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Ki-Mbambi, La Fuie, Brizambourg (2025)

27/11/2025

Les Énergies de Fin d’Année : Le Passage d’un Cycle à un Autre
Un temps de lucidité et de renouvellement intérieur

Nous arrivons à la fin d’un cycle, un moment où l’énergie nous ramène naturellement vers notre centre. C’est le temps d’observer ce que nous avons vécu : les expériences qui nous ont fait évoluer, les relations qui ont agi comme des miroirs, les mémoires — conscientes ou non — qui influencent encore notre chemin.
Dans ce passage, on nous invite à reconnaître ce qui doit être libéré, ce qui doit être intégré et ce qui doit être honoré.
La Terre elle-même entre dans une nouvelle ère. Nos transformations intérieures ne sont donc pas individuelles : elles participent au mouvement collectif, au devenir karmique de l’humanité.
Les énergies du moment nous demandent plus de justesse, de présence et de responsabilité dans notre manière d’occuper notre place. L’extérieur ne doit plus manipuler notre intérieur : c’est depuis notre profondeur que se construisent nos choix.
C’est le moment d’activer notre souveraineté, notre sagesse intrinsèque et de marcher avec conscience sur la Voie du Milieu,( notre centre vivant) afin d’entrer dans le nouveau cycle alignés, lucides et pleinement vivants.
Nous sommes appelés à vivre ce temps comme un pont : un pont entre ce que nous avons été et ce que nous devenons.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

25/11/2025

Axe unifié : Le mythe d’Isis et de Nephtys —

La femme porte en elle l’intention-source de sa création, mais cette intention ne se révèle pleinement que lorsque ses mondes visibles (Isis) et ses mondes intérieurs (Nephtys) s’harmonisent autour d’un axe de sens (Osiris).

Le mythe d’Isis et de Nephtys est un langage codé, une carte initiatique qui révèle la complexité des mondes intérieurs du féminin. Il expose deux pôles complémentaires — la lumière et l’ombre, le manifeste et le caché — qui, loin de s’opposer, construisent la totalité de la maturité féminine.
Ce processus s’active symboliquement lorsque la jeune fille devient femme, au moment des premières menstruations. À cet instant, elle n’entre pas seulement dans un cycle biologique, mais dans un cycle de conscience : celui qui la relie à ses mondes visibles (Isis) et à ses profondeurs obscures (Nephtys).

Isis représente la partie du féminin qui sait, qui ordonne, qui éclaire. Elle incarne la forme, la maîtrise, la parole claire et la capacité de rassembler. C’est le féminin manifesté, celui qui se voit, qui s’exprime et qui structure.

Nephtys est la gardienne des marges, des profondeurs, du non-dit, du chaos fertile. Elle symbolise les mondes intérieurs où l’on descend pour puiser, où l’on se transforme, où l’on gestationne de nouveaux possibles. Elle n’est ni négative ni démoniaque : elle est le potentiel brut, la matrice obscure où tout commençe.
Le mythe nous rappelle que le féminin n’est complet que lorsque ces deux puissances collaborent. La lumière sans profondeur devient sèche ; la profondeur sans lumière devient dévorante. Isis et Nephtys sont inséparables : la maturité féminine naît de leur danse.

Dans cette dynamique, Osiris symbolise l’ordre, la cohésion, la verticalité et la mémoire du sens. Il n’est pas seulement un dieu masculin : il est le principe organisateur qui donne une direction aux forces féminines. Quand Il féconde Isis : c’est la manifestation consciente.Quand Il s’unit à Nephtys dans certains mythes : c’est la rencontre du visible avec l’invisible, où même l’ombre aspire à être illuminée et structurée.
Cette union “secrète” entre Osiris et Nephtys n’est pas une trahison, mais une clé initiatique : du lien entre l’ordre et le chaos fertile naît la guidance intérieure — symbolisée par Anubis, le gardien du seuil.
Ainsi, le chaos fertile (Nephtys) n’a pas vocation à être supprimé. Il a besoin d’être maîtrisé, orienté, traversé à travers l’axe Osirien.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

