31/10/2025
Dernière Déesse de ma série de Samhain, déesse emblématique de la venue de l'hiver et de sa rudesse, c'est La Cailleach.
Qu'on la surnomme "la vieille", "la sorcière" ou encore "la voilée", elle accomplit son œuvre chaque année.
Déesse mère ancestrale présidant au climat, elle est bien connue des folklores irlandais, gallois et écossais et, aujourd'hui encore, on pratique localement certains rites en son honneur.
Le mythe nous la présente sous les traits d'une vieille femme hideuse et borgne, au visage bleu, aux dents rouges comme de la rouille et aux cheveux blancs.
Ne nous fions pas à son allure de vieillarde, il s'agit d'une femme puissante au-delà des mots : elle déchaîne les forces élémentaires de la nature chaque automne à Samhain en frappant le sol de son marteau magique, transformant ainsi les herbes en lames de glace. Elle règne impitoyablement sur la saison sombre, fait hurler le vent du nord et rugir les océans. La neige survient lorsqu'elle lave son manteau dans le golfe de Corryvreckan (ce qui en gaélique signifie tourbillon/chaudron du plaid) pendant trois jours durant lesquels la tempête fait rage et se fait entendre à vingt milles à l'intérieur des terres. Lorsque son manteau est immaculé, la neige recouvre la terre
Son emprise s'étend jusqu'à Beltaine (15 mai, début de l'été), bien que son pouvoir faiblisse considérablement dès Imbolc (1 février), lorsque la déesse Brigid réapparaît.
Ainsi, la Cailleach et Brigid sont parfois considérées comme deux esprits saisonniers: l'une gouvernant les mois d'hiver et l'autre gouvernant les mois d'été. D'autres interprétations suggèrent qu'il s'agit de deux visages de la même déesse sous son aspect de jeune fille et de vieille femme.
Source:
"SAMHAIN" de Ketty Orain-Ferella