Claude Lafleur, hypnothérapeute

Claude Lafleur, hypnothérapeute Claude Lafleur vous invite à poser vos questions, mais aussi à partager vos réussites et vos succès...

Envoyer de l'amour aux personnes que l'on aime est naturel. Mais au-delà de cet élan du cœur, la pratique d'envoyer de l...
12/28/2025

Envoyer de l'amour aux personnes que l'on aime est naturel. Mais au-delà de cet élan du cœur, la pratique d'envoyer de l'amour et de la lumière est un puissant acte de libération qui vous transforme profondément.

L'art d'envoyer de l'amour : Se remplir pour mieux donner

Pour comprendre pourquoi envoyer de l'amour et de la lumière est si puissant, il faut le voir comme un double acte de libération. Cette pratique, d'une simplicité désarmante, est la voie la plus directe vers la liberté : se remplir pour pouvoir donner, et se libérer pour pouvoir être. La clé ne réside pas dans un rituel complexe, mais dans l'intention pure et la sincérité du cœur. C'est un chemin de maîtrise de soi, qui transforme votre réalité de l'intérieur.

S'envoyer de l'amour et de la lumière à soi-même : La Clé de la Guérison

S'offrir de l'amour et de la lumière n'est pas un acte d'égoïsme, mais un acte de sagesse spirituelle. Vous ne pouvez pas donner à autrui ce que vous n'avez pas vous-même. En vous remplissant de paix et de lumière, vous devenez un canal. Imaginez que vous êtes une source : pour que l'eau puisse jaillir et abreuver les autres, la source doit d'abord être pleine. S'offrir de la lumière est un processus de guérison qui purifie vos blessures, renforce votre énergie et vous permet d'être un phare pour le monde. C'est l'essence même de la compassion, qui commence par soi-même.

Lorsque l'on vit sans amour pour soi-même, on porte en soi les blessures du passé : le manque de reconnaissance, les jugements, les mots blessants. Ces expériences s'inscrivent dans notre énergie et créent des blocages. Se donner de l'amour n'est pas une simple affirmation positive ; c'est un acte de réparation active.

- Guérir l'enfant intérieur : En vous envoyant de l'amour, vous agissez comme un parent bienveillant envers l'enfant blessé qui est en vous. Vous lui donnez enfin la tendresse, la compassion et la validation qu'il n'a peut-être jamais reçues. C'est un processus de re-parentalité qui permet de dissoudre les peurs et les doutes qui vous habitent.

- Briser le cycle de l'auto-critique : Le manque d'amour de soi est un cercle vicieux. On s'auto-critique, on se sent indigne, ce qui renforce le manque d'amour. La lumière, par son énergie de haute vibration, brise ce cycle. C'est une action consciente pour dire "Stop" à la souffrance que l'on s'inflige soi-même.

L'idée de s'aimer peut sembler écrasante si l'on est rempli de doute et de honte. C'est pourquoi la pratique de l'envoi de lumière ne dépend pas du sentiment d'amour, mais de l'intention. Vous n'avez pas à vous forcer à vous aimer du jour au lendemain. Vous pouvez commencer par une intention simple : "Je m'envoie de la chaleur, je m'envoie de la paix, je m'envoie de l'espoir." Sur un plan purement énergétique, le manque d'amour de soi crée une vibration basse et sombre dans votre corps. En y dirigeant consciemment une lumière d'amour, vous y introduisez une vibration haute qui agit comme un dissolvant puissant. Cette lumière dissout les blocages, les tensions et les vieilles blessures, permettant à votre propre énergie vitale de circuler à nouveau librement.

En envoyer aux personnes que l'on n'apprécie pas

C'est là que la pratique devient la plus transformative. S'envoyer de la lumière est un cadeau, en envoyer à quelqu'un qu'on n'aime pas est un acte de libération. La colère, le ressentiment et la haine que l'on ressent envers quelqu'un sont des énergies qui nous lient à cette personne. C'est comme tenir un charbon ardent dans sa main : la personne que vous détestez n'est pas brûlée par votre feu, c'est vous qui souffrez. Envoyer de l'amour et de la lumière à cette personne ne signifie pas que vous pardonnez ou tolérez ses actes. Cela signifie simplement que vous coupez le lien énergétique toxique qui vous unit à elle. Vous libérez la place dans votre cœur qui était occupée par cette blessure. C'est un acte de défense de votre propre paix intérieure. Vous ne le faites pas pour l'autre, vous le faites pour vous, pour vous délivrer d'une souffrance qui vous appartient.

