10/03/2025
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Écoute ton âme
Oui, dis à ton médecin que ta poitrine te fait mal, mais confie-lui aussi que ta douleur est celle de la tristesse, celle d’une angoisse qui serre ton cœur.
Dis-lui que tu souffres d’acidité, mais cherche-en la cause : ta colère alimente le feu de ton estomac.
Parle-lui de ta diabète, mais souviens-toi de lui dire aussi que la douceur a déserté ta vie et que le poids de tes frustrations t’écrase.
Mentionne tes migraines, mais avoue que ton perfectionnisme t’épuise, que l’autocritique te ronge, que tu es trop sensible aux jugements des autres et rongé par l’anxiété.
Beaucoup veulent guérir, mais combien acceptent vraiment de neutraliser en eux l’acidité de la calomnie, le poison de l’envie, le bacille du pessimisme et le cancer de l’égoïsme ?
Ils ne veulent pas changer de vie.
Ils cherchent à vaincre un cancer, mais refusent d’abandonner une simple peine.
Ils demandent qu’on libère leurs artères, mais continuent d’enfermer leur cœur sous le poids du ressentiment et de l’agressivité.
Ils espèrent un remède pour leurs yeux, mais ne veulent pas lever le voile du jugement et de la médisance.
Ils prient pour que la dépression s’éloigne, mais restent attachés à leur orgueil blessé et à l’amertume de leurs pertes.
Ils réclament une solution pour leurs troubles thyroïdiens, mais laissent leurs frustrations et rancœurs les étouffer, incapables d’élever la voix pour exprimer leurs véritables besoins.
Ils implorent la guérison d’un nodule au sein, mais gardent la tendresse et l’amour enfermés derrière des murs invisibles.
Ils sollicitent l’intercession divine, mais restent sourds aux appels de détresse de ceux qui les entourent.
L’âme nous parle de mille manières ; la maladie est l’une d’elles. Et sans doute le plus grand message que la sagesse divine nous envoie est celui-ci : il manque d’amour et d’harmonie dans nos vies.
Auteur inconnu