Ostéopathe Clamaron

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Ostéopathe Clamaron Ostéopathe sur le secteur de Vienne, à Estrablin et Diémoz :
5 rue du stade 38790

26/12/2021

ALLIMENTS DU SPORTIF

Lorsque nous pensons au régime alimentaire d’un coureur, nous parlons généralement des types d’aliments que nous devons consommer pour alimenter notre corps. Nous avons besoin de protéines, de fibres et de glucides pour nous assurer que nous avons la bonne quantité de calories à brûler. Mais y a-t-il des aliments à éviter et, si oui, pourquoi ?

Voici un guide pratique des aliments à éviter pour les coureurs afin que vous vous sentiez bien à l’intérieur et à l’extérieur pendant que vous parcourez les kilomètres.

ALIMENTS RICHES EN FIBRES

Haricots, brocolis et baies : n’oubliez pas ces trois aliments car vous ne voulez pas les manger juste avant une course ou une séance d’entraînement. Il en va de même pour les pommes, les lentilles, tout ce qui est à base de céréales complètes et les autres brassicacées (choux de Bruxelles, choux, choux-fleurs et choux frisés). Ce sont là quelques-uns des principaux aliments que les coureurs doivent éviter.

Ne vous méprenez pas : les fibres sont un élément essentiel de votre régime alimentaire, mais vous n’en voulez pas dans votre estomac lorsque vous êtes en action. Les crampes d’estomac, les ballonnements et la diarrhée sont les signes peu réjouissants que ces aliments ne sont pas vos amis avant la course, car ils prennent beaucoup de temps à digérer.

Gardez-les pour la fin de votre course, afin de faire le plein d’aliments riches en fibres. Vous cherchez une collation avant la course ? Essayez le pain grillé (le pain standard, pas le pain à grains entiers/blé entier) avec une banane et du beurre de cacahuète. Votre estomac peut traiter ces aliments rapidement et ne vous embêtera durant votre course ou votre entraînement.

PRODUITS LAITIERS

Les produits laitiers ne sont pas un problème pour tout le monde, mais un nombre surprenant de personnes découvrent qu’elles sont intolérantes au lactose lorsqu’elles commencent à courir. Si vous avez des maux d’estomac mais que vous n’avez pas consommé de fibres, il est bon de se demander si ce ne sont pas les produits laitiers qui vous causent des troubles gastro-intestinaux.

Vous pensez peut-être qu’une boisson énergisante ou un soda vous donnera du tonus avant une course. Cependant, le pic de glycémie instantané que vous recevrez retombera rapidement, vous laissant avec des maux de tête et de la fatigue – ce qui rendra votre entraînement plus difficile. Ce sont là quelques-uns des principaux aliments que les coureurs doivent éviter.

Le lait, le fromage, le yaourt et tout ce qui est à base de crème peuvent être en cause. Heureusement, il existe aujourd’hui une vaste gamme de laits de fruits à coque, ce qui vous permet de trouver facilement une alternative plus facile à digérer.

BOISSONS SUCRÉES

Méfiez-vous des sodas « light » sans sucre qui contiennent également du sorbitol, un édulcorant populaire. Le corps n’absorbe pas entièrement cet alcool de sucre, qui reste donc dans votre tube digestif et constitue une autre cause potentielle de crampes, de ballonnements et de diarrhée.

Essayez plutôt une boisson électrolytique ou de l’eau pour rester hydraté et motivé sans déranger votre estomac.

ALIMENTS FRITS

Si vous avez envie d’un hamburger, gardez-le pour un jour où vous ne courrez pas. Toutes sortes d’aliments frits sont riches en graisses malsaines (par opposition aux graisses saines), qui restent dans votre estomac et prennent du temps à digérer.

Votre corps détournera son énergie pour décomposer ces graisses dans votre estomac, ce qui vous rendra léthargique.

Ce long temps de digestion signifie qu’il est très probable que vous serez encore en train d’essayer de digérer votre repas lorsque vous essayerez de courir. Pensez-y comme si vous essayiez de vous tapoter la tête et de vous frotter l’estomac en même temps. Votre corps détournera son énergie pour décomposer ces graisses dans votre estomac, ce qui vous rendra léthargique et vous causera peut-être un certain inconfort digestif pendant votre course.