Comment pratiquer : une méthode simple et puissante

- Le Centrage : Asseyez-vous ou allongez-vous dans un endroit calme. Fermez les yeux et prenez quelques respirations profondes pour calmer votre mental. Concentrez-vous sur votre cœur et relâchez toutes les tensions.

- Activer la source : Visualisez une lumière douce et chaude, remplie d'amour inconditionnel, qui grandit dans le centre de votre poitrine, au niveau de votre cœur. Sentez cette lumière s'étendre et vous remplir entièrement. C'est votre propre source d'énergie, toujours disponible.

Diriger l'Énergie :

- Pour vous-même : Laissez cette lumière se diffuser dans chaque partie de votre corps, de la tête aux pieds. Imaginez-la dissoudre les zones de tension, de douleur ou de tristesse. Remplissez chaque cellule d'amour et de paix. Dites-vous intérieurement : "Je m'envoie de l'amour et de la lumière, je suis une source de lumière."

- Pour autrui : Pensez à la personne ou à la situation à qui vous souhaitez envoyer de l'amour. Il n'est pas nécessaire que vous la voyiez en détail. Visualisez simplement un rayon de lumière qui part de votre cœur et se dirige vers elle. N'attendez rien en retour, ne cherchez pas à changer la personne. L'intention est simplement d'envoyer de l'amour pour ce qu'il est, un don pur. Dites-vous intérieurement : "J'envoie de l'amour et de la lumière à cette personne pour son plus grand bien."

La puissance de cette pratique ne se trouve pas dans la qualité de votre visualisation, mais dans la pureté de votre sentiment. Plus votre intention est sincère, plus l'énergie sera forte. N'oubliez pas : vous êtes un canal d'amour, et l'amour, comme la lumière, se diffuse naturellement lorsque l'on s'y ouvre. C'est une lumière qui, en rayonnant depuis votre cœur, a le pouvoir d'illuminer le monde entier...

Nadine Michèle BANON

12/27/2025
Si un enfant est ancieux. Lui demandé de te raconter son plus beau souvenir de la journee conditionne le cerveau sur une...
12/27/2025

Si un enfant est ancieux. Lui demandé de te raconter son plus beau souvenir de la journee conditionne le cerveau sur une notr positive.

Une partie de la solution s’explique ainsi.

« LE SYSTÈME NERVEUX NE GUÉRIT PAS AVEC LE TEMPS… IL APPREND CE QUE VOUS LUI RÉPÉTEZ

Le système nerveux est une merveille de la nature : un réseau vivant, plus rapide que n’importe quel superordinateur, capable de mémoriser, d’apprendre et de s’adapter.
Contrairement à ce que l’on croit souvent, il ne se « répare » pas simplement avec le temps.

👉 Ce qu’il fait réellement, c’est enregistrer ce que vous répétez.

Si vous répétez sans cesse des schémas de survie (stress, peur, hypervigilance), il les renforcera.

Mais si vous lui proposez régulièrement des expériences de calme, de sécurité et d’équilibre, il se reprogramme bien plus vite que vous ne l’imaginez.

Pourquoi ? Parce que les circuits neuronaux fonctionnent comme des sillons : plus une boucle se rejoue, plus elle s’enfonce profondément, comme un vieux disque rayé.

👉 La clé n’est donc pas le temps, mais l’interruption ou la réécriture des schémas.
Comment faire ?

✨ Si un souvenir douloureux tourne en boucle dans votre esprit, imaginez-vous comme le réalisateur de votre propre film intérieur.
Réécrivez le scénario : transformez l’événement, changez l’issue, trouvez une lumière au cœur de l’ombre.

Puis rejouez encore et encore cette nouvelle version. Avec la répétition, elle finira par remplacer l’ancienne.

