06/12/2025
Il y a des histoires que le corps garde plus longtemps que la mémoire.
Quand quelque chose nous secoue — une peur, une perte, un choc, une période trop lourde — le corps fait ce qu’il sait faire de mieux :
il protège, il serre, il retient, il se met en mode survie.
Et parfois… il reste bloqué là.
Alors, sans prévenir, les épaules montent.
La respiration devient courte.
Le ventre se noue.
Le poids fluctue.
Le sommeil se dérobe.
Le cœur bat trop vite ou pas assez.
Les tensions s’installent comme des traces silencieuses de ce qui n’a pas pu être dit.
Parce que les traumas ne vivent pas seulement dans les souvenirs.
Ils s’impriment dans la chair, dans le souffle, dans les gestes minuscules du quotidien.
Le corps parle à sa manière, souvent avant nous.
Mais la bonne nouvelle, la vraie, c’est que ce qui s’imprime peut aussi se libérer.
Le corps sait retrouver la douceur.
Il sait dénouer, relâcher, réapprendre la sécurité.
Par le toucher, par le soin, par la respiration, par ces espaces où il peut enfin déposer ce qu’il portait en silence…