Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo

12/11/2025

YALGADO OFFRE 200 BONS DE CONSULTATIONS ET D'EXAMENS BIOLOGIQUES AUX FAMILLES DES FDS.

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(Ouagadougou, le mercredi 12 novembre 2025/ CHU-YO) Le directeur général du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, Ousmane Néré, a offert 200 bons de consultations et d’examens biologiques à Mme Arlette Mathilde Ouédraogo, la directrice centrale de l’action sociale et des services psychologiques des armées. Chaque bon a une valeur de 15.000FCFA. Les bénéficiaires sont les familles des éléments des FDS tombés au champ d’honneur pour la défense de la patrie.
La délégation du CHU-YO, outre le Dg, était composée du Pr Sayouba Tinto, le directeur des services médicaux et techniques, de Naby Nomguema, le représentant des travailleurs au Conseil d’administration, de Mme Aida Dalla Ouedraogo, la directrice des ressources humaines(DRH), de Theodore Kaboré, chef de service de l’action sociale et de votre serviteur.
Le DG a dit être « venu au nom des 1700 travailleurs du CHU-YO traduire sa fierté, son admiration pour l’ensemble des efforts qui sont faits au quotidien pour le retour de la paix dans notre pays » Les travailleurs du CHU-YO sont « des VDP de santé » chacun à son poste de travail. « Par ma voix, ils saluent la détermination, l’engagement, et le patriotisme » dont font preuve « nos frères et sœurs » FDS pour la patrie. Il n’a pas manqué de saluer le commandement militaire pour ce qui se fait comme œuvre gigantesque de reconquête du territoire et qui est déjà visible.
La responsable de l’action sociale de l’armée a traduit son entière satisfaction pour l’initiative du CHU-YO qui resserre les liens Armée-Nation. L’originalité du geste de solidarité et la nature du don correspondent aux besoins des FDS. Elle a lancé un appel aux autres institutions d’emboiter si possible le pas du CHU-YO.
A travers ce geste, c’est un hommage mérité que les autorités en charge de santé et tous les agents de santé rendent à l’ensemble des FDS.
Service Communication

10/11/2025

Montée des couleurs : « Près de 13000 patients reçus en 2024, mais les problèmes de disponibilité du sang re**rdent la prise en charge », explique le Pr Mamoudou Sawadogo, chef de service de la Traumatologie-orthopédie.

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(Ouagadougou, le lundi 10 novembre 2025/CHU-YO) Les travailleurs du service de traumatologie-orthopédie conduits par le Professeur Mamoudou Sawadogo ont assuré ce jour la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs nationales. Le chef de service, dans sa prise de parole a exprimé sa fierté et reconnaissance.
L’hymne national, merveilleusement exécuté par le personnel pour accompagner la montée du drapeau au sommet du mât, a réveillé « en nous, le sentiment d’appartenance à la même nation, l’union sacrée dans une communauté de destin »
Chaque montée des couleurs « constitue un moment de réaffirmation de notre engagement individuel et collectif au service de la patrie », a-t-il dit avant saluer les nombreux efforts faits par le directeur général qui ont permis de révolutionner le visage du service notamment : l’ouverture du bloc d’urgence, et dotation des équipements dernière génération et l’extension des urgences traumatologiques. La compétence, l’engagement et la détermination sans faille du personnel constituent un atout. A ce titre on note que 12980 patients ont été pris en charge en 2024.
Mais un certain nombre de préoccupations demeurent d’où son plaidoyer qui aborde entre autres les points suivants :
-la disponibilisation à temps des produits sanguins, dont le manque re**rde ou oblige au report des interventions chirurgicales. Pour ce faire le Pr Mamoudou Sawadogo, plaide pour les « possibilités de dons de sang par les accompagnateurs, bien encadré, bien expliqué et bien règlementé »
-la prise de mesures pour diminuer le surnombre des patients aux urgences traumatologiques. Car dans les autres formations sanitaires « quand c’est plein elles refusent de recevoir contrairement au CHU-YO »
-le renforcement du nombre des instruments, du mobilier ainsi que les dépannages rapides en cas de besoin, etc…
Le directeur général du CHU-YO, Ousmane Néré, a, à travers le speech du directeur des services généraux et de la logistique, salué les efforts faits au quotidien dans la prise en charge des malades ainsi que l’engagement de la direction générale à améliorer de façon continue les conditions de travail du personnel.
Service Communication