Et si malgré vos efforts la boucle persiste, sachez qu’il existe des approches douces et efficaces pour aider le système nerveux à retrouver son équilibre :

🌱 Réflexologie, hypnose, EFT, techniques corporelles ou énergétiques…
Selon la personne et son besoin, parfois une seule séance suffit à créer un vrai déclic.

✨ Le système nerveux n’est pas un prisonnier du passé. Avec conscience, accompagnement et répétition, il devient l’instrument de votre guérison.

Danielle Berlemont Reflexologue »

Fatalité elle a eu peur, elle a peur, rester dans le controle ne permet pas d’y voir claire, seul explorer ces abimes pe...
12/27/2025

Fatalité elle a eu peur, elle a peur, rester dans le controle ne permet pas d’y voir claire, seul explorer ces abimes permet de faire la lumiere.

« Ma grand-mère m'a dit un jour : « Ceux qui ressentent trop, qui plongent dans la douleur des autres avec le cœur ouvert, attirent ceux qui refusent de ressentir, qui ont peur d'affronter leur propre obscurité. ”

Ces gens qui évitent la douleur et se protègent de l'empathie cherchent en nous ce qu'ils n'ont pas le courage d'affronter. Ils viennent, non pas pour guérir, mais pour enlever ce qu'ils peuvent. Ils vous séduisent avec des promesses d'amour grand, mais ils sont maîtres dans l'art de vider l'autre. Ils viennent pour que tu apprennes à poser des limites, pour que tu te souviennes qu'en essayant de plaire aux autres, tu t'es oublié toi-même.

Et vous vous retrouverez épuisé, échoué, après avoir entretenu des relations où l'échange est unilatéral, où la réciprocité est une illusion. Réalisez que si vous essayez de sauver ceux qui ne veulent pas être sauvés, si vous essayez de guérir ceux qui n'ont même pas le courage de regarder leurs propres blessures, vous finirez par vous perdre.

Envoyez tout l'amour que vous pouvez à ces cœurs, mais ne vous perdez pas en essayant de les convaincre d'ouvrir les yeux. L'amour que vous donnez, sans avoir besoin de plaire ou de vous faire plaisir, sera le phare pour ceux qui ont vraiment le désir de guérir. Mais souvenez-vous : vous ne pouvez pas forcer la lumière à entrer là où la glace de la douleur est devenue une barrière. La fusion ne se produit que lorsque la conscience se réveille, et parfois, il faut toucher le fond du puits pour que cela arrive. "

Rigléia Laveau

L’AUTO-SABOTAGE(Texte original de Cédric Jardel)Ce moment précis où je détruis ce que je dis vouloirPendant longtemps, j...
12/27/2025

L’AUTO-SABOTAGE

(Texte original de Cédric Jardel)

Ce moment précis où je détruis ce que je dis vouloir
Pendant longtemps, j’ai cru que je manquais de cohérence.
Que quelque chose clochait chez moi.
Je voulais l’amour, mais je le repoussais.
Je cherchais la stabilité, mais je m’ennuyais quand elle était là.
Je disais vouloir la paix, mais je créais du chaos.
Ce n’était pas un manque de lucidité.

C’était de l’auto-sabotage 🙏

Et il m’a fallu du temps pour comprendre une chose essentielle :
je ne détruisais pas par faiblesse,
je me protégeais par réflexe.

🔥L’auto-sabotage commence toujours comme une protection

On parle souvent de l’auto-sabotage comme d’un comportement absurde.
En réalité, il est profondément logique… du point de vue du passé.
Quand l’amour a été instable, imprévisible ou conditionnel,
le corps apprend très tôt que s’attacher est risqué.

Alors, même adulte, même conscient,
quelque chose en nous continue d’anticiper la chute.

Les travaux de John Bowlby l’ont montré :
nous préférons la sécurité connue au bonheur incertain.
Et parfois, la sécurité connue…
c’est la solitude, la fuite, le contrôle ou le rejet.

Je ne sabotais pas parce que je ne voulais pas aimer.
Je sabotais parce qu’une part de moi avait appris que
aimer, c’était dangereux.

