03/11/2025
Aujourd’hui, à la clinique vétérinaire, j’ai vu l’amour sous sa forme la plus pure.
Un garçon grand et costaud, les épaules larges, les yeux rougis, pleurait sans retenue sur son chat. Il le serrait contre lui comme on serre un enfant, et ses larmes coulaient sans honte. Personne n’a ri. Personne n’a jugé.
À côté, une mamie, toute frêle, disait au revoir à son chat. Son seul ami. Elle m’a confié que plus personne ne venait la voir. Lui seul était là, tous les jours, sur ses genoux, à ronronner. Elle lui a caressé la tête une dernière fois, doucement, comme on ferme un livre qu’on n’oubliera jamais. J’ai écouté. Longtemps. Et j’ai compris : pour elle, ce n’était pas juste un chat.
Un peu plus loin, un petit garçon jouait à la balle avec son chien dans la salle d’attente. Son papa riait, complice. Le chien rapportait la balle, remuait la queue, et le gamin criait de joie. Un moment simple. Un moment d’amour vrai.
Alors à ceux qui jugent, qui disent « c’est qu’un animal », je dis :
L’amour n’a pas de hiérarchie.
Il n’a pas besoin d’explications.
Il ne se mesure pas en années, en paroles ou en espèces.
Il se vit. Il se pleure. Il se célèbre.
Et aujourd’hui, j’ai vu que l’amour pour un animal, c’est souvent l’amour le plus honnête qu’on puisse donner.
Sans filtre. Sans attente. Juste du cœur.
Arrêtons de juger ceux qui aiment leurs animaux comme leurs proches.
Ils ne remplacent personne.
Ils sont quelqu’un.