29/10/2025

Collaboration entre rebouteux et traumatologues : « Les fractures ouvertes, les fractures de la cuisse ou de la colonne vertébrale sont si complexes et sensibles qu’elles exigent une grande expertise médicale », dixit le Pr Mamoudou Sawadogo.

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Impérativement, les tradi-praticiens, notamment les rebouteux participent à l’augmentation de l’offre de soins. En témoigne, la création d’une direction de la médecine traditionnelle et alternative au ministère de la santé. Il s’agit d’une endogeneisation des savoirs locaux traditionnels qui fait la fierté de plus d’un. Toutefois, les guérisseurs traditionnels dans le cas de certains types de fractures ont des limites objectives…Le chef de service de la traumatologie orthopédie clarifie ici le contenu de la nécessaire et indispensable collaboration avec les rebouteux.
« Le ministère de la santé a un volet sur la médecine traditionnelle qu’il convient de saluer et reconnaître sa place dans notre système de santé. « Au regard du nombre de cas de fractures, il faut reconnaître que sans la contribution des rebouteux il serait difficile pour les traumatologues de gérer tous les patients.
Mais en traumatologie-orthopédie, la collaboration avec les tradi-praticiens doit être encadrée, elle mérite une réflexion approfondie. Certains rebouteux font un bon travail mais il faut reconnaître qu’il y a des domaines sensibles et spécifiques. C'est le cas des fractures ouvertes des fractures de la cuisse, des fractures de la colonne vertébrale, des fractures complexes qui touchent les articulations… Ces types de fractures sont difficiles, même en médecine moderne. Lorsqu’elles sont mal traitées, les risques sont importants : infections, escarres, paralysie définitive, etc. Leur traitement nécessite une véritable expertise. Ces cas doivent être gérés par les traumatologues. Les rebouteux doivent avoir l’humilité de nous les référer ».
Quand j'étais à Ouahigouya dans les années 2008, nous avions eu des rencontres de sensibilisation avec eux. Cela avait marché un bon moment. Nous devons donc améliorer la collaboration avec eux car les services de traumatologie reçoivent beaucoup de cas résultant d’une prise en charge approximative et inadéquate de la part de certains rebouteux, avec parfois des séquelles graves et à vie », relate le spécialiste.
Service Communication

Impérativement, les tradi-praticiens, notamment les rebouteux participent à l’augmentation de l’offre de soins. En témoigne, la création d’une direction de la médecine traditionnelle et alternative au ministère de la santé. Il s’agit d’une endogeneisation des savoirs locaux traditio...

28/10/2025

Fréquence des accidents : « Moi je suis prêt à laisser mon véhicule pour prendre le bus si …. », s’engage le Pr Mamoudou Sawadogo, éminent traumatologue et enseignant chercheur.

