Marine PLANTIER - coach de vie

Chaque matin, avant que le monde ne m’aspire, je prends 20 minutes.20 minutes pour être là. Présente à ce qui vit en moi...
12/11/2025

Chaque matin, avant que le monde ne m’aspire, je prends 20 minutes.

20 minutes pour être là. Présente à ce qui vit en moi, à ce qui respire, à ce qui veut être entendu. Je ne scroll pas. Je ne cours pas. Je m’écoute. Je ressens. Je reviens à moi.

Parce que la façon dont tu commences ta journée détermine la façon dont tu la vis. Si ton premier geste, c’est ton téléphone, alors ton esprit se remplit du bruit des autres avant même d’avoir entendu ta propre voix intérieure.

Et petit à petit, tu te déconnectes de qui tu es. Tu vis en mode automatique, comme un robot. Et, tu te demandes pourquoi tu es anxieux, fatigué, vidé, alors que tu n’as même pas encore commencé ta journée.

La vérité, c’est que sans présence, on s’oublie. Et quand on s’oublie, on perd notre énergie, notre clarté, notre puissance.
La plupart du temps, on vit à côté de soi. On court, on s’agite, on pense à hier ou à demain. Et on oublie le seul endroit où la vie existe vraiment : ici, maintenant.

Être présent à soi, ce n’est pas un concept spirituel ou une jolie phrase à méditer. C’est une pratique vivante. Une posture intérieure qui change tout.

Quand tu es dans la présence, tu vois.

- Tu te vois agir, réagir, t’émouvoir.
- Tu observes les autres sans te perdre dans leurs émotions.
- Tu gardes ton cap, même quand tout autour vacille.

La présence, c’est ton fil de lumière au milieu du chaos.

C’est elle qui t’empêche de flancher quand tout s’effondre, qui te ramène à ton centre quand ton mental s’emballe, qui t’offre cette clarté tranquille au cœur des tempêtes.

Et plus tu habites ta présence, plus tu incarnes ta puissance. Parce qu’à cet endroit, il n’y a plus de manque, plus de comparaison, plus de peur.

Seulement toi, relié à ton essence, à ta lumière, à ce qui ne tremble pas. Dans la présence, tu n’as plus besoin de chercher la confiance ou l’estime de toi, elles naissent naturellement de cette connexion au divin en toi.

Là, tout devient simple, juste, évident.

Chaque jour, reviens à toi.
Respire. Observe. Ressens à travers ton corps. connecte toi à ton esprit.
Et rappelle-toi que la présence, c’est ton pouvoir le plus grand. Quand tu es présent à toi, tu es intouchable.

Commence ta journée par toi. Juste toi.
Ferme les yeux, respire, ressens.
Reviens dans ton corps, dans ton souffle, dans ta lumière.
C’est là que tout commence. C’est là que tu retrouves ton pouvoir.

✨ Ta présence, c’est ton antidote au chaos.

Et toi, tu prends un moment chaque matin pour être présent.e à ce qui est là ?
Comment fais tu pour traverser les tempêtes ?

Je suis Marine Plantier - Coach de vie - Psychopraticienne - Experte en Transformation Intérieure - Exploratrice de la vie

Je croyais que la vie était injuste… Jusqu’à ce que je réalise que c’était ma perception qui l’était.Et toi, quelle bles...
11/11/2025

Je croyais que la vie était injuste… Jusqu’à ce que je réalise que c’était ma perception qui l’était.

Et toi, quelle blessure colore encore ta vision du monde ?

Elle a été ma compagne de route pendant des années, parfois invisible, parfois brûlante.

Je la voyais partout : dans mes relations, dans le travail, dans les choix de ma vie, avec mes enfants…Et plus je la fuyais, plus la vie me la renvoyait en miroir.

J’ai longtemps cru que le monde était injuste. Jusqu’au jour où j’ai compris que cette blessure ne venait pas du monde, mais de ma manière de le percevoir.

La vie ne faisait que me montrer ce que je portais en moi. Elle me montrait combien j’aimais inconsciemment regarder la vie sous l’angle de l’injustice. Parce que c’était devenu familier, presque rassurant.

Et c’est souvent ce qu’on fait : on rejoue ce qu’on connaît, même si ça nous fait mal.

