Louis Masurel - Thérapeute Gestalt, TCC, Systhémique, EMDR

Louis Masurel - Thérapeute Gestalt, TCC, Systhémique, EMDR Le thérapeute pour les gens qui sont bloqués dans leurs vies ! Chaque séance se déroule en individuel et en face-à-face, dans le dialogue.

La durée d’une séance est de 45 minutes. Lors de la première séance, nous explorons ensemble ce qui vous amène en thérapie, vos attentes et vos besoins. C’est l’occasion de répondre à vos questions, notamment sur ma manière de travailler pour appréhender le travail thérapeutique. Nous établissons également le cadre de la thérapie, élément essentiel de notre engagement mutuel, ainsi que les modalités pratiques.

31/10/2025

Fiche de travail : L’enfant en toute-puissance

Niveau 1 – Émotionnel : l’histoire

Un enfant a entendu : « Tu as fait mal à ta sœur ! »
Il a cru : Je suis dangereux.
Adulte, il se rend perfectionniste pour ne jamais nuire. En séance, il réalise qu’un enfant ne peut pas “faire mal comme un adulte”. Ce jour-là, il pleure, puis rit. Il retrouve le droit d’être imparfait, humain.

Niveau 2 – Scientifique

→ Référence : Winnicott (1960) sur la culpabilité introjectée.
L’enfant, dépendant et immature, confond responsabilité et puissance. Il s’accuse pour reprendre le contrôle sur l’incontrôlable.

Niveau 3 – Intégratif (exercices)

Revisualisez une scène où vous avez cru faire mal.
Dites à cet enfant : « Tu ne pouvais pas savoir. Tu faisais de ton mieux. »
Laissez-le répondre.
Offrez-lui la phrase : Je ne suis pas dangereux, je suis vivant.

Mission hebdomadaire

repérez les moments où vous vous freinez “pour ne pas faire mal”, et osez un geste simple, bienveillant, mais affirmé.

Du rôle de victime à la posture d’adulte matureQuand une personne entre en séance, elle arrive souvent avec des faits. D...
30/10/2025

Du rôle de victime à la posture d’adulte mature

Quand une personne entre en séance, elle arrive souvent avec des faits. Des choses qu’elle a subies. Des blessures qu’elle n’a pas choisies.

Et déjà, oser regarder ces faits, c’est inconfortable. Personne n’a envie de se replonger dans ce qui fait mal.

Mais c’est là que commence le chemin.

Ces faits ont laissé des traces, façonné des croyances sur elle-même : « Je ne vaux rien », « je dérange », « je ne mérite pas »…

Quand on accepte de s’y arrêter, alors on retrouve les sensations, les émotions, puis la croyance qui s’est construite autour.
Et cette croyance, souvent, n’a rien de doux. Elle parle de manque. De vide. D’un besoin vital qui n’a pas été nourri.

C’est à cet endroit qu’on touche le fond.
Le moment où l’on voit clairement le nœud : les faits, les émotions, la croyance, le besoin.

Tout le cycle qu’on se rejoue, sans s’en rendre compte.

Et c’est aussi à cet endroit précis que la transformation devient possible.
Car sous le besoin, il y a toujours une envie de vivre.
Un élan de vie, dit autrement.

Quand on la retrouve, elle fait remonter une joie puissante, pure, presque surprenante.
Cette même personne qui pleurait de tristesse en début de séance pleure maintenant de joie.

Parce qu’elle sent que la vie revient.

L’adulte mature, c’est celui qui ne nie plus la douleur, mais qui apprend à écouter ce qu’elle voulait lui dire.
Et pas à pas, il remet son cœur, son corps et son esprit dans le même sens.

C’est là que commence la liberté.

Louis Masurel
Thérapeute & Coach Intégratif
J’aide les personnes à se libérer du poids du passé pour retrouver la puissance tranquille d’une vie alignée.

