CEPPA - Centre Européen de Psychologie Clinique et de Psychanalyse

CEPPA - Centre Européen de Psychologie Clinique et de Psychanalyse Enseignement et recherche en Psychologie clinique, Psychanalyse, Psychothérapie et Médiation psychol.

24/11/2025

Notre 'victoire', due à un effort collectif et aboutissant au retrait de cet amendement, serait peut-être l'occasion de nous départir de nos postures figées - procédant de querelles de chapelle, mais entraînant parfois une véritable haine entre les tenants de courants différents - pour renforcer le lien et la solidarité entre nous, professionnels d'orientation psychanalytique.

20/11/2025

Lettre de François Gonon adressée aux sénateurs et sénatrices :

Je vous contacte pour vous alerter sur un discours scientifique abusif concernant les psychothérapies orientées par la psychanalyse. En effet, ce 14 novembre, trois sénatrices et un sénateur ont déposé un amendement (n°159) au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026. Il est rédigé comme suit : « À compter du 1er janvier 2026, les soins, actes et prestations se réclamant de la psychanalyse ou reposant sur des fondements théoriques psychanalytiques ne donnent plus lieu à remboursement, ni à participation financière de l’assurance maladie. »

L’objet de l’amendement affirme : « Les soins fondés sur la psychanalyse, en particulier lorsqu’ils s’appliquent aux troubles du neuro-développement, aux troubles anxieux ou dépressifs et aux affections psychiatriques chroniques, ne disposent aujourd’hui d’aucune validation scientifique… Plusieurs rapports publics ont souligné l’absence de preuves d’efficacité et le caractère inadapté, voire contre-productif, de ces approches, qui sont à différencier de psychothérapies. »

Ces affirmations ne sont pas conformes à l’état des connaissances scientifiques.

Premièrement, à durée égale, les psychothérapies orientées par la psychanalyse sont aussi efficaces que les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), qui ont les faveurs des pouvoirs publics. Pascal Keller et moi-même avons publié en 2021, dans la plus respectée des r***es francophones de psychiatrie, une synthèse aboutissant à cette conclusion pour de nombreux troubles mentaux, notamment dépressifs et anxieux. Cette r***e s’appuie sur des dizaines d’études scientifiques publiées ces vingt dernières années par des équipes internationales (USA, UK, Allemagne, etc.) dans les r***es de psychiatrie les plus prestigieuses. Vous trouverez cette synthèse en attaché[1].

Deuxièmement, comme le mentionne cette synthèse, les praticiens se réclamant des TCC font explicitement référence à trois des quatre concepts majeurs de la psychanalyse : la répétition, l’inconscient et le transfert. Interdire le remboursement des psychothérapies « reposant sur des fondements théoriques psychanalytiques » entraînerait aussi le non-remboursement des TCC.

J’espère que mon message vous apportera des éléments scientifiques de jugement concernant cet amendement.


[1] Gonon F. & Keller P.-H., « L’efficacité des psychothérapies inspirées par la psychanalyse : une r***e systématique de la littérature scientifique récente », L’Encéphale, vol. 47, n°1, février 2021, p. 49-57.

Le CEPPA se déclare parfaitement solidaire avec l'initiative, ci-dessous développée, de l'ECF La newsletter de l'ECF Con...
18/11/2025

Le CEPPA se déclare parfaitement solidaire avec l'initiative, ci-dessous développée, de l'ECF

La newsletter de l'ECF

Contre l'amendement 159, l'École de la Cause freudienne se mobilise !

Vous trouverez ci-joints trois textes pertinents et percutants qui, poussant l'amendement dans ses retranchements, en montre les incontestables écueils et démontre la volonté d'exclure la psychanalyse.

De plus, l'École de la Cause freudienne vous donne rendez-vous le jeudi 20 novembre à partir de 20h, à un forum en accès libre sur Lacan web TV, contre cet amendement liberticide.

L'affiche de cet événement se trouve à la suite des textes.

