11/10/2025
Cours de Stretch-floor....Un travail profond sur les fascias 🔹 Le savais-tu ?
Le fascia est bien plus qu’une simple enveloppe : il est l’un des organes sensoriels les plus riches du corps humain.
Un tissu plus sensible que les muscles et la peau
Des recherches montrent que le fascia peut être plus douloureux que les muscles ou la peau. Pourquoi ? Parce qu’il est intimement connecté au système nerveux autonome.
Quand on touche le fascia, on entre directement en relation avec ce système qui régule nos fonctions vitales (respiration, circulation, digestion, stress…).
Les récepteurs du fascia
Le réseau fascial est densément innervé :
• Mécanorécepteurs (Golgi, Pacini, Ruffini, terminaisons libres) : sensibles à la pression manuelle, ils participent à la régulation du tonus et de la viscosité des tissus.
• Nocicepteurs : nombreux, ils expliquent pourquoi la douleur fasciale est décrite comme piquante, brûlante, tranchante ou bouillante.
• Propriocepteurs : ils participent à la coordination motrice et à l’équilibre postural.
Douleur, stress et fascia
On sait aujourd’hui que 40 % de l’innervation du fascia thoraco-lombaire est composée de fibres sympathiques. Or, le système nerveux sympathique active la vigilance et le stress.
➡️ Cela explique pourquoi la douleur fasciale peut s’intensifier avec le stress psychologique, menant parfois à de véritables cercles vicieux entre tension, douleur et immobilité.
En résumé
👉 Le fascia n’est pas qu’un simple tissu de soutien :
• Il sent,
• Il communique,
• Il influence notre douleur, notre posture et notre équilibre nerveux.
C’est pourquoi le travail patient et précis sur le fascia peut transformer non seulement la mobilité du corps, mais aussi la manière dont nous percevons la douleur et gérons notre stress.
Moulin de Grouche
MARDI de 20h10 à 21h10
17 rue du moulin
80600 Lucheux
Infos : 06 30 66 92 94
📚 Sources : Schidler et al., Pain 2014 ; Mense 2007 ; Tesarz et al., 2011 ; Gibson 2009 ; Deising et al., 2012 ; Stecco 2015 ; Willard et al., 2012.