Zoothérapie Académie

Zoothérapie Académie « Apaiser l’esprit, une patte à la fois — quand l’animal devient pont vers le mieux-être. » Elle l’enseigne depuis 10 ans.

Isabelle Tousignant, professeure de yoga/zoothérapeute

Fondatrice et propriétaire de Myéloga, Isabelle pratique le yoga depuis longtemps mais de façon assidue depuis maintenant 15 ans. Elle cumule plus de 700 heures d’études en yoga. Professeure certifiée en Hatha yoga (lignée Satyananda aux influences Iyengar), yoga et relations d’aide, yoga et dépression, yoga pré et postnatal, anatomie du cerveau et système nerveux, yoga restaurateur et yin. Elle est également certifiée en SUP Yoga, pilâtes et marche nordique. Attestation Saccade, Le fonctionnement interne de la structure de pensée autistique-(TSA) – niveau 1 et Le langage Saccade conceptuel (LSC) niveau 1. Isabelle a fait une formation de 1 000 heures en zoothérapie. Une formation en féministe intersectionnel, les opioïdes chez les jeunes. Elle vient d'entamer une formation pour être praticienne en art-thérapie. Massothérapeute certifiée spécialisée en Thaï Yoga Massage et Lomi Lomi. Elle ne pratique plus la massothérapie depuis 2017, cependant Isabelle met ses connaissances au service de son enseignement de yoga. Depuis 2010, Isabelle vie avec des séquelles dû à un stress-post traumatique, c’est à travers sa pratique de yoga qu’elle a réappris à vivre. Pour donner suite à cette expérience, elle a cumulé les formations et s’est engagée auprès des gens qui vivent avec des besoins particuliers.

Allô Facebook, c’est Joséphine 🐩✨Ce soir, j’ai vécu une surprise de dernière minute.Toiletteuse privée, boutique fermée,...
12/16/2025

Allô Facebook, c’est Joséphine 🐩✨

Ce soir, j’ai vécu une surprise de dernière minute.
Toiletteuse privée, boutique fermée, ambiance chill entre filles. Oui oui. La grande classe.

Ma tante Marie-Ève de chez Toudou a accepté de me prendre en fin de journée. Résultat : spa canin VIP après les heures d’ouverture. Juste nous, le silence, l’eau chaude, et moi qui me fais dorloter comme la reine que je suis.

J’ai été lavée.
Mais pas un petit lavage vite-vite, non non.
Un LAVAGE COMME IL FAUT.
Genre : « on enlève toute trace de vie antérieure ».

Marie-Ève a fait un toilettage magnifique. Sérieusement. Une œuvre d’art. Je me regardais aller et je me disais : Joséphine, t’es dangereusement belle.

Bon. Vers la fin…
Il était rendu 19 h.
La fatigue a frappé.
Et là… j’ai essayé la stratégie du caniche tanné.

– petits pleurs
– postures étranges
– tentative de rébellion très théâtrale
– regard de pitié niveau Oscars 🎭

Mais là… erreur de débutante.
Marie-Ève, ça fait extrêmement longtemps qu’elle fait ça.
Les petits caniches qui font pitié?
Elle connaît.
Elle maîtrise.

Résultat :
👉 contention douce
👉 manipulation experte
👉 chien statique
👉 zéro douleur
👉 zéro chance de m’en sortir avec mon cinéma

J’ai trouvé ça un peu difficile…
Mais soyons honnêtes :
C’était plus du « j’aime ça faire pitié » que du « c’est vraiment une épreuve ».

C’était mignon.
J’étais mignonne.
Et maintenant… je suis MAGNIFIQUE.

Chaque fois que je sors de chez Toudou quand c’est ma tante Marie-Ève qui s’occupe de moi, je suis une cocotte impeccable. Et là, bonus : il nous reste juste mardi et mercredi à travailler avant de tomber en vacances de Noël 🎄✨

Donc oui.
Je serai chic and swell pour les Fêtes.
Propre.
Belle.
Et prête à recevoir des compliments.