💥« Tant que l’inconscient n’est pas rendu conscient, il dirigera votre vie et vous l’appellerez destin. »
Carl Jung

🔥Quand le mental prend le relais pour justifier la fuite

Une fois la peur activée, le mental arrive.
Pas pour aider.
Pour rationaliser.
Il trouve toujours une bonne raison : quelque chose cloche,
l’autre fait trop ou pas assez,
ce n’est pas le bon moment,
je ressens un malaise, donc c’est un signal.

Les travaux d’Aaron Beck ont mis en évidence ces distorsions cognitives :
le cerveau ne cherche pas la vérité,
il cherche à confirmer la peur.
Je croyais réfléchir.

En réalité, je construisais un récit pour justifier un réflexe.
Ce n’était pas de l’intuition.
C’était une blessure qui parlait avec une voix convaincante.

💥« Les pensées ne sont pas des faits. »
Aaron T. Beck

🔥Pourquoi je me sabotais surtout quand tout allait bien

C’est sans doute la partie la plus dérangeante à accepter.
Je ne me sabotais pas dans le chaos.
Je me sabotais dans le calme.
Quand tout devenait simple, fluide, stable,
quelque chose en moi s’agitait.

Les travaux de Stephen Porges expliquent cela très clairement :
le système nerveux cherche la cohérence, pas le bonheur.
Si le stress, l’instabilité ou le conflit ont été la norme,
le calme devient suspect.
Alors le corps crée une tension.
Un conflit.
Une crise.
Pas parce qu’il aime souffrir,
mais parce qu’il reconnaît enfin quelque chose de familier.

Ce n’était pas l’amour qui me faisait peur.
C’était la paix.

💥« La sécurité n’est pas l’absence de danger, mais la capacité du système nerveux à rester régulé. »
Stephen Porges

🔥Dans le couple, l’auto-sabotage devient un test

Avec le temps, j’ai compris que je ne cherchais pas à détruire la relation.
Je cherchais une preuve.
Une preuve que l’autre resterait
même quand je devenais distant, méfiant ou excessif.

La thérapie des schémas, développée par Jeffrey Young, parle de ces blessures d’abandon, de rejet, de méfiance.
Alors on teste.
On provoque.
On se retire.
On envoie des messages contradictoires.
Et sans s’en rendre compte,
on pousse l’autre exactement là où l’on redoute qu’il aille.

💥« Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, mais telles que nous sommes. »
Anaïs Nin

🔥Ma vision :

L’auto-sabotage cesse quand le système nerveux n’a plus besoin de se défendre

On cherche souvent à résoudre l’auto-sabotage par la compréhension mentale.

Mais la vérité est plus profonde :
L’auto-sabotage n’est pas un problème de volonté.
C’est un système nerveux qui n’a jamais appris à se sentir en sécurité dans le lien.

Tant que le corps perçoit l’amour, la stabilité ou la réussite comme un danger potentiel,
il activera automatiquement :
la fuite
l’attaque
le gel
le contrôle

Et le mental viendra ensuite justifier ce que le corps a déjà décidé.

C’est pour cela que savoir ne suffit pas.

La conscience sans régulation ne transforme rien.
La régulation : le véritable point de bascule
Réguler son système nerveux, ce n’est pas devenir calme.

C’est apprendre à rester présent quand l’activation monte, sans retomber dans les stratégies de survie.

C’est pouvoir :
ressentir l’inconfort sans provoquer de conflit
sentir la peur sans fuir
traverser le silence sans l’interpréter
accueillir la stabilité sans chercher l’intensité
À partir de là, un espace apparaît.
Un battement.
Un souffle.

Et dans cet espace, l’auto-sabotage perd son pouvoir.

La responsabilité est réelle:

Tu ne sortiras pas de l’auto-sabotage en trouvant la bonne personne.
Tu en sortiras le jour où ton système nerveux intégrera que :
l’amour n’est pas une menace
le calme n’annonce pas l’abandon
la stabilité n’est pas un piège

La responsabilité n’est pas de ne plus jamais saboter.
Elle est de ne plus laisser le sabotage diriger tes choix.

Parce qu’au fond,
l’auto-sabotage ne disparaît pas quand on le combat,
mais quand le corps n’a plus besoin de se défendre pour survivre.

