17/09/2022
[ Lettre ouverte à moi-même ]
Si tu savais comme les tempêtes rendent les arbres plus solides. Je te vois toi et ton regard de petite fille, toi et tes rêves pleins la tête, toi et ta gentillesse un brin naïve. Tu n’as jamais cesser de croire que l’humain avait en lui une graine… d’humanité.
Tu pardonnes quand tu es blessée.
Tu souris quand tu as été trahi.
Tu continues de croire en la Vie, coûte que coûte car ta Foi, c’est la seule chose qui donne du sens à cette vie.
J’ai vu la peur donner l’alerte tant de fois. C’est ta vulnérabilité la plus grande. En même temps, elle essaie juste de te mettre à l’abris, depuis ce jour où elle n’a pas réussi, et pas qu’une fois. Elle a connu l’échec de lutte ou de fuite alors elle s’est promise qu’elle viendrait sonner à la porte autant de fois qu’elle le jugera nécessaire. Ta chère amie la peur… 30ans de vie commune, cela ne disparaît pas comme ça.
Tes blessures qui ont fait sombrer le bateau t’ont permis de construire des radeaux pour traverser la mer. Sans elles, c’est certain, que tu ne serais pas arriver sur cette rive. Certainement une autre, qui aurait eu du sens dans ton cheminement, mais pas celle-là, celle où tes deux pieds sont ancrés aujourd’hui. Tu te rends compte de tout cela ?
Si tu t’en rends compte, puis-je alors te poser une question aujourd’hui ? Peux-tu remercier tes traumas ? Peux-tu remercier tes blessures ? Crois moi, le jour où tu seras en totale capacité de les remercier dans un profond amour inconditionnel, tu seras guérie.
Je t’aime Amandine.
Cela a été difficile de s’adresser ces mots apostrophes, mais je le répète : JE T’AIME. Dans toutes les parts de toi. Je t’aime comme j’aime l’humain, comme j’aime la Vie, comme j’aime la nature, comme j’aime la source, comme j’aime l’autre que rien ne sépare, comme j’aime le grand TOUT, le grand UN. 🙏🏻✨
Ad Vitam Eternam.