Paris, le 18 novembre 2025

ACTION LACANIENNE

Contre l'amendement qui ment et qui coûte



Trois imprécisions

Alice Delarue



Une dérive liberticide

Patricia Bosquin-Caroz



Lettre ouverte

Angèle Terrier


Trois imprécisions

Alice Delarue

Trois passages de l’amendement n°159 du PLFSS 2026 ont particulièrement attiré mon attention. Leur imprécision n’est pas anodine : elle sous-tend un mouvement d’extension progressive de la volonté d’interdiction visant la psychanalyse.

"Se réclamant", "fondements"

Le premier se situe dans la phrase où sont visés « les soins, actes et prestations se réclamant de la psychanalyse ou reposant sur des fondements théoriques psychanalytiques ». Ces notions indéterminées laissent imaginer le défi que représentera, dans un futur décret, la définition du périmètre des « fondements théoriques psychanalytiques ». Un flou de cette ampleur n’est jamais neutre : il ouvre à ce que les juristes appellent une « pente glissante normative », qui rend possible, à terme, l’élargissement de l’interdiction à des pratiques ou à des professionnels qui n’étaient pas explicitement visés à l’origine.

En particulier, notamment

L’amendement oppose d’un côté « Les soins fondés sur la psychanalyse, en particulier lorsqu’ils s’appliquent aux troubles du neuro-développement, aux troubles anxieux ou dépressifs et aux affections psychiatriques chroniques », et de l’autre « notamment les approches comportementales, éducatives et de réhabilitation psychosociale ».

En particulier et notamment suggèrent une liste non exhaustive ; ce sont des termes non-limitatifs, indéterminés, qui induisent l’idée que d’autres champs cliniques – pas encore nommés – seraient également concernés par l’inefficacité ou l’efficacité alléguées. Ce flou rhétorique permet de masquer un problème logique : si l’argument « scientifique » était réellement spécifique à certains champs, l’interdiction générale du remboursement devrait, logiquement, s’appuyer sur des bases plus étendues – ce que les rédacteurs du projet ne sont pas en mesure de soutenir. Mais, en laissant entendre que la liste pourrait s’étendre, le texte fait planer une menace sur l’ensemble des professionnels dont les pratiques s’inscrivent dans toute approche psychodynamique.

Quels que soient, etc.

Enfin, le législateur indique que cet amendement « se borne à mettre fin au financement public de la pratique, quels que soient les dispositifs de financement : Mon Soutien Psy, centres médico-psychologiques, etc. »

Là encore, la confusion règne, car les dispositifs cités ne reposent pas sur les mêmes modes de financement. Mon Soutien Psy est un dispositif financé au forfait, les centre médico-psychologiques (CMP) le sont par dotation globale et non à l’acte. Dans un CMP, comment distinguer, sur le plan comptable ou administratif, une consultation d’approche psychanalytique d’une consultation d’un autre type ? Et comment supprimer un remboursement là où il n’existe pas ?

L’énumération se clôt sur un etc. qui ouvre la porte à l’inclusion ultérieure d’autres dispositifs non identifiés – hôpitaux de jour, associations financées par les Agences régionales de santé (ARS), bureaux d’aide psychologique universitaires (BAPU), et potentiellement bien d’autres. Encore une fois, cet etc. n’est pas un détail : il crée une imprécision juridique dans laquelle peut s’engouffrer une interprétation expansive.

Outre sa volonté de mettre fin au financement public des pratiques orientées par la psychanalyse, l’imprécision juridique de cet amendement crée donc un danger supplémentaire : celui de permettre, au gré des interprétations administratives ou politiques, et en dehors de tout débat démocratique, l’extension silencieuse des champs d’interdiction de la psychanalyse.


Une dérive liberticide

Patricia Bosquin-Caroz

L’amendement récemment déposé, qui vise à exclure toute orientation psychanalytique du financement public, s’inspire des recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) et reprend intégralement l’argumentaire de l’Evidence Based Medicine, centrée sur des « preuves » dites scientifiques. Cet argumentaire appelle plusieurs remarques.

Une vision administrative déconnectée du terrain

Les élus à l’origine de ce type de mesure n’ont, le plus souvent, aucune expérience de terrain ni aucun parcours en santé mentale. Ils s’appuient sur des notes de rapporteurs construites à partir de rapports administratifs éloignés des pratiques réelles, et rédigées sans la moindre concertation avec les acteurs du soin : médecins, psychiatres, psychologues…

Ces rapports ignorent systématiquement l’expérience clinique et se fondent exclusivement sur des évaluations quantitatives.

