25/11/2025
« Je suis douée d’une sensibilité absurde ; ce qui érafle les autres me déchire. » — Gustave Flaubert
Il est des jours où le monde heurte trop fort, où les tensions, les excès, les brusqueries de la vie viennent frapper au même endroit, jusqu’à dissoudre nos repères. Alors, on vacille, comme si un raz-de-marée intérieur venait submerger notre sensibilité et embrouiller tout ce qui nous ancre.
Dans ces moments fragiles, se recueillir n’est pas une fuite : c’est un retour à soi. Revenir à sa propre foi, revenir à soi comme on revient à une source intime que rien ne peut vraiment tarir. Se couper du vacarme du monde, et même de nos propres remous, pour retrouver une justesse, un souffle, un amour réel et profond que l’on porte en soi, mais que l’on oublie parfois tant le monde est rude et déroutant.
Ce dessin est né de cette nécessité-là : une invitation silencieuse à se poser, à se rassembler, à se recentrer sur l’essentiel. Une invitation au réconfort, à regarder moins vers l’extérieur en quête de pansements, et un peu plus vers cet espace intérieur où, malgré tout, demeurent la douceur, la lumière, et notre capacité à nous réparer avec tendresse.
la voix de kheper 🌹