NOURRITURE ÉPICÉE

Vous pouvez vous tromper en pensant que la nourriture épicée donnera du peps à vos courses. Après tout, elle peut accélérer votre métabolisme, alors pourquoi ne donnerait-elle pas un coup de pouce supplémentaire à votre entraînement ?

Il s’avère que la capsaïcine (le composé chimique qui donne au piment sa chaleur) peut provoquer des brûlures d’estomac, des indigestions et, plus généralement, irriter la paroi de l’intestin grêle et du gros intestin. Rien de bien amusant, surtout quand on essaie de courir.

Alors, évitez le curry, la cuisine mexicaine ou les ailes de poulet épicées la veille ou le jour de votre course. Gardez ces aliments pour un traitement post-entraînement, afin de ne pas perturber votre estomac.

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BARRES PROTÉINÉES

Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’une barre énergétique n’est pas toujours l’option la plus saine pour une collation avant la course. Alors que les protéines sont un élément essentiel du régime alimentaire de tout coureur, se reposer sur les barres énergétiques peut provoquer un déséquilibre qui pourrait affecter vos performances.

Si vous consommez trop de protéines tout en sacrifiant votre apport en glucides essentiels, vous risquez de manquer de cette source d’énergie vitale. Le résultat ? Une sensation de fatigue lorsque vous courez, alors que ce que vous recherchiez, c’était plus d’énergie.

Les barres protéinées sont souvent bourrées de sucres raffinés ou d’édulcorants comme le sorbitol. En plus des troubles gastro-intestinaux mentionnés ci-dessus, ces édulcorants peuvent également avoir un effet laxatif, ce qui est la dernière chose que vous souhaitez pendant une course.

26/12/2021

ENTRAÎNEMENT ANAÉROBIE : QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ?

ENTRAÎNEMENT ET FRÉQUENCE CARDIAQUE

Lors de séances de sport, on entend souvent les termes « aérobie » et « anaérobie » sans vraiment savoir ce qu’ils signifient.

Dans cet article, vous allez comprendre leurs différences et comment cela affecte votre respiration, vos muscles et votre métabolisme et comment maintenir votre seuil de tolérance dans l’une ou l’autre forme d’exercice.

EXERCICE EN AEROBIE

Les séances en « aérobie » font référence à la façon dont le corps produit de l’énergie avec de l’oxygène.

L’entraînement aérobie est un type d’exercice peu intense, qui peut être maintenu pendant une période prolongée. Il est très efficace pour développer votre endurance et renforcer votre cœur et vos poumons.

Pour vous entraîner en respectant votre seuil aérobie, vous devez maintenir votre fréquence cardiaque à environ 60 à 80% de votre fréquence cardiaque maximale. Le moyen le plus simple d’y parvenir est d’utiliser votre montre.

EXERCICE ANAÉROBIE

Au contraire, l’entraînement anaérobie permet à votre corps de produire de l’énergie avec très peu d’oxygène. Cela se produit lorsque nous nous entraînons à une intensité élevée pendant de courtes périodes d’exercices, en nous poussant hors de notre zone de confort, ce qui nous donne l’impression d’être « à bout de souffle ». L’exercice anaérobie est un excellent moyen d’améliorer votre condition physique en complément d’un développement de votre capacité aérobie.

Coupler les exercices anaérobies et aérobie est un excellent moyen d’améliorer votre condition physique.

Pour vous entraîner en respectant votre seuil anaérobique, vous devez maintenir votre fréquence cardiaque à environ 80 à 90 % de votre fréquence cardiaque.

RUNNING AÉROBIQUE VS ANAÉROBIQUE

Votre fréquence de respiration et l’intensité de l’effort permettent de différencier les différentes énergétiques: aérobie et anaérobies.

En respirant, votre corps reçoit cet oxygène et l’utilise pour produire de l’énergie et alimenter vos muscles afin de continuer à fonctionner. Il est également capable d’évacuer les déchets que sont l’eau et le dioxyde de carbone à chaque expiration.

L’entraînement en anaérobie s’illustre lors d’efforts courts, intenses et difficiles. Lorsque nous courons en anaérobie, notre respiration est difficile à réguler, ce qui crée une « dette d’oxygène » dans notre corps.

