Amandine Pommeraud - Naturopahie & Yoga

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Amandine Pommeraud - Naturopahie & Yoga

Naturopathe, accompagnante en Alimentation émotionnelle et professeure de Yoga

19/09/2025

Quel sens donnons-nous au monde qui nous entoure ? Quel sens donnons-nous à l’expérience de la vie ?

C’est une - grande - question qui m’occupe beaucoup l’esprit ces derniers temps. (pas vous?)

On peut parler de spiritualité peut-être.
De compréhension. De cohérence. De conscience.
Du pourquoi je me lève le matin.
Pourquoi je fais ce que je fais.
Pourquoi je le fais de cette manière là.

Nous avons toutes et tous besoin de mettre du sens dans cette expérience de la Vie qui semble n’en avoir aucun. (particulièrement en ce moment)

On pourrait répondre à ces questions en se connectant à une (ou plusieurs) déité(s).

Choisir de croire à un courant religieux ou à un ensemble de croyances issues de traditions ancestrales d’ici ou de là-bas.

Et se reposer sur ces éléments pour répondre aux grandes questions qui bouleversent depuis la nuit des temps nos petits coeurs d’êtres humain.es.

Je respecte (et envie presque) celles et ceux qui s’y abandonnent avec dévotion.

Mais ce n’est pas ce qu’on m’a transmis et ce n’est pas un chemin que je souhaite emprunter

Par réflexe, c’est facile pour moi de répondre à ces questions avec mes valeurs profondes.
Je les connais bien, je les explore régulièrement, je vois leur caractère mouvant et je sais m’y adapter.

Mais ce qui a été réveillé dans ces réflexions ces derniers temps vient toucher quelque chose d’autre, quelque chose d’encore plus profond, il me semble.

Une histoire de liens avec le passé, avec ce qui ne peut plus vivre dans le présent.

De liens avec ce qui pourrait (re)vivre à travers ce que je choisis d’être, de faire et de transmettre.

Une histoire d’héritages, de liens relationnels, de cohérence profonde avec ce qui m’a amené jusqu’ici.

Je sais que ces réflexions intimes peuvent sembler vertigineuses.

Mais je crois que c’est justement ce qui donne de la matière à notre expérience de vie.

Retrouver le lien avec qui nous sommes profondément pour pouvoir l’offrir au monde.

Parce que finalement, ce qui importe plus que tout : c’est la qualité de nos relations.

--

Des images prises à l'occasion du merveilleux cahier photos de 🫶

16/09/2025

En consultation, nous constatons souvent ensemble comment vos croyances à propos de vous-même vous poussent à certains comportements alimentaires qui vous font souffrir.

"De toutes façons je n'ai pas de volonté"
"J'ai toujours été accro au sucre"
"Je suis trop gourmande"

Le biais de confirmation, c’est cette tendance à chercher, interpréter et agir uniquement selon ce que l’on croit déjà de soi.

L’une des manières pour s’intéresser à nos biais, c’est de passer par une pratique corporelle : se confronter au corps, aux ressentis, sortir du mental.

La connexion à ce qui est, dans la matière du corps, du souffle et de nos émotions à l’instant T nous apprend à observer sans jugement ce qui EST purement et simplement. Sans croyances, sans biais, sans interprétation.

C’est la première étape essentielle à la prise de conscience de nos biais : être en capacité d’observer ce qui traverse nos pensées, sans jugement et avec discernement.

C’est l’une des grandes raisons du pourquoi j’associe la pratique d’outils issus du Yoga et l’accompagnement psycho-émotionnel.

09/09/2025

La santé et le bien-être sont des questions politiques.

Les industries, la pollution, la précarité, les inégalités sociales sont les premiers facteurs à impacter notre santé.

Nos choix alimentaires sont bien-sûr importants (et eux-mêmes politiques d'ailleurs). Mais il est important de reprendre conscience que la responsabilité individuelle est (TRÈS) limitée en matière de santé.

Demain on secoue ceux qui font des choix à l'encontre de notre santé. Demain on bouscule l'ordre établi en faveur de leur porte monnaie et en défaveur de notre bien-être.

❤️‍🔥

29/08/2025

On nous a toujours appris que l’appétit des femmes devait être contrôlé.

