Bulle d'amour

10/01/2020

NAÎTRE MÈRE ✨

Parfois, il est très difficile de devenir mère (et père)...
Oui, ça vaut le coup. Oui, c'est une expérience puissante et transcendante. Oui, rien ne te marque autant que le moment où tu tiens enfin ton bébé dans les bras, délicieusement sale, mouillé, chaud et qui te regarde dans les yeux comme s'il disait : je te connais.

Mais c'est dur.

Et ce n'est pas seulement le manque de sommeil, les conséquences de l'accouchement, les soins qu'un nouveau-né exige, ni même le cocktail d'hormones qui laisse un tourbillon jusqu’à plusieurs semaines.

Ni le manque d'expérience et l'incertitude quant à savoir si tu fais bien, ni tes propres doutes ou commentaires des membres de la famille bien intentionnés mais qui ne font qu'alimenter ton insécurité et ta peur.

Ça peut-être bien plus que cela...

C'est la rupture totale et soudaine avec ta propre identité, avec ce que jusqu'au moment de l'accouchement tu t'étais défini : tes projets, tes ambitions, ton travail, tes amis, ton corps. Ton temps. Ta vie.

Tu te regarde dans le miroir pendant que ta petite créature est dans tes bras et tu ne te reconnais pas.

Quand es-tu devenue cette femme qui n'a plus une minute pour prendre une do**he ? Qui c'est celle là ? Qui es tu maintenant ?

Tu es toujours toi, juste une version plus grande de toi-même. Mais au début, tu ne le sais pas. Au début, tu ne te retrouves peut-être pas. Il n'y a rien qui puisse lier cette nouvelle vie avec les changements de couches, les tétées nocturnes, les chansons douces, avec cette autre vie qui semble si éloignée, celle dans laquelle tu allais et tu venais à ta guise, tu disposais de ton temps et de tes affaires...

Parce que, maintenant, tout ton Être est pour un autre. Et cet autre se nourrit de toi, pas seulement de ton lait, mais aussi de tes caresses, de tes chansons, de tes mots, de ta chaleur. Et le temps passe... Le moment viendra où, sans t'en rendre compte, ton bébé apprendra à tenir la tête, à se retourner, puis à ramper. Les prises aux seins seront plus rares et les heures de sommeil nocturne s'allongeront. Tu le verras courir dans le parc, monter seul sur le toboggan, jouer avec d'autres enfants, griffonner les premières lettres qu'il te montrera fièrement.

Et pour rien au monde, tu ne voudras te changer pour cette autre que tu étais... ✨

- Texte de Vivian Watson Molina traduit par Naissance mère'veilleuse -

🎨 O Trocatintas

04/01/2020

Je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2020, accompagné de bonheur, de bienveillance et d’amour.

20/12/2019

01/12/2019

**🚷 Quand l'allaitement sépare 💔**

Il y a ceux qui arrivent à nous faire rater nos allaitements dès les premiers jours et d'autres qui essayent pendant des mois et n'y arrivent pas.
Mais à quel prix? Souvent le résultat est un déchirement.
Ces familles qui se déchirent pour ce qu'on appelle fièrement l'or blanc.
Quand la propre famille ou les amis les plus proches s'opposent à l'allaitement jusqu'à ne plus avoir contact avec nous, c'est ce dont ce post va parler.
Tout commence avec des regards, des commentaires, des mots déplacés, des critiques, des insultes, puis il y a souvent des conflits. Ces violences verbales des personnes autour de la mère allaitante ne sont pas rares.
On parle d'intimidation, de discrimination et d'harcèlement.
Mais à la base, les gens qui nous entourent, sont sensés nous respecter, protéger et aimer, n'est-ce pas?
Ça part souvent de petites remarques telles:
-"Tu vas pas encore sortir ton sein si?"
-"Maintenant il faudrait arrêter tes bêtises et passer au biberon."
-"On est à table là, vas plutôt dans la chambre pour faire ça!"
-"Tu le portes, allaites, tu utilises des couches lavables, pratiques le cododo...non mais regardes toi, on dirait une hippie, penses un peu à toi, faut s'en détacher, sinon tu vas en faire un enfant roi."
-"C'est malsain à cet âge, tu l'allaites pour ton propre plaisir."
-"Tu vas nous en faire un petit pervers."
-"Ton lait n'est pas nourrissant, arrête de persister!"
-"Tu es égoïste."
Ou quand on parle de toi et qu'on te nomme "La vache à lait".
Il y a aussi cette "meilleure amie" qui mentionne dans sa carte d'invitation à son mariage qu'elle ne souhaite pas que tu allaites ta fille lors de la célébration.
Quelles sont les causes d'autant de mépris? La peur? L'ignorance? La croyance des mythes? La méconnaissance? L'influence des lobbies? La société? La culture? La jalousie ou la culpabilité?
Tant de haine pour un geste qui est la façon naturelle et physiologique de nourrir un bébé humain.
Qu'est ce que cela vous fait d'être rejetées parceque vous allaitez? Comment réagissez vous?

Photo: Breastfeeding Project

14/11/2019

N’hésitez pas à aller donner votre avis 😀

11/11/2019

https://positivr.fr/bougribouillons-changer-de-vision-enfants-adultomorphisme/

Voir son enfant avec ses yeux d'adulte, c'est prendre le risque de se méprendre sur ses besoins. Exemples avec les précieux dessins de Bougribouillons.

