Psychothérapeute B.M

Psychothérapeute B.M Psychothérapeute spécialisée en TCC , proposant un suivi et accompagnement, afin de soulager vos souffrances emotionnelles et psychiques .

Et ce en utilisant des techniques appropriées pour chaque trouble . N'hésitez plus, Consultez ! �

En ce début 2021 je vous souhaite tout d’abord une bonne et heureuse année , tout comme je tiens à vous informer chers p...
02/01/2021

En ce début 2021 je vous souhaite tout d’abord une bonne et heureuse année , tout comme je tiens à vous informer chers patients et abonnés de mon retour au boulot .

Pour toute information ou prise de rendez-vous , veuillez me contacter sur le numéro ci-dessous :
• 0553.47.71.68

Le mois de Ramadan est comme le printemps où pousse la foi de chacun, garnie de belles fleurs spirituelles. Il ne faut p...
24/04/2020

Le mois de Ramadan est comme le printemps où pousse la foi de chacun, garnie de belles fleurs spirituelles. Il ne faut pas cesser de les abreuver durant ce mois béni et sacré mais aussi ne jamais les laisser faner.
🙏

Violence conjugale : Quand l’emprise s’installe "Mon mari m'a frappée." Comment réagir lorsque l'on entend ou s'entend d...
15/04/2020

Violence conjugale : Quand l’emprise s’installe

"Mon mari m'a frappée." Comment réagir lorsque l'on entend ou s'entend dire cette phrase ? Ce que l'on sait moins, c'est qu'il n'y a pas que les coups qui constituent les violences conjugales; elles peuvent prendre différentes formes,et particulièrement en cette période de confinement qui fait flamber la violence à la maison.

1. Les types de violences :


* La violence verbale :
"Idiote", "Clocharde", "Tu ne sers à rien, "Tu es médiocre"... La violence verbale se caractérise par toute forme d'expression destinée à blesser, manquer de respect, humilier, rabaisser, ou contrôler sa partenaire, telles que les injures, ou les critiques.

* La violence psychologique ou morale :
Les reproches, contradictions, accusations infondées, chantages, menaces, critiques, culpabilisations, sarcasmes, le harcèlement moral, voire même les silences – en somme, tout ce qui a vocation à contrôler, dénigrer, humilier ou manipuler autrui dans le but de l'affaiblir moralement ;caractérisent la violence psychologique.

* La violence sociale :
Le fait d'isoler socialement sa partenaire, de dénigrer son entourage et de contrôler ses sorties, ses fréquentations ou son téléphone portable afin de mieux maintenir une emprise sur elle constitue la violence sociale. Tout comme interdire à sa partenaire de travailler, de se former à une langue ou à un métier, ou de faire des activités (comme apprendre la langue du pays) pour empêcher de nouvelles rencontres.

* La violence envers les enfants, animaux ou objets :
Les violences exercées à l'encontre des enfants, des animaux ou des objets (avec valeur sentimentale ou non) du foyer qui tendent à intimider sont aussi des violences psychologiques. Cela permet au conjoint de maintenir sa domination en terrorisant.

* La violence économique :
Tout ce qui empêche d'accéder à l'autonomie financière est de la violence économique. Cela passe par le contrôle du choix de profession de sa partenaire (voire de lui imposer de devenir femme au foyer), la saisie sur son salaire, le refus de l'accès au budget familial et son contrôle.

* La violence administrative :
La violence administrative consiste à priver sa partenaire de ses droits : elle se caractérise par la confiscation des papiers administratifs (carte d'identité, passeport, carte de séjour, livret de famille, etc.), la falsification de signature ou de documents, le détournement de courrier ou de bien, voire le refus du conjoint de fournir les documents nécessaires pour des démarches administratives .

* La violence spirituelle/religieuse :
La violence spirituelle ou religieuse a vocation à empêcher sa conjointe d'exprimer ses convictions spirituelles ou religieuses ou à l'inverse, de l'obliger à en adopter certaines pour mieux la dominer. Il s'agit aussi de l'empêcher de fréquenter certains lieux de cultes, voire de dénigrer ses croyances personnelles.

