Loïc-DUCHAMP Généalogiste

12/12/2025

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je vous propose un point méthodologique essentiel sur l’interprétation des résultats en généalogie génétique, et plus particulièrement sur les limites des estimations de parenté proposées par les plateformes de tests ADN.

Afin de garantir la confidentialité des personnes concernées, nous désignerons les protagonistes comme Match A, Match B et Match C.

🔹 Match A est la personne en recherche.
Elle découvre qu’elle partage 8,8 % d’ADN avec Match B, que la plateforme MyHeritage identifie comme enfant d’un cousin germain ou d’une cousine germaine.

🔹 Une enquête est alors engagée.
MyHeritage précise que ce type de correspondance implique l’existence de grands-parents communs entre Match A et l’un des parents de Match B.

🔹 Les deux parents présumés de Match A réalisent alors un test ADN.
Résultat :
– le premier parent ne présente aucun match,
– le second parent partage 21,8 % d’ADN avec Match A et devient Match C.

🔹 C’est à ce stade que survient l’incohérence majeure.
Avec un partage de 21,8 % d’ADN, MyHeritage indique une relation de demi-frère / demi-sœur,
alors que le contexte initial et les hypothèses de départ orientaient vers une relation de type cousin(e) germain(e).

🔍 Conclusion professionnelle

Ce cas concret illustre une réalité fondamentale en généalogie génétique :
👉 les propositions de parenté générées automatiquement par les plateformes ne constituent pas une preuve en soi.

En l’absence de matchs génétiques solides à la génération supérieure (notamment au niveau des grands-parents),
aucune conclusion définitive ne peut être tirée uniquement sur la base d’un pourcentage ou d’une étiquette algorithmique qui n'atteste pas clairement un cousin germain au minimum.

La généalogie génétique exige une analyse croisée, intégrant :
– les pourcentages d’ADN,
– la distribution des segments,
– les tests ciblés sur les générations clés,
– et les sources généalogiques traditionnelles.

C’est uniquement dans ce cadre méthodologique rigoureux que des conclusions fiables et responsables peuvent être établies.

11/12/2025

Les enquêteurs ont sollicité l’aide du FBI pour comparer l’ADN du violeur avec des bases américaines ➡️ https://l.rtl.fr/dZb

11/12/2025

La légalisation des tests ADN d’origines devrait être l’un des thèmes des états généraux de la bioéthique 2026. La France est le seul pays européen à les pénaliser depuis 2011. De nombreuses voix appellent aujourd’hui à les autoriser, notamment au nom du droit à connaître ses orig...

10/12/2025

Bonjour à tous,

Que s'est il passé le 11 décembre dans l'histoire de France et dans le monde ?

🏰 I. MOYEN ÂGE (XIᵉ–XVᵉ siècles)
⭐ 11 décembre 1282 — Mort de Michel VIII Paléologue, empereur byzantin

Événement :
Le 11 décembre 1282, s’éteint Michel VIII Paléologue, figure majeure de l’histoire byzantine.
Né en 1224, descendant des plus grandes lignées impériales Doukas, Ange, Comnène, il grandit dans l’entourage des palais de Nicée et de Nicomédie, façonné dès son enfance par les intrigues et l’art du pouvoir.

D’abord empereur de Nicée (1259-1261), il réalise l’un des tournants les plus spectaculaires du Moyen Âge oriental :
✨ la reconquête de Constantinople en 1261, mettant fin à l’Empire latin instauré après la quatrième croisade.

Devenu empereur d’Orient (1261-1282), il restaure la capitale, réorganise l’administration, renoue les liens diplomatiques, mais son règne reste fragilisé par :

les tensions religieuses liées à l’Union des Églises,

l’hostilité de la noblesse traditionnelle,

les menaces croissantes des puissances balkaniques,

et l’essor inquiétant d’un nouvel adversaire : l’Empire ottoman naissant.

Sa mort, survenue en Thrace le 11 décembre 1282, ouvre une période d’incertitude et affaiblit durablement la dynastie Paléologue.

Sources historiennes :

George Ostrogorsky, Histoire de l’État byzantin, Payot.

Oxford Dictionary of Byzantium, Oxford University Press.