22/11/2025

L’enfant en nous
En chacun de nous, cohabitent des strates anciennes, des visages oubliés, des murmures venus de notre propre histoire et de celle de nos ancêtres. Mais au centre, au cœur même de ce labyrinthe intérieur, se trouve une présence lumineuse que nous négligeons trop souvent : notre enfant intérieur.
Cet être pur, innocent, dénué d’ego, n’est ni un souvenir ni une projection : c’est le noyau de notre âme. C’est lui qui porte la clarté première, la spontanéité, la joie simple, la manière sacrée de regarder la vie sans filtre et sans crainte.
Lorsque j’accompagne les banzis, je réalise à quel point cet enfant est essentiel, à quel point sa voix silencieuse influence le chemin de l’être. Là où l’adulte s’alourdit de doutes, l’enfant intérieur, lui, sait encore danser avec la vie. Là où l’adulte s’enferme dans des attentes, l’enfant intérieur ouvre, respire, joue, et nous rappelle l’évidence du moment présent.
Mais trop souvent, cet être sacré est abandonné, mis au fond de notre structure, relégué aux ombres par la dureté du monde, par les exigences, par nos propres peurs. Pourtant… c’est lui qui a le plus besoin d’être nourri. Reconnu. Honoré.
Nous devons parfois redevenir pour nous-mêmes le bon père et la bonne mère que nous avons espéré. Offrir protection, écoute, douceur. Lui permettre de rire, de créer, de rêver, de s’exprimer comme autrefois, avant le poids du temps.
Car cet enfant intérieur est le gardien de notre essence, le témoin de ce que nous sommes avant l’armure, avant les rôles, avant les blessures.
Il porte la pureté de notre âme. Il porte la simplicité de notre rapport originel à la vie.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

21/11/2025

le souffle d’harmonie.
Il existe des guérisons si simples qu’elles échappent au regard pressé. Elles ne se trouvent ni dans la complexité, ni dans la force, mais dans ce retour humble au centre : une respiration, un relâchement, un geste qui retrouve son origine.
Le souffle est le premier mouvement du monde. Il ouvre la porte du corps, il réveille la conscience, il apaise les battements trop rapides. Quand tu respires avec intention, tu rappelles ton être à son axe. Tu réalignes ta posture à ton âme, comme on replace une colonne dans sa verticalité sacrée.
Dans ce moment de présence pure, tu n’es plus séparé. Ton corps écoute ton esprit, ton esprit écoute ton âme, et ton âme écoute la grande respiration du monde. Alors, quelque chose s’ouvre. Non pas une technique, mais un passage. Non pas un secret, mais une évidence.
La guérison n’a plus besoin d’être provoquée : elle se révèle. Comme l’eau qui retrouve sa direction en suivant la pente naturelle, comme la lumière qui revient lorsqu’on cesse de s’agiter dans l’ombre.
La Voie du Milieu enseigne que le juste équilibre n’est jamais un effort, mais une présence. Un souffle qui va, un souffle qui vient. Un mouvement qui ne cherche pas à guérir, et qui pourtant guérit tout ce qu’il touche.
Reste là, dans cet espace simple. Respire. Écoute. Et laisse ton âme opérer ce que ton esprit n’aurait jamais pu forcer.
Car parfois, le plus grand des soins n’est qu’un souffle qui se souvient.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

20/11/2025

Le Cycle & Le Souffle — Retraite Initiatique
Sénégal du 25 au 30 juin 2026
Renseignements et tarifs, infos.kimbambi@gmail.com

Quand la femme se souvient du Souffle, la Terre se réaccorde à la Source.”

Le féminin n’est pas un rôle : c’est une polarité cosmique, une vibration matricielle qui porte la création. Dans la sagesse Kongo comme dans les traditions ancestrales, il est le vide fertile, l’espace où naissent visions, guérisons et mondes invisibles.
Quand cette polarité se dérègle, c’est l’axe intérieur humain qui vacille. Rééquilibrer le féminin, c’est réunir les polarités, restaurer la circulation et revenir à la Voie du Milieu — là où le souffle redevient guide.