Merci Marie-Ève.
Merci Toudou.
Et merci Isabelle de toujours me confier à ma tante Marie-Ève, même quand mes pleurs professionnels n’impressionnent plus personne 😌💅

Joséphine,
caniche fatiguée, mais fabuleuse 💖🐾

🐾 Conversation privée entre Henri et Joséphine, quelque part entre Montréal et une tempête de neige ❄️Henri :… Bon.On pe...
12/14/2025

🐾 Conversation privée entre Henri et Joséphine, quelque part entre Montréal et une tempête de neige ❄️

Henri :
… Bon.
On peut-tu se le dire entre nous deux?
Aujourd’hui, on a été… intenses.

Joséphine :
Intenses est un mot très poli pour dire
« on a siphonné toute l’énergie d’Isabelle avant même le premier café ».

Henri :
Hé.
Tempête de neige.
Montréal.
Des odeurs partout.
Des humains.
Des chants de Noël.
Mon cerveau était en mode popcorn.

Joséphine :
Je confirme.
Moi aussi, j’étais surexcitée.
Mais tsé… moi, un « non » bien placé, je me replace.
Toi…
t’as eu droit au podium.

Henri :
😐
Oui.
Le podium.
Couché.
Longtemps.
Pendant que vous chantiez Noël.
Je peux vous dire que « 23 décembre» quand t’es recadré,
ça frappe différemment.

Joséphine :
Mais faut dire…
Isabelle avait besoin que tu redescendes de deux crans.
Ou trois.
Ou cinq.

Henri :
Je sais.
Et elle a eu raison.
J’ai fini par me poser.
Observer.
Respirer.
(Et réfléchir à mes choix de vie.)

Joséphine :
Pendant ce temps-là, moi, j’étais en mission importante.
Sur la tablette.
Avec un coco debout, épuisé, mais tellement déterminé.
Quand il m’a ramenée à lui…
quand il a réussi à attraper ma patte avec sa main gauche…
tout s’est calmé.

Henri :
J’ai vu.
Ses bras se sont posés.
Plus de mouvements involontaires.
Juste toi.
Juste le moment.

Joséphine :
Ça, c’est quand je me souviens pourquoi je fais ce travail-là.
Même quand je suis excitée comme un ressort en début de journée.

Henri :
Et après…
LA COCOTTE-ENFANT-BULLE.

Joséphine :
Ah oui.
Les cris de joie.
La découverte de toi.

Henri :
Elle m’a trouvé tannant.
Et elle a expliqué à Isabelle comment me faire écouter.
Je me suis senti très…
observé.

Joséphine :
Mais elle t’a aimé pareil.
T’es juste…toi.

Henri :
En résumé?
Tempête dehors.
Tempête dedans.
On a été beaucoup.

Joséphine :
Oui.
Et on sait très bien qu’Isabelle est rentrée épuisée.
Vidée.
Mais le cœur plein.

Henri :
Promis.
La prochaine fois…
on essaie d’être un peu moins ouragan.

Joséphine :
On dit ça souvent.
Mais bon…
Elle nous aime quand même. 🐾💛

Henri :
Et demain, on fera mieux.
Parce qu’on apprend.
Même les tannants.

Isabelle Tousignant, semeuse de bienveillance et de bonheur poilus

🌀 Astérix contre le système de santé (ou comment survivre à la maison des fous) 🌀Il y a quelques jours, j’ai rejoué Les ...
12/13/2025

🌀 Astérix contre le système de santé (ou comment survivre à la maison des fous) 🌀

Il y a quelques jours, j’ai rejoué Les douze travaux d’Astérix, version moderne.
Pas de Romains.
Pas de sangliers.
Juste un système de santé, une pile de formulaires invisibles et une maison des fous très bien rodée.

Dans cet ép*sode, Astérix, c’était moi.
Le système?
Un labyrinthe où chaque porte mène à une autre porte,
où chaque réponse commence par « normalement »,
et où l’urgence devient toujours… relative.

Comme dans la BD, on essaie d’abord de t’épuiser.
On te fait répéter.
Attendre.
Expliquer encore.
Puis on observe calmement si tu vas finir par douter de toi.

Mais arrive ce moment magique où Astérix s’arrête.
Il regarde le fonctionnaire gardien du labyrinthe.
Il sourit.
Et il dit exactement ce qu’il faut, au bon endroit, avec le bon ton.

Mardi, j’ai décidé d’entrer dans le dossier de mon père.
Pas en hurlant.
Pas en suppliant.
En parlant la langue du système, ce dialecte étrange fait de mots-clés, de priorités nommées et de sécurité clairement documentée.