Il m’a fallu plusieurs chocs, plusieurs prises de conscience, pour comprendre que cette douleur n’était pas là pour me punir, mais pour m’éveiller.

J’ai appris à aller à l’intérieur, à me reconnecter à ma présence pure, celle qui observe sans juger.

Et c’est là que j’ai vu :

l’injustice n’était qu’une valise que je portais sans m’en rendre compte. Une histoire que je racontais encore et encore…pour me rassurer que c'était pas moi le problème.

Ce n’est qu’en la déposant que j’ai commencé à la voir autrement. Parce que la guérison ne vient pas de l’extérieur, elle naît quand on change la lunette à travers laquelle on regarde la vie.

Aujourd’hui, je crois profondément que notre vrai travail ici, c’est ça :

- Apprendre à reconnaître les lunettes qu’on porte, et avoir le courage de les enlever une à une, pour enfin voir la vie telle qu’elle est :

Ni juste, ni injuste, mais profondément enseignante et aimante.

Et toi avec quelle blessure, vois tu la vie ?

Je suis Marine Plantier - Coach de vie - Psychopraticienne - Experte en transformation intérieure - Exploratrice de la vie

La dépression : et si c’était un appel de votre âme ?La dépression… un mot que beaucoup redoutent. Parce que la dépressi...
10/11/2025

La dépression : et si c’était un appel de votre âme ?

La dépression… un mot que beaucoup redoutent. Parce que la dépression fait peur. Parce ce que ça évoque la faiblesse, la maladie, le vide. On y projette une image sombre, celle d’un cerveau qui dysfonctionne.

Mais moi, je la vois autrement. Pour moi, la dépression n’est pas une fin, c’est un appel à l’aide de l’âme.

Un cri silencieux de notre intérieur, lorsque quelque chose en nous s’est brisé. Quand une part de nous ne trouve plus de sens dans la manière dont on vit, dont on agit, dont on se conforme. Ce n’est pas un trouble, c’est un signal fort qui demande à être écouté.

Un effondrement nécessaire pour que ce qui n’est plus juste puisse s’écrouler. Et qu'une nouvelle version de nous même émerge enfin.

J’ai traversé moi-même la dépression. Je revenais des États-Unis après deux années intenses, vibrantes, remplies d’énergie, de rencontres, de projets. Et puis… le choc.

Le retour à Paris a été d’une violence que je n’avais pas anticipée. La réalité que j’avais fuie et que je n’avais pas encore vraiment conscientisée m’a rattrapée d'un coup. J’avais l’impression d’être revenue deux ans en arrière, alors qu’en vérité, je n’étais plus la même personne après ce chapitre de ma vie.

Tout était plus lent, plus lourd, plus gris. Mon corps, mon cœur, mon esprit, tout en moi résistait à reprendre cette vie que j'avais laissé en suspens. Les souvenirs remontaient, et mon envie de repartir était tellement forte, mais je savais que je ne devais pas repartir.

Avec le recul, j'ai compris que j'avais laissé une part de moi là-bas. J'avais un attachement émotionnel très fort à ma vie new-yorkaise, à cette sensation de liberté, d’expansion, d’intensité, d'énergie. Le contraste m’a brisée à l'intérieur. J'ai mis plusieurs années à me relever de cette expérience.

Et puis, séance après séance, j’ai pu comprendre ce qui c'était joué. Cette dépression n’était pas là pour me punir ou m'affaiblir mentalement ou physiquement. Même si ça a été le cas... mais pour m'aligner à mon coeur, et ce à quoi j'étais destinée.

Elle venait me dire : Tu n’étais pas à ta place. Tu as ton propre chemin à faire.

J’ai alors dû tout recommencer : pas après pas, un nouvel appartement, un nouveau travail, de nouvelles amitiés, une nouvelle vie sociale, une nouvelle vie...

Mais surtout, un nouveau rapport à moi-même. J'ai compris que ma liberté d'être, était ma valeur la plus importante dans cette vie et que je devais trouver mon propre équilibre émotionnel, financier, psychique, par moi même et non à travers les autres.

Aujourd’hui, je vois que cette dépression était un tournant initiatique fort. C’est en tombant bien bas que j’ai commencé à me relever différemment. J'ai du ralentir, me reconnecter à l’essentiel, à ma propre lumière. Et retrouver de la joie et de l'amour par moi même et non à travers les autres.