« Arrête de bouffer tes émotions »Ah, celle-là, on l’entend souvent.C’est devenu une phrase de bon sens populaire, presq...
29/10/2025

« Arrête de bouffer tes émotions »

Ah, celle-là, on l’entend souvent.
C’est devenu une phrase de bon sens populaire, presque bienveillante : “Arrête de manger tes émotions.”

Sauf que dans la bouche de celui qui la dit, elle devient une double injonction contradictoire.
Une phrase qui veut aider mais qui, en réalité, rajoute une couche de honte à quelqu’un qui souffre déjà de ne pas savoir comment faire autrement.

Parce qu’on ne “bouffe” pas ses émotions par plaisir.
On les mange pour survivre.
Pour contrôler ce qui déborde à l’intérieur quand plus rien ne tient.
Pour remplir le vide.
Pour sentir le poids du corps, la gravité, la preuve qu’on existe encore.

Quand tu manges pour calmer ce que tu ressens, tu ne cherches pas à te détruire.
Tu cherches à te localiser.
Le poids dans l’estomac devient une ancre.
Tu sens où tu es. Tu sais où est ton ventre.
Tu sais que tu es ici, maintenant, vivant.
Même si ça fait mal.

Ce geste, aussi irrationnel qu’il paraisse, est une forme d’intelligence du corps.
C’est une tentative de régulation émotionnelle quand on ne t’a jamais appris à réguler.
Parce que petit, personne ne t’a montré comment écouter ce que tu ressens, ni comment le traverser.
On t’a dit “tais-toi”, “passe à autre chose”, “sois fort”.
Alors tu as appris à faire plutôt qu’à sentir, à réagir plutôt qu’à accueillir.
Et la nourriture, c’est devenu ton réflexe de survie : une manière d’exister sans ressentir trop fort.

Le problème, c’est que l’adulte que tu es devenu continue à obéir à cette logique de survie.
Tu manges, tu contrôles, tu t’anesthésies.
Puis tu te juges.
Et plus tu te juges, plus tu manges.
La boucle est parfaite.

C’est le piège de la double injonction :
“Sois toi-même, mais pas trop.”
“Ressens, mais pas ça.”
“Mange, mais ne grossis pas.”
Autrement dit : “Fais ce qu’on t’interdit.”
Et cette contradiction, ton cerveau ne peut pas la résoudre. Alors il la fait tourner en boucle.

Derrière, pourtant, il y a autre chose.
Derrière chaque émotion étouffée, il y a une croyance :

“Si je ressens, je vais souffrir.”
“Si je ressens, je vais être rejeté.”
“Si je ressens, je vais mourir.”

Derrière la croyance, il y a un besoin non nourri : sécurité, amour, reconnaissance, douceur, lenteur, regard.

Et derrière le besoin, il y a toujours une envie de vivre.
Une flamme, étouffée mais pas éteinte.
Cette envie de vivre, c’est le contraire du vide.
C’est le plein que ton corps cherche désespérément à retrouver.

Alors la vraie question n’est pas “comment arrêter de bouffer tes émotions”,
mais qu’est-ce que ton corps essaie de te dire à travers elles ?
Quelle envie de vie elles cachent ?
Et comment tu peux, aujourd’hui, apprendre à les nourrir autrement — par du mouvement, de la parole, de la création, du lien, du repos.

Parce qu’être adulte, ce n’est pas contrôler.
C’est prendre le temps : le temps d’écouter, de comprendre, d’accueillir et de nourrir cette envie de vie que ton enfant intérieur n’a jamais eu le droit d’exprimer.

Alors non, je ne te dirai pas “arrête de bouffer tes émotions”.
Je te dirai :
Apprends à écouter la faim derrière elles.
Et nourris-toi enfin de ce que ton cœur réclame depuis toujours.

Louis Masurel
Thérapeute & Coach intégratif
J’aide les personnes à se libérer du poids des attentes pour retrouver la paix intérieure et la puissance tranquille.

Pourquoi tu n’oses plus parler avec tes tripes ?!Tu sais ce moment où quelqu’un te dit : « Parle avec tes tripes, là ! »...
28/10/2025

Pourquoi tu n’oses plus parler avec tes tripes ?!

