11/11/2025
« đŹ Il existe des moyens de se reconstruire.
Ils commencent souvent lorsque lâon dĂ©cide de ne plus se dĂ©finir par la blessure, mais par ce que lâon choisit de se restaurer en soi. » đ±đȘŽ
Parfois, tout commence dans lâenfance. Un trauma inaugural, discret ou brutal, sâimprime en silence et crĂ©e une Ă©quation Ă©trange: « aimer = ĂȘtre blessĂ© »
Alors lâenfant sâattache Ă sa propre blessure, non par choix, mais parce quâelle devient son seul repĂšre. Lâamour reçu Ă©tant mĂȘlĂ© de manque, de confusion ou de douleur, il finit par croire que
-: câest ça, aimer !.
- Avec le temps, ce programme inconscient continue dâagir-> « Si jâaime, jâaurai mal »
Câest comme une vieille certitude logĂ©e dans le cĆur, bien avant que la logique ne puisse dire le contraire.
- ArrivĂ© Ă lâĂąge adulte, cela peut donner des relations oĂč chacun porte ses blessures comme des filtres « mal-aimĂ©s qui deviennent mal aimants, sans le vouloir ». On rejoue ce quâon connaĂźt, des choix qui se rĂ©activent avec la mĂȘme douleur, la sensation de ne pas mĂ©riter un amour simple, ou cette confusion qui fait croire que lâintensitĂ© doit forcĂ©ment brĂ»ler pour ĂȘtre rĂ©elle.
Alors on sâoublie.
On se fait petit.
On sâadapte Ă lâidĂ©e que pour ĂȘtre aimĂ©, il faudrait presque disparaĂźtre.
Pourtant, la guĂ©rison commence exactement lĂ oĂč la vieille Ă©quation se brise.
Câest le moment oĂč lâon dĂ©couvre que lâamour nâa pas besoin de faire mal, quâil peut coexister avec la sĂ©curitĂ©, la stabilitĂ©, la prĂ©sence.
Que lâon peut ĂȘtre aimĂ© sans se perdre.
Que lâon peut aimer sans se blesser.
Tout ce chemin consiste Ă réécrire peu Ă peu lâintĂ©rieur, sĂ©parer lâamour de la blessure, reprendre sa valeur, et se permettre enfin une relation qui ne rĂ©pĂšte plus le passĂ©.
đŹ Renseignements, informations et prise de rendez-vous sur : davidlaurencon.com đ