D. Nicol, The Last Centuries of Byzantium, Cambridge University Press.

⭐ 11 décembre 1306 — Application renforcée de l’édit d’expulsion des Juifs par Philippe le Bel

Événement :
L’expulsion générale a été décidée en juillet 1306, mais plusieurs mesures financières et administratives datées du 11 décembre figurent dans les registres royaux : inventaires, saisies et redistribution des biens appartenant aux communautés juives expulsées.

Sources médiévales :

Les Registres de Philippe le Bel, Archives nationales, série JJ.

Jules Michelet, Histoire de France, tome IV.

William Chester Jordan, The French Monarchy and the Jews in the Middle Ages.

⭐ 11 décembre 1420 — Reconnaissance bourguignonne du traité de Troyes

Événement :
Après l’assassinat de Jean sans Peur, le duché de Bourgogne se rallie officiellement à l’Angleterre via le traité de Troyes, acte qui reconnaît Henri V comme héritier du trône de France. Le 11 décembre marque la ratification bourguignonne dans les actes administratifs.

Sources :

Philippe Contamine, La Guerre de Cent Ans.

Monumenta Germaniae Historica, Acta Burgundiae.

J. Calmette, La Bourgogne à la fin du Moyen Âge.

⭐ 11 décembre 1475 — Fin du siège de Neuss : traité limitant les ambitions de Charles le Téméraire

Événement :
Le siège de Neuss s’achève par une médiation impériale. L’accord du 11 décembre freine Charles le Téméraire et marque un tournant vers la chute de l’État bourguignon.

Sources :

Richard Vaughan, Charles the Bold.

Archives municipales de Neuss (Stadtarchiv Neuss).

H. Pirenne, Histoire de Belgique, volumes médiévaux.

⚜️ II. ÉPOQUE MODERNE (XVIᵉ–XVIIIᵉ siècles)
⭐ 11 décembre 1582 — Mise en œuvre du calendrier grégorien

Événement :
Différents États catholiques commencent à appliquer la réforme grégorienne suivant la bulle Inter Gravissimas. Le 11 décembre marque les premiers alignements effectifs.

Sources :

Bullaire de Grégoire XIII, Vatican.

N. de Fer, Atlas historique (cartes de réforme).

E.G. Richards, Mapping Time: The Calendar and its History.

⭐ 11 décembre 1688 — Glorieuse Révolution : fuite de Jacques II vers la France

Événement :
Dans la nuit du 11 au 12 décembre, Jacques II tente de fuir Londres. Ce geste est interprété comme une abdication de facto, ouvrant la voie à Guillaume d’Orange et à la monarchie constitutionnelle anglaise.

Sources :

British National Archives (State Papers, SP 44/338).

Eveline Cruickshanks, The Glorious Revolution.

J.P. Kenyon, Revolution of 1688 in England.

⭐ 11 décembre 1792 — Début du procès de Louis XVI

Événement :
Première séance d’interrogatoire du roi devant la Convention nationale. Acte majeur de la Révolution qui conduira à sa condamnation.

Sources :

Archives parlementaires de la Révolution française, séances du 11 décembre.

Alphonse Aulard, Histoire politique de la Révolution.

Michel Biard, La Révolution française.

🇫🇷 III. XIXᵉ SIÈCLE
⭐ 11 décembre 1816 — Réorganisation de l’Université française

Événement :
Louis XVIII signe une ordonnance restructurant l’enseignement supérieur et l’administration des académies.

Sources :

Bulletin des lois du Royaume de France, ordonnance du 11 décembre 1816.

Archives nationales, série F17 (Instruction publique).

Antoine Prost, Histoire de l’enseignement en France.

⭐ 11 décembre 1848 — Louis-Napoléon Bonaparte élu président de la République

Événement :
Victoire écrasante lors de la première élection présidentielle au suffrage universel masculin.

Sources :

Moniteur Universel, édition du 12 décembre 1848.

Archives du Sénat : dossier des élections de 1848.

J. Tulard, Napoléon III.

🌍 IV. XXᵉ SIÈCLE
⭐ 11 décembre 1931 — Statut de Westminster

Événement :
Le Royaume-Uni reconnaît la pleine indépendance législative des dominions (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud). Naissance du Commonwealth moderne.