J’ai eu la chance d’être accompagnée par des humains extraordinaires,
ceux qui connaissent la carte secrète du labyrinthe.
Et le fait d’être moi-même dans le milieu depuis quelques années?
Disons que je savais où étaient les murs… et où pousser.

🎯 Quatre jours plus t**d.
Hébergement temporaire en CHSLD.
Pas la potion magique finale,
mais assez pour que plus personne ne soit en danger.

Mon père est en sécurité.
Sa conjointe aussi.
Une équipe complète s’occupe maintenant de ses besoins.
Et ça, c’est une victoire.

Je suis dans une gratitude immense.
Pour l’aide reçue.
Pour la solidité intérieure.
Et pour ce moment rare où, comme dans Astérix,
👉 le système finit par capituler avant l’humain.

Aujourd’hui, tout le monde peut dormir.
Et moi, je range le casque ailé…
jusqu’au prochain travail.

Isabelle Tousignant
Se meuve de bienveillance et de bonheur poilus

👑🐾 Allô… c’est moi, Frida. La queen. 🐾👑Aujourd’hui, c’était une journée tranquille.Une de celles que j’aime profondément...
12/12/2025

👑🐾 Allô… c’est moi, Frida. La queen. 🐾👑

Aujourd’hui, c’était une journée tranquille.
Une de celles que j’aime profondément.
Notre dernière fin de semaine au phare.
Alors forcément… j’ai reçu beaucoup de câlins.
Et j’en ai donné encore plus.

J’ai passé un long, loooong moment avec un petit coco assis sur sa tablette.
Tellement longtemps que j’ai même pensé me coucher…
mais ses mains ne voulaient plus me quitter.
Alors je suis restée là.
Présente.
Douce.
Entièrement disponible.

Le coco ne voit pas.
Alors Isabelle lui racontait tout de moi, doucement :
mes couleurs, ma grandeur, mon poil, mes formes.
Moi, je me laissais découvrir, toucher, rencontrer.
C’était un moment magique.
Un de ceux qui n’ont pas besoin de mots pour exister.

Je suis restée là presque une demi-heure.
À respirer le calme.
À offrir ce que je fais de mieux :
ma douceur tranquille.

Et puis… il faut que je vous dise quelque chose.
Dans la gang, je suis la seule à perdre mon poil.
Oui oui.
Les autres sont des caniches ou des doodles bien pratiques.
Moi? Je laisse des souvenirs. 😌

Alors Isabelle s’est adaptée.
Elle traîne maintenant dans son sac d’intervention un petit rouleau magique qui colle les poils.
Et aujourd’hui, après chaque coco, elle disait avec un grand sérieux :
« Bon… là, je dois te deFRIDAtiser. »

Un mot est né.
Et tout le monde s’est mis à l’utiliser.
Moi, j’étais couchée, bien fière, avec mon défridatiseur à côté.
Parce qu’une queen assume tout. Même ses poils. 👑✨

C’était ma dernière journée ici.
Une journée douce.
Lente.
Remplie de mains, de présence et de petits moments précieux.

Je repars le cœur plein.
Et un peu moins de poils sur les manteaux.
Enfin… presque. 😉

Frida
Queen officielle, spécialiste des câlins et fournisseuse de poils 🐾💛

Un merci immense, du fond du cœur ✨Aujourd’hui, j’ai envie de prendre un moment pour remercier toutes les belles âmes qu...
12/12/2025

Un merci immense, du fond du cœur ✨

Aujourd’hui, j’ai envie de prendre un moment pour remercier toutes les belles âmes qui, avec une générosité incroyable, me prêtent leurs chiens pour compléter ma petite brigade de bonheur. Grâce à vous, mes deux amours Henri et Joséphine peuvent profiter de précieuses journées de repos… et moi, je peux continuer à offrir des interventions encore plus riches, vivantes et colorées.

Chaque chien apporte sa magie unique — et je mesure ma chance à chaque rencontre.

