وعي و وقاية في الصحة المدرسية

وعي و وقاية في الصحة المدرسية santé scolaire

06/12/2025

Il est essentiel de ne jamais prescrire l’érythromycine à un patient épileptique traité par carbamazépine. En effet, l’érythromycine est un puissant inhibiteur enzymatique, notamment du CYP3A4, voie principale du métabolisme de la carbamazépine. L’association des deux molécules entraîne donc une diminution significative de la clairance de la carbamazépine, provoquant une augmentation rapide et dangereuse de sa concentration plasmatique. Cette interaction peut mener à un surdosage, voire à un véritable tableau d’intoxication, avec risques neurologiques sévères : somnolence marquée, troubles de la coordination, nystagmus, confusion, aggravation des crises convulsives, voire coma.

Pour ces raisons, l’érythromycine ne doit jamais être administrée à un patient sous carbamazépine. En cas de nécessité d’antibiothérapie, il est impératif d’opter pour une alternative qui n’interfère pas avec le métabolisme hépatique de l’anticonvulsivant, comme l’amoxicilline ou la clarithromycine selon l’indication clinique et l’écologie locale. Une vigilance clinique et biologique reste de mise, surtout chez les patients polymédiqués ou présentant des comorbidités pouvant modifier le métabolisme hépatique.

L’association érythromycine–carbamazépine est contre-indiquée, car elle peut conduire à des concentrations toxiques de carbamazépine et exposer le patient à un risque réel d’intoxication médicamenteuse.

Stomatologie f

05/12/2025
05/12/2025

Le chirurgien-dentiste peut révéler de nombreuses informations essentielles sur la santé générale d’un patient grâce à l’examen de la cavité buccale. Une carie persistante, par exemple, se manifeste par une douleur durable, exacerbée par le chaud, le froid ou le sucre. L’émail se fragilise, se pigmentant parfois en brun, et une cavité peut apparaître. Si le sucre reste un facteur majeur, d’autres éléments favorisent sa survenue, notamment certains médicaments, la chimiothérapie ou un terrain génétique particulier. Plusieurs pathologies systémiques, en particulier celles altérant l’immunité, peuvent également affaiblir les dents. Non traitée, une carie peut devenir une porte d’entrée infectieuse vers les sinus, le système ORL ou l’appareil pulmonaire.

Les gencives qui saignent régulièrement rouges, tuméfiées, sensibles au brossage ou à la mastication traduisent souvent une gingivite ou une parodontite. Si une hygiène insuffisante est fréquente, d’autres facteurs aggravants existent : le stress intense, qui modifie la réponse inflammatoire, ou encore le diabète, responsable d’une altération vasculaire et d’une diminution des défenses locales. La maladie de Crohn peut également s’accompagner d’inflammations gingivales. Dans certains cas, un saignement inhabituel peut révéler une leucémie aiguë. Les conséquences d’une parodontite ne se limitent pas à la cavité buccale : les bactéries peuvent gagner la circulation sanguine, augmentant le risque d’infarctus, d’AVC ou même de cancer de l’œsophage. Elles sont aussi associées à un risque accru d’accouchement prématuré.

Une haleine malodorante persistante, ou halitose, résulte généralement d’une hygiène insuffisante, d’une carie non traitée ou d’une maladie parodontale. Elle peut aussi être causée par une infection ORL, une atteinte pulmonaire, un problème des amygdales, un diabète, un ulcère gastrique ou une maladie hépatique. Outre les facteurs médicaux, ses répercussions psychosociales peuvent être très importantes pour la personne affectée.

Les aphtes récidivants se présentent sous forme de petites ulcérations douloureuses sur la gencive, la langue ou la muqueuse jugale. Ils peuvent être liés au stress, à la fatigue, à une allergie, à une sensibilité alimentaire ou à une carence vitaminique ou en fer. Ils surviennent aussi dans certaines infections comme la mononucléose, la tuberculose ou la toxoplasmose. Bien que bénins dans la majorité des cas, ils peuvent devenir chroniques ou se surinfecter, provoquant fièvre et adénopathies. Un aphte de grande taille, persistant et atypique, notamment sur la face interne de la joue, doit alerter car il peut évoquer une lésion cancéreuse.

Enfin, le jaunissement des dents peut refléter l’âge, le tabagisme ou la consommation excessive de café, de thé ou de vin. Cependant, il peut aussi traduire une maladie cœliaque ou un trouble du comportement alimentaire comme la boulimie, l’acidité gastrique liée aux vomissements répétitifs altérant progressivement l’émail. Comme les autres signes bucco-dentaires, cette altération peut avoir un impact considérable sur l’estime de soi et la qualité de vie.

Stomatologie f

05/12/2025
05/12/2025
05/12/2025
05/12/2025

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