de connexion à l’utérus,
🌿 pistes naturelles pour apaiser la douleur et retrouver un lien d’amour avec ton ventre.

Les séances de suivi (1h ) permettent d’intégrer ces pratiques, de poursuivre le travail à ton rythme, selon tes besoins et ton ressenti.

Je ne sais pas encore où cela me mènera.
Peut-être qu’un jour naîtra un centre dédié à l’accompagnement holistique de l’endométriose.
Peut-être qu’un jour, cette approche trouvera sa juste place aux côtés de la médecine classique.
Mais pour l’instant, je commence ici, simplement, avec les femmes qui m’entourent, avec celles qui ont mal, avec celles qui cherchent à comprendre, avec celles qui veulent se réconcilier avec leur corps.

Et je suis profondément heureuse, et honorée, de pouvoir le faire.
Parce que je pense à vous, à toutes celles que je vois, à toutes celles que j’ai rencontrées, à toutes celles qui souffrent encore en silence.
Et parce que je crois, de tout mon cœur, qu’une autre voie est possible.

Cindy

En commentaire, je dépose le lien pour la prise de rendez vous, il reste quelques créneaux en novembre.

Ce ne sont pas des sorcières qu’on a brûlées.Ce sont des femmes.Des femmes de chair et de souffle, des femmes de sang et...
02/11/2025

Ce ne sont pas des sorcières qu’on a brûlées.
Ce sont des femmes.

Des femmes de chair et de souffle, des femmes de sang et de sagesse, des femmes qui portaient en elles la mémoire du vivant.

Elles connaissaient la langue de la Terre, le murmure des herbes, le rythme des cycles,
le battement du monde à travers leur utérus.

Elles savaient lire dans les vents, guérir avec leurs mains, écouter les rêves et parler au feu.

Elles portaient le sacré dans leurs gestes, le divin dans leur ventre, la vérité dans leurs mots.

Mais cette puissance-là faisait trembler.
Leur lumière effrayait.
Alors on les a accusées.
De trop savoir.
De trop aimer.
De ne pas obéir.
On les a humiliées, tondues, pendues, noyées, brûlées.

On a voulu éteindre ce feu.
Effacer leur nom, faire taire leur voix, détruire leur mémoire.

Mais la flamme n’est jamais morte.
Elle a couvé sous les cendres, dans le ventre des femmes qui ont survécu, dans les silences transmis de mère en fille, dans les rêves nocturnes de celles qui, sans savoir pourquoi, ont toujours senti qu’elles portaient autre chose, quelque chose d’ancien, de sacré, de dangereux.

Et aujourd’hui encore, nous portons leurs cicatrices.
Nous apprenons à reparler fort, à marcher droites,
à danser sans demander pardon.

Mais n’oublions pas.
Ce n’est pas fini.
Nous sommes encore invisibilisées, ridiculisées, censurées, réduites au silence.

Nous nous taisons encore, par peur d’être jugées, rejetées, brûlées d’une autre manière.

Alors relevons-nous.
Souvenons-nous de qui nous sommes.
Et rallumons le feu.
Pour elles. Pour nous. Pour celles qui viendront. 🔥

Cindy

Et si je te disais que moi aussi, parfois, j’ai peur de changer ?Que moi aussi, parfois, je résiste à mourir à ce que j’...
01/11/2025

Et si je te disais que moi aussi, parfois, j’ai peur de changer ?
Que moi aussi, parfois, je résiste à mourir à ce que j’étais.
À laisser derrière moi des parts de moi que j’ai longtemps confondues avec mon identité.
Des visages, des certitudes, des rôles que j’ai portés comme des armures.

Samhain me rappelle, chaque année, que la mort n’est pas une fin.
C’est un passage.
Une mue.
Un dépouillement.
Elle vient me chercher là où je m’accroche encore, là où je crois avoir besoin de tout contrôler pour survivre.
Et chaque fois, je tremble un peu.

Parce qu’on ne renaît jamais sans perdre quelque chose.
Parce que laisser mourir, c’est toujours un peu saigner.
Mais au cœur de la nuit, il y a ce silence sacré qui m’apprend la confiance.
Ce noir profond où tout s’effondre et où, étrangement, tout commence à germer.

C’est là que je me souviens : je n’ai pas à comprendre, ni à forcer.
Je n’ai qu’à respirer.
À descendre dans mon ventre.
À écouter.

Alors cette année, je ne cherche plus à me sauver.
Je ne cherche plus à redevenir celle d’avant.
Je me laisse traverser, guidée par ce fil invisible entre ce qui s’éteint et ce qui naît.
Parce qu’au fond, je crois que c’est ça, Samhain.
Apprendre à mourir… pour mieux se souvenir de la vie.

Avec amour,

Cindy

Cette nuit de Samhain, je me tiens à l’orée d’un ancien cycle, là où l’été rend son dernier souffle et où l’hiver dépose...
31/10/2025

Cette nuit de Samhain, je me tiens à l’orée d’un ancien cycle, là où l’été rend son dernier souffle et où l’hiver dépose ses premiers silences.

Hier encore la terre craquait sous le fruit mûr ; aujourd’hui elle se recueille.

Le feu crépite, messager du visible et de l’invisible et dans sa danse je vois les visages de mes ancêtres féminins, leurs rires, leurs larmes, leurs chants.

Elles me parlent : « Nous avons été … » et je réponds : « Je suis à mon tour. »

Je dépose une place à la table des invisibles, j’allume une bougie pour celles et ceux qui guident dans l’ombre. J’ouvre le voile entre le monde du souffle et celui du silence.

Parce que Samhain n’est pas une fin, mais une invitation : à recevoir, à renaître, à rayonner. À honorer ce qui s’incline pour que la puissance vive se lève en chacune de nous.