Tu sais ce moment où quelqu’un te dit :
« Parle avec tes tripes, là ! »
Et que… rien ne sort. Ou que tout se bloque.

Ce n’est pas que tu n’as rien à dire.
C’est que ton corps, lui, a appris que parler avec ses tripes… c’était dangereux.

Quand tu étais enfant, oser dire ce que tu ressentais, ce que tu voulais, ce qui te faisait mal ou plaisir…
pouvait déclencher une tempête.
Un parent qui se fâchait.
Un prof qui ridiculisait.
Un regard qui gelait tout.

Alors ton corps a appris à se taire.
À se couper.
À réfléchir avant de sentir.
Parce que ressentir, c’était risquer d’être rejeté, humilié, ou simplement… seul.

Et aujourd’hui, adulte, tu revis cette scène sans t’en rendre compte.
Quand ton partenaire te dit « je ne te sens pas ».
Quand ton client te dit « tu ne vibres pas ».
Quand un ami te dit « je veux te sentir vrai ».
Tu voudrais… mais quelque chose se fige.

Ce n’est pas toi le problème.
C’est ton système nerveux qui te protège encore du danger d’hier.

Le travail thérapeutique, c’est d’aller retrouver cet enfant à l’intérieur, celui qui a eu peur d’être lui.
De le prendre dans tes bras.
Et de lui montrer qu’aujourd’hui, tu peux sentir, parler, vibrer… sans risquer ta peau.

Oui, parfois il y a des larmes.
Oui, parfois il y a de la colère.
Mais à la fin, il y a un apaisement.
Une énergie neuve.
Parce que ces deux parts — celle qui ressent et celle qui s’est suradaptée — recommencent enfin à travailler ensemble.

Et c’est là que tu retrouves ta puissance tranquille.
Celle qui parle avec ses tripes, sans peur.

Si tu veux explorer ce chemin, je t’accompagne humainement, simplement, pour que ton cœur, ton corps et ton mental recommencent à dialoguer.

Louis Masurel
Thérapeute & Coach intégratif
Émotions · Cognition · Mission de vie
Lausanne / en ligne

La blessure a développé des compétences chez mes clients Ce que j’aime montrer à mes clients, c’est que leurs blessures ...
27/10/2025

La blessure a développé des compétences chez mes clients

Ce que j’aime montrer à mes clients, c’est que leurs blessures ne sont pas seulement des failles : elles ont façonné des forces.
Ce qu’ils ont dû apprendre pour survivre leur a donné des compétences précieuses.

C’est ce regard que j’aime offrir : un regard constructif, utile, profondément humain.
Un regard Jungien, où dans l’ombre se cache toujours l’or de la personne.

Le client inquiet a affûté son sens de l’observation.
Le client stressé a développé une maîtrise de la planification et de l’organisation.
Celui qui a souffert du manque de lien a appris à créer des espaces de rencontre, à rassembler.

Quand ils prennent conscience de cela, ils sortent du triangle victime-sauveur-bourreau. Ils redeviennent des créateurs.

Ils voient qu’ils ont su combler des vides autrefois laissés sans émotion — et qu’aujourd’hui, en retrouvant leur capacité à ressentir, ces mêmes compétences peuvent enfin être mises au service d’eux-mêmes, non plus au service du regard de l’autre.

Et vous ?
Avec ce manque émotionnel, quelles compétences avez vous développé ?
Et ce manque émotionnel, comment le remplissez vous maintenant ?

Louis Masurel – Thérapeute Intégratif
J’aide les personnes à se libérer des schémas relationnels qui rejouent le passé,
pour retrouver un lien apaisé, vivant et sincère.
Cabinet à Lausanne & visio.

🔥 Le besoin de lien : L’histoire du garçon qui brûlait des poubellesDans une banlieue défavorisée, un garçon de 11 ans b...
25/10/2025

🔥 Le besoin de lien : L’histoire du garçon qui brûlait des poubelles

Dans une banlieue défavorisée, un garçon de 11 ans brûlait une poubelle chaque samedi soir.
Toujours la même scène : les policiers arrivaient, l’embarquaient, l’emmenaient au commissariat.
Et toujours le même regard, un mélange de peur et d’habitude.

