10/10/2025
LIBERTÉ DU CORPS – JOIE DU MOUVEMENT
J’ai commencé la danse j’avais tout juste 4 ans ½ — en réalité, à cet âge-là, ce n’est pas encore de la danse comme nous pouvons l’entendre.
En me plongeant dans ces souvenirs, je revois la salle de la Cité Allende de Lorient, son parquet, la barre pour les danseuses classiques, un piano sur le côté près de l’entrée, Mme Dupuis avec ses cheveux courts et gris.
Des souvenirs profonds de partages avec Marion, ma cousine. Nous avions le même âge, nous avons grandi ensemble et tant partagé.
Vêtues de nos justaucorps roses, nos collants et nos chaussons, assises en rond sur le parquet, nous frappons des rythmes dans nos mains, sur le sol et sur notre corps.
Cette initiation du rythme dans nos cellules était drôle et en même temps exigeante — elle demandait une concentration telle qu’elle réveillait la peur de se tromper, mais procurait un vrai frisson de joie quand le corps trouvait enfin la justesse du mouvement.
Puis venait le moment où le corps, dans son entièreté, pouvait se mettre en mouvement… Quelle joie ces cours de danse.
En grandissant, j’ai découvert la danse contemporaine avec Karine puis Caroline. L’initiation à l’impro et à la danse contact, une partie qui n’a pas été évidente pour moi, qui plus est à l’adolescence.
La peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir faire, la rétention du mouvement à l’intérieur par peur de ce qui pouvait sortir, émerger de mon corps… Qu’allait-il faire si je le laissais aller ? De quoi aurais-je l’air si je le laissais faire ?
Je n’ai pas lâché — Karine non plus d’ailleurs.
Je me souviens de ce jour de spectacle où nous avions un passage sur scène en impro, en file indienne : c’est la première à partir qui mène la danse. Quelle angoisse.
Cette fois-là, je n’ai pas pu me défiler. Karine m’a dit : « C’est toi qui mène la danse. »
Elle avait bien identifié ce manque de confiance et toutes mes peurs. Elle m’a poussée à les traverser par l’action.
Quel stress avant d’y aller… mais une fois le mouvement lancé, c’était parti. Et surtout, quelle fierté en sortant de scène d’avoir relevé ce défi et surmonté mes peurs.
Avec le recul, je remercie profondément toutes ces personnes qui m’ont accompagnée dans ces apprentissages avec douceur et bienveillance.
Je n’ai jamais cessé d’explorer le mouvement corporel. Je sais profondément qu’il me libère et remet en mouvement ce qui a pu se cristalliser. Dès que j’entends la musique, mon corps se met à bouger.
Ce n’est pas toujours visible, mais je sens le mouvement à l’intérieur — et quel bonheur quand je le laisse aller, libre de s’exprimer, de bouger, de vibrer, de faire monter et rayonner cette joie.
La vie est mouvement, le mouvement est la vie.
Aujourd’hui, j’ai l’envie de partager cette expérience de la liberté du corps et de la joie du mouvement. À travers cette pratique, le corps prend vie et la joie nous envahit.
Si toi aussi tu as envie de faire ce cadeau à ton corps, rejoins-nous lundi soir pour la première session Mouv’Libre.
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