💥« La sécurité n’est pas quelque chose que l’on trouve à l’extérieur.
C’est une expérience intérieure qui se construit dans le corps. »
Bessel van der Kolk

Il n’y a pas de transformation durable sans régulation.
Pas de régulation sans présence.
Et pas de changement dans ta vie
sans changement d’habitudes incarnées 🙏

CÉDRIC JARDEL

© Tous les textes originaux et images publiés ici sont protégés.
Toute reproduction, modification ou utilisation sans autorisation est interdite.
Le partage de cette publication est en revanche libre et encouragé, dans le respect de l’œuvre et de son auteur.

✨️✨️⚫️La MATURITÉ ÉMOTIONNELLE face un MUR⚫️✨️✨️La maturité émotionnelle, c’est ce moment très précis où ton âme pose so...
12/27/2025

✨️✨️⚫️La MATURITÉ ÉMOTIONNELLE face un MUR⚫️✨️✨️

La maturité émotionnelle, c’est ce moment très précis où ton âme pose son dossier sur la table, soupire, et dit :
“Ok. Je peux expliquer. Mais je ne peux pas comprendre à ta place. Et clairement, j’ai piscine.”

L’expression “arrêter de débattre avec des murs” ne veut pas dire “je deviens froid(e)” ou “je m’en fous”.
Ça veut dire : j’arrête de gaspiller mon énergie à vouloir obtenir une réaction là où il n’y a ni porte, ni poignée, ni neurone disponible.

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❓️ “Débattre avec un mur” : c’est quoi exactement ?

C’est quand tu te retrouves dans une discussion où :

>tu expliques calmement → on te coupe (mais très sûr de soi)

>tu répètes → on te regarde comme si tu parlais une langue morte

>tu demandes un effort → on te répond “t’es trop sensible” (le joker universel)

>tu parles de faits → on te répond par des attaques personnelles sorties de nulle part

>tu dis “ça me blesse” → on te dit “bah c’est ton problème” (service minimum émotionnel)

Le “mur”, ce n’est pas forcément quelqu’un de méchant.
C’est quelqu’un fermée : pas prêt, pas capable, pas dispo, pas connecté… parfois même pas au courant qu’il existe intérieurement.

Et toi, tu restes là à négocier…
comme si LA bonne phrase magique allait soudain lui faire pousser une porte.
Spoiler : non. Le mur reste mur. Avec option écho.

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❓️Pourquoi on insiste quand même (même quand c’est mort) ?

Parce que derrière, il y a souvent une croyance émotionnelle très humaine (et très épuisante) :

>“Si je m’exprime mieux, on va enfin me comprendre.”
(Non. Il n’écoute pas.)

>“Si je prouve que j’ai raison, je serai respecté(e).”
(Il ne respecte pas les faits non plus.)

>“Si je reste patient(e), ça va finir par s’ouvrir.”
(Spoiler bis : bah non.)

>“Si je lâche, ça veut dire que j’ai perdu.”
(Alors que tu viens juste de sauver ton énergie vitale.)

Sauf que… tu ne débats pas pour comprendre.
Tu débats pour être reconnu(e).
Et quand l’autre est fermé, ça devient un abonnement premium à l’épuisement émotionnel.

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🔷️Le déclic de la maturité émotionnelle

La maturité émotionnelle, c’est réaliser 3 choses simples… mais qui piquent un peu :

◆Comprendre ≠ accepter
Tu peux comprendre pourquoi quelqu’un est comme ça…
sans accepter de te faire rouler dessus avec le sourire.

◆ Ton énergie est une ressource, pas un service public
Tu n’es pas une permanence psychologique gratuite, ouverte même les jours fériés, avec option SAV.

◆La réponse de l’autre n’est pas un diplôme de ta valeur
Tu n’as pas besoin d’être validé(e) par quelqu’un d’émotionnellement hors service pour être légitime.

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🔷️ Les signes que tu es en train de “parler à un mur”

Voici les signaux d’alerte (avec gyrophare intérieur) :

>tu te sens confus(e) après avoir parlé (alors que c’était limpide)

>tu ressens le besoin de te justifier encore… et encore… et encore

>tu finis par t’énerver → puis tu culpabilises (combo gagnant)

>tu as l’impression de plaider ton humanité

>tu ressors de l’échange plus petit(e) qu’avant

>tu te dis : “mais pourquoi j’essaie autant ?”