Mais, au fil des semaines, un lien s’est créé avec un policier.
Un soir, celui-ci lui dit :

« Je ne comprends pas…
Tu sais ce qui va se passer.
Tu sais que ce n’est pas bien.
Pourquoi tu continues ? »

L’enfant le regarde droit dans les yeux, esquisse un petit sourire et répond doucement :

« Parce que si je ne brûle pas la poubelle… je ne peux pas vous voir.
À la maison, il n’y a personne.
Papa travaille, maman aussi.
Alors je m’ennuie.
Et quand je brûle la poubelle, je sais que vous allez venir. Et que quelqu’un va enfin me regarder. »

Cet enfant ne voulait pas détruire.
Il voulait être vu.
Il voulait exister dans le regard d’un autre.

Et nous ?

On ne brûle pas de poubelle, bien sûr.
Mais parfois, on s’abîme, on se sabote, on s’agite,
simplement pour sentir qu’on existe dans le regard de quelqu’un.

Alors la prochaine fois que vous vous jugez, ou que vous voyez quelqu’un “faire n’importe quoi”…
Souvenez-vous :
Derrière chaque comportement absurde, il y a souvent un besoin de lien non nourri.
Et parfois, il suffit d’un regard vrai pour rallumer la lumière.

Et vous, quel feu allumez-vous sans vous en rendre compte… juste pour être vu ?
Je vous acceuille dans mon cabinet ou sur zoom pour en parler.

Humainement et bienveillamment,

Louis

Appel aux Hommes : Une “double claque” qui va vous sortir de la posture du “mec bien”.Si pour vous aussi, la famille est...
24/10/2025

Appel aux Hommes :
Une “double claque” qui va vous sortir de la posture du “mec bien”.

Si pour vous aussi, la famille est la valeur première, je vous recommande vivement de lire le livre "Comment devenir moins con en dix étapes" de Quentin Delval.

Oui, c’est peut-être une claque au visage.
Oui, ça peut faire mal un peu à notre image que nous nous faisons de nous.
Mais c’est une claque utile, qui vous réveillera.

Moi qui suis dans une démarche de plus en plus égalitaire dans mon couple, cette lecture, associée au podcast "Les Couilles sur la table" de Victoire Tuaillon, m’a offert un plan d’action clair, simple et concret pour redevenir pleinement acteur de ma vie, de ma relation, et de mes émotions.

Parce que ce que, si comme moi, vous recherchez maintenant, c’est :
ne plus rester dans la posture “gentil mec” qui fait ce qu’il faut…
mais être pleinement dans sa vie, dans ses relations.
prendre ce que vous avez comme valeur première :
ma famille, mon couple, mes enfants.
ressentir le lien, la présence, la responsabilité heureuse (pas par culpabilité, mais par choix!).

Ce livre + ce podcast m’ont donné cette “claque” douce sur les fesses pour bouger.
Rien à gagner matériellement, juste le plaisir de se sentir en vrai lien avec soi-même, avec son partenaire, avec ses enfants.
Et pour moi, c’est plus que rien : c’est tout.

Alors, pour tous ceux qui mettent
leur famille, leur couple, leurs liens et leurs émotions au centre de leur vie,
je vous le recommande vivement.

Oui, c’est une double claque au visage et sur les fesses.
Mais une double claque qui va vous faire bouger dans le bon sens.
Trouvez ce livre. Commencez à le lire. Activez-vous.
Faites-le pour vous. Pour eux. Pour votre vie.

Bonne lecture.

Ma chaîne WhatsApp psycho-éducative s’appelle « Le Prix du Bonheur »où je partage :- des réflexions brèves pour mieux se...
23/10/2025

Ma chaîne WhatsApp psycho-éducative s’appelle
« Le Prix du Bonheur »
où je partage :

- des réflexions brèves pour mieux se comprendre,
- des démarches concrètes pour apaiser le mental,
- et des exercices pour reconnecter à soi.