Sources :

UK National Archives, Statute of Westminster Act 1931.

P. Buckner, The Transition to Commonwealth.

Texte intégral de l’acte (HMSO).

⭐ 11 décembre 1941 — L'Axe déclare la guerre aux États-Unis

Événement :
L’Allemagne nazie et l’Italie fasciste déclarent officiellement la guerre aux USA après Pearl Harbor. L’entrée totale des États-Unis mondialise le conflit.

Sources :

Congressional Record, séance du 11 décembre 1941.

Bundesarchiv (déclarations diplomatiques 1941).

Ian Kershaw, To Hell and Back.

⭐ 11 décembre 1964 — Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix

Événement :
Son discours à Oslo marque un tournant dans la lutte pour les droits civiques.

Sources :

Nobel Foundation Archives : discours et archives audio.

Clayborne Carson, The Papers of Martin Luther King.

Taylor Branch, Parting the Waters.

⭐ 11 décembre 1997 — Signature du Protocole de Kyoto

Événement :
Accord historique engageant les États à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Sources :

UNFCCC – Kyoto Protocol, archives officielles.

Rapports COP3 (Kyoto, 1997).

J. Gupta, The Climate Change Convention and the Kyoto Protocol.

🌐 V. XXIᵉ SIÈCLE
⭐ 11 décembre 2001 — Entrée de la Chine dans l’OMC

Événement :
Un moment pivot de la mondialisation contemporaine.

Sources :

Organisation mondiale du commerce – Protocol on the Accession of the People’s Republic of China.

World Trade Report (OMC).

N. Lardy, Integrating China into the Global Economy.

⭐ 11 décembre 2019 — Éruption de White Island (Nouvelle-Zélande)

Événement :
Explosion volcanique soudaine ayant causé 22 morts et de nombreux blessés.

Sources :

GNS Science New Zealand – rapport volcanologique officiel 2020.

Commission d’enquête royale néo-zélandaise.

Publications scientifiques du Journal of Volcanology and Geothermal Research.

⭐ 11 décembre — Clin d’œil généalogique

Aujourd’hui, je fête mes 32 ans.
Un 11 décembre, tout comme bon nombre de mes ancêtres avant moi.

Cette date, qui traverse les siècles dans ma lignée familiale, devient ainsi un rappel discret que l’histoire ne s’écrit pas seulement dans les grands événements, mais aussi dans les trajectoires individuelles, celles qui relient les générations et donnent sens à notre travail de mémoire.

Chaque 11 décembre devient ainsi une porte du temps, entrouverte sur la mémoire familiale 📜.

1° 11 décembre 1689 – Vanosc (Ardèche)

Dans la petite paroisse de Vanosc, l’hiver serre déjà les maisons de pierre ❄️.
Ce jour-là, devant Me Claude PERCIE, deux destins se rejoignent :
💍 François MOREL, fils de Joseph MOREL et d’Antoinette CLUZEL,
et
💍 Catherine GRANGIER, fille de Claude GRANGIER et de Claudine GERY.
Un contrat de mariage, une plume qui court, deux familles qui s’allient… et une lignée qui se poursuit.

2° 11 décembre 1678 – Préaux (Ardèche)

Dans l’église de Préaux, la pierre froide exhale l’encens 🕯️.
On baptise Marie BERNARD, petite fille de Jean Gaspard BERNARD et de Catherine MARGIRIA(S).
Un nouveau souffle entre dans le monde 👶, un nouveau chapitre commence.

3° 11 décembre 1755 – Cour-et-Buis (Isère)

Une autre enfant reçoit l’eau baptismale 💦 :
Marie Anne TOURNIER, fille de Geoffrey TOURNIER et de Benoîte SIBERT.
Une naissance simple, humble, mais précieuse pour l’arbre familial 🌳.

4° 11 décembre 1908 – Annonay (Ardèche)

Les temps ont changé : le maire officie, l’état civil remplace la plume des notaires 🏛️.
Ce jour-là, Auguste Frédéric ROCHE et Marie Colombe MOUTON unissent leurs vies.
Un mariage républicain, un amour ancré dans la modernité du XXᵉ siècle 💞.