Qu’une femme trop gourmande était “excessive”, “faible”, “sans volonté”.

Notre société a façonné l’idée qu’il fallait brimer notre faim, nos élans, nos désirs.

La gourmandise, qui devrait être une joie, a été transformée en faute.

Comme si le plaisir féminin devait toujours être suspect.

J’ai moi-même longtemps cru à ce mensonge.
Je culpabilisais à chaque bouchée qui me faisait réellement plaisir.
J’ai diabolisé le sucre, persuadée qu’aimer un gâteau faisait de moi quelqu’un de “faible”.

Aujourd’hui, je suis réconciliée avec le sucre.

Manger une douceur n’est plus un aveu de faiblesse.
C’est un geste de liberté.
Une manière de redonner à mon corps et à mon appétit la place qu’ils méritent : une place légitime.

Parce que nous avons le droit d’avoir faim.

Le droit d’aimer manger.

Le droit d’être gourmandes, sans devoir nous cacher.

❤️‍🔥

Et toi, tu culpabilises quand tu es gourmande ?

25/08/2025

Souvent, le Yoga me fascine.
Parfois, ce qu’on en fait me répugne.

Il me fascine parce qu’il m’a appris à revenir, encore, à mon souffle, à mon corps, à l’instant. Il a transformé des moments de panique en possibilité d’ancrage, et il a aide les femmes que j’accompagne à (re)prendre contact avec elles-mêmes.

Il me répugne parce que ce même mot « Yoga » est parfois vidé de sa profondeur pour devenir spectacle, marchandise ou outil politique. Il est utilisé comme bannière, comme vitrine, jusque dans des discours nationalistes qui excluent plutôt qu’ils n’unissent.

Alors je choisis différemment : avec humilité, avec clarté, en distinguant ce qui relève d’un symbole, d’une tradition, d’une pratique thérapeutique fondée sur des méthodes modernes, et ce qui relève du marketing ou de la récupération culturelle.

Trouver un chemin juste dans l’enseignement du Yoga n’est pas simple. J’essaie de marcher sur cette ligne fine : transmettre avec humilité et lucidité, sans tomber dans les slogans marketing qui vident la pratique de sa substance, ni m’approprier ce qui ne m’appartient pas.

C’est un équilibre précaire : rester fidèle à l’essence de ce que je transmets, tout en adaptant les outils pour qu’ils soient accessibles, thérapeutiques et pertinents ici et maintenant. Le risque est toujours là : simplifier à outrance, séduire au lieu d’éclairer, gommer l’histoire pour ne garder que ce qui est confortable.

Alors je m’efforce de rester vigilante et de transmettre le Yoga comme une pratique vivante, enracinée dans son histoire et ouverte sur le présent.

Le Yoga m’a donné beaucoup.

Je veux lui rendre cela en restant fidèle à son élan le plus simple : la présence.

22/08/2025

Le sucre n’était pas un ennemi.

C’était un messager.

Et le Yoga a été la langue qui lui a permis de le comprendre.

On n’a pas ajouté plus de contrôle.
On a ajouté… un tapis de yoga.

Chaque soir, quelques postures.
Pas pour « brûler » le sucre de la journée.
Pour habiter son corps.
Pour sentir sa respiration.

Pour revenir ici.

20/08/2025

Je ne suis pas influenceuse

Je ne suis pas là pour divertir.

Ni pour vendre des routines détox parfaites.

Je ne suis pas influenceuse. Je suis accompagnante.

Je n’ai pas choisi ce métier pour faire du contenu sur les réseaux, mais pour créer des espaces de sécurité et d’écoute où des femmes puissent se déposer, dans toute la complexité de leur rapport au corps, à l’alimentation, à elles-mêmes.

Je partage ici, oui.

Je teste, je joue, j’expérimente.

Mais je ne suis pas là pour séduire l’algorithme.

Je suis là pour semer des graines.

Créer du contenu n’est pas mon métier.

Mon métier, c’est d’être présente.

Avec une femme. Avec ses doutes. Avec sa culpabilité. Avec son histoire.

Ce que je fais au quotidien, n’est pas transmissible ici.

Et c’est très bien comme ça.