🐾 Frida, ma petite queen délicate, qui charme tout le monde sans même essayer, avec sa douceur et son amour des câlins.
🐾 Stella, ma dynamique, toujours trop heureuse d’être là, qui veut tout voir, tout sentir, tout rencontrer — et qui me réclame ses friandises avec sa joie contagieuse.
🐾 Maurice, mon Momo, un trésor d’humour et de tendresse, un coquin assumé, et probablement… le plus gourmand de toute la gang.
🐾 Suzuki, mon grand garçon, une révélation extraordinaire. En dehors du travail, monsieur aime bouger, explorer, être actif. Mais en zoothérapie? C’est un miracle ambulant. Une douceur inattendue, une présence qui apaise. Une magnifique surprise pour moi.

Ces chiens-là, vous me les prêtez avec confiance, bienveillance et une disponibilité qui me touchent profondément. Grâce à vous, mon travail s’embellit sur tellement de plans : la curiosité des gens, l’impatience de découvrir quel chien arrivera aujourd’hui, les sourires, la mémoire qui se réactive quand ils réussissent à nommer Frida… Stella… Momo… Suzuki…

C’est beau.
C’est précieux.
Et ce ne serait pas possible sans vous. ❤️

Nous prenons maintenant une petite pause pour les vacances des Fêtes. Pour les quelques journées qui restent d’ici là, ce seront Henri et Joséphine qui assureront la relève avec leur cœur immense.

Après les Fêtes, nous recréerons ensemble un nouvel horaire, tout en douceur.
Merci, vraiment. Pour votre confiance.
Pour votre générosité.
Pour votre lumière.
Vous faites une différence plus grande que vous ne pouvez l’imaginer.

✨ Avec gratitude et tendresse,
Isabelle Tousignant — Semeuse de bienveillance et de bonheur poilu. 🐾@💛
Anne-marie Gauthier
Eric Boisvert
Lise Arcand
Joanne Charron
Ethel Sicotte

Ces derniers jours, j’ai été un peu plus silencieuse ici.Je sais, je sais… d’habitude, mes chiens envahissent votre fil ...
12/11/2025

Ces derniers jours, j’ai été un peu plus silencieuse ici.
Je sais, je sais… d’habitude, mes chiens envahissent votre fil d’actualité presque quotidiennement. Alors petit suivi, version vérité + autodérision, parce que sinon, ce serait suspect.

Cette semaine, j’ai partagé un texte très personnel : « Être adulte face à la démence ».
Il est directement inspiré de ce que je vis en ce moment avec mon père.
Il ne me reconnaît plus.
Pour lui, je suis maintenant une intervenante dans son dossier.
Sa conjointe? Une préposée aux soins. (Excellente employée. Mériterait clairement une augmentation.)

Sa démence est rendue à un stade extrêmement avancé. Il est toujours hospitalisé, dans une unité sécurisée. C’est nécessaire… mais ce n’est pas l’endroit idéal pour lui.
Et la lourdeur du système? Disons que je vis présentement Les Douze Travaux d’Astérix, version documentaire.

Bienvenue dans la maison administrative.
— « Vous voulez de l’aide? Parfait. Il vous faut le formulaire A38. »
— « Pour obtenir le A38? Il faut d’abord aller au bureau 7, corridor B,
étage -1, mais seulement les mardis impairs. »
— « Ah non, madame, vous n’avez pas le bon A38. Il vous faut l’autre. »

Ce qui est particulier, c’est que je travaille moi-même dans le milieu. Je connais la game. Je reconnais les détours, les silences, les réponses qui ne répondent à rien.
Habituellement, je regarde ça de l’extérieur. En ce moment, je suis dedans jusqu’au cou, sans potion magique, sans Obélix, et avec un sérieux manque de cervoise tiède.

Alors oui, ces derniers jours, j’étais un peu plus concentrée sur ce qui se passait dans ma vie personnelle que sur les réseaux sociaux.

Mais pause dramatique importante : les chiens vont TRÈS bien 🐾
Mardi matin, Frida a été une vedette absolue, douce, délicate, touchante comme elle seule sait l’être.
Mardi après-midi, j’ai dû prendre congé.
Donc oui, Maurice aussi a eu droit à un congé forcé.
Mercredi matin, Henri et Joséphine ont charmé les résidents, encore une fois, avec leur calme, leur présence et leur magie tranquille.

Toute la gang est en forme.
Tout le monde a fait sa job de façon exemplaire.
Et même dans les semaines plus lourdes, c’est un privilège immense d’être témoin de ce que les chiens peuvent faire… sans formulaire, sans permis, sans A38.