Or l’approche psychanalytique échappe par nature à ces modes d’évaluation standardisés ; c’est la raison pour laquelle certains cherchent régulièrement à l’exclure des approches dites « recommandées ».

Depuis deux décennies, le champ de la santé mentale a affaire à la prégnance d’une logique managériale qui impose des normes d’efficacité quantitatives au détriment du bien-être réel des patients.

Une dérive autoritaire qui réduit la diversité des approches thérapeutiques

L’amendement bannit de manière infondée l’approche psychanalytique et, avec elle, la diversité thérapeutique pourtant garantie par le Code de la santé publique.

Celui-ci protège notamment :

– le libre choix du patient

– l’obligation d’adapter le soin à chaque personne

– l’égalité d’accès aux soins

Les élus savent parfaitement que les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont des thérapies brèves et qu’elles ne couvrent pas l’ensemble des pathologies psychiques.

Certaines affections nécessitent des prises en charge longues, complexes, évolutives, incompatibles avec un modèle unique et protocolisé.

Supprimer toute présence institutionnelle de l’orientation psychanalytique reviendrait à renvoyer vers le privé – sans remboursement possible – des patients ayant besoin d’un suivi au long cours.

Dans ce cas, les plus démunis seraient tout simplement exclus des soins.

Loin de réduire les coûts, cet amendement conduirait à un appauvrissement considérable de l’offre et, à terme, à une augmentation des dépenses publiques:

– ruptures de suivi,

– recours aux urgences,

– réorientation systématique vers des parcours plus coûteux.

Une atteinte directe à la liberté et un risque de politisation de la santé mentale

La France a construit sa politique de santé mentale sur un principe fondateur : aucun modèle unique ne doit s’imposer d’en haut.

C’est un principe de prudence, mais aussi un principe démocratique essentiel.

Voter cet amendement reviendrait à avancer vers un modèle unique, comme on le voit dans certains pays (notamment le Royaume-Uni), où une standardisation excessive a appauvri l’offre de soins.

Cet amendement rompt un équilibre précieux et rallume un conflit idéologique qui s’était apaisé ces dernières années, permettant que coexistent, dans les établissements de soin, différentes orientations : psychanalytique, psychodynamique, systémique, cognitivo-comportementale....

C’est ce pluralisme qui garantit la liberté de choix des patients et la qualité réelle du soin.

Un pas est franchi : interdiction !

Restreindre cette diversité, c’est fragiliser la démocratie sanitaire elle-même. Avec cet amendement, un pas supplémentaire – et inédit – est franchi : on passe d’une absence de recommandation à une véritable interdiction.

Conclusion

Cet amendement ne produirait ni économies ni amélioration de la qualité des soins.

Il introduirait au contraire :

– une réduction dangereuse de l’offre thérapeutique,

– une rupture du principe d’égalité,

– une politisation inédite de la santé mentale,

– et un appauvrissement des soins au détriment des patients.

Pour toutes ces raisons, il est essentiel que les élus mesurent la portée de ce texte et renoncent à une mesure qui affaiblirait durablement notre système de santé mentale.

Lettre ouverte

Angèle Terrier

Aux députés et sénateurs,

Contrairement à la mention qui y figure, l’article additionnel au projet de loi de financement de la Sécurité sociale, visant à exclure les soins et actes se référant à la psychanalyse de toute participation financière de l’assurance maladie, est bel et bien une atteinte grave à la liberté de choix des patients, ainsi qu’à la liberté des pratiques des professionnels.

La psychanalyse transforme la vie de beaucoup de personnes : des personnalités publiques en témoignent ; pour preuve aussi les nombreuses demandes qui affluent dans les cabinets d’analyste ou auprès de psychologues orientés par la psychanalyse. En institution, elle reste pour beaucoup de professionnels une boussole incomparable pour s’orienter face à la souffrance psychique qu’on ne peut traiter comme une maladie somatique.