À ce stade, ce n’est plus une conversation.
C’est un chantier de démolition de ton système nerveux.

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🔷️ Ce que fait une personne mature à la place

Elle fait un truc très simple… mais très évolué (niveau boss final) :

>Elle teste une fois. Pas cinquante.

>Elle dit un message clair, sans dissertation :
“Voilà ce que je ressens.”
“Voilà ce dont j’ai besoin.”
“Voilà ce que je ne veux plus.”
Puis elle observe.
Pas les paroles. Les faits.

>Elle regarde les actes, pas les discours
Un mur peut dire “oui oui j’ai compris”
et refaire exactement la même chose le lendemain, avec aplomb.
La maturité émotionnelle, c’est :
je crois ce que tu fais, pas ce que tu déclares entre deux justifications.

>Elle sait se retirer sans faire un drame

>Elle ne cherche pas à gagner.

>Elle cherche à se respecter.
Et franchement, c’est déjà beaucoup de boulot.

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⭐️ “Arrêter de débattre” ne veut pas dire fuir

Important : ce n’est pas du ghosting émotionnel sauvage.

C’est apprendre à distinguer :

>une personne qui ne comprend pas encore (mais essaie)

>une personne qui ne veut pas comprendre (et te fait payer ta lucidité)

Dans le premier cas : tu peux communiquer, ajuster, construire.
Dans le second : tu mets ton énergie en sécurité et tu changes de trottoir émotionnel.

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✨️ La stratégie simple : le “message-pivot”

Quand tu sens le mur, tu passes en mode maturité adulte consciente :

>“J’ai compris que tu ne veux/peux pas en parler. Moi, j’ai besoin de respect/clarification. On s’arrête là.”

>“Je ne vais pas me justifier. Ma limite est là.”

>“On reprendra quand ce sera possible de discuter sans déformer ce que je dis.”

Le secret ?
Tu ne cherches plus la validation dans la phrase.
Tu poses une réalité. Et tu te choisis. Calmement. Sans plaidoirie.

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🦊 Le vrai power move : accepter la non-réponse

Le niveau maître Jedi émotionnel, c’est comprendre que parfois, la conclusion c’est :
“Ok. J’ai ma réponse : ton silence, ton déni, ton mépris… c’est la réponse.”

Et tu arrêtes d’essayer de transformer une fermeture définitive
en ouverture spirituelle sponsorisée par ton épuisement.

Mini mantra Renard Chic🦊✨
“Je n’explique pas ma valeur à quelqu’un qui a fermé la porte.”
“Je parle aux humains. Pas aux murs porteurs.”

Le Renard Chic

(Tout contenu de cette publication est soumis à des droits d’auteurs et... partager c’est respecter. 🦊)

12/27/2025
Les personnes calmes en apparence portent souvent une colère plus dangereuse que celles qui explosent.Il y a une illusio...
12/26/2025

Les personnes calmes en apparence portent souvent une colère plus dangereuse que celles qui explosent.

Il y a une illusion dangereuse que beaucoup entretiennent,
Penser que la personne calme est une personne apaisée.

Certaines personnes ne crient pas.
Elles ne s’énervent pas.
Elles ne frappent pas.
Elles ne réagissent presque jamais.
Mais à l’intérieur, la colère est intacte.
Simplement comprimée,
Contrôlée, enfouie.

Cette colère silencieuse est souvent plus toxique que la colère explosive.

Parce qu’elle ne sort pas.
Elle s’infiltre.
Elle devient amertume.
Ressentiment.
Froideur émotionnelle.
Auto-sabotage.
Maladies psychosomatiques.
Relations sans chaleur.

La colère qui explose est visible
Elle peut être corrigée.
La colère qui se tait devient une identité et finit par détruire lentement celui qui la porte.

Être calme n’est pas être guéri.
Être silencieux n’est pas être en paix.

La vraie guérison commence quand la colère est reconnue, nommée et travaillée.

Pas quand elle est bien cachée pour paraître “sage” ou “spirituel”.

Dans notre école, nous ne cherchons pas à fabriquer des personnes calmes.
Nous formons des consciences lucides capables d’affronter ce qu’elles portent vraiment.