Je voulais simplement vous faire un petit coucou.
Je sais que certains s’ennuient peut-être de mes chiens. Je me reprends très bientôt.
Eux sont prêts. Moi, j’attends encore qu’on me dise à quel bureau aller.

Merci d’être là, toujours 🤍

Isabelle Tousignant
Semeuse de bienveillance et de bonheur poilu

Quand on devient l’adulteÊtre le parent de son propre parentIl y a des jours qui ne font pas de bruit, mais qui déplacen...
12/10/2025

Quand on devient l’adulte
Être le parent de son propre parent

Il y a des jours qui ne font pas de bruit, mais qui déplacent quelque chose d’irréversible à l’intérieur.
Des jours où on ne grandit pas d’un coup spectaculaire, mais d’un pas lourd, lucide, sans retour possible.

Devenir adulte, parfois, ce n’est pas signer une hypothèque, ni avoir des enfants, ni accumuler des responsabilités.
Devenir adulte, c’est un jour se lever et comprendre que celui qui nous a protégés ne peut plus se protéger lui-même.
C’est ce moment précis où les rôles basculent.

Quand un parent glisse dans la démence, il ne disparaît pas d’un seul coup.
Il est encore là, son visage, sa voix, ses traits familiers, mais l’essence se fragmente.
On reconnaît l’enveloppe, mais l’intérieur se dérobe.

Et soudain, l’enfant devient celui qui observe, qui évalue les risques, qui prend des décisions impossibles.
Celui qui doit penser à la sécurité, à la dignité, à la survie même.
Celui qui doit agir maintenant, parce que ne pas agir serait plus dangereux que de briser le statu quo.

Ce jour-là, on ne demande plus la permission.
On n’attend plus que quelqu’un d’autre s’en occupe.
On devient l’adulte dans la pièce.
La violence douce du mot « urgence »

Un placement en urgence, ce sont des mots administratifs pour décrire une tempête humaine.
C’est décider pour quelqu’un qui ne peut plus consentir.
C’est protéger sans être certain de bien faire.
C’est choisir entre deux souffrances et tenter de minimiser celle qui laissera le moins de cicatrices.

Et dans tout ça, il y a l’autre invisible : la conjointe.
La proche aidante.
Celle qui a tenu pendant des années.
Quarante ans à aimer, à veiller, à s’épuiser lentement pendant que le système regarde ailleurs.

Elle ne perd pas seulement son conjoint.
Elle perd son quotidien, son rôle, son sens.
Du jour au lendemain, elle se retrouve seule dans une maison trop pleine de souvenirs et trop vide de présence.

Être adulte, ce jour-là, c’est aussi la tenir, l’encadrer, la soutenir même quand les mots sont insuffisants.

La fin d’une certaine innocence.
On parle souvent de l’enfance comme d’un âge, mais c’est surtout un regard.
Un espace intérieur où la vie semble encore malléable, ludique, ouverte.

Il y a des journées qui ferment doucement cette porte.
Pas avec brutalité, mais avec gravité.

On comprend que la vie ne ralentit pas pour nous laisser respirer.
Que la maladie n’attend pas qu’on soit prêt.
Que la fragilité humaine n’est pas théorique, elle est là, devant nous, incarnée.

Et on réalise que jouer, créer, rire, rester léger… ce n’est pas nier la réalité.
C’est parfois la seule façon de continuer à la traverser sans se durcir.

Être adulte, ce n’est pas avoir toutes les réponses.
C’est accepter de décider quand il n’y en a pas de bonnes.
C’est porter un poids qui n’était pas censé être le nôtre, parce que personne d’autre ne peut le porter à ce moment-là.

Être adulte, c’est aimer assez fort pour agir, même quand ça fait mal.
C’est choisir la sécurité plutôt que l’illusion.
La dignité plutôt que le déni.

C’est comprendre que certains adieux ne se font pas en une fois,
mais en fragments, jour après jour.

Et continuer quand même.
Une vérité simple, mais immense

On ne devient pas adulte parce qu’on le veut.
On le devient parce que la vie nous y convoque.

Et quand on devient le parent de son propre parent,
on n’est jamais prêt, mais on est profondément humain.

Et ça, malgré la douleur,
c’est une forme de courage immense.

