23/09/2025
Un petit rappel que tu n'as pas besoin de "tenir" et que parfois au contraire s'arrêter est salvateur.
Il est très dur - et je sais de quoi je parle- de ne pas se faire happer par notre culpabilité, nos conditionnements individuels et collectifs sur la vision de notre valeur et nos obligations.
Le monde va mal. Nous allons droit dans le mur, oui.
Mais nous pouvons faire et être autrement, aussi.
C'est à nous de choisir, un à un et puis en collectivité.
Je suis en train de lire le livre de Timothée Parrique,
"Ralentir ou périr". C'est très intéressant de voir que notre bien-être n'est absolument pas pris en compte dans notre système de valorisation/réussite d'un pays - aka le PIB (ni dans nos vies individuelles) Sauf au Bhoutan où ils fonctionnent avec le Bonheur National Brut.
C'est aussi fascinant de voir que la plupart des gens en ont marre de vivre comme ça mais continuent car il n'y a pas de proposition d'une autre manière de faire que le capitalisme...
Pourtant ces solutions sont là, elles émergent déjà... Va-t-on y a arriver au niveau d'une nation et du monde? Je nous le souhaite!
Et c'est à nous de construire cette autre manière d'être et de vivre.
Je sais que parfois on se sent seul. Mais on est bien plus nombreux qu'on veut nous le faire croire.
Alors on voit la popularisation du bien-être... chouette d'un côté parfois un peu compliqué de faire du tri, surtout au milieu d'une énième dérive vers des injonctions et de la sur-consommation..
On a vu aussi les Chief Happiness Officers débarquer dans les entreprises, un pas en avant, surement.. ou un pansement pour faire comme si...
Pour moi on ne peut pas aller mieux dans un environnement pourri.
Oui il est important d'aller regarder à l'intérieur de soi , de se connaître, et de travailler ses traumatismes, pour ne pas vomir son malaise sur autrui et vivre mieux, bien sûr!
Mais c'est beaucoup de responsabilité et complètement débile de demander à des gens de travailler sur eux pour s'adapter à un mode de fonctionnement malade... c'est même mission impossible.
Alors comment on fait?
1) On reconnait le ras-le-bol, le sentiment de solitude, l'impuissance.
2) On fait des pauses, on connecte avec le vivant, on ralentit, on reprend son souffle, on prend de la hauteur, on reconnecte à son essence
3) On ose rêver et imaginer le monde autrement, on trouve des communautés, des lectures , des événements alignés avec nos envies.
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Belle semaine
Sylvie
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