* La cyber-violence :
La cyber-violence inclut non seulement l'interdiction pour la femme d'utiliser son téléphone portable pour communiquer avec ses proches, mais aussi le harcèlement virtuel, la surveillance des échanges par SMS, sur les réseaux sociaux, les e(mails, ou l'espionnage à distance du téléphone via un logiciel, soit la diffusion de contenus intimes dans le but de l'humilier.

La violence physique:
La violence physique inclut les bousculades, une gifle, les blocages physiques, coups de poings ou de pieds, objets lancés, étranglements, la séquestration, et peut aller jusqu'à la mort... Les coups et blessures sont punis par la loi et les sanctions varient en fonction de la gravité des faits.

* La violence sexuelle :
Les viols, tentatives de viol et agressions sexuelles peuvent aussi survenir dans le couple. Le devoir conjugal n'est en aucun cas une obligation. Il y a violence sexuelle si une personne impose à l'autre des actes, un rapport sexuel non consentis. Le harcèlement sexuel dans le couple est également une forme de violence, au même titre que l'humiliation.

2. Le cycle de la violence

* Climat de tension:
Le conjoint violent instaure un climat de tension via le verbal (violence verbale et/ou psychologique, colères, intimidations) et le non-verbal (mauvaise humeur, regards noirs, silences lourds). La victime ressent de la peur, s'inquiète, se remet en question, tente d'apaiser la situation.

* Agressions :
Le conjoint violent utilise les différentes formes de violences (verbale, psychologique, physique, sexuelle), parfois plusieurs en même temps, pour agresser sa conjointe. Cette dernière ressent de la honte, de l'injustice, de la colère ou de la tristesse.

* Déni,transfert de culpabilité :
Le conjoint violent minimise les faits, rejette la faute sur sa partenaire ou trouve des justifications à l'extérieur du couple. La victime se sent responsable, va croire les justifications du conjoint et se remettre en question. Elle va rationaliser et douter d'elle-même, de ses émotions, de sa perception des choses.

* La réconciliation :
Le conjoint violent fait tout pour se faire pardonner. Il peut offrir des cadeaux, être aux petits soins, utiliser le sexe, promettre de changer et même d'aller en thérapie pour chercher de l'aide. La victime retrouve espoir, croit qu'il va changer, pardonne, lui redonne une chance et l'aide. Elle va aussi changer ses attitudes... Jusqu'au prochain cycle de la violence.

3. Les conséquences de la violences conjugale :

Hormis les conséquences des lésions traumatiques majeures de la violence physique. (ecchymoses, hématomes, plaies, brûlures, morsures, mais aussi fractures , on retrouve les conséquences des traumatismes psychiques et morales ,et sont causes aussi de nombreuses pathologies psychiques . Les dépressions sont fréquentes et frappent la majorité des femmes victimes de violences conjugales. Elles sont caractérisées par une perte d’estime de soi, une prudence exacerbée, un repli sur soi, des troubles du sommeil et de l’alimentation, des idées et/ou tentatives de su***de.

Les victimes de violence conjugale peuvent aussi s'adonner aux abus de substances psychoactives : alcool, tabac, drogues psychoactives, antidépresseurs, hypnotiques. Elles sont également victimes de syndromes post-traumatiques :

réactions émotionnelles et physiques exagérées, hyper
excitations… Selon l'OMS, "Les femmes qui sont la cible de violences risquent plus de présenter les caractéristiques suivantes :
- dépression - tentatives de su***de - syndrome de douleur chronique - troubles psychosomatiques -blessure corporelles - troubles gastro-intestinaux - syndrome du côlon irritable .

Vous vous reconnaissez dans ce tableau? Vous tolérez la violence? Vous vous dites : " c’est de ma faute " ou encore c’est moins pire que dans ma relation précédente "? Ce sont de sérieux indices que vous êtes victime de violence conjugale.

PERSONNE N’EST RESPONSABLE DE LA VIOLENCE D’UN AUTRE. RIEN NE JUSTIFIE LA VIOLENCE.