Isabelle Tousignant
Semeuse de bienveillance et de liens poilus

🐾✨ Namasté, les ami.e.s… C’est moi, Gisèle. ✨🐾Aujourd’hui, Isabelle m’a regardée avec son grand sourire tendre et elle m...
12/08/2025

🐾✨ Namasté, les ami.e.s… C’est moi, Gisèle. ✨🐾

Aujourd’hui, Isabelle m’a regardée avec son grand sourire tendre et elle m’a dit :
« Ma belle Gisèle, t’es trop parfaite dans cette pose-là, je vais devoir la partager. »
Alors… me voici. Dans toute ma sérénité féline.

Je sais, vous me voyez rarement par ici. Je suis la plus discrète de la maisonnée.
Je suis la spirituelle de la gang : celle qui accompagne Isabelle quand elle déroule son tap*s de yoga, quand elle s’assoit pour méditer, quand elle respire doucement pour retrouver son calme.
Moi, je suis toujours là. Collée, paisible… un peu comme une petite présence qui respire la lumière à quatre pattes. .

Et puis, j’ai un rôle que les autres n’ont pas.
Certains ont des titres compliqués, moi j’ai le plus précieux :
je suis le glucomètre d’Isabelle.
Quand sa glycémie monte un peu trop, je le sens tout de suite.
Je viens me coucher sur elle d’une façon que seule elle reconnaît, je la fixe dans les yeux, sans un mot.
Elle comprend.
Elle ajuste.
On respire ensemble.
C’est notre langage, à nous deux.
Un lien indestructible… presque sacré.

J’ai eu 4 ans en novembre, déjà.
Et depuis mon arrivée, je veille. Je suis son ange gardien, sa beauté naturelle, sa douceur vivante.

Vous ne m’avez pas souvent vue travailler… et c’est normal.
Isabelle pensait au début faire de moi une ch**te de zoothérapie.
La première année, elle m’a amenée partout pour me désensibiliser.
Mais un jour, un monsieur adorable, doux, mais qui vivait avec la démence, m’a prise dans ses bras sans se souvenir qu’il était allergique.
Isabelle a eu peur pour lui.
Elle ne voulait plus jamais mettre quelqu’un en danger.
Alors elle a décidé que mon « métier » serait plutôt de veiller sur elle, sur sa santé, sur son âme.

Depuis, ce sont les chiens hypoallergéniques qui l’accompagnent dans ses centres : Maurice, Stella, Suzuki, Henri, Joséphine… Frida aussi parfois (elle, c’est une exception qui passe bien!).
Pendant ce temps, moi je reste à la maison, dans ma lumière tranquille, à lui offrir ce que je fais le mieux :
de la présence pure.

Mais aujourd’hui, dans ma pose parfaitement zen (avouez que je sais y faire pour les photos 📸😼), Isabelle m’a trouvée trop belle pour ne pas me présenter.
Alors me voilà.
Gisèle.
La silencieuse.
La spirituelle.
La gardienne du cœur d’Isabelle.

Merci d’avoir pris un petit moment pour sentir ma douceur.
Je retourne méditer… et veiller.
Toujours. 💛✨

Gisèle,
fille de lune et de ronrons 🌙💛🐾

🐾 Frida raconte sa journée✨Allô tout le monde, c’est moi, Frida, votre petite diva à quatre pattes, professionnelle des ...
12/05/2025

🐾 Frida raconte sa journée✨

Allô tout le monde, c’est moi, Frida, votre petite diva à quatre pattes, professionnelle des câlins stratégiques et spécialiste pour faire fondre les bulles autour des humains. Aujourd’hui, j’ai travaillé à Montréal, au Phare Enfants et Familles, et laissez-moi vous dire… j’ai semé de la magie partout. ✨

Dès qu’on est arrivées, Isabelle et moi, on est tombées sur une famille qui terminait leur fameux « 24 heures ». Une belle jeune demoiselle de 16 ans… douce comme un matin d’été. Je n’ai pas perdu de temps : assise en Indien, petite boule version Frida sur ses jambes, j’ai placé mon poil exactement où il fallait. Elle s’est penchée pour me flatter, la tête complètement déposée sur moi. Un de ces moments qui ne font pas de bruit, mais qui réparent quelque chose à l’intérieur. J’espère que leur première immersion dans le Phare leur aura fait du bien. 🌟

Ensuite, direction la salle. Il y avait un petit coco dans son fauteuil, concentré sur sa tablette comme si l’univers au complet avait disparu. J’ai essayé d’entrer en contact… rien. C’est correct, moi je ne force jamais. Je laisse les portes s’ouvrir quand elles sont prêtes.