À comprendre que la joie ne dépendait plus d’un lieu, ou d’une réussite, mais d’un état intérieur de présence et de vérité.

Voir la dépression comme un cadeau n’est pas possible quand on la vit. Quand on est dedans, on survit. Mais avec le recul, elle révèle ce qu’on n’écoutait plus. Elle réveille parfois brutalement qui nous sommes.

La dépression est un éveil à soi, un passage à plus de conscience de soi, un reset intérieur. Et c’est là que le vrai chemin commence : celui de la reconnexion à soi.

As tu déjà vécu une dépression ?
Comment as tu fait pour la dépasser ?

Je suis Marine Plantier - coach de vie - Experte en transformation intérieure.

L’alimentation… un sujet aussi intime que délicat.Depuis un mois, j’ai choisi de revoir ma façon de me nourrir, non pas ...
07/11/2025

L’alimentation… un sujet aussi intime que délicat.

Depuis un mois, j’ai choisi de revoir ma façon de me nourrir, non pas seulement pour ma santé physique, mais avant tout pour mon bien-être mental.

Je me suis lancée dans l’alimentation cétogène, avec l’envie d’explorer une autre manière de prendre soin de moi plus consciente, plus alignée.

Et pour m’accompagner sur ce chemin, je me suis plongée dans la bible du cétogène, car j’ai compris que derrière chaque bouchée se cache bien plus qu’un simple choix alimentaire :

il y a une émotion, une histoire, une manière de se relier à soi.

Deux fois dans ma vie, j’ai dû tout reprendre à zéro. La première, lors du diagnostic de ma RCH à mes 40 ans. La seconde, pour apaiser les symptômes de la ménopause vers 49 ans. C'est à dire en ce moment même !

Et à chaque fois, c’est le même message que la vie me souffle : reprends-toi en main, reconnecte-toi à ton corps, à ta vérité. Qu'est qui est juste pour toi ici et maintenant ?

Grâce à Isabelle Faure, que je suis depuis plusieurs mois et que je remercie de montrer qu'il y a une autre voie possible.. j’ai eu de nouveau ce déclic. Je ne l’ai pas consultée personnellement, mais ses posts m’ont aidée à me reprendre en main.

J'ai osé changer, encore une fois, mes habitudes alimentaires pour me faire du bien. Mais aussi pour retrouver un équilibre, pas seulement digestif, mais émotionnel, mental et énergétique.

Pendant longtemps, j’ai utilisé la nourriture comme un doudou émotionnel (bonjour mon meilleur ami : le sucre) pour m'aider à compenser ma méconnaissance du fonctionnement de mes émotions, mais aussi lié à l'impuissance que je pouvais ressentir dans certaines situations et à ma peur de ne pas maîtriser la vie.

Mais depuis mes 40 ans, j’apprends à m’en détacher et je ne veux plus :

Nourrir mes manques, mais ma lumière.
Combler le vide, mais l’habiter.

Je réalise que chaque aliment, chaque choix, chaque écart, me parle de moi. De ma sensibilité que j'accueille avec plus de douceur. De mon besoin de contrôle que j'apprends à lâcher. De mon humanité.

Et c’est ça, le vrai chemin : celui où on cesse de vouloir être parfaite pour incarner pleinement la vie, même dans ses déséquilibres.

Je crois que la nourriture, comme la maladie, peut être une voie d’éveil. Parce qu’elle nous montre où nous résistons encore à l’amour vis à vis de soi.

Et toi utilises tu la nourriture comme un doudou émotionnel ?
Quel est ta relation avec la nourriture ?

« Se nourrir devient sacré quand on cesse de remplir son vide, et qu’on commence à nourrir son âme. »

Je suis Marine Plantier - coach de vie _ Experte en Transformation intérieure - Exploratrice de la vie.

Si je veux incarner ma vérité, alors je ne peux pas taire ce par quoi je suis passée. Parce que ma vérité s’est forgée d...
06/11/2025

Si je veux incarner ma vérité, alors je ne peux pas taire ce par quoi je suis passée. Parce que ma vérité s’est forgée dans mes traversées, dans mes ombres, dans ce que j’ai dû regarder en face.

Et si, finalement, ma maladie avait été ma plus grande guérisseuse ?

Celle qui m’a forcée à m’arrêter, à m'écouter, à ressentir de nouveau.