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Les accidents de la circulation routière restent de loin la première cause pourvoyeuse de malades dans le service de traumatologie-orthopédie du CHU Yalgado Ouédraogo. Par exemple, en 2024, ce sont 12980 blessés qui ont été reçus, traumatismes des membres et traumatismes crâniens tous y compris. Les polytraumatisés et les traumatismes crâniens graves constituent les premières causes de décès avec 176 décès en 2024
Le Pr Mamoudou Sawadogo fait quelques propositions visant à réduire les accidents et améliorer leurs prises en charge. Aujourd’hui « malheureusement à Ouagadougou non seulement les cas d’accidents de la circulation sont en augmentation mais leur gravité également », révèle le Pr Sawadogo. En cause, au moins deux facteurs : l’incivisme dans un contexte de densification du trafic routier et les engins qui sont plus puissants contrairement « aux P50 et Puchoma de notre temps », explique l’enseignant chercheur. Pour lui, il faut diminuer le nombre d’engins à deux roues, « il y en a trop », et développer le transport en commun. Il salue les efforts du gouvernement pour les nouveaux bus récemment acquis.
« Moi je suis prêt à laisser mon véhicule pour prendre les bus si …. », s’engage le Pr
« Moi je suis prêt à laisser mon véhicule pour prendre les bus car sur tous les plans c’est bénéfique, s’il y a plus de fluidité et de fréquence des bus », lâche-t-il. Quand survient un accident, les premiers instants sont décisifs si le cas est grave car chaque second compte.
Pour le Pr Sawadogo, « il faut impérativement un système de régulation dans la ville de Ouagadougou de sorte que quand les sapeurs-pompiers « ramassent » un blessé, qu’ils sachent dans quelle structure de soins l’emmener ….Ils doivent être en mesure de joindre les structures hospitalières quand ils démarrent. Autrement, ils peuvent être amenés à faire le tour des CHU avec le patient pour défaut de places. « Imaginez si le cas est grave ! et qu’ils doivent se frayer le passage dans les embouteillages. C’est une perte de temps qu’on peut éviter. Ce qu’on constate, c’est qu’ils sont tentés parfois d’envoyer systématiquement les blessés à Yalgado. Or il arrive que nous soyons « pleins » à Yalgado mais qu’ailleurs il y a de la place »

Service Communication

Les accidents de la circulation routière restent de loin la première cause pourvoyeuse de malades dans le service de traumatologie-orthopédie du CHU Yalgado Ouédraogo. Par exemple, en 2024, ce sont 12980 blessés qui ont été reçus, traumatismes des membres et traumatismes crâniens tous y com...

27/10/2025

Gestion des patients cas sociaux : « C’est un vrai casse-tête, nous sommes obligés de développer des initiatives pour gérer les 2500 cas sociaux par an », soupire le Dg Ousmane Néré

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L’hôpital leader du Burkina Faso gère en moyenne par an près de 2500 patients dits cas sociaux. Parmi ces cas sociaux il y a ceux qui sont classiques c’est à dire qui sont financièrement démunis. Mais aussi il y a de plus en plus des patients abandonnés. Oui, des malades que leurs parents viennent nuitamment « jeter » dans les couloirs du CHU-YO et disparaitre. Il y a aussi les malades mentaux errants et les malades X (n’ayant aucun document d’identification), et surtout les patients envoyés par l’Etat.
Comment le personnel soignant s’échine-il à s’occuper d’eux ? Comment la direction générale, à travers le service social, parvient-elle à assurer leur prise en charge ? Quelles propositions pour leur gestion coordonnée et efficace entre les institutions ?