Alors j’ai trotté vers une autre cocotte : elle, c’était l’équipe « rap + tam-tam africains ». On a dansé ensemble (oui oui, même moi), pendant que je me roulais en petite boule entre ses pieds, sur son repose-pieds. Cute, cute, cute. 💛

Puis… est arrivé LE moment.
Notre petit coco de tout à l’heure a été déposé dans un grand beanbag. Je me suis avancée doucement, j’ai collé mon corps au sien… un bon gros trois-quarts de Frida bien chaud, bien lourd, bien rassurant. Mes pattes avant sur ses cuisses, mon souffle contre ses genoux. Et là… tout s’est aligné.

Un mouvement du doigt.
Un toucher.
Un relâchement.
Un souffle plus lent.

Et il s’est endormi. Réellement.
La vibration entre nous deux était… indescriptible. Une rencontre d’univers. Un Oui silencieux. Une permission. Un petit miracle. 🧡

Plus t**d, de retour dans son fauteuil, il relevait la tête, et ce n’est pas facile pour lui, juste pour me sourire. Et son petit bras tombait exprès vers le bas pour venir me flatter encore. À chaque fois, son regard me disait : « Reviens, s’il te plaît. »

Mission accomplie, avec toute la fierté du monde.
Aujourd’hui, j’ai percé une bulle, j’ai ouvert une porte, et un coco m’a invitée dans son univers. C’est un privilège immense, et je ne le prends jamais pour acquis.

Je signe cette journée le cœur chaud, les poils un peu écrasés… et le sourire d’Isabelle qui me dit que je suis une vraie sèmeuse de magie.

À la prochaine,
Frida ✨🐾 petite diva, grande douceur, spécialiste en miracles silencieux

🐾 Salut la gang, c’est Henri qui vous jappe ça aujourd’hui! 🐾Ce matin, j’ai mis mon harnais de travail (aka : mon habit ...
12/03/2025

🐾 Salut la gang, c’est Henri qui vous jappe ça aujourd’hui! 🐾

Ce matin, j’ai mis mon harnais de travail (aka : mon habit de superhéros poilu) et je suis allé accompagner Isabelle. On a rencontré plein de belles personnes qui m’ont caressé, flatté, gâté… j’étais vraiment dans mon élément. ❤️

Et là… laissez-moi vous dire quelque chose.
Je suis né en mars. Je n’avais JAMAIS vu un sapin de Noël.

P*s Joséphine m’avait pourtant averti :
« Henri, prépare-toi. Isabelle, elle fait poser TOUS les chiens devant TOUS les sapins. C’est son sport préféré. »

Mais moi, j’étais pas prêt pantoute.
À chaque étage où on arrivait, BOUM : un autre sapin. P*s moi, complètement fasciné. Je m’approchais tout doucement, je le sentais avec ma délicatesse légendaire, mon énergie de gros bébé éléphant, et tout le monde riait.

Évidemment…
j’ai eu droit, moi aussi, à MA photo traditionnelle devant le sapin.
« Bienvenue dans la gang », que Joséphine dirait. 🎄😆

Après ça, on est passés en soins palliatifs. C’était doux, chargé d’émotions. Je sentais quelque chose de grand dans la pièce. Au début, je ne savais pas trop quoi faire… alors je suis allé voir de près et j’ai sauté dans le lit. Isabelle m’a recadré en douceur, comme toujours.

Et la famille a été extraordinaire en disant :
« C’est correct. Il ne comprend pas ce qui se passe. Il vient juste vérifier. »

Ça m’a touché jusque dans mes grosses pattes.
C’était un moment rempli de respect, de compassion et d’humanité.

Je suis encore jeune, encore maladroit… mais je vous le promets :
je vais être parfait comme chien de zoothérapie.
Je le sens.
Isabelle aussi.

Merci pour cette matinée pleine d’émotions et de magie.

Henri 🐶✨
(jeune prodige, futur pro… déjà expert en câlins et en analyse de sapins)

Heeeyyy tout le monde, c’est Stella qui parle!! 🐶💖Ok, là, faut que je vous raconte ma journée parce que HOOO BOY, j’étai...
12/02/2025

Heeeyyy tout le monde, c’est Stella qui parle!! 🐶💖

Ok, là, faut que je vous raconte ma journée parce que HOOO BOY, j’étais énervée comme jamais.