Celle qui m’a ramenée à l’essentiel, à mon corps, à mon âme, à mon coeur.

Parce qu’au fond, ce n’est pas la maladie qui m’a détruite. C’est elle qui m’a réveillée d'un mode de vie qui ne me convenait plus.

J’ai longtemps cru que ma RCH était une malédiction. Une injustice. Un fardeau de plus que je devais supporter et porter.

Mais aujourd’hui, avec le recul, je vois autrement. Ma maladie a été un appel à la vie. Un appel au secours qui venait de l'intérieur.

Et qui disait : Marine, reviens à toi, essaye de comprendre ton histoire, regarde du coté des émotions, s'il n'y a pas un lien, va y mettre de la conscience, de la compréhension...

J’étais addicte à l’adrénaline, aux montagnes émotionnelles, au rythme effréné, à cette vie de non sens.

Toujours dans la performance, la maîtrise, la vitesse, les objectifs. Mais j’avais oublié l’essentiel : écouter mon corps, vivre à mon rythme, m'écouter, suivre mon intuition, apprendre à me connaitre.

Et c’est en étant malade que tout a commencé à changer.
J’ai transformé mon alimentation, non pas par contrainte, mais par amour pour moi.

J’ai changé de lieu de vie pour retrouver la nature, le calme, l'énergie de la mer que j'aime tant

J’ai choisi un travail qui fait sens, qui nourrit mon âme.

J’ai appris à me préserver, à garder du temps pour moi.
Prendre soin de soi, ce n’est pas de l’égoïsme. C’est de la conscience.

Mais vous savez quoi, avec le recul, le plus difficile n'a pas été le diagnostic mais de tenir dans la durée, d’incarner mes choix, jour après jour, car j'étais la seule à pouvoir le faire.

La discipline, celle qui t’oblige à rester alignée même quand tout te pousse à retomber dans tes anciens schémas et travers.

Et c’est là que la vraie guérison commence :

Apprendre à accueillir le calme, la sérénité, la lenteur, des espaces qui autrefois me faisaient peur.

Apprendre à reconnaître mes parts addictives, à les écouter sans les nourrir.

À dire non. À me choisir. À faire confiance à la vie.

Aujourd’hui, je vois ma maladie comme une initiation. Sans elle, je ne serais pas capable de voir le jeu du personnage, de prendre du recul, de goûter la paix intérieure sans m’ennuyer, de rester dans la présence plutôt que dans le faire.

Si je n’avais pas créé cette maladie, je n’aurais jamais rencontré cette version de moi :

Celle qui choisit la vie chaque jour, consciemment,
Celle qui aime le calme autant que le mouvement.
Celle qui a compris que le corps parle quand l’âme n’est plus écoutée.

Aujourd’hui, je ne dis plus “j’ai été malade”.

Et c’est peut-être ça, la vraie guérison : se souvenir que nous ne sommes pas notre maladie, mais un être d’amour, de lumière et de joie, qui apprend, à travers le chaos, à revenir à l’essentiel.

Je suis Marine Plantier - coach de vie - Experte en transformation intérieure

Le mythe de la femme qui peut tout faire. On nous vend un mensonge.Celui qu’on peut tout concilier : être une mère prése...
05/11/2025

Le mythe de la femme qui peut tout faire. On nous vend un mensonge.

Celui qu’on peut tout concilier : être une mère présente, une professionnelle performante, une femme épanouie. On peut pas être partout et être alignée à l'intérieur de soi.

On ressent forcément de la fatigue, de la frustration, du stress, de la culpabilité à devoir jongler entre tous nos rôles.

La vérité, c’est qu’à force de vouloir tout faire, on s’épuise. Le corps lâche, le cœur se vide, la joie disparaît. Parce qu’on ne peut pas être au four et au moulin, donner la vie, nourrir, accompagner, aimer… et dans le même temps performer, produire.

Quand un enfant arrive, tout change. Notre énergie, notre rythme, notre cœur.

Et pourtant, la société continue de nous faire croire qu’on peut « reprendre comme avant notre vie». C’est un mensonge : avant, on n’était pas mère, on n'avait pas un enfant dans notre vie.

Alors on commence à culpabiliser, parce qu’on doit faire un choix à un moment. reprendre le même rythme ou s'écouter ?