KABEYA - Institut de la Mémoire

LE JUGEMENT ET LES SUPPOSITIONS Chronique d’un regard blessé qui apprend à voir justeI — J’ai cru longtemps que je voyai...
12/24/2025

LE JUGEMENT ET LES SUPPOSITIONS

Chronique d’un regard blessé qui apprend à voir juste

I — J’ai cru longtemps que je voyais clair

Pendant longtemps, j’ai cru que j’étais lucide.
Que j’avais “compris” les gens.
Que mon ressenti valait vérité.
Je confondais intuition et projection.
Lucidité et défense.
Clairvoyance et peur.

Je ne le voyais pas encore, mais mon regard était déjà biaisé.
Pas volontairement.
Par protection.

“Tant que tu ne rends pas l’inconscient conscient,
il dirigera ta vie et tu appelleras cela le destin.”🤔
🔥Carl Gustav Jung

Ce que je prenais pour une lecture fine de l’autre
était souvent une lecture floue de moi-même.

II — Le jugement : une armure plus qu’une vérité

Quand je jugeais, ce n’était pas par supériorité.
C’était par fragilité.

Je jugeais ceux qui s’exposaient
parce que je n’osais pas encore me montrer entier.
Je jugeais ceux qui aimaient fort
parce que j’avais peur d’aimer sans filet.
Je jugeais ceux qui parlaient de sacré
parce que je m’étais coupé de cette part-là pour survivre.

Le jugement n’était pas un acte de lucidité.
C’était une armure émotionnelle.
Une façon de rester au-dessus,
plutôt que de risquer d’être touché.

“Tout ce qui nous irrite chez les autres
peut nous conduire à une meilleure compréhension de nous-mêmes.”🤔
🔥Carl Gustav Jung

Ce que je rejetais chez l’autre
était souvent une part de moi non intégrée.
Une force non assumée.
Une blessure non guérie.

III — Les suppositions : quand le mental comble le vide avec la peur

Puis il y avait les suppositions.
Plus sournoises encore.
Un silence.
Un message plus court.
Un regard différent.
Et mon esprit se mettait en marche.
Il inventait une histoire.
Il donnait des intentions.
Il tirait des conclusions.
Sans preuve.
Sans parole échangée.

Je traitais alors les gens
non pas selon ce qu’ils étaient,
mais selon le film que j’avais monté seul dans ma tête.

“Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont,
nous les voyons telles que nous sommes.”🤔
🔥Anaïs Nin

Je croyais me protéger.
En réalité, je me coupais.

IV — Ce que ça a coûté dans mes relations

J’ai perdu de la proximité.
J’ai créé de la distance.
J’ai abîmé des liens précieux.
Pas par trahison.
Pas par violence.
Mais par non-dits nourris par la peur.

Dans le couple, ça a créé des tensions invisibles.
Des moments où chacun avançait avec ses interprétations,
sans jamais les déposer sur la table.
On ne se perdait pas à cause d’un acte grave.
On se perdait à cause de projections jamais nettoyées.

Et ça, c’est peut-être la forme la plus triste de séparation.

“Le plus grand obstacle à la communication
est l’illusion qu’elle a eu lieu.”🤔
🔥George Bernard Shaw

V — Le miroir tordu

J’ai fini par comprendre quelque chose de fondamental :
Le jugement et la supposition
sont les deux faces d’un même mécanisme intérieur.

Un regard blessé
qui préfère interpréter plutôt que rencontrer.
Un mental qui préfère conclure
plutôt que risquer une vérité inconfortable.

Tant que je regardais l’autre à travers ce miroir tordu,
je ne pouvais pas le voir tel qu’il est.
Je ne voyais que mes filtres.

“Connaître les autres est sagesse.
Se connaître soi-même est sagesse supérieure.”🤔
🔥Lao Tseu

VI — Le basculement : demander au lieu d’interpréter

Aujourd’hui, je ne prétends pas être arrivé.
Je suis humain.
Les réflexes reviennent parfois.
Mais j’ai appris à m’arrêter 🙏

Quand une pensée surgit, je me demande : “Est-ce que je sais…
ou est-ce que je crois savoir ?”

