22/04/2025
Histoire de poser le décor, il faut savoir de quoi on parle et définir ce qu’est la vertu.
📖Alors, je ne vais pas plagier notre ami le Petit Robert : je te laisse le consulter pour avoir son avis, et j'te donne ma définition.
D’ailleurs, je trouve que rien que la notion de définition de ce mot, interpelle déjà à une autre réflexion 💡 :
« La vertu : concept universel ou trip perso ? »
Tu l’auras sûrement compris, je suis de la team « trip perso ».
Selon moi, la vertu, c'est faire de son mieux dans le respect de l'autre, en étant fidèle à ses valeurs et avec tout ce qui nous compose : nos blessures, nos forces, nos faiblesses et nos expériences.
En d’autres termes, ce n’est pas être infaillible et se fo**re une pression constante, mais se respecter avec toute sa singularité en toute circonstance.
Certains associeront à la vertu la qualité :
➡️ De donner sans rien attendre en retour
Dans ce cas, je ne suis pas vertueuse. Non pas, parce que je pars du principe qu'un retour soit une condition sine qua non pour donner, mais parce que j'ai besoin de la reconnaissance de l'autre. Et peut-être même trop, de par mon histoire.
➡️ De tendre la main même dans la souffrance
Si ici on parle de sa propre souffrance, alors je ne suis pas vertueuse. Je crois qu’à bout de force, nous n’avons plus la capacité de tendre la main. Peut-on donner à boire à quelqu’un lorsque sa carafe est vide ?
Ici, le besoin de reconnaissance fait partie de mes besoins et « penser à soi pour donner le meilleur de soi » fait partie de mes convictions. Alors suis-je ou non une personne de vertu ?
Je n’aurais pas la prétention, ici, de l’infirmer ou de le confirmer.
Néanmoins, je défends l’idée que moi, avec ma vulnérabilité et ma sensibilité, j'ai pour objectif en toute circonstance de faire de mon mieux face aux évènements de la vie.
❓Alors, atout ou bu****it du lâcher-prise, cette fameuse vertu ?
👉 À mes yeux, elle est un atout, oui… mais pas n’importe lequel. Pas celui qu’on brandit comme un trophée ou qu’on plaque comme une injonction à “bien faire”.
Plutôt celui qu’on façonne doucement, à notre image, en apprenant à se connaître, à s’écouter et à s’honorer.
Parce qu’être vertueux, ce n’est pas cocher des cases.
C’est être profondément aligné avec ce qui nous anime.
C’est savoir dire oui avec le cœur, non avec justesse, et stop avec amour.
Et si on faisait de la vertu non pas une quête de perfection, mais une pratique vivante, un repère intérieur pour avancer dans le respect de soi et des autres ?
Bref, la vertu n’est peut-être pas la clé magique du lâcher-prise…
Mais quand elle part du bon endroit, elle ouvre joliment la porte.
🎓 Fin de l’épreuve. Copie rendue. Et toi, tu te situes où sur l’échelle de la vertu ?
(Team “moi j’fais d’mon mieux”, lève la main 🙋♀️)