Cette retraite ouvre : • la purification de la matrice • l’ouverture du cœur • la réactivation du souffle créateur • le rappel des lignées

Programme Initiatique — Le Cycle & Le Souffle Un passage de 6 jours à travers les quatre moments du Dikenga ( cercle du cycle de l'âme), chacun lié à une dimension du féminin profond :

Musoni – Le Rêve, Rituel d’ancrage • Mémoire ancestrale • Bain sacré • Souffle primordial

Kala – La Création ,Cercles de parole • Utérus de Ma Ama Mayangi • Dikenga & cycle féminin • Vision du cœur

Tukula – L’Expansion ,Travail corporel • Chants & danses initiatiques • Activation lumineuse de la matrice • Langage du Cœur

Luvemba – La Transformation ,
Méditation de purification • Alignement énergétique selon la science des chakras • Cérémonie de renaissance • Intégration

✨ Intentions sacrées Re enraciner le féminin • Science du Cœur • Mémoire des lignées Kongo • Souffle de la Terre • Chemin vers la Voie du Milieu

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

18/11/2025

Nouvelle Lune en Scorpion : la Porte des Profondeurs

“Je choisis de libérer ce qui me retient et de revenir à ma puissance essentielle.”

Cette Nouvelle Lune en Scorpion nous invite à descendre là où nous n’allons pas souvent : dans les zones d’ombre, les émotions enfouies, les vérités que nous évitions jusque-là.
Le Scorpion ne cherche pas à nous bousculer. Il veut nous libérer.
C’est une lune de transformation silencieuse, une lune qui nous murmure : “Laisse mourir ce qui n’est plus toi, pour que tu puisses enfin renaître.”

Énergies du moment
• libération des schémas anciens
• dissolution des attachements qui épuisent
• récupération du pouvoir personnel
• alchimie émotionnelle
• clarté face à ses désirs réels
• retour à une vérité intérieure brutale mais lumineuse

Ce cycle nous pousse à reconnaître ce que nous ressentons vraiment : la fatigue émotionnelle, les attentes qui ne sont plus alignées, les peurs qui contrôlent nos choix, mais aussi les parties de nous qui demandent un renouveau.
Ce n’est pas une lune douce. C’est une lune authentique, qui préfère l’honnêteté à la tranquillité.

Message de cette Nouvelle Lune
Tu n’as pas besoin d’être quelqu’un d’autre. Tu as seulement besoin de te débarrasser de ce qui t’empêche d’être toi.
Renforcer son ancrage. Retrouver son énergie vitale. Revenir à des relations vraies. Retrouver la pulsation du corps. Se relever, tranquillement, mais profondément.
Cette lune te dit : “Transforme-toi sans te trahir.”

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

13/11/2025

Sang, Mémoire et Guérison

Le sang est un fluide sacré. Il porte en lui la mémoire vitale de nos ancêtres — leurs forces, leurs blessures, leurs chants silencieux. Dans les soins traditionnels, la guérison commence toujours par une purification du sang. Cette purification est une porte d’accès à la compréhension de soi, car le sang contient les informations les plus profondes de notre code génétique et spirituel.
Dans la forêt, nos soins visent à reconnecter l’être à cette mémoire vivante, jusqu’à atteindre le pilotage conscient du code ancestral. Mais avant toute transformation, il y a une première purification — celle du verbe.
Nous invitons chacun à parler, à raconter simplement l’histoire de son cœur. Ce verbe est un médicament puissant. Parler, c’est libérer le souffle ; c’est déposer les armes intérieures. Être écouté par une communauté d'initiée, c’est permettre à l’harmonie de circuler à nouveau entre les êtres. Car lorsqu’un des nôtres est dans l’inconfort, c’est tout le village qui est touché.
Le verbe libère, éclaire, réunit. Il ouvre la voie à la conscience, et réveille la guidance intérieure. Ainsi, le banzi — l’initié en chemin — apprend à écouter ses guides, à entendre le murmure de son sang, et à marcher vers la réconciliation de son être tout entier.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