Confinement oblige 😷Nous vous proposons la consultation en ligne 👩‍💻🗣️ , et pour ça il vous suffit de nous envoyer vos c...
13/04/2020

Confinement oblige 😷
Nous vous proposons la consultation en ligne 👩‍💻🗣️ , et pour ça il vous suffit de nous envoyer vos coordonnées en messagerie privée 💬 ou de nous appeler au numéro indiqué ci-dessous pour obtenir un rendez-vous.
0553.47.71.68📞🙏
N'hésitez plus, consultez ! 💡

Prenons soin de ceux qui prennent soin de nous !  🙏
04/04/2020

Prenons soin de ceux qui prennent soin de nous !
🙏

02 Avril : Journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme. Bleu comme l’océan, bleu comme le ciel vaste… vaste comme...
02/04/2020

02 Avril : Journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme.

Bleu comme l’océan, bleu comme le ciel vaste… vaste comme le cerveau d’un autiste…

Le but de cette journée est de mettre l’accent sur ce neuro-développemental sous l’ appellation de TSA

" trouble du spectre autistique "

Il s’agit aussi de mettre en lumière les obstacles que les autistes doivent affronter au quotidien, prendre les mesures nécessaires pour faire accepter et inclure les personnes autistes au sein de la société , changer le regard des autres

Et aussi célébrer et honorer les talents uniques , les personnes surdouées…

Coronavirus : comment sensibiliser les enfants ? Inquiétude, frustration, ennui : les enfants ne sont pas épargnés psych...
30/03/2020

Coronavirus : comment sensibiliser les enfants ?

Inquiétude, frustration, ennui : les enfants ne sont pas épargnés psychologiquement par cette période difficile. Comment trouver les bons mots pour leur expliquer le contexte actuel ?

Le contexte actuel inédit peut déjà s’avérer traumatisant pour des adultes, qu’en est-il des enfants ? Sont-ils plus inquiets ?
Je dirais que les enfants vont davantage être préoccupés par leurs ressentis d’ennui, de frustrations, de pertes de mouvement, de liens sociaux et de liberté que celui de l’anxiété en lien avec le fait d’être malade. L’enfant sera plus inquiet pour ses adultes de références (parents, grands-parents, amis) car il aura peur pour eux (hospitalisation, confinement dans une chambre, décès). L’anxiété va se créer en réaction aux attitudes ou discours des adultes face à l’épidémie et au confinement.

Comment donc adapter son discours sur le virus et le confinement avec des enfants ?

Il faut leur parler vrai, en toutes circonstances, sur l’ensemble des thématiques les concernant de près ou de loin dans leur environnement social. Que veut dire parler vrai ? Tout simplement, ne pas mentir, ne pas tourner autour du pot, ne pas alléger les faits, ne pas complexifier le discours, ne pas trop l’intellectualiser, en somme, leur parler avec authenticité et vérité. En résumé, faire court, vrai, simple et droit dans les yeux. L’enfant se rassure quand il parvient à mettre du sens ce qu’il vit avec les autres et gère mieux ses émotions.

Il est essentiel de combiner la parole avec du visuel auprès de l’enfant. Un livre, un dessin ou un objet va apporter une dimension ludique indispensable. L’adulte doit aussi être attentif et observateur de la réaction de l’enfant pour repérer les éléments du discours à développer ou pas.

Un autre point important : quand l’adulte énonce son discours, il doit laisser l’enfant le couper, le ralentir, le questionner pour que cela devienne une communication à deux non directive et pas un monologue d’adulte, auquel, l’enfant est peu réceptif en général.

Il faut expliquer les raisons sanitaires prises par le gouvernement. C’est aussi un moyen de définir ce que c’est concrètement et aussi parler des autres pays du monde. Cela peut être aussi un bon moyen pour expliquer le fonctionnement d’un gouvernement, le rôle de chaque ministère et celui du président de la République voire le contexte géopolitique, tout dépend de l’âge et l’intérêt de votre enfant sur ce sujet.

Quels moyens concrets pouvons-nous utiliser ?

Le dessin ou le jeu fonctionne bien avec les petits. La plupart des petits ont déjà été malades, il faut partir de leurs expériences de la maladie. Il faut bien préciser que des docteurs s’occupent des personnes malades et que ses parents s’occuperont aussi de lui.