Je travaille dans l’ombre des réseaux.

Dans la lenteur.

Dans l’intime.

Dans les silences entre deux prises de conscience.

Mon accompagnement n’a pas de filtre, pas de mise en scène.

Je ne suis pas là pour plaire.

Je suis là pour soutenir. Pour éclairer. Pour écouter.

Alors si parfois je suis moins présente ici, ce n’est pas un manque d’inspiration, un retrait, un ras le bol. (ok peut-être un peu)

C’est avant tout un ancrage.

Un retour à ce qui fait sens.

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Et puis une proposition d'illustrations assez différente de ce que j'ai l'habitude.

Pour réapprendre à regarder son quotidien - et soi - autrement, il y a le chouette cahier de vacances photo de 🤌🫶

J'ai décidé d'en partager tout ou partie par ici pour illustrer certaines réflexions.

Je vous invite à explorer cette merveilleuse idée (sans nécessairement en partager le résultat ici hein !) pour aller à votre rencontre via un nouveau chemin 💞

16/08/2025

La liberté, l'émancipation, retrouver l'autonomie corporelle face aux injonctions qui pèsent sur nos corps de femmes n'est pas une petite promenade autour d'un lac à l'ombre par 25°.

C'est un f*cking trail de 150km avec un D +2000 par 39° avec un feu de forêt en contrebas.

Soyons indulgentes avec nous-mêmes.

Acceptons nos failles, nos contradictions, nos dissonances. Elles font partie du chemin.

❤️‍🔥

11/08/2025

Peut-être qu'être nourrie, ne signifie pas l'atteinte d'un équilibre idéal.

Mais la possibilité d'entrer en intimité avec ce qui vit en toi, et redonner à ton corps, ce qu’il attendait peut-être depuis toujours : de la considération et un profond respect.

🫶

09/08/2025

Il y a quelque chose de très doux - et de très radical - dans le fait de créer une activité professionnelle à contre-courant des modèles dominants.

De choisir d’accompagner, plutôt que de diriger.

De prendre le temps, plutôt que de courir derrière les résultats.

De construire avec présence une vision cohérente et vivante, plutôt que de s’engouffrer dans les tunnels prêts-à-vendre.

C’est doux de choisir avec mes tripes la direction que je prends.

J’ai bien conscience que c’est un IMMENSE privilège d’avoir même la possibilité de ce choix.

Alors, je réalise que créer cette activité, ce n’est pas juste suivre un élan personnel.

C’est répondre à une nécessité collective, mettre ce privilège au service du collectif.

Répondre à nos douleurs de femmes.

à ce qu’on s’impose depuis toujours à travers leur* regard.

Proposer une réponse qui nous relie, plutôt qu’un énième concours de la plus belle.

Je n’ai pas bâti cette pratique uniquement à partir de mon histoire. (Bien sûr qu’elle en a été le point de départ.)

Mais sur le chemin, j’ai rencontré un élan tellement plus grand que cela. Tellement plus juste.

J'ai construit ma pratique avec encore plus d’engagement.

Un cursus long en naturopathie. Une spécialisation en alimentation émotionnelle. Un 200h en yoga.

Des formations courtes et des stages sur les sujets de la santé mentale, la méditation, l’anatomie appliquée, le trauma, les TCA.

Et déjà d’autres programmées, pour aller plus loin…

Pas pour “faire bien”.

Mais pour accompagner avec justesse. Faire entrer le doute dans la danse, saisir encore plus de nuances, encore plus de granularité.

Pour accueillir avec finesse la complexité des femmes que je reçois.

Leurs histoires, leurs schémas, leurs douleurs profondes.

Pas seulement celles que j’ai moi-même traversées.

Je n’ai pas de solution toute faite, de programme standard, de promesses de résultats en 3 semaines.

Mais j’ai une vision intégrative, une approche vivante, et le respect de l’intelligence du corps.

Ce n’est pas mon chemin de guérison que je transmets.

C’est un espace de réconciliation avec soi, où d’autres peuvent venir composer la leur.

❤️‍🩹

Adresse

5 Impasse Peuroux
Le Pin
17210

Site Web

https://amandinepommeraud.com/, https://calendly.com/amandine-pommeraud

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