🎧 Rejoins-nous ici pour ne plus rien manquer :
👉 https://chat.whatsapp.com/LjyTLFg5kPFBzYqUsc8MiB

C’est gratuit, fluide, vivant, et, surtout, profondément humain.
Parce qu’on mérite tous d’apprendre à vivre en paix avec soi-même. 💛

WhatsApp Group Invite

DEVENIR UN HUMAIN MATURE FACE À SOI-MÊMEJe vous donne ici les apprentissage de mon parcours.J’ai longtemps cru que deven...
23/10/2025

DEVENIR UN HUMAIN MATURE FACE À SOI-MÊME
Je vous donne ici les apprentissage de mon parcours.

J’ai longtemps cru que devenir adulte, c’était tout comprendre, tout maîtriser, tout contrôler.
Alors j’ai appris, encore et encore.
Gestion de projet, Communication, Créativité,...
Pédagogie, parcours d’apprentissage, intégration,…
Gestalt, Hypnose, TCC, EMDR, Systémique…

Mon cerveau était plein, bien (trop) plein.
Mais mon cœur, lui, restait (douloureusement) vide.

Je comprenais tout. Mais je ne vivais rien.
Je répétais les bonnes phrases, les bons gestes, les bons concepts.
Je récitais les livres sans jamais m’y rencontrer.
Un perroquet intelligent, déconnecté de ce qu’il répétait.

Je communiquais beaucoup.
Je donnais de beaux conseils.
Mais je ne les incarnais pas.
Je jouais le rôle du “bon élève de la vie”.
Pas celui de l’humain à sa place.

Alors forcément, ça faisait flop dans mes relations, mes projets...

Parce que derrière mes bonnes intentions,
il y avait encore la toute-puissance de mon enfant blessé.
Le sauveur qui s’épuise à croire qu’il doit porter le monde à bout de bras pour être aimé.
Le persécuteur qui se juge et juge les autres, sans aller voir ses propres failles et se voir lui-même.
La victime qui se renferme et se plaint d’un monde si peu reconnaissant de ses efforts et,…
… surtout, surtout, surtout, ne pas sentir sa peur.

Épuisant. Épuisé.

Jusqu’à ce qu’un jour, la vie m’envoie un vrai retour de bâton.

Un événement humiliant.
Une belle bêtise de ma part, dans ma toute-puissance de l’enfant blessé, lors d’une formation, et un retour de bâton de la vie m’ont permis de sortir de cette boucle infernale que les autres subissaient aussi : colère, rejet, fuite.

Une claque qui a fissuré mon masque.
Et m’a forcé à regarder ce que je cachais depuis trop longtemps :
ma blessure d’enfant, que je portais dans mon dos, à bout de bras.

Je l’ai mise devant moi.
Je l’ai regardée.
Je l’ai reconnue.
J’ai pris ma responsabilité d’adulte.
Je l’ai remplie.
Et je l’ai transformée en envie de vivre.

C’est là que j’ai compris ce que Jung appelait “passer de l’ombre à l’or”.

Depuis, cette blessure n’est plus mon poids.
C’est ma boussole.
Elle ne m’épuise plus.
Elle m’énergise.
Elle me montre où aller, comment vivre, et ce qui compte.
Elle me dirige vers des actions nourrissantes, pour moi et pour mes clients.
Et aujourd’hui, je mets toutes les compétences que j’avais développées pour fuir ma blessure d’enfant au service de cette mission.

Ma blessure d’enfant, devenue mission de vie, m’a permis de travailler et de créer des protocoles pour aider les personnes à débloquer leurs résistances inconscientes liées à leurs blessures d’enfance.
Leur permettre d’en faire une mission de vie, des règles alignées à eux, un projet qui les nourrit émotionnellement et économiquement : prise de conscience, transformation et communication.

(Pour vous dire, mon corps tremble de joie et de peur à l’idée d’assumer cela pleinement.)