Il y a plusieurs outils possibles pour sensibiliser les petits :

- Une carte géographique pour retracer le parcours du virus.
On peut créer une histoire avec le « roi Virus ».
- Un livre sur le corps humain pour expliquer les symptômes et comment on peut attraper le virus sur certaines parties du corps.
- Faire de lui un héros participant à battre le virus (créer un costume, des missions).
- Le virus est partout : on peut prendre des images d’objets, lieux, partie du corps, créer une image de virus et le coller sur presque tout.

Dans certaines familles, il arrive que l’un des parents travaillant à l’extérieur ou bien infecté par le virus, s’astreigne à ne plus câliner ses enfants pour ne pas les exposer au virus. Comment rendre cela moins violent ?

Il faut mettre en avant la description complète du métier du parent dans le soin ou dans d’autres domaines comme le commerce, l’hygiène, en faisant le lien avec les risques de contamination. Là encore, plusieurs moyens concrets :

- Créer une poupée ou doudou avec les habits et traits caractéristiques du parents pour encourager un lien transférentiel avec ce parent en particulier.
- Le parent peut prendre des photos sur son lieu de travail, pour expliquer ce qu’il fait, les protections qu’il porte au travail.
- L’autre parent prend le relai et augmente les gestes d’affectivité pour que l’enfant ressente moins le manque.
- Utiliser des signes d’affections différents : achat de chocolats préférés, dessins, messages tous les matins sur le miroir, envoi régulier de SMS, enregistrer sa voix pour l’histoire du soir.
- Faire une chorégraphie de l’amour avec 1m de distance, créer une chanson sur son amour et lui chanter tous les jours.
- Lui faire une dédicace sur son uniforme de travail.

L’enfant doit pouvoir comprendre que l’on peut montrer son amour de 1001 façons, même si les gestes de tendresse sont importants. L’adulte devra aussi lui expliquer que lui aussi ressent ce manque et que c’est compliqué pour lui.

Le Burnout : un phénomène professionnel !  On en parle de plus en plus du burnout. Tout le monde connaît quelqu’un qui s...
30/03/2020

Le Burnout : un phénomène professionnel !

On en parle de plus en plus du burnout. Tout le monde connaît quelqu’un qui semble être touché. Une épidémie ? Un mot plus acceptable et moins stigmatisant que dépression ?

Quoi qu’il en soit beaucoup de cadres, entrepreneurs, salariés et mères de familles se posent la question : est-ce que j’ai seulement un peu trop travaillé ou est-ce que je suis touché, moi aussi par le burnout ?

Comment s’y sensibiliser ?
Est-ce que vous vous êtes déjà fait une des remarques suivantes ?

- Je travaille plus que je ne le souhaiterais.
- Mon cercle d’amis s’est appauvri ces derniers temps.
- C’est de plus en plus difficile de ne plus penser au travail même une fois à la maison.
-J’ai arrêté un loisir, car je ne trouve plus la force, je suis trop fatigué.
- Je suis devenu plus irritable, parfois même agressif.
- Il est vraiment difficile de trouver le sommeil le soir.
- J’ai l’impression que tout me dépasse.
- Je fatigue plus vite.
- Les autres m’énervent.
C’est oui ? Dans ce cas, il est peut-être utile de continuer la lecture.

Les premières descriptions dans la littérature scientifique réalisées par des psychologues datent des années 1970. Malgré les plus de 40 ans écoulés depuis et des nombreuses d’études réalisées sur ce sujet, à l’heure actuelle il n’existe pas encore une définition unique et largement acceptée, ce qui est plutôt dommageable. En effet, au niveau scientifique, les études ne vont pas être toujours comparables entre elles (car elles ne parlent pas de la même chose). Au niveau clinique, beaucoup de professionnels appliquent des définitions ‘ad hoc’ ou ‘individuelles’. On confond alors facilement le burnout avec d’autres maladies comme la dépression avec laquelle il partage un certain nombre de signes cliniques (mais qui a souvent une autre dynamique au début du trouble). Il peut aussi être induit par un stress intense ou chronique ou encore être confondu avec certains troubles anxieux.

Qu’est-ce alors que le burnout ?

