19/11/2025
Notre objectif, faire de la côte d'ivoire 🇨🇮, un pays transformateur de son cacao avec plusieurs usine de production sur l'étendue du territoire. ✊
CE QUE LES MULTINATIONALES NE VEULENT PAS QUE VOUS SACHIEZ SUR LE CACAO
La Côte d’Ivoire et le Ghana sont les deux plus grands producteurs mondiaux de cacao. Ensemble, ils fournissent plus de 60 % du cacao brut consommé dans le monde. Et pourtant, le producteur africain touche à peine 50 FCFA pour ce cacao, pendant que la tablette vendue dans un supermarché européen ou américain coûte 1000 FCFA. Cinquante francs pour 1000 francs. Tu saisis le gouffre ?
Comment on arrive là ? Le cacao brut est acheté à bas prix. Ensuite, il traverse l’océan pour être transformé en chocolat, emballé, marqué et distribué par des multinationales. Si on fait le calcul : transformation + emballage + marketing + transport = 950 FCFA. La valeur réelle est créée après la production, pas pendant.
Ha-Joon Chang, économiste du développement, l’a démontré : les pays riches ne sont pas devenus riches en vendant leurs matières premières. Ils ont d’abord industrialisé et créé la valeur ajoutée localement avant de conquérir le marché mondial. Ils ont compris que vendre la matière brute, c’est laisser l’or dans les mains des autres.
Regarde le cas de la Côte d’Ivoire et du Ghana : immense richesse agricole, mais faible industrialisation locale. On exporte le cacao brut et on importe ensuite le chocolat fini. C’est exactement la logique que Chang critique : la dépendance à l’exportation de matières premières empêche la création de richesse locale et maintient les pays dans la précarité économique.
Prenons un exemple concret : un producteur vend sa tonne de fèves à 1 000 000 FCFA. Le chocolat fabriqué avec cette tonne, vendu à l’étranger, peut rapporter 10 000 000 FCFA ou plus. La marge, la transformation, la valeur ajoutée : tout est capté ailleurs. Ici, on reste simple fournisseur, sans bénéfice durable.
Le message est clair : produire, c’est bien. Mais transformer, industrialiser, emballer, marquer, distribuer, c’est là que la richesse se crée. Si l’Afrique veut que son cacao et toutes ses matières premières nourrisse l’économie locale et pas juste les multinationales, il faut suivre les principes de Ha-Joon Chang : créer la valeur ici, pas ailleurs.
C’est une vérité simple mais foudroyante : vendre la matière première, c’est perdre l’avenir. Transformer ici, c’est bâtir des emplois, des entreprises et une nation capable de se soutenir toute seule. Et c’est exactement ce que les leaders asiatiques ont fait avant nous la seule question, c’est quand est-ce qu’on se réveille enfin pour appliquer ça chez nous.
Je suis L'IMPACTEUR 🔥🔥💣
Aujourd'hui nous avons une solution : ne plus attendre l'État. Nous devons commencer à transformer nos produits nous même.
Et la chine nous offre cette opportunité. Nous pouvons désormais importé les machines et lancé nos propres unités de transformation.