Etant le plus grand hôpital du pays, dénommé affectueusement par certains comme « l’hôpital du peuple » le CHU Yalgado reçoit beaucoup d’usagers et donc aussi beaucoup des cas sociaux. Par exemple en 2004, « l’hôpital a pris en charge au total 2398 personnes indigentes », a révélé le directeur général, Ousmane Néré.
Sur ces 2398 cas, il y a 1580 cas interne qui ont été recrutés dans les services cliniques et 780 cas externe, constitués d’usagers qui ont quitté l’hôpital mais qui reviennent pour diverses sollicitations. De janvier à septembre 2025, l’action sociale du CHU-YO a déjà enregistrés 1516 cas sociaux.
De manière pratique les cas sociaux bénéficient de don de médicaments, de consommables, des vivres, divers dons, des exonérations d’examens et de prise en charge des actes chirurgicaux et de consultations.
Les services cliniques où on les rencontre fréquemment sont les « Urgences traumatologiques, les urgences médicales, la psychiatrie et quelques fois les urgences viscérales », a souligné le DG. Qui ajoute aussitôt que de nouveaux cas sociaux émergent de plus en plus au niveau de la dialyse, avec des patients qui n’ont plus les moyens de regagner leurs localités d’origine parfois éloignées et pour revenir deux à trois jours pour des séances de dialyse.
Aux urgences traumatologiques, « nous avons beaucoup de cas sociaux, et dans ce service la particularité, ce sont les patients abandonnés et sans identification … qui sont soit envoyés par les sapeurs-pompiers soit par leurs parents qui viennent nuitamment les abandonner à Yalgado et disparaitre », a révélé le premier responsable du CHU-YO. Chiffres à l’appui, il a fait savoir que les Urgences traumatologiques ont pris en charge 78 cas sociaux y compris beaucoup des patients abandonnés en 2024. Selon l’action sociale du CHU-YO, déjà 21 cas de malades abandonnés ont été enregistrés. Il a souligné que le personnel des Urgences traumatologiques et au-delà, les travailleurs de l’hôpital se cotisent régulièrement pour prendre en charge les patients indigents ou abandonnés.
En lien avec le contexte sécuritaire, le CHU-YO reçoit parfois des cas envoyés par les structures de l’Etat…. « Si je prends le cas des victimes de Solenzo en mars 2025, nous avons reçu 51 personnes qui ont été intégralement prises en charge en termes de consultations, d’actes chirurgicaux, et autres » se souvient Ousmane Néré. En plus de la prise en charge proprement dite, le CHU-YO offre également des surplus de repas aux accompagnants de ces victimes. Donc au lieu d’un repas par personne, c’est deux repas pour tenir des accompagnants de ces personnes victimes de l’insécurité.
Appel aux bonnes volontés
La prise en charge des cas sociaux demande beaucoup de moyens. Le Fonds national de solidarité donne 2 millions par an au CHU-YO. Le Conseil d’administration autorise le CHU-YO à accorder 2 millions par an ..soit un total de 4 millions par an. Mais « de janvier 2025 en septembre 2025, le CHU-YO a déjà dépensé plus de 40 millions pour les cas sociaux » a fait savoir le DG. Ainsi, il faut d’autres initiatives comme les exonérations pour prendre en charge ces patients venus des zones à fort défis sécuritaire, en plus les cas sociaux interne.
Au regard des besoins, « je lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté, qui peuvent aider à le faire ». Car la solidarité demeure une valeur cardinale pour le Burkina Faso.
Aussi, le Dg plaide-t-il pour l’instauration d’un fonds spécial au niveau des hôpitaux pour la prise en charge de ces cas sociaux. De même, il juge important que les services de l’action sociale au sein des hôpitaux soient renforcés pour leur permettre de jouer pleinement leurs missions. Il faut savoir qu’en plus de l’aide à la prise en charge qu’ils font, les agents de l’action sociale aident aussi à la prise en charge psycho sociale et à la réinsertion de certains cas sociaux après guérison.
Le Dg a remercié tout d’abord tous les acteurs internes qui interviennent dans les soins aux cas sociaux, notamment le personnel soignant et les travailleurs du service social. Mais aussi « je voudrais remercier le Conseil d’administration du CHU-YO pour son accompagnement, et le gouvernement à travers le fonds national de solidarité, et également toutes les personnes de bonne volonté et anonymes » « Je voudrais remercier particulièrement l’ « Association burkinabè pour l’assistance, le suivi et la santé des malades mentaux errants et isolés , « ABASMEI » , pour sa franche collaboration. Cette association reçoit des malades après soins.

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L’hôpital leader du Burkina Faso gère en moyenne par an près de 2500 patients dits cas sociaux. Parmi ces cas sociaux il y a ceux qui sont classiques c’est à dire qui sont financièrement démunis. Mais aussi il y a de plus en plus des patients abandonnés. Oui, des malades que leurs parents...