Si on reste à la maison, on se dit qu’on gâche peut-être notre potentiel ou une carrière prometteuse. On découvre la précarité pour certaines. Parce que retrouver un poste après plusieurs années de congé parental est quasi impossible, même avec de l’expérience et des diplômes.

Si on travaille, on se sent absente, coupable, peut être même une mauvaise mère. On ne connaît pas vraiment nos enfants, on rate des moments de leur évolution, et on doit jongler entre 2 job tout le temps. Quelle vie de dingue...

Dans tous les cas, en faisant notre choix, il y aura un pan de notre vie que nous pourrons pas vivre... Et ça c'est une réalité pour toutes les femmes...

La question à se poser :

Quelle place je veux occuper ?
Qu'est que je veux vivre ?

Nous devons redéfinir notre place et nos rôles. Qu'est qu'on est prête à sacrifier… Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision. Il y a seulement la décision qui honore qui tu veux être.

Je pense aussi qu'il est temps d’arrêter de glorifier les femmes qui « gèrent tout ». Car je sais qu'on fond aussi pour elle, c'est too much... Et Il est temps de les écouter, et de se demander comment on pourrait faire pour que leur quotidien soit plus facile, plus adapté à leur transformation intérieure et au défis qu'elles doivent relever au quotidien.

Transformer cette société, pour que les femmes se sentent soutenues, comprises quoi qu'elles choisissent pour leur bien être.

Parce qu’au fond, ce n’est pas un manque d’ambition que de vouloir s’occuper de ses enfants. Ça demande énormément de qualités, de compétences, de présence et de résilience. C’est un vrai job.

Ou alors, de reprendre son job, parce qu’on veut continuer à évoluer, à s’accomplir, à garder son indépendance et sa liberté de choisir. Et c’est tout aussi juste.

L’essentiel, c’est de faire un vrai choix de cœur. Sans culpabilité.

Quel choix as tu fait ?

Je suis Marine Plantier - coach de vie - experte en transformation Intérieure - Exploratrice de la vie.

Ce mois-ci, c'est le mois des adoptés, et je veux mettre en lumière une réalité qu’on aborde trop peu :L'adoption peut ê...
04/11/2025

Ce mois-ci, c'est le mois des adoptés, et je veux mettre en lumière une réalité qu’on aborde trop peu :

L'adoption peut être une belle histoire, mais pas lorsque l’on adopte un enfant pour combler un vide en soi. Adopter, ce n’est pas prendre un être pour remplir son manque d’amour, de maternité ou de sens. L'adoption doit être un acte généreux et d'amour vis à vis de cet enfant qu'on prend sous son aile.

L'adoption, c'est un être qui, avant même d’arriver dans sa nouvelle famille adoptive, a déjà vécu une déchirure profonde.
L’adoption commence par une séparation maternelle. Et cette blessure, invisible mais bien réelle, habite le corps, l’âme, le cœur de chaque adopté toute sa vie.

Les parents oublient que l’enfant adopté a une histoire avant eux : des racines, une langue, une culture, parfois même des frères et sœurs, une famille, peut être dysfonctionnelle, mais bien réelle.

On ne peut pas effacer ce passé parce qu’il dérange ou fait peur. C’est cette mémoire-là qui a besoin d’être reconnue, nommée, honorée pour l'enfant, afin qu'il puisse se sentir compris, accueilli et accepté dans sa nouvelle famille.

L’adoption a longtemps été un sujet tabou pour moi... je portais trop de honte sur mon histoire... il m’a fallu 40 ans pour me reconnecter à mon histoire et l'accepter. On m’a dit que mes parents étaient morts. Alors, je ne voyais pas l’intérêt d’y retourner.

Aller voir quoi ? Un pays, une culture, des traces effacées ?
Ce que je voulais, au fond, c’était retrouver mes parents, voir leurs visages comprendre à qui je ressemble, et surtout… savoir ce qui s’était vraiment passé.

Je voulais enfin retrouver mon unité intérieure. Parce qu’on ne peut pas se construire pleinement sur des mensonges, et tant qu’une partie de notre histoire reste dans l’ombre.

Je sais ce vide. Je l'ai bien connu. Celui d’avoir été coupée de mes origines, de ma culture, de ma famille biologique. Celui d’avoir grandi sans mon histoire.