La plupart des définitions existantes s’accordent cependant sur les signes suivants :

- Le burnout est un processus qui n’arrive pas d’un jour à l’autre,
il s’agit d’un phénomène émotionnel qui peut toucher aussi bien la sphère psychique que la sphère somatique de l’homme,
- Le burnout peut provoquer une incapacité de travailler totale et définitive,
- Il peut amener la personne concernée au su***de,
- Le burnout induit une souffrance significative pour la personne qui en souffre,
- Il induit également une souffrance ou au moins de graves préoccupations pour son entourage,
- et enfin le burnout a un coût important pour la société.

Quels sont les signes du burnout ?

Toute la difficulté commence avec cette question. Certaines études recensent jusqu’à 130 symptômes différents, ce qui n’est bien évidemment pas opérationnel dans la pratique clinique.
Trois symptômes majeurs se dégagent cependant des différents travaux :

1.Une fatigue émotionnelle :
être vidé nerveusement, ressentir une intense fatigue psychologique

2.une baisse subjective d’efficience :
sentiment d’échec et de déclin des compétences ;
une attitude détachée, négative voire parfois agressive vis-à-vis d’autrui (en particulier vis-à-vis des collègues ou des clients).

Mais aussi importante que ces symptômes est la dynamique de la maladie.

Elle commence presque toujours avec une phase marquée par une augmentation de l’énergie déployée et une fatigue consécutive. Puis dans la deuxième phase, on va retrouver une baisse d’engagement aussi bien envers les clients que les collègues ou l’entourage élargi. On parle aussi d’une « démission interne » de la personne. Ensuite, on notera une irritabilité et une baisse de l’humeur. Dans la quatrième phase, on trouvera les premiers troubles cognitifs (souvent la mémoire et la concentration sont affectées) et une baisse de la motivation (faire le minimum nécessaire), mais aussi une atteinte à la créativité et à la spontanéité. Puis, certaines sphères du vécu vont s’appauvrir en particulier au niveau émotionnel avec un vide intérieur mais aussi au niveau relationnel et social. Dans la phase suivante, les signes somatiques de la maladie vont apparaître : troubles cardio-vasculaires, troubles intestinaux, des douleurs diffuses, des crampes musculaires, des perturbations du système immunitaire, etc. La dernière phase est marquée par le désespoir et des idées noires, voire suicidaires.

C’est ainsi en regardant l’évolution des symptômes dans leur contexte professionnel que le diagnostic peut être posé.

Est-ce que toutes les professions présentent le même risque de développer un syndrome de burnout ?

En principe, le burnout peut se développer dans toutes les situations professionnelles, mais aussi hors du contexte professionnel comme par exemple dans la « gestion de la famille ». Certaines professions semblent cependant plus touchées, sans qu’on sache aujourd’hui s’il ne s’agit pas seulement d’une orientation trop ciblée des recherches : certaines professions ont été plus particulièrement étudiées et pas d’autres. A côté des managers (on a souvent associé le burnout à une maladie des cadres), toutes les professions d’aidants sont très exposées, les auxiliaires de vie, les infirmières et aides-soignants (mais aussi les médecins) dans les unités pour personnes âgées, ou aux urgences, les personnes travaillant dans les maisons de retraite, etc.

Quelle en est la cause ?

Au centre de ce modèle, on trouve la personnalité de la personne. Celle-ci peut être plus au moins perfectionniste, plus au moins rigide, a toute une histoire avec ses victoires et ses blessures. Puis dans une seconde sphère autour du centre, se trouvent les relations interpersonnelles. Ensuite vient le niveau institutionnel, englobé à son tour dans ce qui serait la sphère du niveau sociétale, lui-même compris dans un contexte plus global et général.

Les différents niveaux s’influencent réciproquement et peuvent être à l’origine de la dynamique du burnout. Le plus souvent, tout se joue à l’interface entre la personnalité, les relations interpersonnelles et le niveau institutionnel.

