09/19/2025
Il y a quelques semaines, je vous entretenais sur le processus décisionnel et la notion des petits deuils qui le sous-tendent. Mais qu'en est-il du doute, de l'hésitation à agir qui nous met dans un état de stagnation?
Lorsque vient le moment de faire un choix qui nous apparaît difficile, le dilemme vient souvent d’une évaluation consciente ou non d’une perte tout en oubliant ou ignorant nos priorités. On craint regretter, on devient soucieux, concentrés à imaginer ce qui est mis de côté, anxieux à l’idée de faire le mauvais choix. Et l’on obsède souvent même si le choix est en lui-même neutre. Si on laisse toujours partir une chose au profit d’une autre, il est souvent difficile de déterminer à l’avance le résultat concret d’une décision: peu importe le choix, c’est en rétrospective que l’on y applique un qualitatif: bon ou mauvais. Cependant si l’on souhaite clarifier son choix, l’assumer et diminuer le doute décisionnel, il faut a priori comprendre le moteur de sa décision, c’est à dire: comprendre si l’on fonctionne en pleine conscience du choix aligné sur ce que l’on recherche ou si l’on choisit par peur de la perte et par résistance (on a souvent une tendance naturelle à évaluer ce que l’on a à perdre plutôt que ce que l’on cherche à gagner). Le choix et sa résultante sont au final intimement liés à ce que l’on désire réellement.
En bref, réviser nos priorités, les comprendre et chercher à avancer vers nos buts facilitent notre prise de décision: nous sommes en mesure de voir plus clairement ce qui est important pour nous et il devient plus aisé d’amorcer ces petits deuils sans verser dans le doute et la stagnation. Au final, ce processus participe grandement à réussir à se mettre en mouvement.