04/11/2019

N’hésitez pas à parcourir la page de papa positive c’est une vraie mine d’or !
On y trouve astuces et conseils sur la parentalité positive avec beaucoup de bienveillance

La confiance en soi est une vertu essentielle à l’épanouissement des enfants. Elle est liée à la résilience, à l’audace et à la socialisation nous explique Matthieu Chéreau dans son livre “Préparons nos enfants à demain”. Cette confiance trouve son fondement dans l’attachement se...

01/11/2019

Ne me laisse pas pleurer maman. Mes poumons ne s’agrandiront pas, je ne serai pas plus fort, je ne serai pas plus sage.

Ne me laisse pas pleurer maman. N’écoute pas ces remarques, tes baisers ne me gâteront pas, ta poitrine ne me rendra pas dépendant, je ne le fais pas pour t’embêter.

Ne me laisse pas pleurer maman. Je ne peux faire confiance qu’à toi, je ne connais que ta voix, ton odeur, je ne pense qu’à toi depuis que je suis sorti de ton ventre.

Ne me laisse pas pleurer maman. Ne m’apprends pas à me consoler tout seul, je n’en ai pas besoin, parce que je sais que je peux toujours compter sur toi. Ne les écoute pas. Tu ne me gâte pas quand tu t’occupes de mes pleurs. Je ne te demande pas de réconfort la nuit pour t’embêter, je te cherche parce que j’ai besoin de toi, parce que je ne comprends pas ce monde dans lequel nous vivons, parce que je viens d’apprendre à aimer.

Ne m’apprends pas à pleurer, à souffrir, à être seul.

Je l’apprendrai, je te le promets. Un jour je souffrirai vraiment et mes pleurs ne seront pas pour que tu me prennes dans tes bras ou pour que tu me donnes le sein, un jour mes pleurs seront d’adulte et tu ne pourras pas le consoler. Ce jour-là, je veux me rappeler des jours plus simples. Des jours où mes parents m’embrassaient et seulement avec ça, j’arrêtais de pleurer. Ces jours ne reviennent pas et si je n’en ai jamais eu, je n’aurai plus rien à me rappeler. Ne me laisse pas pleurer maman.

Vu sur la page de Ma grossesse en folie

31/10/2019

N’hésitez pas a dire stop, écoutez vous, des parents apaisés donnent des enfants apaisés 😇

POST-PARTUM 🌹

Dans une chambre pleine à craquer, une femme vient d'enfanter... Elle est fatiguée, à moitié nue et tachée par les lochies abondantes (pertes vaginales après l'accouchement). L'allaitement est en cours, son enfant s'accroche. Il y a une fissure, des doutes et parfois de la peur... Tout le monde regarde. Les grands-mères demandent s'il a suffisamment de lait « Ce bébé ne semble pas manger à sa faim ». Puis le bébé pleure, personne ne semble savoir ce qui lui arrive, mais tout le monde regarde, tout le monde commente...

Il est normal de vouloir rencontrer le nouveau-né de la famille, mais camper à huit dans la chambre d'une femme qui vient d'accoucher n'est pas toujours une bonne idée.

Rappelons-nous qu'elle est fatiguée, à moitié nue parce que c'est plus confortable, qu'elle est en peau à peau avec son bébé ou qu'elle donne le sein... Lui donner des conseils, supposer que le bébé se nourrit mal ou qu'il pleure pour telle ou telle raison est susceptible de créer de l'insécurité et de la peur. Ça aide rarement.

Une grande quantité de bruit et de gens peut rendre le nouveau-né nerveux. Il sort tout juste d'un milieu calme et aquatique où les stimuli étaient faibles.

👉 Préférez les visites courtes et profitez-en pour leur demander ce dont ils ont besoin. Préservez leurs intimités et l'importance de cette première rencontre entre les parents et le bébé.

L'intention est toujours bonne, mais il est important de respecter au maximum les besoins des parents et du bébé qui vient de naître. ❤️

Il est souvent conseillé d'écourter les visites post-natales à l’hôpital et de laisser les parents dans leurs bulles à la maison les premières semaines (sauf bien sûr si c'est le souhait des parents).

🎨 Andrydrawings

30/10/2019

Lors des consultations nous pouvons aborder tous les thèmes que vous souhaitez:
- les besoins affectifs de l'enfant
- les besoins alimentaires : allaitement maternel, biberons, diversification, DME
- le sommeil
- les différentes pathologies de l'enfant et quand consulter
- les émotions de l'enfant et la communication positive
- les soins d'hygiène, de confort
- le développement du cerveau de l'enfant ainsi que ses différentes étapes (angoisse de séparation, opposition, phase du non, du pourquoi...)
- le développement psychomoteur et la motricité libre
- la prévention des accidents domestiques
- les différents modes de garde

Nous pourrons aussi parler de vos peurs, craintes en tant que futurs parents, parents.
Nous pouvons nous rencontrer avant, pendant ou après la grossesse.

Je vous accompagnerais toujours dans une écoute attentive, avec bienveillance.
​Nous trouverons des solutions ensemble afin qu'elles soient les plus adaptées à vous, votre enfant, votre famille.
Lorsque nous devenons parents, nous avons besoin de confiance en nous afin de prendre soin de notre enfant de façon optimal. C'est dans cette optique que nous évoluerons ensemble.

Je vous propose donc des vous accompagner par téléphone, vidéo ou mails ainsi qu’à votre domicile.