Certains traits de la personne ou plutôt une certaine façon de percevoir les choses sont plus à risque pour le burnout. Cela pourrait se traduire ainsi : « Sois perfectif, irréprochable », « Donne le maximum (et arrête seulement quand tu n’en peux plus) », « Sois rapide et efficace », « Sois fort et ne montre pas d’émotions », « Pense d’abord aux autres et jamais à toi ». Ces exemples de cognitions sont fréquents chez les personnes touchées par le burnout. Autrement dit, les personnes « les plus à risque » sont souvent les plus investies, les plus attentives aux autres et les plus exigeantes avec elles-mêmes.

Sur le plan institutionnel et interpersonnel, on parle beaucoup depuis quelques années de " l'harcèlement au travail ". La prise en compte des risques psychosociaux au sein de l’entreprise publique ou privée est malheureusement trop souvent encore une simple voeu pieux, même si certaines entreprises ont réalisé parfois seulement après des événements dramatiques des progrès importants dans la prise en compte de la personne.

Que faire ?

Prévention, prévention, prévention et encore une fois prévention !

La prévention s’organise au sein de l’entreprise, mais aussi au niveau individuel.

Quelques conseils au plan individuel : « Ne néglige pas tes propres besoins », « Accepte de ne pas être infaillible », « Assume de parfois devoir dire non », « N’oublie pas tes autres valeurs en dehors du travail », « Garde les yeux ouverts », « Fais des économies, ne t’habitue pas trop vite au confort qui peut devenir un piège », « Formule des visions et des objectifs professionnels pour toi » et « Reste flexible ».

Sur le plan émotionnel, si la personne a beaucoup de mal à prendre de la distance par exemple le soir après le travail, certaines techniques comme la méditation de pleine conscience peuvent permettre d’apprendre une autre façon de faire avec les émotions.

Une fois le trouble installé, la première personne à contacter est alors son médecin traitant et éventuellement un psychothérapeute. Un arrêt de travail est souvent nécessaire et le repos indispensable. Ensuite suivant la gravité de la situation, différentes propositions seront à envisager. Un traitement médicamenteux d’appoint peut être proposé. Sur un plan psychothérapique, une thérapie cognitive ainsi que l’apprentissage de techniques de gestion des émotions et d’affirmation de soi peuvent s’avérer tout à fait pertinents. Il existe des programmes de prise en charge structurés en individuel ou en groupe et quand la crise est importante.

Au niveau institutionnel, lorsque le burnout concerne les collaborateurs, il est important de questionner l’ensemble de la structure. Souvent une supervision par des personnes extérieures à l’entreprise peut être d’une aide très précieuse.

Quand une institution, une entreprise privée ou publique veut sérieusement combattre le burnout, les options et possibilités ne manquent pas. Mais c’est un processus qui demande de la motivation et du temps et qui n’aboutira souvent qu’après un investissement continu et convaincu.
La persévérance tout comme la patience est la clef du succès. Elle repose sur la conviction qu’un changement est réellement nécessaire. Le burnout est le reflet d’une situation de crise, d’un disfonctionnement. Le temps est certes limité et représente un coût pour une entreprise, mais accepter de passer un peu de temps à trouver des solutions ne peut qu’augmenter l’efficience de l’ensemble de l’organisation.

Le 29 Mars : la journée mondiale de l'allaitement maternel ! Les avantages sont nombreux dans différents domaines comme ...
29/03/2020

Le 29 Mars : la journée mondiale de l'allaitement maternel !

Les avantages sont nombreux dans différents domaines comme la nutrition, l’immunologie, le développement et la psychologie.

La composition du lait maternel est parfaitement adaptée aux besoins nutritionnels et immunologiques du bébé. Composé de protéines, de glucides et de lipides, il garantit :

- une bonne maturation de l'organisme

- une excellente croissance

- une meilleure protection contre les infections et les allergies

- un vaccin naturel pour l’enfant en le protégeant des agressions virales courantes dès les 1ers jours après la sa naissance.

Pour avoir des bienfaits psychologiques, l’allaitement ne doit pas être vécu comme une contrainte du côté de la maman. Désiré, il sera favorable à la fois au bébé et à la jeune maman en créant entre eux, une relation sereine ainsi qu’une solide complicité.