Ce soir, je vous invite à poser une offrande un mot, une fleur, un souvenir à la lisière de l’invisible. Et puis, je vous invite à regarder ce que vous êtes prêtes à libérer, et ce que vous êtes prêtes à embrasser.

🔥 Que votre flamme s’élève.

Samhain est un chemin de passage, non un simple jour. Il appelle à l’audace sacrée : celle de tourner la page, sans renier les racines, et de faire jaillir la lumière intérieure de l’ombre. Que cette nuit t’ancre, toi, et t’élève. Que ton cercle s’ouvre, que tes chants vibrent, que les femmes se souviennent, et que dans ce silence fertile naisse la prochaine création.

🔥 Nous sommes les gardiennes du seuil.
🔥 Nous sommes l’étincelle qui traverse la nuit.
🔥 Et lorsque l’aube viendra, nous danserons notre vérité.

Avec amour,

Cindy

Samhain est enfin là.Et cette fois, je la sens comme jamais.Elle m’appelle depuis des semaines, cette nuit du passage, c...
31/10/2025

Samhain est enfin là.
Et cette fois, je la sens comme jamais.
Elle m’appelle depuis des semaines, cette nuit du passage, cette porte entre les mondes.
Je la sens dans mon ventre, dans ma gorge, dans mon cœur qui bat trop fort.
Je sens qu’un cycle entier s’achève, et qu’une part de moi s’apprête à naître autrement.

Je vais te parler vrai, comme à une sœur.
Je sens que quelque chose de grand est en train de se lever en moi.
Une vision que je portais depuis longtemps, mais que je retenais encore.
Parce que oui, parfois, même quand on guide, on doute.
Même quand on enseigne la confiance, on tremble à l’idée de se montrer vraiment.

J’ai souvent entrepris avec prudence, comme si je devais mériter ma place, comme si je devais m’excuser d’être bonne dans ce que je fais, comme si briller risquait de déranger ou de faire de l’ombre.

Mais cette fois, c’est différent.
Samhain 2025 vient m’arracher à mes hésitations.
Il me pousse à embrasser ma grandeur sans honte, sans détour.
À reconnaître que ce que je porte n’est pas seulement un projet, c’est une œuvre, un feu, une transmission.

Je le sens : demain, je ne serai plus la même.
Demain, une autre moi se lèvera.
Plus claire. Plus ancrée. Plus libre.
Je sens la mue, le tremblement, le feu qui purifie.

Et même si c’est inconfortable, c’est juste.
Parce qu’au fond, c’est ça, servir le féminin : accepter de mourir encore et encore
pour renaître plus vraie, plus vivante, plus entière.
Je porte une grande vision.
Une vision qui va naître dans les semaines à venir,
une vision qui demande du courage, de la foi, et cette audace tranquille de marcher sans savoir encore où la route mène.

Mais je sais que c’est l’heure.
Je sais que le feu m’appelle.
Et je réponds oui.
Ce soir, je vais allumer une bougie pour marquer ce passage.
Je vais remercier tout ce qui m’a menée ici.
Et je vais souffler doucement, en murmurant :
Je laisse mourir l’ancienne pour que la nouvelle prenne vie.

🔥 Samhain est le seuil.
Et moi, je suis prête à le franchir.

Cindy

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Réenchante le monde

Je n’ai pas de souvenirs exacts de quand tout a commencé. Depuis toute petite, je perçois une forme de magie qui anime le monde. Hypersensible, je capte des messages vibratoires dans la nature qui m’entoure, dans les mouvements des personnes que je croise ou dans ma petite voix intérieure. Longtemps, j’ai fait taire ces ressentis, n’osant pas vivre mon authenticité ni assumer celle que je suis. Ce faisant, c’est mon intuition que j’ai muselée. Pourtant l’intuition et la clairvoyance font partie de nos dons naturels et sont accessibles à tous.

Trop sensible, trop émotive, j’ai rencontré mon lot d’embûches sur mon chemin de femme. Coupée de mes perceptions, j’ai expérimenté des souffrances au quotidien. J’ai fait face à l’incompréhension, à l’impuissance et très souvent à la solitude.

Un enfant est venu bousculer mon paysage féminin. J’ai découvert cette puissance et la volonté qu’éveille un petit être au cœur de nos entrailles. En le mettant au monde, je me suis éveillée à moi-même pour renaître à ma véritable identité. Je me suis alors heurtée à ces injonctions faites aux femmes par la société : allaiter, rester femme, devenir mère, laisser son enfants, travailler et continuer à sourire toujours, rester fidèle à l’image qu’on se doit d’afficher. Femme pieuvre, femme multi-tâches, femme épuisée hors d’elle m’aime.

Dans ce nouveau rôle de femme-mère, je me suis perdue. Et pourtant je ne renonçais pas à cet idéal que j’avais enfant et j’aspirais à une vie alignée et épanouissante où je pourrais exprimer mon plein potentiel. En cherchant le chemin je m’épuisais et perdait petit à petit joie et vitalité. Encore une fois, j’ignorais mon corps et les perceptions qu’il me transmettait, désensibilisée je me coupais toujours de mes émotions. Heureusement, l’Univers veille toujours sur nous et a mis sur ma route des femmes extraordinaires, femmes guides, femmes fées, femmes sorcières, femmes magiciennes. Elles m’ont donné les clés qui ouvraient les portes sur lesquelles je me cognais inlassablement. Sous leur regard bienveillant, j’ai appris à panser mes blessures et à guérir. Elles ont illuminé mes ombres et m’ont permis d’accepter enfin ma vraie nature. J’ai oublié d’être celle que j’avais l’habitude de croiser dans le miroir, hagarde et éteinte pour renaître forte et différente. Avide de liberté et de sens.