02/11/2025
Le 1er novembre sur le Ravel.
Ce matin le temps était à la pluie. Comme d’habitude avant d’aller chercher mon pain à Flobecq, je suis passée par le Ravel promener Alvin, mon petit schnauzer.
Il bruinait mais il faisait doux. Bien au chaud dans mon annorak, mon bonnet sur ma tête et ma capuche par-dessus, nous avons emprunter le Ravel à Ogy.
J’adore cette partie du Ravel. Il serpente entre les arbustes et offre au regard de jolis tournants.
En ce 1er novembre, il n’y avait que nous deux et un cycliste qui est passé rapidement. Il règnait une paix magique. J’entendais la pluie qui chantait tic tic sur ma capuche. Le vent soufflait fort et secouait allègrement les arbres. Ils avaient l’air d’apprécier que le vent les débarrasse de leurs vieilles feuilles. Elles volaient autour de moi et se posaient sur le sol, formant un tapis très joli, coloré de jaune, de bordeaux, d’ocre.
Alvin était bien disposé pour promener. Moi j’avais envie de profiter de ce moment. Je me sentais bien. Mon corps était bien au chaud dans ma doudoune et j’étais en osmose avec mon environnement. Le paysage se modifiait en relief et en couleurs le long du chemin. Les collines alternaient avec les prairies et les arbres à moitié dénudés ouvraient la vue sur l’horizon dégagé.
La gratitude m’a submergée. Quelle chance j’avais de pouvoir ainsi me promener en paix dans ce très bel endroit. De pouvoir regarder, voir, entendre, sentir et apprécier ; le chant des oiseaux, le souffle du vent, la chanson de la pluie et de me sentir libre de mes mouvements !!
La pluie qui tombait m’entourait dans un petit cocon d’intimité où j’étais sûre de ne pas être dérangée. Et cette intimité très douce, je la partageais avec Alvin, ce premier novembre sur le Ravel !