Il constitue :

- une série d’interactions précoces entre la mère et l’enfant (accroche du regard mutuel lors de la tétée)

- une forme de communication entre la maman et l’enfant (la maman répond aux besoins de l’enfant)

- Un moyen de soulager l’enfant en cas de stress ou de peur.

Pour les psychanalystes, l’allaitement maternel est important pour la mère et pour l’enfant. Il permettrait :

De développer un sentiment très fort de sécurité et de protection chez l’enfant face au monde qui l’entoure, indispensable pour grandir et pour devenir autonome et indépendant.

De favoriser un lien affectif spécifique entre la mère et son enfant : les mères qui allaitent seraient moins stressées, toucheraient davantage leur enfant et seraient mieux disposées à répondre aux besoins de leur bébé.

D’offrir une présence chaleureuse, sécure, aimante et réconfortante au nourrisson. Les multiples contacts peau-a-peau procurant un sentiment de tendresse, permettrait au bébé de s’endormir sereinement.

De protéger l’enfant contre des effets physiologiques et émotionnels négatifs de sa maman souffrant d’un baby blues ou d’une dépression maternelle.

Un peu d'humour 😅
26/03/2020

Un peu d'humour 😅

Épidémie du Covid-19 : une épreuve psychologique majeure pour tous !  La peur du virus, les écoles fermées, les enfants ...
24/03/2020

Épidémie du Covid-19 : une épreuve psychologique majeure pour tous !

La peur du virus, les écoles fermées, les enfants à la maison, les supermarchés pris d’assaut, et maintenant le confinement, avec le pic de la maladie qui n'est pas encore atteint, les équipes soignantes en passe d'être débordées. L'épidémie de Covid-19 est une épreuve psychologique très lourde pour toutes et tous.

Nous sommes tous confrontés, et qui plus est brutalement, à quelque chose dont nous ne pouvions même pas imaginer que nous aurions un jour à en faire l’expérience. Les épidémies nous semblaient des phénomènes très éloignés. Soit dans l’espace : elles concernaient d’autres continents ; soit dans le temps, en arrière : la grippe espagnole était une référence d’un autre siècle. Et tout cela était accentué par l’idée que nous pensions la médecine capable de tout guérir, ou presque. Certains en venant même à penser que les vaccins étaient désormais inutiles…

Or, tout à coup, un virus particulièrement dangereux surgit, pour lequel on n’a, pour l’instant, ni médicament ni vaccin ; et les services hospitaliers pourraient être débordés. Le monde s’écroule. Et cela provoque, évidemment, différents types de réactions.

Lesquelles ?

La première, et la plus dangereuse, pour les individus, comme pour la société, est le déni : on fait comme si l’épidémie n’existait pas. Ce déni peut être lié soit à l’inconscience soit, au contraire, à une tentative de conjurer une angoisse qui serait trop insupportable. Et, ajouté à une difficulté à accepter la frustration, ce déni amène certaines personnes à se conduire comme des enfants de trois ans, qui se brûlent sur la porte du four, parce qu’ils sont persuadés que c’est pour les embêter, que leurs parents leur disent de ne pas y toucher.

Et puis, il y a les personnes qui acceptent de regarder la réalité en face. Et c’est psychologiquement très éprouvant.

Pourquoi ?

Cela suppose d’une part, d’être confronté à la peur de la maladie et de la mort, pour soi, et pour ses proches. Et d’une façon particulièrement angoissante puisque, ce virus étant nouveau, on a du mal à faire, quant à cette peur, la part entre le fantasme et la réalité. Et cela suppose d’autre part de s’imposer, à chaque instant, dans la réalité, des obligations et des interdits. Et donc de bouleverser des gestes quotidiens qui, même s’ils ont l’air anodins, nous servent en fait, par la façon dont ils se répètent chaque jour à l’identique, à nous retrouver. C’est très perturbant.

Et en plus, il y a désormais le confinement, qui pose des problèmes spécifiques, et par rapport auquel il va nous falloir inventer, chacun, de nouvelles façons de vivre.
Chacun d'entre nous le vivera à sa façon , alors racontez nous ce que vous faites pour vous occuper ? Comment vous le vivez psychologiquement ?

Ne perdrez plus de temps, consultez !
11/03/2020

Ne perdrez plus de temps, consultez !

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