Mais je sais aussi que ce vide peut devenir un espace de création. Parce que quand tu n’as plus de racines visibles, tu apprends à les recréer consciemment. À t’ancrer dans ton âme, à choisir tes valeurs, ta vérité, ta voie, ton histoire que tu réécris à ta manière pour te sentir confiant et mieux dans ta vie.

Je crois que chaque enfant adopté a besoin, à un moment de sa vie, de connaitre son histoire pour se libérer de ce passé, de ce vide et doit faire ce chemin de réconciliation avec lui-même.

Je pense qu'on ne peut pas avancer sereinement dans sa vie d’adulte, de couple ou de parent si une part de nous reste amputée, oubliée, mise sous silence.

Reconnecter à ses racines, même si ça fait mal, c’est retrouver son équilibre, c’est remettre de la cohérence dans sa vie.

L’adoption ne guérit rien. Mais elle deviens un chemin de guérison, de résilience, pour enfin écrire sa propre histoire lorsqu'on choisi de redevenir actrice de sa vie.

Je suis Marine Plantier - coach de vie - Experte en transformation Intérieure - Exploratrice de la vie.

L’abandon : le jour où j’ai perdu une mère, j’ai commencé à me trouver. J’avais cinq ans.L’âge où une enfant devrait se ...
03/11/2025

L’abandon : le jour où j’ai perdu une mère, j’ai commencé à me trouver. J’avais cinq ans.

L’âge où une enfant devrait se sentir portée, bercée, aimée sans condition. Moi, je découvrais le vide. Celui qu’on ne peut pas expliquer. Celui du corps qui sait avant les mots.

Personne ne m’a dit que j’allais être « adoptée ».

Je l’ai compris le jour où mes parents adoptifs m’ont emmenée en France.
Et que j’ai dû faire table rase de mes racines, de ma culture, et de ma famille dysfonctionnelle.

Ce n’est pas parce que tu es adoptée que tout roule.
Ce n’est pas parce que tu es « sauvée » que tout est réglé.
C’est faux de le croire.
L’adoption ne guérit rien.

Elle ouvre juste un gouffre :
Pourquoi moi ? Pourquoi est-elle partie ? Qu’ai-je fait de mal ?

Pendant longtemps, j’ai vécu avec ce trou dans le ventre. Et avec une amnésie traumatique de ce qui m’était arrivé.

Pour ne plus jamais être abandonnée, j’ai appris à être sage.

À plaire.
À mériter ma place.
À me taire.
À devenir invisible, pour ne pas déranger, pour ne pas qu’on me remarque.

Et puis un jour, la vie m’a ramenée là où tout avait commencé. Face à cette petite fille de cinq ans, tremblante, mais encore vivante.

C’est là que j’ai compris :

L’abandon n’était pas une punition. C'était un cadeau, C’était une initiation.

L’initiation la plus radicale à l’amour véritable : celui que tu dois te porter quand plus personne ne te choisit.

L’abandon m’a forcée à me tenir debout dans le vide, à m’aimer sans témoin, à retrouver ma propre source d’amour intérieure.

À chercher, jour après jour, des ressources invisibles pour faire face. À me positionner. À prendre ma place sans béquilles, sans aide.

Et c’est sans doute la plus belle manière d’apprendre de la vie et sur soi

Cet abandon m’a révélé une vérité essentielle : L’amour ne vient jamais de l’extérieur.

Il m’a ramenée à l’essentiel :
ma présence,
ma puissance,
mon âme.

Aujourd’hui, je regarde mon histoire autrement. Ce que j’ai vécu n’était pas la fin. C’était le commencement.

Le début de ma rencontre avec moi-même. authentique, sans masque, sans tricherie.

Parce que quand plus personne ne vient te sauver, tu découvres enfin que tu es ton propre refuge.

L’abandon n’est pas une blessure. C’est une voie initiatique. Un passage sacré qui te remet sur ton chemin de vie, ancré dans la matière, aligné à ton âme.

L’abandon, c’est le portail qui m’a rendue libre d'être celle que je veux sans limite.

Je suis Marine Plantier - coach de vie - Experte en transformation Intérieure - Exploratrice de la vie.

Émotions : ce qu’on ne t’a jamais dit. Cet épisode de podcast a mis du temps à naître. Parce qu’il ne s’agissait pas de ...
02/11/2025

Émotions : ce qu’on ne t’a jamais dit. Cet épisode de podcast a mis du temps à naître.

