Élodie KRAMP -Psychopraticienne et Analyste transgénérationnelle

Élodie KRAMP -Psychopraticienne et Analyste transgénérationnelle Permettre aux mots de liberer vos maux. Accompagnement psychologique et psychogénéalogique.

03/11/2025

Bonjour !

Suite à un pb de téléphone,
Je ne suis actuellement plus joignable par appel ni sms!

Pour tout échange, n’hésitez pas à m’adresser un mail à : elodiekramp.psy@gmail.com

29/10/2025

✨✨✨L’instinct de survie ✨✨✨
une force qui sauve, mais qui épuise

Lorsqu’une personne subit des violences, un choc, une perte ou un stress prolongé, son corps active son instinct de survie; mécanisme automatique programmé pour la protéger.

Cet instinct n’est pas mental, mais biologique.
Il vient du cerveau reptilien et du système limbique, notamment de l’amygdale (la “sentinelle” du danger). Dès que le cerveau perçoit une menace, il envoie le corps dans l’un des trois états de survie :

La fuite → s’échapper, se taire, éviter, fuir les conflits ou les lieux déclencheurs.
La lutte → se défendre, contrôler, ranger, argumenter, se battre pour être entendue.
La sidération → figer, ne plus rien ressentir, “geler” pour ne pas souffrir davantage.

Chez beaucoup de victimes, lorsque le danger est terminé, le corps ne le sait pas encore.
Le système nerveux reste “coincé” dans un mode alerte. Le cerveau et le corps continuent à croire qu’ils doivent “tenir bon”, “assurer”, “survivre”. C’est ce qu’on appelle le syndrome de survie prolongée.

Les symptômes de cet état: sommeil décalé ou impossible, anxiété constante, culpabilité, honte, auto-jugement, hypervigilance (tout anticiper, tout contrôler) et fatigue extrême ou effondrement

C’est la fameuse mémoire émotionnelle du corps — celle qui retient les sensations, les odeurs, les sons, bien plus que les mots.

L’instinct de survie, c’est ce qui a permis de rester debout, de protéger l’environnement , de continuer malgré la douleur.
Mais, avec le temps, il devient une armure trop lourde. Il empêche d’aimer, de se reposer, de faire confiance.

En sortir passe par reprogrammer le système nerveux pour qu’il comprenne que le danger est passé. Ce n’est pas intellectuel — c’est sensoriel, progressif, doux.

Cela passe par :
des thérapies corporelles (sophrologie, EMDR, somatic experiencing, yoga doux)

des gestes simples à réaliser au quotidien : respirer lentement, marcher, s’envelopper d’une couverture, sentir la chaleur, écouter son corps…

la parole réparatrice : oser raconter à quelqu’un

et surtout, la patience : quelque soit le trauma, on sort doucement d’un mode survie, on ne l’éteint pas d’un clic.

"Le tatouage aujourd’hui ne semble plus répondre aux mêmes fonctions que par le passé où, comme d’autres opérations dans...
25/10/2025

"Le tatouage aujourd’hui ne semble plus répondre aux mêmes fonctions que par le passé où, comme d’autres opérations dans la chair, il intégrait le sujet dans un corps social. Quel statut donner alors à ce goût de plus en plus répandu pour des inscriptions indélébiles sur un corps devenu, dans notre économie de marché, propriété privée ? Le corps du sujet contemporain, déserté des dieux, serait-il devenu la page blanche essentielle où graver désormais le nom propre, la filiation, le deuil, l’amour et la mémoire ? L’enjeu serait de commencer à déplier les effets subjectifs de ces inscriptions nouvelles puisque nous pourrions penser que, loin d’être simple phénomène de mode, pour beaucoup, cette pratique s’impose pour lester leur corps et leur existence. D’où le titre de ces journées : Tatouage, acte ou suppléance ?"
Angela JESUINO

15/09/2025
15/09/2025
11/09/2025

✨✨✨Partage de cabinet !✨✨

Vous êtes thérapeute et souhaitez exercer dans un lieu porteur de sens ?
Je partage mon cabinet à l’atelier des rêves 69240 St Jean La Bussiere !

Vous êtes Praticien en :
Médecines douces (naturopathie, réflexologie, phytothérapie, aromathérapie…),
Thérapies corporelles (sophrologie, etc.),
Accompagnement psycho-émotionnel et familial…

L’atelier des rêves est un lieu accueillant
regroupant une équipe composée de Laurence Kinesiologue, Jocelyn Ostheopathe et Élodie Psychopraticienne.