17/10/2025

https://lefaso.net/spip.php?article141600

Il n'est pas rare de voir trois ou quatre ambulances bouchonnant l'entrée de l'unité des urgences traumatologiques. Signe que le personnel de (…)

16/10/2025

Service Traumatologie-orthopédie : «Yalgado c’est comme la vieille mère bossue mais qui demeure incontournable », métaphorise le professeur Mamoudou Sawadogo, le chef de service Traumatologie orthopédie

Il n’est pas rare de voir trois ou quatre ambulances bouchonnant l’entrée de l’unité des urgences traumatologiques. Signe que le personnel de cette unité travaille à flux continu et tendu pour s’occuper des blessés évacués en urgence mais également de ceux qui sont venus en consultat...

16/10/2025

Pour une bonne utilisation du matériel d’ostéosynthèse

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Dans la perspective d’extension de la DIn (Dispensation individuelle et nominative des médicaments au lit du patient) aux services d’urgences, la pharmacie hospitalière sous la houlette du professeur Estelle Youl a initié une formation au profit du personnel de pharmacie hospitalière et des services cliniques.
En traumatologie orthopédie particulièrement, les dispositifs médicaux sont nombreux, diversifiés et complexes si bien qu’une formation est nécessaire pour que le personnel de la pharmacie puisse les distinguer.
Dans le cadre de la DIn, l’hôpital a pris des mesures pour disponibiliser les médicaments au chevet des malades, a expliqué le Pr Youl.
Ainsi, pour le matériel d’ostéosynthèse comme tout matériel médical « il nous faudra des conditions adéquates de stockage qui soient respectueuses des techniques et normes de stockage dans les boxes DIN de la traumatologie orthopédie. Il en sera de même pour les médicaments d’urgence des services de Psychiatrie et de la Neurochirurgie ».
Les particularités caractérisant les dispositifs médicaux exigent que le personnel de la pharmacie hospitalière puisse mieux les connaître et surtout en ce qui concerne le matériel utilisé en traumatologie orthopédie.
Il est impératif que les modes d’utilisation et indications du matériel d’ostéosynthèse soit connus ainsi que l’application des bonnes pratiques de stockage, de distribution et de manipulation afin de garantir la qualité et la sécurité du matériel maitrisé ;
En enfin les problèmes potentiels liés au matériel seront identifiés ; cette étape sera suivie d’une vulgarisation des normes et réglementations en vigueur dans la gestion du matériel d’ostéosynthèse
Plus qu’une formation, cette session constitue une occasion d’échanges entre services cliniques et médico-techniques pour favoriser l’intercompréhension entre différents acteurs devant se coordonner pour optimiser l’offre de soins de qualité.
A noter la semaine prochaine, s’ouvrira la seconde session de formation de même nature au profit d’autres profils d’acteurs.
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Dans la perspective d’extension de la DIn (Dispensation individuelle et nominative des médicaments au lit du patient) aux services d’urgences, la pharmacie hospitalière, sous la houlette du professeur Estelle Youl, a initié une formation au profit du personnel de pharmacie hospitalière et de...