⭐ 5° Les disparitions du 11 décembre : la constellation des adieux

Des vies qui s’achèvent, des traces qui demeurent, et des souvenirs que les siècles n’effacent pas 🕯️🌫️.

5.1 — 11 décembre 1681 – Laviolle (Ardèche)

🔔 Sous le froid hivernal de Laviolle, s’éteint Thomas CHAMPANHET.
Une existence qui se referme doucement, mais dont le nom continue de traverser les générations.

5.2 — 11 décembre 1748 – Beausemblant (Drôme)

🕯️ Décès de Joseph PIPARD, époux de Marie GABET.

5.3 — 11 décembre 1745 – Colombier-le-Jeune (Ardèche)

🕯️ Décès de Claudine SAINT JUST, fille de Jean François SAINT JUST et d’Anne SERPOULET.

5.4 — 11 décembre 1733 – Meyras (Ardèche)

🕯️ Décès de Anne PICHOT, à l’âge de 50 ans.
Une femme dont le chemin s’arrête ce jour d’hiver, mais dont la mémoire demeure ancrée dans la lignée.

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10/12/2025

🎄✨ Bonsoir à tous,

Dans le calme d'un hiver qui scintille et alors que les lumières de Noël se reflètent sur nos histoires familiales… une nouvelle page s’ouvre.

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10/12/2025

Une incroyable barque royale de l'Antiquité retrouvée sous les flots d'Alexandrie
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10/12/2025

Aujourd’hui, je vous fais découvrir l’histoire bouleversante des pupilles de l’État, ces enfants devenus orphelins de père : un père soldat, tombé au champ d’honneur ⚔️🇫🇷.

Derrière chaque dossier, derrière chaque nom, se cache une vie interrompue… et une enfance que la Nation s’est engagée à protéger 👶✨.

Mais depuis quand existe ce statut si particulier ?
Et surtout, pourquoi l’État français a-t-il décidé d’assumer officiellement la responsabilité de ces enfants marqués par la guerre 💔⚰️ ?

🎗️ Problématique :
Comment la France a-t-elle construit, au fil des conflits et des drames collectifs, un véritable statut protecteur destiné à « adopter » moralement les enfants de ceux qui sont morts pour elle ?

À travers ce sujet, nous allons remonter le fil du temps, des premières législations du XIXᵉ siècle jusqu’aux grandes lois de la Première Guerre mondiale, pour comprendre comment un pays meurtri a fait de ces enfants les siens, en leur offrant droits, protection et reconnaissance nationale 🇫🇷❤️.

🕊️ I. La naissance d’une idée pendant le conflit franco-prussien de 1870-1871

La guerre franco-prussienne de 1870-1871 plonge la France dans un traumatisme national.
Des dizaines de milliers de soldats meurent ou disparaissent ⚔️, laissant derrière eux des v***es et des enfants que les municipalités et œuvres charitables tentent d’aider tant bien que possible.
Mais l’État comprend progressivement qu’il devra intervenir, car la misère qui touche ces familles devient un enjeu national.

De cette crise émerge une intuition nouvelle :
👉 la protection des orphelins de guerre doit devenir une mission de la Nation elle-même.
La réflexion se structure, se politise et s’inscrit dans la longue continuité qui mènera à la loi de 1917.

Sources :

Ministère des Armées – Conflit de 1870 et impact social :
https://www.defense.gouv.fr/histoire/memoire/1870

Assemblée nationale – Archives historiques de la IIIᵉ République :
https://archives.assemblee-nationale.fr

🇫🇷 II. La création du statut de pupille de la Nation (27 juillet 1917)

La Première Guerre mondiale rend urgente une protection nationale des enfants touchés par le conflit.
En 1917, la France compte des centaines de milliers d’orphelins de guerre 💔🪖.
Pour la première fois, l’État inscrit dans la loi un principe moral et républicain :

⭐ « La Nation adopte les enfants de ceux qui sont morts pour elle. »

La loi du 27 juillet 1917, portée notamment par Léon Bourgeois, crée officiellement le statut de Pupille de la Nation, garantissant :

une protection juridique ⚖️

un accompagnement éducatif et médical

une aide financière

un suivi jusqu’à la majorité

Cette loi constitue l’un des textes les plus emblématiques de la solidarité nationale française.