Et si je n’ai pas de preuve, je fais quelque chose que je ne faisais pas avant :
Je parle.
Je demande.
Je clarifie.
Je dis : “Voilà ce que j’ai ressenti.”
“Voilà ce que mon mental raconte.”
“Est-ce que c’est ça que tu voulais dire ?”

C’est inconfortable.
Ça expose.

Mais ça libère 🙏

“La vérité ne blesse jamais autant
que le mensonge que l’on se raconte.”🤔
🔥Auteur inconnu

VII — Une posture de cœur, pas de perfection
J’ai fait un choix.

Non pas celui de fermer les yeux sur les travers humains,
mais celui d’ouvrir le cœur
sur ce qui les rend compréhensibles.
Non pas celui d’avoir raison,
mais celui de rester relié.

“Je préfère me concentrer sur la qualité des gens,
car moi aussi j’ai des défauts.
Comment pourrais-je juger ceux des autres ?”🤔
🔥Mahatma Gandhi

Aujourd’hui, j’essaie de voir l’autre
sans le réduire,
sans l’interpréter trop vite,
sans le condamner.

Et surtout,
j’apprends à me voir moi-même
avec plus d’honnêteté
et moins de dureté 🙏

Parce que je sais maintenant une chose :

👉 On ne peut pas aimer vraiment tant qu’on juge.
👉 On ne peut pas créer du lien tant qu’on suppose.
👉 On ne peut pas rencontrer l’autre
si notre regard est encore tordu.

Alors je continue.
Pas à pas.
Dans la conscience, pas dans la perfection.

CÉDRIC JARDEL

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Le courage de reconnaître !!Il arrive que l’on regarde derrière soi avec ce poids discret au creux de la poitrine !!Pas ...
12/23/2025

Le courage de reconnaître !!

Il arrive que l’on regarde derrière soi avec ce poids discret au creux de la poitrine !!
Pas une honte écrasante…
mais ce regret silencieux qui naît quand on comprend que certains mots auraient pu être dits autrement, que certains gestes auraient pu être plus doux, que certaines absences ont laissé des traces !!

En amour surtout, le regret prend une forme particulière !!
Parce qu’il touche ce qu’il y a de plus fragile en nous :
la manière dont nous avons aimé, parlé, agi… ou pas agi !!

Nous faisons tous des erreurs !!
Nous blessons parfois sans le vouloir !!
Nous parlons trop vite !!
Nous nous taisons trop longtemps !!
Nous fuyons quand il aurait fallu rester !!

La perfection n’a jamais fait partie de l’amour !!
Elle n’existe que dans les illusions !!
L’amour réel est imparfait, maladroit, humain !!

Ce qui compte n’est pas de ne jamais se tromper !!
Ce qui compte, c’est de savoir regarder ses erreurs sans se durcir !!
De reconnaître ce qui n’a pas été juste !!
D’accepter que l’on n’a pas toujours su faire mieux avec ce que l’on portait à ce moment-là !!

Le regret, lorsqu’il est accueilli avec humilité, n’est pas une condamnation !!
C’est un enseignant !!
Il nous apprend la délicatesse !!
Il affine notre écoute !!
Il nous rend plus attentifs, plus conscients, plus vrais !!

Rester humble face à ses propres manquements, c’est refuser de se raconter des histoires !!
C’est cesser de se justifier !!
C’est accepter de dire :
“J’aurais pu faire autrement” !!

Et dans cette reconnaissance-là, il y a une forme de réparation intérieure !!
Même quand tout ne peut plus être corrigé !!
Même quand les mots arrivent trop t**d !!

L’humilité ne change pas le passé !!
Mais elle transforme la manière dont on avance !!
Elle ouvre un espace où l’on aime avec plus de respect, plus de lenteur, plus de présence !!

Aimer humblement, c’est aimer en sachant que l’on peut se tromper !!
Mais aussi en sachant que l’on peut apprendre !!
Grandir !!
Faire mieux la prochaine fois !!

Car l’amour n’a jamais demandé la perfection !!
Il demande la sincérité !!
La responsabilité !!
Et le courage de rester humain !!

Avec lucidité, douceur et humilité du cœur !!
— J.F. Ivos Baldwin

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