Vouloir faire disparaître la psychanalyse des pratiques de soin est une atteinte à la démocratie sans précédent. À l’heure où la souffrance psychique de la population s’accroît, dans un contexte de fragilisation du tissu social et où chacun est renvoyé à une plus grande solitude, souhaitez-vous creuser tant et plus la situation catastrophique de la santé mentale en privant encore davantage de personnes de pouvoir bénéficier des soins qu’ils souhaitent et nécessitent ?

Quand un patient, ou des parents pour leur enfant, s’adressent à une institution hospitalière ou du secteur médico-social après des années d’attente et au détour d’un parcours administratif très complexe, ils font, dans la majorité des cas, confiance aux dispositifs de soin présents sur le territoire. Du côté des familles, le bouche à oreille entre parents fonctionne particulièrement bien, basé sur le partage d’expérience. Des associations de parents témoignent combien la rencontre avec des praticiens d’orientation analytique a été pour eux capitale. Souhaitez-vous donc priver toute une partie de la population de cette offre ?

Le code de déontologie des psychologues leur permet de choisir leurs outils de travail. Les psychiatres sont également libres de mettre en œuvre des méthodes de soin adaptées. Par ailleurs, les recommandations de bonnes pratiques (RBPP) n’ont pas valeur de loi. Ce sont de simples préconisations, sérieusement mises en cause par des études universitaires solides. François Gonon, directeur de recherche au CNRS, dénonce dans un livre récent l’imposture des neurosciences : il n’est pas possible de prouver que les sciences du cerveau soient à même d’expliquer les troubles mentaux, ni les difficultés scolaires [1].

Les patients aujourd’hui diagnostiqués TND (trouble neuro-développemental) sont ceux dont nous nous occupons depuis toujours. Cette simple étiquette, au service d’une logique économique, n’est pas robuste face à la finesse d’approche que nécessite la complexité de la souffrance psychique.

En libéral, les patients peuvent choisir librement le professionnel qu’ils souhaitent consulter. Par ailleurs, les psychanalystes n’exercent pas dans le cadre de l’assurance maladie. Cependant, la grande majorité d’entre eux sont également psychologues ou psychiatres. Étant donné la saturation des dispositifs sanitaires et médico-sociaux, liée au manque grandissant de moyens, de plus en plus de prises en charge s’exercent en libéral, alors qu’elles relèveraient pleinement d’une institution. Là aussi, souhaitez-vous faire sauter cette soupape, si précaire soit-elle ?

[1] Cf. Gonon F., Neurosciences : un discours néolibéral ? Psychiatrie, éducation, inégalités, Nîmes, Champ social, 2024, disponible sur cairn.

Lien vers la pétition contre l'amendement :

Non à l'amendement 159, oui à la pluralité des approches !

06/10/2025

Merci Gorana Manenti :

[ Françoise Dolto à propos de son éviction de l’Association Internationale de Psychanalyse ]

Je ne sais pas mais je dois dire que ce fut providentiel, parce que ça m’a rendu tellement service ! Sinon, j’aurais continué à aller à ces congrès insipides ... vraiment, j’étais étonnée de voir ces congrès de psychanalystes : pendant le congrès, ils avaient tous avalé leur parapluie, ils avaient des têtes comme ça. Et, le jour où le congrès était fini et qu’il y avait une sortie, ils étaient tous comme des bébés à se pincer les fesses les uns les autres, à se taper dans le dos alors qu’au cours des journées de travail, c’étaient des moribonds qui se prenaient au tragique avec des têtes de fantômes ! J’ai trouvé ce milieu complètement factice.

[ Les institutions psychanalytiques vous ont dégoûtée comme l’hôpital psychiatrique vous avez dégoûtée ]

Oui, c’est ça ; j’étais étonnée de voir des gens si faux, si engoncés dans leur narcissisme, craintifs d’être vivants.

[ Mais, entre nous, à l’École Freudienne, ce n’était pas tellement différent, non ? ]

À l’École Freudienne, c’était tout à fait pareil !

« Le désir de l’homme, c’est le désir de l’Autre. » — Jacques LacanEt si on prenait un instant pour se demander ce que c...
16/05/2025

« Le désir de l’homme, c’est le désir de l’Autre. » — Jacques Lacan

Et si on prenait un instant pour se demander ce que cela veut dire… vraiment ?
La psychanalyse n’apporte pas des réponses, mais ouvre le questionnement.