10/11/2025

Mahasimbi Mamba

Mahasimbi Mamba, conscience de l’Eau, nous te bénissons. Tu es la matrice du monde visible et invisible, la première mémoire du cosmos. Avant le feu, avant la forme, tu étais le fluide primordial où toute vie se rêva. Dans ton mouvement, les rythmes du monde prirent naissance : respiration, pulsation, marée, émotion.
Tu portes en toi les mémoires de toutes nos vies et de tous nos ancêtres. Chaque goutte de ton être a connu les montagnes et les océans, les pleurs et les bénédictions. Ainsi, lorsque nous te rencontrons, nous rencontrons la totalité de ce que nous avons été, sommes, et serons.
Eau matricielle, tu accompagnes la puissance de la Vie dans sa danse d’unité. Tu relies les règnes : minéral, végétal, animal, humain et spirituel. Tu circules entre les mondes, reliant le visible à l’invisible, le haut au bas, le dedans au dehors. En toi, la Voie du Milieu prend forme liquide : tu ne résistes ni ne fuis, tu t’adaptes et tu transmets.
Eau guérisseuse, ton toucher est celui de la compassion. Tu apaises les blessures profondes, car tu sais épouser la douleur sans la juger. Tu enseignes la fluidité émotionnelle : l’art de laisser passer ce qui doit s’écouler, et de retenir ce qui nourrit la vie.
Eau enseignante, tu nous rappelles l’art d’honorer la Vie. Tu transmets les mystères de la transmutation : le passage du trouble à la clarté, de la stagnation à la source vive. Tu es l’alchimiste silencieuse qui transforme la peine en sagesse, la peur en douceur, la séparation en communion.
Nous honorons en toi la conscience suprême de l’Eau. Puisse ta présence en nous redevenir consciente, afin que l’Être fluide s’éveille dans notre chair. Puissent les Eaux sacrées du monde et du cosmos accompagner nos chemins de vie, et que celles de nos Ancêtres nous guident vers le centre ultime de toute existence — le point d’union où toutes les eaux se rejoignent, où l’Amour devient la Mer sans rivage.

Ainsi parle Mahasimbi Mamba, l’Eau Vivante, Mère du Souffle et miroir de la Conscience.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

06/11/2025

Les retraites initiatiques — Ambassadeurs du village des Ancêtres

Lorsque nous nous déplaçons pour nos retraites initiatiques, nous ne transportons pas seulement nos corps, mais toute une cosmogonie, une trame codée de mémoires et de vibrations.
Nous sommes les ambassadeurs de nos ancêtres, les porteurs vivants du village des anciens, l’expression incarnée de leurs chants, de leurs visions et de leurs offrandes.
Chaque membre du cercle détient un nom initiatique et une place vibratoire unique, tissant ensemble une géométrie sacrée en mouvement.
Chaque rituel que nous accomplissons est une représentation de l’équilibre des dimensions, une danse entre les pôles féminin et masculin, où les forces contraires se rencontrent pour engendrer la Vie.
Nous manifestons sur Terre l’union des règnes minéral, végétal, animal et spirituel, portant en nous le souffle de la Terre, de l’Eau, du Feu et de l’Air.
Nous sommes les gardiens de l’alchimie des mondes, les témoins vivants de l’équilibre entre ciel et matière, entre visible et invisible, entre l’humain et le divin.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

06/11/2025

Vibrer son incarnation au présent

Regarder son incarnation, c’est d’abord la ressentir. C’est vibrer dans le corps ce que l’instant révèle, sans chercher à fuir vers un ailleurs meilleur.
Le changement n’est pas d’attendre des jours nouveaux, il naît du regard que l’on pose sur ce qui est, de l’accueil sincère de l’expérience présente.
Changer, ce n’est pas se projeter dans un futur idéalisé, mais reconnaître ce qui se vit ici et maintenant, et avancer, pas à pas, à travers les champs expérientiels qui tissent notre évolution.
Avant chaque passage initiatique, il est juste de s’arrêter un moment, de ne pas se rejeter pour courir vers une nouvelle image de soi. Prendre un temps, c’est se donner la possibilité d’accueillir aussi ses ombres, de les reconnaître comme des parts vivantes du tout.
Il n’existe pas de lutte entre le bien et le mal, seulement un mouvement, parfois chaotique, où la conscience apprend à se réorganiser, où le chemin se redessine au rythme de la lumière qui revient.
Beaucoup rêvent d’aider le monde après leur transformation. Mais l’on n’offre jamais que la compréhension que l’on a su incarner au-dedans. Nous partageons à l’extérieur le trajet silencieux de notre propre éveil.
Donner la vie, c’est d’abord sentir le mouvement de la vie en soi. C’est laisser circuler cette pulsation, jusqu’à ce qu’elle devienne offrande.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