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations !

✨✨✨« En psychanalyse, ce qui ne change pas n’est pas un choix, mais un symptôme. »✨✨✨Voici un principe fondamental de la...
06/09/2025

✨✨✨« En psychanalyse, ce qui ne change pas n’est pas un choix,
mais un symptôme. »✨✨✨

Voici un principe fondamental de la clinique analytique : la répétition.

Là où le sujet se heurte sans cesse au même scénario, malgré la conscience de son impasse, il ne s’agit pas d’un libre choix mais d’une compulsion à répéter.

Le symptôme n’est pas une décision rationnelle, mais la manifestation d’un conflit inconscient qui échappe au sujet.

On pourrait dire que :
Le choix suppose un espace de liberté, de décision consciente.
Le symptôme, lui, est une sorte de scénario qui s’impose, parfois déguisé, toujours têtu.

Exemple clinique.
Prenons le cas d’Emilie, 35 ans, qui consulte pour des difficultés récurrentes dans ses relations amoureuses. Elle se plaint d’attirer « toujours le même type d’hommes » : distants, peu investis affectivement, qui finissent par la délaisser. Bien qu’elle affirme vouloir une relation stable et sécurisante, ses choix amoureux semblent obéir à une logique contraire.

Au fil de la cure, ce schéma répétitif se révèle comme l’écho d’une histoire plus ancienne : une enfance marquée par un père affectivement absent et imprévisible. L’inconscient d’Emilie rejoue, dans ses relations actuelles, la scène originelle d’une attente insatisfaite, comme si elle cherchait à réparer l’inaccessible amour paternel.

Analyse.
Ce qui apparaît d’abord comme une « mauvaise orientation » se dévoile, dans l’espace analytique, comme un symptôme : une mise en acte de l’inconscient. La répétition n’est donc pas un choix, mais la fidélité silencieuse à une douleur ancienne.

Le travail psychanalytique ouvre alors une possibilité : reconnaître que cette répétition a un sens, qu’elle n’est pas le fruit du hasard. À partir de là, le sujet peut commencer à s’en dégager, en transformant le symptôme en parole et en désir véritable. Et c’est précisément dans cet espace, entre ce qu’on croit choisir et ce qu’on répète malgré soi, que la psychanalyse travaille.

Nous, les psys – qu’on soit analystes, logues ou même chiatres – avons un point commun inattendu avec les prêtres, les p...
19/08/2025

Nous, les psys – qu’on soit analystes, logues ou même chiatres – avons un point commun inattendu avec les prêtres, les prostituées, les oracles, les chamans, les mages et les sorcières. Depuis la nuit des temps, il y a toujours eu ce besoin d’aller voir quelqu’un d’« autre » pour se voir soi-même, s’écouter, ou tout simplement ne pas marcher seul dans ces recoins sombres où la peur règne. Nous sommes ces compagnons de route, parfois guides, parfois simples témoins, qui osent s’aventurer là où d’autres hésitent à poser le pied.

Il faut dire que les prêtres et les sorcières n’ont pas toujours eu la cote. Certains ont fini rôtis sur un bûcher, d’autres ont été traités de charlatans, et leurs méthodes, originales, ont souvent été remises en question. Après tout, comment prouver l’existence d’une âme ?

Aujourd’hui, la psychanalyse n’échappe pas à la règle : il y a toujours des sceptiques pour lever les yeux au ciel.
Parler de ce qu’on ne peut toucher, mais seulement ressentir, c’est déjà un exploit. Se faire scanner de l’intérieur, non pas par des rayons X, mais par des mots et des regards, ce n’est pas rien ! On te voit, mais tu ignores où, comment, ni ce qui t’attend.

Est-ce que tu vas repartir avec une pénitence et trois « Je vous salue Marie », comme chez le prêtre ?

Est-ce que tu seras compris, pardonné, ou bien coupable à jamais ?

La personne qui t’écoute le fait-elle avec une chaleur sincère, ou simplement pour l’argent, comme la prostituée ?

Va-t-elle te prédire un avenir sombre, comme un oracle mal luné ?

Ou va-t-elle deviner tes secrets les plus enfouis sans rien dire, comme ces mystérieuses sorcières ?

Adresse

Saint-Jean-la-Bussière

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