Parce qu’il ne s’agissait pas de parler des émotions… Mais de rentrer à l’intérieur d’elles.

Pendant longtemps, j’ai cru que les autres me mettaient en colère. Qu’ils étaient les déclencheurs, les fautifs, et moi, la victime innocente.

Mais un jour, j’ai compris : Ce n’est pas eux.

C’est moi qui ne me respecte pas.
Moi qui ne pose pas mes limites.
Moi qui trahis mes besoins et mes valeurs.
La colère n’est pas là pour détruire.
Elle vient te rappeler où tu t’es oubliée.
Et tant que tu refuses de la regarder, elle revient… encore et encore.

Sous forme de conflit, d’épuisement, de maladie parfois. Quand on grandit dans un environnement où personne ne verbalise, où les émotions font peur ou sont punies, on apprend à se couper de soi.

À se dissocier, à s’anesthésier, à sourire quand à l’intérieur on hurle. J’ai longtemps fait ça. Jusqu’à ce que mon corps dise stop. Jusqu’à ce que la rage, contenue depuis l’enfance, me traverse comme une vague.

C’est là que j’ai rencontré mes émotions, vraiment. Grâce à l’EFT, à l’IFS, et à ce long chemin de retour à moi. Aujourd’hui, je sais :

- Les émotions ne sont pas nos ennemies.
- Elles sont le langage de l’âme.
- Elles nous rappellent qui nous sommes, ce que nous aimons, ce que nous refusons.
- Elles sont nos guides, nos alliées, nos compagnes de guérison.
Et tant que nous les fuyons, nous nous fuyons nous-mêmes.

Cet épisode, c’est une invitation à revenir au cœur. À comprendre que ressentir, c’est vivre. Et que la liberté commence quand tu cesses d’avoir peur de tes émotions.

Écoute l’épisode sur toutes les plateformes : Comment accueillir nos émotions au quotidien. Le podcast s'appelle La lumière est au bout du couloir :
https://lnkd.in/evV7Kimm

Je suis Marine Plantier - coach de vie - Experte en transformation Intérieure - Exploratrice de la vie.

Et si Halloween disait plus de nous qu’on ne le croit ?On célèbre les morts-vivants, les vampires, les ombres, le sang… ...
01/11/2025

Et si Halloween disait plus de nous qu’on ne le croit ?

On célèbre les morts-vivants, les vampires, les ombres, le sang… Mais si tout cela n’était qu’un miroir ?

Un miroir de ce que beaucoup d’âmes vivent aujourd’hui :

- désincarnées, errantes, coupées de leur essence,
- cherchant dans le déguisement une identité,
- dans la peur une forme d’excitation,
- dans l’extérieur une raison d’exister.

On croit jouer à se faire peur, mais au fond… on se distrait de l’essentiel.

Je n’ai jamais fêté Halloween. Pas par rejet, mais parce que j’en vois pas l'intérêt.

Cette fête païenne à l’origine célébrait la mort comme passage,

la lumière qui renaît après l’obscurité, la reconnexion entre les mondes visibles et invisibles.

Aujourd’hui, elle glorifie ce qui nous coupe du vivant. On s’endort dans la forme, on oublie le fond.

Pendant que les enfants courent chercher des bonbons : ces poisons du corps et de l’âme.

Peu de gens prennent un instant pour allumer une bougie. Pour prier. Pour demander à la lumière de les guider vers leur vraie maison.

Car la vraie fête, ce n’est pas celle des morts. C’est celle de la Vie Eternelle

Ce soir, au lieu de te déguiser, enlève tes masques, enlève tes rôles et Allume une bougie, prend un instant pour te rappeler qui tu es, et n'essaye pas de chasser l’ombre, mais rappelle toi que tu es la lumière.

Le Christ n’a jamais eu peur de l’obscurité. Il y a simplement allumé la lumière en lui.

Je suis Marine Plantier - coach de vie - Experte en transformation intérieure - Exploratrice de l'ombre et de la lumière.

Des adultes fatigués, coupés de leur être profond, errant entre contrôle et confusion émotionnelle. J'en vois tous les j...
31/10/2025

Des adultes fatigués, coupés de leur être profond, errant entre contrôle et confusion émotionnelle. J'en vois tous les jours, et qui ne savent plus qui ils sont.

Et ce n’est pas une faute, c’est une blessure collective.