15/10/2025

Pour bien préparer son départ à la retraite

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(Ouagadougou, le mercredi 15 octobre 2025/ CHU-YO) La directrice des ressources humaines, Madame Aida Dala Ouédraogo, entourée de son équipe technique, a rencontré les 32 agents devant partir à la retraite en 2026 pour leur donner toutes les informations leur permettant de préparer leur retraite sans encombre. L’objectif principal c’est d’anticiper de sorte que ce ne soit pas à sa retraite que l’agent commence à « transpirer » pour faire ses dossiers.
A cet effet, deux délégations venues de la CARFO et de la direction des sorties assistées du ministère de la Fonction publique ont participé à cette rencontre d’échanges. Le personnel du CHU-YO est composé de fonctionnaires détachés et de fonctionnaires propres (ex contractuels) Chaque catégorie professionnelle a ses procédures spécifiques de mise à la retraite.
Les pièces exigées, les différentes étapes à respecter et à qui s’adresser pour monter le dossier de retraité ont fait l’objet d'explications. La bonne nouvelle c’est que l’obtention de l’arrêté de mise à la retraite qui déclenche toutes les autres procédures est désormais fournie 3 mois avant le départ effectif de l’agent à la retraite. Avant, c’est l’obtention de cet arrêté qui mettait tous les acteurs en re**rd si bien que certains agents admis à la retraite mettaient plusieurs mois avant de percevoir leur première pension. Monsieur Noufou Savadogo a été explicite sur ce point.
Quelques informations clé retenues :
-A la CARFO, les dossiers de retraite sont traités en 24h, et au cours du même mois de sa retraite, le retraité peut toucher sa première pension, a rappelé M. Sidi DAO de la CARFO
-Certains fonctionnaires propres du CHU-YO sont à cheval entre la CNSS et la CARFO. Mais les deux intuitions se concertent pour éviter aux retraités des lourdeurs pénalisantes.
-L’âge de départ à la retraite pour la catégorie F c’est bien 55 ans et non 56. La confusion qui avait eu lieu il y a quelques années a été levée.
-Ceux qui ont eu à changer leur nom ou à ajouter un nom (surtout les dames Rire !) doivent le faire corriger avant le départ à la retraite. Sinon cela constitue un vrai blocage. Sur l’acte de naissance ayant servi à intégrer la fonction publique c’est écrit par exemple Ouédraogo Patinda. Et en cours de carrière surgit le prénom « Pauline » ; en plus de Patinda, il faut le corriger impérativement.
-Si l’agent a constaté qu’il y a eu une erreur sur son dossier avec octroi indu d’avantages, il doit le signaler. Autrement, à sa retraite il le remboursera intégralement. En la matière, les exemples sont légion.
-Les notes, les bulletins des cinq dernières années, les arrêtés d’avancement doivent être saignement gardés par chaque agent.
La DRH a, au nom de monsieur le directeur général, Ousmane Néré, chaleureusement remercié les représentants de la CARFO et de la Fonction publique pour leur accompagnement. Les informations pratiques qu’ils ont données ou rappelées constituent des sources d’éclairages qui guideront les pas des futurs retraités.

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(Ouagadougou, le mercredi 15 octobre 2025/ CHU-YO) La directrice des ressources humaines, Madame Aida Dala Ouédraogo, entourée de son équipe technique, a rencontré les 32 agents devant partir à la retraite en 2026 pour leur donner toutes les informations leur permettant de préparer leur retrai...

13/10/2025

Un plan de maintenance pour augmenter de 30% la durée de vie des équipements hospitaliers

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Les acteurs du CHU-YO, notamment les techniciens biomédicaux, les électriciens, plombiers, soudeurs et les utilisateurs de certains d’équipements ont élaboré du 6 au 10 octobre 2025 le plan de maintenance 2025-2029. Ce plan s’inscrit dans la perspective du développement des infrastructures et des équipements, ce d’autant que le plan de maintenance du CHU-YO est expiré depuis 2017.
Le présent plan est la traduction de l’un des objectifs stratégiques du projet d’établissement hospitalier 2025-2029 qui vise à accroître la performance du CHU-YO en le dotant d’un plateau technique solide, fiable et cohérent, capable de soutenir la mise en œuvre de grands et ambitieux projets médicaux.
En effet, l’efficacité des prestations hospitalières requiert non seulement la disponibilité d’équipements adaptés et fonctionnels, mais également un système structuré de maintenance préventive et curative adapté.
En faisant l’analyse situationnelle, les participants ont relevé , la nécessité de résoudre la question de vétusté de certaines infrastructures/la nécessité de solutionner la problématique de l’obsolescence des équipements médicaux /la problématique de réduire la fréquence des pannes récurrentes de matériels, afin de garantir la continuité et la sécurité des soins/ la nécessité de réduire la diversité des marques et modèles d’équipements, et d’alléger la dépendance vis-à-vis de contrats d’exclusivité/ enfin l’impératif de résoudre la question de la maintenance de certains d’équipements de haute intensité technologique nécessitant des compétences spécialisées encore limitées localement pour leur maintenance.
Le chef des travaux de maintenance, l’ingénieur Rigobert Zoungrana, à la tête de 9 techniciens biomédicaux et 13 autres techniciens de divers profils a salué l’élaboration effective du plan de maintenance. Il a souhaité que « l’accent soit mis sur le renforcement des capacités, la maintenance préventive, la formation des utilisateurs, l’acquisition des pièces de rechange en quantité suffisante. Car la maintenance préventive augmente de 30% la durée de vie des appareils. »
Le directeur général, Ousmane Néré, a salué la contribution active de tous, notamment celle des personnes ressources externes pour la qualité du travail réalisé. Finie donc la navigation à vue en matière de maintenance, qui est un volet stratégique pour la qualité de l’offre de soins.
Service Communication