Sources :

Texte intégral sur Légifrance (loi du 27 juillet 1917) :
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000309626

ONACVG – Histoire et missions liées aux pupilles :
https://www.onac-vg.fr/missions/reconnaissance-solidarite/pupilles-de-la-nation

Sénat – Analyse historique du statut :
https://www.senat.fr/rap/r03-021/r03-021_mono.html

📚 III. L’évolution du statut et la pension de v***e de guerre

Après 1917, plusieurs réformes adaptent le statut des pupilles : élargissement aux victimes civiles, aux enfants de parents disparus, mutilés ou invalides.
Ces évolutions suivent les grands conflits du XXᵉ siècle, du second conflit mondial aux guerres de décolonisation, et s’inscrivent dans une vision moderne de la protection de l’enfance.

En parallèle, un autre dispositif devient essentiel :
🎗️ la pension de v***e de guerre, créée pour soutenir financièrement les épouses survivantes et garantir la stabilité du foyer.
Elle reconnaît le sacrifice du soldat et protège les familles contre la pauvreté.
Le dispositif sera régulièrement révisé (notamment en 1923, 1948, 1954).

Aujourd’hui encore, l’ONACVG continue d’exercer cette mission de solidarité républicaine.

Sources :

Légifrance – Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGITEXT000006074068

ONACVG – Informations officielles sur les pensions et aides :
https://www.onac-vg.fr

🌿 IV. Le cas concret d’enfants Pupilles de la Nation dans mon propre arbre :

Au-delà des textes de loi et des grands principes républicains, l’histoire des Pupilles de la Nation prend tout son sens lorsqu’elle apparaît au cœur même de nos lignées familiales.
Dans mon arbre, plusieurs destins portent en eux cette marque silencieuse : celle d’une enfance bouleversée par la guerre, mais protégée par la reconnaissance de la Nation 🇫🇷✨.

Parmi eux, certains enfants ont été officiellement admis comme Pupilles de la Nation à la suite :

de la mort d’un père soldat sur le front,

de blessures entraînant une invalidité grave,

ou encore de la disparition d’un parent engagé dans un conflit.

🕯️ Leurs dossiers, conservés dans les archives départementales (souvent en série R ou aux archives de l’ONACVG), racontent une histoire poignante : demandes d’admission, certificats militaires, témoignages de v***es, décisions du tribunal.
Chaque feuillet est une fenêtre ouverte sur la vie intime de familles frappées par l’Histoire.

Dans ma généalogie, j’ai par exemple retrouvé :

1° La maman d'une cousine paternelle déclarée pupille de la nation : Yvonne Marcelle Lucienne GIRAUD adoptée EYRIVIER, née le 10 décembre 1913 à Antraigues-sur-Volane (Ardèche), fille de Hippolyte Eugène GIRAUD décédé au champ d'honneur de Verdun (Meuse) le 1er août 1916 et de Marie Lucie LALAUZE.

2° Berthe LAGOUY née le 12 février 1910 à Anneyron (Drôme), fille de Joseph LAGOUY décédé le 26 juin 1916 à Bras-sur-Meuse (Les 4 Cheminées, Meuse)
Dossier 3 R 97

Dossiers de pupilles indexés sans pour autant être numérisés :

https://archives.ladrome.fr/page/recherches-thematiques

Son dossier de pupille ici : urlr.me/Rmcp8F

Service Public – Droits des v***es de guerre :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2051

09/12/2025

Bonjour à tous,

Fermez un instant les yeux… ✨
Imaginez un village ancien drapé d’un manteau de neige, où chaque flocon tombe comme une page arrachée au livre du temps 📜❄️.
Les cloches résonnent dans l’air glacé comme un cœur ancien qui bat encore 💫, tandis que les maisons, veillées par la lueur tremblante des bougies 🕯️, semblent chuchoter les secrets des siècles passés.