LA MATURITÉ, CE N’EST PAS COMPRENDRE : C’EST TENIR

On confond souvent maturité et maîtrise.
Mais la maturité, ce n’est pas “ne plus avoir peur”.
C’est savoir rester debout même quand la peur revient.
C’est accepter que certaines parts de soi resteront fragiles,
et apprendre à les écouter sans s’y perdre.

C’est oser se dire sa vérité.
Regarder en face ce qu’on fuit.
Et transformer la douleur en direction de vie.

UNE DISCIPLINE DU QUOTIDIEN

Avoir trouvé ma mission de vie, mon alignement, ma boussole ne fait pas de moi un bouddha assis dans sa sérénité.

Je me lève avec une belle énergie, oui, mais les doutes, les incertitudes, la vie me font vivre un vrai grand huit chaque semaine.

Moi qui suis thérapeute et coach, je me fais coacher.
Car je ne peux pas voir mes propres mécanismes.
Je ne peux pas être à la fois le client, le thérapeute et l’entrepreneur.
Je ne suis pas schizophrène ni tripolaire.

Avec mon thérapeute, je dépose mes mécanismes, mes craintes, mes blocages pour les transformer, en envies de vie, en actions nourrissantes et en posture alignée.

Grandir, c’est apprendre la régularité du moine.
Pas pour être parfait, mais pour rester vivant.
- 1 à 2 heures pour moi par jour : ma chienne m’y pousse avec ses envies de balade.
- du sport : pour évacuer les tensions.
- 7 heures de sommeil : coucher à 22 h, lever à 7 h, même le week-end (mon épouse est médecin du sommeil… elle sait).
- Une alimentation saine : pas d’alcool, pas de cigarette : ils créent de l’anxiété.
- 5 clients maximum par jour.
- Et un espace de silence chaque jour : pour me retrouver.

Ce n’est pas une performance.
C’est mon ancrage.

A vous écrire tout cela, je me sens apaisé.
Peut-être que la maturité, c’est simplement ça :
oser se voir, se tenir, et continuer à aimer.

Oui ! Tout cela pour cela…
Alors, faites un pas après l’autre.
Et que direz vous que le prochain pas soit de m’appeler pour en parler ?

Louis Masurel – Thérapeute intégratif
J’aide ceux qui veulent grandir, non pas en savoir, mais en présence.
De la blessure à la maturité, du contrôle à la confiance.

Le 4 eme chapitre est sorti ! Suivez la saga psycho émotionnelle ;)
22/10/2025

Le 4 eme chapitre est sorti !
Suivez la saga psycho émotionnelle ;)

“Le prince qui voulait « juste » être heureux” Le chemin pour être pleinement soi L’alchimie de l’individuation : transformer le plomb de votre passé en or pour votre futur soutenu par ChatGPT Présentation du Projet C’est le titre d’un récit initiatique que je vais partager ici se...

Pourquoi ton couple ressemble parfois à ton enfance ?Tu crois aimer une personne pour ce qu’elle est.Et c’est vrai.Mais ...
22/10/2025

Pourquoi ton couple ressemble parfois à ton enfance ?

Tu crois aimer une personne pour ce qu’elle est.
Et c’est vrai.
Mais parfois, tu l’aimes aussi pour ce qu’elle réveille en toi.

Dans beaucoup de couples, on retrouve les échos de nos histoires d’enfants :
la peur de ne pas être vu,
le besoin d’être reconnu,
la colère de n’avoir jamais été entendu.

Alors, sans s’en rendre compte, on rejoue les mêmes scènes.
Tu choisis quelqu’un qui te ramène la même intensité que celle vécue avec un parent :
🔹 Si tu as grandi dans le conflit, tu attires le conflit.
🔹 Si tu as grandi dans le silence, tu fuis les discussions.
🔹 Si tu as dû apaiser un parent, tu deviens celui qui porte, répare, rassure.

Pas par bêtise.
Mais parce que ton corps reconnaît ce climat émotionnel :
c’est son normal.