Les acteurs du CHU-YO, notamment les techniciens biomédicaux, les électriciens, plombiers, soudeurs et les utilisateurs de certains d’équipements viennent d’élaborer le plan de maintenance 2025-2029. Ce plan s’inscrit dans la perspective du développement des infrastructures et des équipe...

11/10/2025

Centre International d’Evangélisation (CIE) : d’importants matériels médicotechniques remis au Ministère de la santé

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(Ouagadougou, le samedi 11 octobre 2025/CHU-YO) Le Centre International d’Evangélisation (CIE), par l’entremise du Pasteur principal, Hortense KARAMBIRI, a remis ce jour divers lots d’équipements médicotechniques au Ministère de la Santé.
C’était au cours du lancement de l’initiative dénommée « Opération Spéciale de soutien aux malades et aux formations sanitaires », qui a eu lieu à l’Aumônerie Evangélique du CHU-YO, en présence Monsieur Laurent GANOU représentant de M. le Ministre de la santé et de plusieurs participants et agents de santé.
Cette initiative de collecte de matériels et d’appui aux structures sanitaires va se dérouler sur toute l’étendue du territoire national. Plusieurs équipes seront déployées avec des vivres et divers dons pour venir en aide aux malades.
Le CHU-YO a bénéficié de 20 matelas, 02 paravents, 03 fauteuil roulant, 03 pèse-personnes adultes, 08 Pèse-bébé, 5 sacs de couches pédiatriques, 30 thermomètres électroniques, 08 tensiomètres électroniques, 06 boites de comprimés d’eau de javel, 20 nattes, 02 bidons de 20l de savon liquide.
M. Ganou a chaleureusement remercié le CIE pour cette initiative aux retombées multiples pour les malades et pour le système de santé. M. YAMBRE Daniel, représentant le DG du CHU-YO, a traduit toute sa reconnaissance à la donatrice Pasteur karambiri et à tous les acteurs engagés dans cette belle et noble œuvre de générosité, qui contribue à l ’amélioration de la prise en charge des malades.
Le Pasteur principal Hortense KARAMBIRI a relevé que cette activité tire son origine dans les saintes écritures de Mathieu 25 :35 « J’étais malade, et vous m’avez visité… ». Ainsi, depuis sa création, le CIE a placé les œuvres sociales au cœur de sa mission.
A noter que régulièrement la CIE fait des appuis de cette nature depuis de nombreuses années au profit des malades et structures hospitalières.
Service communication

(Ouagadougou, le samedi 11 octobre 2025/CHU-YO) Le Centre International d’Evangélisation (CIE), par l’entremise du Pasteur principal, Hortense KARAMBIRI, a remis ce jour divers lots d’équipements médicotechniques au Ministère de la Santé.