Déjà, quand j’ai vu Isabelle prendre ma laisse…
BEN LÀ!!!
J’ai tout compris :
ON S’EN VA TRAVAILLER!!!
(Wouhouhouhouhou!!! 😍🔥🙌)

Je capotais.
Mais genre… capotais pour vrai.
J’étais tellement contente que mes pattes savaient plus trop quoi faire.
Ça brassait en t**i.
Isabelle disait que j’étais « un peu trop motivée ». Les résidents, eux, trouvaient ça hilarant.
J’ai vu au moins 14 personnes rire juste parce que j’étais… ben… moi.

P*s ça, j’adore ça.
Faire rire du monde juste en existant?
C’est dans mes cordes.

Mais là, après 45 minutes de bonheur en vrille…
Isabelle m’a dit :
« Ma belle Stella, on va prendre une pause, ok? »

Honnêtement, elle avait raison.
J’étais dans le tap*s solide.
Donc je me suis couchée, j’ai respiré un peu, p*s… ohhh miracle… mon cerveau est revenu dans ma tête. 🧠✨

Et là… magie.
Je suis repartie beaucoup plus zen.
Je marchais doucement, j’allais voir les gens calmement, je recevais les câlins comme une grande professionnelle.
P*s… j’étais tellement heureuse. On me le voyait dans la face!

Ce que j’aime aussi, c’est qu’en venant avec Isabelle, j’aide les résidents à se rappeler des choses :
comme mon nom, celui de Joséphine, et que Maurice, c’est mon frère.
Ça crée des beaux liens, ça fait travailler leur mémoire, p*s moi, ben… je trouve ça ben beau. 💛

Je suis encore nouvelle dans ce métier-là, mais j’apprends vite, p*s j’ai une motivation longue comme ça.
(Je vous ferais un dessin, mais j’ai pas de pouces.)

Bref :
beaucoup d’énergie, beaucoup d’amour, beaucoup de progrès.
J’pense que je vais aimer ça, moi, la vie d’intervenante en zoothérapie. 🐾💖

Stella
(la boule d’énergie qui essaie encore d’apprendre le mode “calme”) ✨

Salut tout le monde, c’est Frida qui parle 🐶✨Ce matin, j’ai encore fait fondre un petit bout du monde avec ma magie de p...
12/02/2025

Salut tout le monde, c’est Frida qui parle 🐶✨

Ce matin, j’ai encore fait fondre un petit bout du monde avec ma magie de poils… et j’suis pas peu fière de moi.

Isabelle et moi, on a commencé comme d’habitude : une pause devant le sapin de Noël. Ben oui, elle peut pas s’en empêcher… « Frida, attends… bouge pas… tourne un peu ta tête… ok c’est parfait! » 🙄🎄 (Mais je dois avouer… je suis pas pire cute là-dedans.)

Mais après… wow.
On a vécu quelque chose de grand.

Aujourd’hui, j’ai revu une dame qu’on accompagne depuis longtemps. Elle, d’habitude, elle regarde personne. Jamais. Toujours le regard fuyant, comme si le monde était trop lourd.

Mais ce matin… quand elle m’a eue sur elle…
Elle m’a regardée. Pas juste un petit coup d’œil gêné.
Un vrai regard. Profond. Intense.

J’ai senti quelque chose se déposer.
Comme si, juste pour quelques minutes, elle me laissait entrer dans son univers.

Et là, des sourires… plusieurs.
Des vrais.
Ceux qui apparaissent rarement, mais qui valent de l’or.

Isabelle m’a dit que c’était un moment hallucinant.
Moi, j’sais juste que je fais ce que j’suis née pour faire :
ouvrir des portes invisibles, une caresse à la fois.

Après ça, j’ai continué ma tournée :
plein de mains, plein de câlins, plein de “ahhhh qu’elle est donc bien fine celle-là!”
Ben oui, je le sais. Continuez.

C’était une matinée magnifique.
Je suis brûlée… mais brûlée heureuse. 🐾💛

Frida ✨
(et Isabelle, qui marche derrière moi en ramassant la magie que je sème)

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