Et pourtant, aimer, ce n’est pas rejouer le passé.
C’est oser changer la fin du scénario.
C’est apprendre à poser des mots, des limites, des respirations.
C’est reconnaître qu’on n’a plus besoin de souffrir pour être en lien.

🌱 Aujourd’hui, tu peux choisir :
Non plus l’intensité… mais la sécurité.
Non plus la survie… mais la tendresse.
Non plus le parent blessé… mais le partenaire présent.

Louis Masurel – Thérapeute Intégratif
J’aide les personnes à se libérer des schémas relationnels qui rejouent le passé,
pour retrouver un lien apaisé, vivant et sincère.
Cabinet à Lausanne & visio.

Mon interprétation du triangle “victime, bourreau, sauveur” permet d’avoir les solutions du clientTout le monde connaît ...
21/10/2025

Mon interprétation du triangle “victime, bourreau, sauveur” permet d’avoir les solutions du client

Tout le monde connaît le triangle de Karpman : victime, bourreau, sauveur.
C’est un outil très utilisé, parce qu’il permet facilement de repositionner les rôles dans les relations interpersonnelles.
On peut se dire : “tiens, qu’est-ce qui s’est passé entre ces trois personnes ? Qui a pris quelle place ?”

Mais ça, c’est seulement le premier niveau de réflexion.

Car à chaque fois que ce triangle s’active dans une relation, il réveille aussi le triangle intérieur de chaque personne.
Parce que nous avons tous plusieurs facettes.
Et si on regarde à l’intérieur, à travers la thérapie des schémas ou la psychologie des parts,
on peut voir qu’il existe en nous un bourreau, un sauveur et une victime.

Dans chaque interaction, nous prenons inconsciemment la place qui nous est la plus confortable, la plus familière.
Autrement dit, le triangle extérieur ne fait que rejouer le triangle intérieur déjà en place.

Le deuxième niveau de lecture, c’est d’aller écouter ces trois personnages à l’intérieur de nous.

Que dit la victime ?
Que dit le bourreau ?
Que dit le sauveur ?
Quels messages veulent-ils faire passer, ou faire vivre aux autres ?
Quels messages subissent-ils eux-mêmes ?

Et le troisième niveau de compréhension, c’est d’aller chercher l’envie de vivre derrière ces messages.
Quel est le besoin profond derrière chaque rôle ?

Parce qu’en fait :
– le sauveur, quand il veut sauver l’autre, le fait souvent de la manière dont il aurait aimé être sauvé en tant qu’enfant;
– le bourreau rejoue la posture du parent qu’il a subi, parce que c’est la seule qu’il a connue ;
– la victime, elle, répète la croyance qu’elle a intégrée très tôt : “je ne peux pas”, “je n’ai pas de valeur”, “je ne mérite pas mieux”.

Alors, qu’est-ce qu’on peut en faire ?

– Le sauveur, plutôt que de sauver les autres d’une manière qu’ils n’ont pas demandée,
peut commencer à se donner à lui-même ce qu’il aurait eu besoin de recevoir.
Quelles sont les actions qu’il aurait aimé vivre, et qu’il peut aujourd’hui s’offrir ?

– La victime, face à sa croyance subie,
peut chercher la pensée ou la croyance opposée qui lui redonne de l’envie, du souffle, de la vitalité.

– Le bourreau, lui, peut apprendre à vivre l’opposé de ce qu’il a connu :
poser des limites, exprimer sa force, mais sans reproduire la dureté subie.

Et là, tout d’un coup, il n’y a plus de victime, plus de bourreau, plus de sauveur.
Il y a une personne qui devient créatrice de sa vie.

Parce que :
– le sauveur lui montre quelles actions il veut s’apporter ;
– la victime lui révèle ce qu’il désire profondément vivre ;
– et le bourreau lui indique comment il veut vivre dans son environnement et dans ses relations.

Voilà mon regard sur ce triangle, à partir de ce que j’en vois et entends sur le terrain.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Est-ce que vous reconnaissez aussi ce triangle intérieur dans vos propres expériences ?

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