Nous avons grandi dans une humanité déconnectée du cœur, où la conscience émotionnelle n’est plus transmise comme il le faudrait.

Mais cette ignorance n’est pas une fatalité, c’est le point de départ du réveil.

Pourquoi tu n’as jamais appris à gérer tes émotions et pourquoi c’est normal ?

Le cerveau humain n’atteint pas sa maturité émotionnelle avant 20 à 25 ans. Oui, tu as bien lu.

Cela signifie que personne n’a su réguler seul ses émotions dans son enfance.

Quand tu pleurais, criais ou avais peur, ton cerveau cherchait simplement une présence sécurisante : quelqu’un qui t’aide à accueillir ce que tu vivais, à mettre des mots, à retrouver le calme. Mais dans la réalité, beaucoup d’adultes autour de toi ne savaient pas comment faire.

Parce qu’ils n’avaient jamais appris eux-mêmes.
Parce qu’il n’y a souvent jamais eu de transmission émotionnelle, ni du père ni de la mère.

Alors ils t’ont dit :

« Arrête de pleurer. »
« Ce n’est rien. »
« Sois sage. »

Et sans le vouloir, ils t’ont appris à te couper de ce que tu ressentais.

Je suis persuadée, qu'aujourd’hui encore, quand une émotion monte, ton système nerveux réagit comme quand tu étais enfant : il panique.

Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux réapprendre.

- Apprendre à écouter.
- À respirer.
- À sentir.
- À ne plus avoir peur de tes tempêtes intérieures.

Parce que la maturité émotionnelle, ce n’est pas ne plus ressentir. C’est être en capacité d'accueillir ce qui te traverse, avec conscience et bienveillance.

Et si on apprenait cela à nos enfants ?

Et si, au lieu de leur enseigner à se conformer, on leur montrait à se comprendre, à se connaitre, à voir ce qu'ils peuvent devenir acteur de leur vie ?

Et si l’éducation émotionnelle devenait enfin la base d’une société plus consciente ?

Tout commence par toi.
Par ta propre reconnexion.
Par ton choix d’écouter ce que ton cœur murmure, là où ton mental voudrait encore contrôler.

Et si tu commençais à te demander :

« De quoi cette émotion essaie-t-elle de me parler ? »

Je suis Marine Plantier, coach de vie et experte en transformation intérieure.
J’accompagne les femmes et les leaders à redevenir les acteurs conscients de leur vie, en se réconciliant avec leurs émotions, leur puissance et leur vérité intérieure.

Adresse

Saint Anne-d'Auray

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 15:00
Mardi 09:00 - 17:00
Jeudi 09:00 - 17:00
Vendredi 09:00 - 17:00
Samedi 13:30 - 18:30

Téléphone

+33673062833

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Qui suis-je ?

En 2012, j’ai eu un éveil, comme une impression que mon âme me disait, et toi la… tu vas prendre ta vie en main ? en cheminant, j’ai pris conscience que j’étais une hypersensible, clairvoyante et haut potentiel depuis mon plus jeune âge. C’est alors que j’ai décidé d’aller explorer qui j’étais vraiment…

Pour y arriver, j’ai fait un long chemin personnel accompagnée par des thérapeutes, coachs… ou j’ai réappris à prendre soin de moi, à écouter mes besoins, fixer mes limites, écouter mon intuition et la suivre, me fier à mes ressentis et à mon cœur, lâcher prise sur ce que je devais lâcher, apprivoiser mes parts d’ombres et comprendre mieux les signes de l’invisible, transcender mes blessures et en faire une force, sortir du mental, des croyances limitantes, du conditionnement, des illusions, grandir, avoir des prises de conscience, devenir responsable de moi même…

Il y a maintenant 2 ans, j’ai embarqué toute ma famille en Bretagne, pour être plus alignée avec mes valeurs et mes choix de vie…j’ai découvert la permaculture grâce à mon jardin, ou je cultive mes légumes et fruits et je me forme sur le terrain.

Je suis passionnée par la naturopathie, la cuisine, tout ce qui touche au vivant, car c’est de cette manière que j’ai soignée une maladie chronique, qui aujourd’hui est guérie, grâce à mon courage de dire non à un traitement conventionnel et de me faire confiance pour guérir autrement. Je savais intérieurement que c’était un appel de mon âme.