09/10/2025

MONTEE DES COULEURS: ENSEMBLE POUR LE RAYONNEMENT DU CHU-YO

Le lundi 6 octobre 2025 ; le personnel du CHU-YO a sacrifié a la traditionnelle montée des couleurs nationales. Nous vous proposons le discours du dg prononcé à l’occasion par le directeur par interim, le Pr Ismael Diallo
 Mesdames et messieurs les Directeurs
 Chefs de services
 Monsieur le RT
 Monsieur le PCME
 Monsieur le PCSIO
 Messieurs les représentants des partenaires sociaux
 Distingués et vaillants personnels, tout protocole observé,
 Mesdames et messieurs.

Je voudrais au nom du Monsieur le Directeur général saluer chacune et chacun de vous pour votre présence effective à la présente cérémonie de montée des couleurs nationales. Votre forte mobilisation ce matin est à saluer car elle traduit le respect individuel et collectif que nous avons envers le drapeau national, envers notre chère patrie.
L’initiative de montée une fois par mois des couleurs nationales, debutée depuis le mois de décembre 2024, suscite chaque fois une participation active de l’ensemble du personnel. A tour de rôle et selon le chronogramme établi, les responsables des services cliniques et leur personnel, ont toujours mis une touche d’honneur dans la montée des couleurs, témoignant ainsi leur engagement patriotique et le sens du devoir commun.
Les agents mobilisés derrière leurs chefs de services, en sacrifiant chaque mois à la traditionnelle montée des couleurs envoient un message fort et poignant à la communauté nationale. En effet, dernière les blouses blanches ou vertes, se trouvent des professionnels de santé consciencieux, déterminés et patriotes dont l’engagement au service de la Nation est total et sans limite.
Mesdames et messieurs
La montée des couleurs, au-delà du symbole nous invite à une profonde introspection et à un profond engagement chacun à son niveau. C’est pourquoi, le CHU-YO en initiant la montée des couleurs à tour de rôle, donne l’occasion non seulement à chaque travailleur de sacrifier à un acte patriotique au symbolisme fort mais egalement permet à l’insitution hospitaliere être dans la dynamique actuelle de la marche de notre pays.
C’est à ce prix que nous saurons contribuer à défendre la construction et le rayonnement de notre vivre ensemble en tant que citoyens et en tant compatriotes.
Mesdames et messieurs
Je voudrais ici faire une mention spéciale à tous les chefs de services cliniques et médicotechniques, au représentant des travailleurs au CA, aux représentants de partenaires sociaux, à l’équipe de la direction générale, bref à tous les agents du Chu-YO pour les efforts et sacrifices consentis au quotidien pour que notre hôpital demeure l’hôpital leader du Burkina Faso. Car c’est avec fierté que nous voyons au quotidien des femmes et des hommes engagés à sauver des vies, à redonner le sourire et espoir des milliers des malades, et à faire reculer les frontières de la maladie au Burkina Faso.
Je voudrais ici saluer le mérite de chacune et de chacun de vous dans l’édification d’un hôpital à visage humain, où les malades et les soignants sont protagonistes et coproducteurs de soins de qualité.
Mesdames et messieurs

Un certain nombre de réformes porteurs de progrès ont été initiées et réalisés grâce à l’accompagnement de tous les acteurs et à grâce l’engagement de tout le personnel à relever les défis. Nous pensons aux innovations au niveau des laboratoires, les urgences traumatologiques, urgences viscerales, les urgences neurochirurgicales…..et bientôt au niveau des urgences médicales avec des travaux de rénovation qui vont débuter la semaine prochaine.
D’autres initiatives sont en cours et certaines seront bientôt déployées notamment en Pneumologie, en Cancérologie, en Stomatologie et chirurgie dentaire…..
Je voudrais que chaque acteur s’engage à protéger les acquis et à concrétiser son engagement dans cet hôpital pour qu’ensemble les défis au triple plan des soins, de l’enseignement et de la recherche soient relevés.
Ensemble, nous avancerons sûrement et nous réussirons.
« Vive les VDP de santé de yalgado » !
Sur ce, nous vous souhaitons à tous une excellente journée et une bonne semaine.
Je vous remercie