Du premier dimanche de l’Avent jusqu’à l’Épiphanie, chaque geste de nos ancêtres était une étoile de plus dans la constellation des traditions ⭐ : un rite pour éclairer la nuit, un interdit pour protéger le sacré, un espoir pour apprivoiser l’année à venir.

Aujourd’hui, ouvrons ensemble les portes du temps 🚪✨ et suivons les traces laissées dans la neige par ceux qui nous ont précédés…
Découvrons la magie profonde des Noëls d’autrefois, du Moyen Âge jusqu’à l’aube du XXᵉ siècle 🎄❄️.

Un voyage dans le temps pour découvrir comment nos ancêtres célébraient la période magique du 1ᵉʳ décembre au 6 janvier, du haut Moyen Âge jusqu'au début du XXᵉ siècle.

08/12/2025

📜✨ Chapitre 4 - Épisode 4 : Les racines ancestrales TURY – Aux origines paternelles de Louise

Après avoir remonté la vie de Louise et de ses grands-parents, voici venu le moment d’ouvrir le dernier chapitre de la grande Saga TURY.
Pour conclure ce voyage généalogique, nous repartons encore plus loin dans le passé… là où se dessine l’histoire de ses arrières-grands-parents : Jean TURY et Catherine DEGACHES.
🌿⏳

💍 Le mariage fondateur (1663)

Le couple s’unit le 26 avril 1663 à Saint-Pierre-sur-Doux (Ardèche).
À peine un an plus t**d, Jean réapparaît déjà dans les registres :
il est témoin au mariage de sa sœur Marguerite, qui épouse Pierre GRANGHEON,
le 20 octobre 1664 dans la même paroisse.
Un premier fil entrecroisé dans la toile familiale… 👀🕸️

👶 Les enfants du couple TURY – DEGACHES

Jean TURY et Catherine DEGACHES deviennent parents pour la première fois
le 16 octobre 1665, d’un petit garçon prénommé Jean.
Son parrain : Claude TURRY habitant au baillage d’Empurany (Ardèche).
Sa marraine : Jacqueline DALLEGRE de Saint-Pierre-sur-Doux.
Un baptême qui pose les premières pierres de cette lignée ancestrale. 🌟

Deux ans plus t**d, le destin frappe :
Jean doit enterrer sa sœur Marguerite,
décédée le 20 septembre 1667 à Saint-Pierre-sur-Doux.
Une perte qui marque profondément la famille. ⚰️💔

Mais la vie continue.
Le 7 novembre 1669, toujours à Saint-Pierre-sur-Doux,
naît Simon TURRY.
Son parrain : Simon GACHES.
Sa marraine : Magdeleine DELAGRANGE de la paroisse d’Empurany, au lieu de Lesches.

Puis arrive Marie,
née le 28 août 1672, baptisée le 30, à Saint-Pierre-sur-Doux.
Son parrain : Honorable homme Anthoine du Molin de la Rivoire.
Sa marraine : Isabeau TURRY, demeurant sur la paroisse de Dunières (Haute-Loire).
Une ouverture vers d’autres territoires de montagne… 🌄

⚰️ La disparition du père (1677)

Leur père Jean s’éteint le 14 juin 1677 à Saint-Pierre-sur-Doux.
Catherine DEGACHES, son épouse, assiste à son inhumation.
Une v***e face à une fratrie encore jeune…
L’histoire bascule à nouveau. 🌫️

📜 Une piste intrigante : Claude THURY apparaît en 1663

Un acte notarié du 14 mai 1663, passé avec Me Jacques CHALAYE à Pailharès,
mentionne un certain Claude THURY de Saint-Pierre-sur-Doux,
qui commande un précaire : une vache au poil rouge, estimée 22 livres et douze sols.
Il vit au hameau de Semonds, s’engage à nourrir l’animal « en bon père de famille »
et ne peut ni le vendre ni l’aliéner sans l’accord de Jean MAHUSSIER.

Mais qui est ce Claude ?
Frère de Jean TURY ?
Ou son père ?
Les ombres s’épaississent… 🕯️❓

😮 Les confusions autour de Catherine DEGACHES

Le 28 octobre 1673, une Catherine GACHES est déclarée décédée.
Impossible : notre Catherine était encore vivante en 1677 lors de la mort de son mari.
Une simple homonyme…
mais elle entretient encore plus le brouillard autour du patronyme GACHES. 🌫️

Le 9 décembre 1694, une autre Catherine DEGACHES,
épouse de Claude JAVELA, décède à Saint-Pierre-sur-Doux.