(Re)bienvenue sur cette page — l’aventure continue.

01/06/2023

Afin de donner un petit aperçu des enjeux de la recherche (menée avec le concours du CEPPA et de SOS-PSY international), intitulée 'Un cas de perversion féminine' (2023), nous nous proposons d'en partager ici les premiers extraits (à suivre) :

"Avant-propos :
Suite à la parution de nos travaux antérieurs portant sur les ‘syndromes de destinée’, tels Éthique du désir et destinée (2020), nous avons été destinataires d’un certain nombre de lettres en provenance de lecteurs contrariés de ce qu’ils croyaient se reconnaître dans l’un ou l’autre des cas cliniques cités.
Exprimant leur mécontentement sur un ton parfois impétueux, ils nous suspectaient d’avoir dévoilé, à leur insu, des aspects intimes de leur itinéraire personnel.
Or, il nous faut ici insister sur le fait que jamais nous n’avions rencontré aucun des auteurs de ces missives, ni dans le cadre de notre travail, ni ailleurs.
Conformément à notre déontologie, jamais nous ne prendrions pas la liberté de divulguer – dans le cadre de nos investigations psychanalytiques – des éléments biographiques de quiconque sans son accord préalable."
"Pathogenèse et mutations symptomales :
Dans la présente investigation, nous nous sommes employés à instruire, à partir de l’étude d’un cas clinique, un phénomène psychique d’allure assez singulière, s’apparentant de prime abord à une véritable mutation symptomale, et où une disposition hystérique semble avoir été progressivement supplantée par un fonctionnement pervers.
C’est au cours de nos recherches sur les ‘syndromes de destinée’ (voir bibliographie) que nous avons été confrontés, pour la première fois, à cette forme particulière de pathogenèse impliquant l’existence d’une contiguïté topique et symptomale entre hystérie et perversion, susceptible d’entraîner la commutation de l’une en l’autre.
En vue de parvenir à une compréhension adéquate des fondements inconscients de ces forme particulières de pathogenèse, nous avons nous avons échafaudé trois hypothèses de travail.
1. Tout d’abord, nous avons émis la supposition quant à une hystérie latente s’actualisant, au niveau manifeste, par des comportements d’allure perverse.
2. Nous avons ensuite envisagé l’éventualité d’une conjoncture perverse, en tant que solution structurelle à un positionnement primitif mélancolique, et présentifiée au travers d’une formation manifeste hystérique.
3. Enfin, la troisième, reposant sur l’idée d’une continuité structurelle, suppose une organisation hybride ou composite où des processus mélancoliques, hystériques et pervers, imbriqués entre eux, se seraient déployés au sein d’un seul et même fonctionnement psychique.
Une telle configuration topique supposerait une contiguïté topique entre mélancolie et perversion, puis entre perversion et hystérie, permettant la commutation de l’une en l’autre.
Les processus psychiques ici à l’œuvre s’étaieraient sur l’existence d’un noyau commun à ces différentes constellations subjectives, c’est-à-dire sur celle de certaines analogies entre leurs fondements topiques respectifs.
Dans ce cas de figure, le versant manifeste du symptôme serait susceptible d’emprunter des traits de chacune des trois structures participant de cette constellation inconsciente."

13/03/2023

Nouvelle séance du séminaire d'Alexandre Piquion, cette fois-ci consacrée au discours capitaliste, où quelques salubres (r)appels sont effectués notamment celui, crucial, qui précise que le capitalisme, comme modèle politique et économique, est l'effet du discours capitaliste, et non pas l'inverse ...

La distinction entre le sujet divisé de la psychanalyse et l'individu (par définition indivisible) du discours capitaliste y est également explorée dans nombreuses de ses nuances ...

À bon entendeur !

15/02/2023

Freud avait prévu que la psychanalyse subirait un infléchissement très important du fait d’être prise dans le système de pensée de la société américaine.

Adresse

110 Avenue D'Ingril/Frontignan
Frontignan
34110

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 19:00
Mardi 09:00 - 19:00
Mercredi 09:00 - 19:00
Jeudi 09:00 - 19:00
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