21/10/2025
Octobre, mois où le voile s’amincit entre les mondes — où les frontières deviennent passage.
J’espère que vous allez bien et que vous tenez le coup dans cette période mouvementée que nous propose ce mois d’octobre. (puisqu’octobre est le 10 ème mois de l’année, il incarne dans le Tarot de Marseille La Roue de Fortune.)
L’énergie du 10 est dès lors bien activée. Telle une roue qui nous secoue dans tous les sens, nous invitant à voir l’envers des choses et qui nous rappelle qu’entre destin et destinée nous sommes souvent balancés tels des pantins au bout d’un fil (cfr le pendu).
Essayons dès lors de prendre soin de nous et de nous octroyer un temps d’arrêt et des moments de médiation et de ressourcement. Le pendu (arcane complémentaire de La Roue) nous invite à plus de spiritualité afin de trouver la solution à l’intérieur de nous.
D’un point de vue symbolique et énergétique, de nombreuses traditions — celtiques, chamaniques, mystiques — reconnaissent octobre (et surtout Samhain, autour du 31 octobre) comme une période où la frontière entre les mondes s’affine.
Nous devenons plus réceptifs aux signes, aux rêves, aux messages de l’invisible.
C’est un moment de passage collectif, où les mondes se répondent, et où la mort retrouve sa place naturelle dans le cycle de la vie.
Sur un plan énergétique et archétypal, c’est une période ou les portails s’ouvrent et le passage est alors plus fluide, accompagné, soutenu par les forces du monde invisible.
Octobre est le mois où le voile s’amincit.
La Terre se retire doucement en elle-même, les feuilles se déposent sur le sol comme autant d’offrandes, et le monde visible se tait pour laisser parler l’invisible.
C’est le temps des murmures, des présences discrètes, des frissons d’âme.
Les portes entre les mondes s’ouvrent, non pour effrayer, mais pour relier.
Nos ancêtres, nos défunts, les êtres aimés qui ont traversé le grand passage, s’approchent dans le souffle du vent, dans la lueur d’une bougie, dans un rêve qui paraît plus réel que la veille.
Octobre nous invite à ressentir, honorer et écouter.
Allumer une flamme, poser une fleur, murmurer un merci, c’est reconnaître la continuité de la Vie à travers la mort.
Les âmes ne sont pas perdues — elles voyagent simplement sur un autre plan, et lorsque les portails s’ouvrent, elles peuvent nous toucher à nouveau, nous inspirer, nous guider.
Octobre nous rappelle, que malgré la douleur de l'absence,
la mort n’est pas une fin, mais un seuil sacré.
Les portails s’ouvrent vers nos défunts, vers les mondes de l’invisible.
Les âmes qui nous ont précédés s’approchent, discrètes, dans le souffle du vent, la flamme d’une bougie, ou la douceur d’un rêve.
C’est une période où la connexion est plus forte, où l’on peut les ressentir, les honorer, leur parler — et surtout, les laisser nous guider.
Et peut-être que ceux qui quittent ce monde durant ce passage le font pour être accueillis plus tendrement, entourés des présences aimantes déjà réunies derrière le voile. Ainsi, la mort elle-même devient un retour à la maison, une fête silencieuse de retrouvailles.
"Derrière chaque absence, il y a une présence qui veille. Et dans chaque larme, un éclat d’éternité."
Prenez soin de vous en cette période
Valérie,