Or cette même Catherine avait épousé Claude JAVELA
le 14 octobre 1681,
précisée fille de Simon.

Elle est donc bien la v***e de Jean TURY,
remariée après 1677.
La preuve ?
La présence de Simon DEGACHES dit GACHES comme témoin
sur l'acte de sépulture de Jean TURY et sur celui du remariage de sa fille.
Un faisceau d’indices qui noue enfin les fils de cette énigme… 🧵🔎

🧭 Un dernier regard sur la lignée TURY

Ainsi s’achève la Saga TURY.
Une famille qui a voyagé sans cesse :
depuis la Haute-Loire — Dunières, Saint-Bonnet-le-Froid —
jusqu’au Haut Vivarais ardéchois :
Saint-Pierre-sur-Doux, Lalouvesc, Saint-Agrève, Rochepaule, Lafarre…

Une famille modeste,
qui a laissé peu d’actes, peu de biens, peu de traces…
mais assez d’indices précieux pour que leurs pas,
plus de trois siècles plus t**d,
se révèlent à nouveau.
🌌📚✨

Un héritage ténu, mais vibrant.
Une histoire longtemps silencieuse… enfin racontée.

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07/12/2025

📜✨ Chapitre 3 : Episode 3 – Un mariage introuvable, qui sont les parents de Louise TURY ?

🕵️‍♂️🔍 I. Aux origines du mystère : un mariage introuvable…

Claude TURY et Fleurie TARDY se seraient mariés vers 1710 car Louise n'était pas l'aînée de sa fratrie.
Claude TURY a donc un frère Pierre TURY qui fut le parrain de Louise.
Pierre était-il marié, il va falloir le découvrir.
Claude TURY a épousé en secondes noces Marie SOUTEYRAT, le 21 janvier 1739 devant Me Charles ROMAIN, notaire de Satillieu.

Pour connaître l'ascendance de Claude TURY, il faut retrouver le mariage de son frère Pierre TURY.

👰📜 II. Le mariage de Pierre TURY : une première révélation

On retrouve bien le mariage de Pierre TURY, fils de feux Simon et Antoinette MAGNOLOUX, qui épouse Marianne FORTUNAT, fille de Thomas et de feue Marie GAILHARD, le 22 janvier 1743.

Pierre, oncle de Louise, se marie donc à Lalouvesc.

Les grands-parents de Louise sont ainsi connus :
Simon TURY et Antoinette MAGNOLOUX.

🧩🌿 III. Les ancêtres : Simon TURY et Antoinette MAGNOLOUX

Quand se sont-ils mariés ?

Simon et Antoinette MAGNOLOUX se sont mariés le 27 février 1696 à Saint-Pierre-sur-Doux (Ardèche).
Simon TURY exerce la profession de tailleur d'habits, il est le fils de feux Jean THURY et de Catherine DEGACHES.
Quant à la mariée Antoinette, elle est la fille de feux Laurent MANIOULOUX et Marie BRUNEL.

Leurs enfants sont donc nés après 1696 à Saint-Pierre-sur-Doux. Va-t-on retrouver la trace du baptême de Claude et de Pierre, son frère, et d'autres enfants qui vont agrandir la fratrie ?

👶✨ IV. Les enfants de Simon et Antoinette : la fratrie se dessine

On retrouve leur premier fils prénommé Jacques TURY, né le 12 septembre 1699 à Rochepaule, baptisé le lendemain.
Son parrain est : Jacques MANIOULOUX
Sa marraine : Catherine MANIOULOUX, de la paroisse de Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire.

Puis on retrouve bien Pierre, né le 5 mars 1702 à Saint-Pierre-sur-Doux, fils de Simon et de Toinette JABRY.
Comment MANIOULOUX est devenu JABRY, ça c'est un mystère ...

Son parrain : Pierre DEYGAS, de la roche du milieu
Sa marraine : Marguerite VIALETTE du Mas.