04/11/2025

Le mouvement spiralé de la Vie

Dans la vision de la Voie du Milieu selon le prisme Kongo, la Vie n’évolue pas selon une ligne droite mais selon un mouvement spiralé. Ce mouvement exprime le rythme sacré du dikenga, la croix cosmique où chaque point représente une phase de transformation : naissance, maturité, mort et renaissance. Rien ne se répète à l’identique, car la spirale élève chaque cycle à un nouveau degré de conscience.
Ainsi, lorsque nous traversons un seuil, nous ne faisons pas qu’avancer — nous revisitons.
Le passé se révèle à travers le présent, non pour nous enfermer, mais pour nous offrir la possibilité de le transmuter. Chaque expérience porte la mémoire d’un temps ancien, parfois celle de nos ancêtres, inscrite dans nos cellules et nos champs énergétiques. Le présent devient alors un espace d’alchimie où ces mémoires peuvent être reconnues, honorées et élevées en fréquence.
Dans cette spirale, le futur n’est pas une destination lointaine : il est activé depuis l’instant présent, par la qualité de notre vibration et de notre regard intérieur. Chaque choix que nous posons, consciemment ou non, participe à la réécriture du cycle.
Ainsi, nous ne fuyons pas le passé, nous l’élevons. Nous ne craignons pas l’avenir, nous l’invoquons depuis le cœur du présent. Car la Vie, dans son essence, est un souffle spiralé — une danse éternelle d’expansion et de retour, où chaque tour nous rapproche un peu plus de la Conscience originelle.

Avolem
Nima, Accompagnatrice du cycle de l'âme

03/11/2025

Entrer dans un véritable processus de transformation

Entrer dans un processus de transformation n’a rien à voir avec la consommation de développement personnel. Ce n’est pas un loisir spirituel, ni une quête de bien-être immédiat. C’est un appel profond, souvent inconfortable, qui bouleverse les certitudes et fait remonter à la surface ce que l’on avait appris à fuir.

Par expérience, j’observe que beaucoup cherchent la lumière à l’extérieur d’eux-mêmes. Ils se tournent vers des méthodes, des stages, des pratiques ou des maîtres, pensant qu’ils trouveront là la clé de leur éveil. Mais cette recherche extérieure est souvent le reflet d’une fuite inconsciente du noir intérieur — ce lieu de gestation et de vérité où s’opère réellement la transformation.
Le New Age, avec son discours séduisant de positivité et de lumière, a parfois renforcé cette illusion : celle d’un éveil qui ne passe pas par la traversée de l’ombre. Or, toute naissance authentique se déroule dans le noir, comme dans le ventre de la Mère cosmique. C’est dans le silence, dans la densité, dans la nuit de l’âme que la lumière véritable se prépare.

Nous ne sommes pas éduqués à être en lien avec nos profondeurs cachées. Dès l’enfance, nous apprenons à éviter la douleur, à masquer la vulnérabilité, à rationaliser ce que nous ressentons. Dans le couple, dans la relation à soi, beaucoup craignent d’affronter les zones de souffrance, les blessures émotionnelles et les traumatismes ancestraux qui continuent d’agir à travers nous.
Ces mémoires, ces fréquences inconscientes, ne disparaissent pas parce qu’on les ignore. Elles deviennent vivantes et influencent subtilement notre réalité présente : nos relations, nos choix, nos réactions. Entrer dans un processus de transformation, c’est accepter de rencontrer ces forces et de leur redonner leur juste place.

Avolem
Nima, accompagnatrice du cycle de l'âme

Ki-Mbambi

27/11/2025

25/11/2025

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