01/10/2025
🍂Octobre Rose 🎗️
On parle beaucoup de prévention, de dépistage, de soins médicaux. Et c’est indispensable.
Mais derrière les chiffres et les rubans roses, il y a des femmes, mais aussi des hommes. Des corps. Des histoires. Des blessures parfois anciennes qui trouvent un terrain dans la chair.
Le cancer du sein n’est pas qu’une cellule qui déraille.
C’est une mémoire qui s’exprime.
Un trop-plein qui se dépose.
Un cri que le corps porte quand la bouche n’a pas pu.
Le sein gauche (lié au féminin, au maternel, à l’accueil) :
Il parle des blessures de la lignée maternelle, du rapport à la mère, à la maternité, à la réception de l’amour.
Souvent là où il y a eu manque, attente, culpabilité d’être fille ou mère, difficulté à recevoir.
Le sein droit (lié au masculin, au faire, à l’extérieur) :
Il évoque les relations au monde, au conjoint, au père, au travail, aux responsabilités qu’on s’impose.
Souvent le trop-plein de charge, de devoir, de donner sans fin à l’extérieur en s’oubliant soi.
Derrière chaque cellule qui prolifère :
– un conflit intérieur qui n’a pas trouvé de sortie,
– une émotion étouffée (ressentiment, culpabilité, injustice, solitude profonde),
– une faille de reconnaissance, de place, d’amour.
💡 Le corps n’est jamais contre nous.
Il devient parfois l’ultime langage pour dire ce qui n’a pas pu être dit.
👉 Alors oui, octobre est un mois pour le dépistage.
Mais c’est aussi un mois pour regarder ce qu’on porte en silence :
– les non-dits qui s’accumulent,
– les loyautés familiales qui nous enferment,
– la fatigue d’être “forte” pour tout le monde,
– l’impossibilité à demander ou recevoir.
🌷 Prendre soin de son sein, ce n’est pas seulement consulter.
C’est aussi apprendre à se déposer, se reconnaître, se choisir.
À dire non, à poser des limites, à se donner le droit de vivre pour soi et pas seulement pour les autres.
Le cancer du sein ne se résume pas à une statistique.
Il nous rappelle que la vie, même quand elle blesse, réclame retour à l’amour de soi.
🌟Petit rituel de libération
1. Prends un moment seule.
Assieds-toi, sans distraction. Place une main sur ton cœur, l’autre sur ton sein (gauche ou droit, ou les deux). Respire. Sens la chaleur de ta propre présence.
2. Écris une lettre à ton corps.
Pas pour l’analyser. Pas pour le juger. Mais pour lui dire : “Je t’entends. Je sais que tu as porté ce que je n’ai pas su exprimer. Merci. Aujourd’hui je veux apprendre à écouter plus tôt, plus vrai.”
Laisse venir les mots qui sortent. Même s’ils sont durs. Même s’ils sont maladroits. Ton corps les comprend.
3. Libère un “NON”.
Un vrai. Celui que tu n’as jamais osé dire. Pas besoin de l’envoyer à quelqu’un. Dis-le à haute voix, seule, le souffle qui sort du ventre.
Ce “non” n’est pas contre le monde. C’est un “oui” à toi.
4. Choisis un geste d’amour pour toi.
Simple, mais ferme.
Ça peut être : ne pas répondre à un appel, t’offrir une balade seule, acheter une fleur juste pour toi, refuser une charge que tu ne veux plus porter.
Un petit acte visible, mais symbolique : je me reconnais, je me choisis.
Octobre rose n’est pas qu’un mois de dépistage. C’est une invitation à réapprendre à se donner la place qu’on mérite.
Parce qu’aucune cellule ne devrait avoir à crier si fort pour qu’on se souvienne de nous-mêmes.
Holistic.A