Antoine TURY, 3e fils, né le 21 novembre 1704 à Saint-Pierre-sur-Doux.
La mère est de nouveau nommée Antoinette MANIOULOUX, JABRY était peut-être un surnom ?

Son parrain : Antoine DEYGAS, le jeune
Sa marraine : Marie CHIROL de la roche du milieu
Présents : Barthélémy DEYGAS et Pierre MONTEREYMARD.

Et enfin Barthélémy, né le 16 janvier 1707 à Saint-Pierre-sur-Doux (Ardèche).
Son parrain : Barthélémy DEYGAS, de la roche du milieu
Sa marraine : Jeanne BONNET de Chaudeval.

🕯️💔 V. Les décès qui bouleversent la fratrie

Antoinette dite Toinette MANIOULOUX décède le 29 août 1710 à Saint-Pierre-sur-Doux (Ardèche).

Et Simon ?
On ignore la date précise de son décès mais il est décédé après sa femme, c'est une certitude.

Simon avait un frère prénommé Jean.

Jean TURY a épousé Anne DUNY, le 5 février 1704 à Saint-Pierre-sur-Doux.
Anne était la fille de Pierre DUNY et Marie VERDIER.

Malheureusement, il a dû tomber malade et décède le 2 mai 1705 à Saint-Pierre-sur-Doux.
Son frère Simon et son oncle Joseph DEGACHES étaient présents lors de son inhumation.

🔎🧶 VI. Mais que sont devenus les autres enfants ? Suspense…

Barthélémy notamment, Antoine, Jacques etc…

Surprise : Simon TURY s'est remarié, car on retrouve l'acte de mariage religieux de Jeanne TURY, fille de feux Simon et Anne DESMARTINS, le 24 janvier 1747 à Lalouvesc. Elle épouse ce jour-là Jean MOURIER, fils de feu Jean et Marie PLAGNIAL.

En effet, Simon TURY appelé CURY sur son second acte de mariage religieux a épousé, le 27 février 1713, Anne DESMARTINS, fille de feu François et Marie VIAL.
Sa seconde femme est originaire du hameau de Chantogel, sur la même commune de Saint-Pierre-sur-Doux.

Peu de temps après leur mariage, le couple va avoir une fille prénommée :

Marguerite, née le 9 décembre 1713 à Saint-Pierre-sur-Doux.
Son parrain : Claude TURY son frère consanguin
Sa marraine : Marie VIAL du Réat.

Puis ladite Jeanne, née le 24 janvier 1716 à Saint-Pierre-sur-Doux.
Son parrain : Barthélémy FANGET
Sa marraine : Jeanne CHOMEL.

🧩😮 VII. Une révélation inattendue : l’énigme CURIN…

On retrouve également la trace d'un certain Jacques CURY/TURY, décédé le 15 septembre 1700 à Saint-Agrève (Ardèche), mort à 10 ans, alors qu'il était dans la grange de Me BRUNEL, procureur d'office. Lors de son décès est présent Claude CURY/TURY son grand-oncle, donc le frère de son grand-père.

Qui est donc ce Jacques par rapport à Simon, son neveu ?

Et oh surprise, en terminant ce chapitre, je découvre l'acte de baptême de notre fameuse Louise, dénommée CURIN, née le 17 février 1728 à Saint-Pierre-sur-Doux, baptisée le lendemain.
Son parrain : Pierre TURY son oncle
Sa marraine : Louise ROUSSON, de Saint-Bonnet-le-Froid.

Elle devrait être la fille de Fleurie TARDIE, il n'en est rien : elle est la fille de Claude et de Fleurie FAURIE.
TARDIE sur le contrat de mariage serait donc une erreur. Le nom de sa mère serait FAURIE. À force de faire des erreurs, les prêtres et les notaires embrouillent les fils de cette histoire. Il faut donc faire place à la logique pour reconstituer les pièces du puzzle dans l'ordre.

📘✨ VIII. Et demain… nouvelle plongée au cœur des origines

Demain, rendez-vous pour la suite : qui sont Jean TURY et Catherine DEGACHES, les parents de Simon ?

A suivre…

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