Sans le niveau d’oxygène requis pour produire le niveau d’énergie nécessaire, vos muscles commencent à décomposer le sucre (glucose). Cela signifie qu’en plus de l’eau et du dioxyde de carbone, votre corps produit un déchet supplémentaire, l’acide lactique (utilisé comme carburant par le cœur).

Malheureusement, l’acide lactique est beaucoup plus difficile à éliminer par votre corps, surtout sans oxygène. Le lactate commence donc à s’accumuler, ce qui donne à nos muscles l’impression de brûler.

ALORS, QUELLE INTENSITÉ D’ENTRAINEMENT CHOISIR ?

Cela dépend de vos objectifs. L’entraînement en anaérobie est parfait pour fournir un effort court mais intense, comme un sprint ou un entraînement par intervalles.

Par contre, si vous avez un marathon comme objectif, il faut mixer les entrainements et travailler d’avantage les exercices en aérobie.

Pour les courses d’endurance de longue durée, comme un marathon, vous devez vous assurer que vous restez dans votre seuil aérobique la plupart du temps. Apprendre à garder votre rythme est une partie essentielle dans la reussite d’un marathon – et c’est là que le suivi de vos zones de fréquence cardiaque peut vous aider.

MÉTABOLISME AÉROBIE VS ANAÉROBIE

Le métabolisme est le processus chimique qui se produit à l’intérieur de votre corps pour permettre à vos organes de fonctionner efficacement et donc de vous maintenir en bonne santé. En d’autre terme, c’est la façon dont votre corps transforme en énergie tout ce que vous mangez et buvez.

Lorsque nous faisons de l’exercice, nous accélérons notre métabolisme car notre corps est soudainement plus exigeant. Nous respirons plus vite, nous transpirons davantage et nous augmentons notre rythme cardiaque pour permettre à notre corps de fournir davantage de nutriments à nos muscles et à nos systèmes circulatoire et respiratoire.

Ainsi, si l’on peut penser que le fait de se dépasser, travailler à haute intensité et sentir ses muscles brûler nous permet de brûler plus de calories, il s’avère que le métabolisme aérobie est tout aussi efficace.

Il va transformer les graisses ou les sucres que vous avez pu stocker en énergie, pour vous permettre de travailler en endurance.

18/12/2021

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12/12/2020

KÉFIR
SUPER ALIMENT POUR SPORTIFS!

Reconnu depuis la haute antiquité comme un aliment très sain, le kéfir trouve ses origine au Tibet et dans le nord du Caucase (Russie) . Le terme kéfir dérive du mot turc keif, qui signifie « se sentir bien, ou qui donne du plaisir. ». Si les nomades ont consommé ce super aliment probiotique pendant des siècles, aujourd’hui les sportifs en découvrent les propriétés et les bienfaits.

Qu’est-ce que le kéfir?

Les grains de kéfir sont des particules gélatineuses à l’apparence de morceaux de chou-fleur de la grosseur d’un grain de blé. Toutefois, on consomme le kéfir sous forme de boisson de lait fermenté par des bactéries lactiques, mais aussi par la présence de levures qui transforment le sucre (lactose) en alcool (1 à 2 %). Le kéfir possède donc une texture pétillante, une effervescence semblable à celle du champagne, avec une saveur acidulée et une consistance similaire à celle du yogourt liquide. En cuisine, on peut ainsi substituer la plupart des recettes contenant du yogourt ordinaire à du kéfir.
Sa réputation de produit santé provient principalement de la présence importante de probiotiques. Selon l’OMS, « un probiotique est un micro-organisme vivant qui, lorsqu’ingéré en quantité suffisante, produit des effets bénéfiques sur la santé de celui qui le consomme ». Les probiotiques contenus dans le kéfir sont donc des bactéries vivantes qui peuvent stimuler la production d’anticorps et améliorer le fonctionnement de la barrière intestinale en inhibant la croissance et l’invasion des bactéries pathogènes. Ces bonnes bactéries auraient alors des effets bénéfiques sur notre système digestif et immunitaire.

Une boisson pour athlètes?

Puisque les athlètes seraient plus susceptibles de contracter diverses infections, ils bénéficieraient des probiotiques contenus dans le kéfir pour les aider à mieux performer. La consommation de probiotiques chez les athlètes pourrait aider à prévenir la baisse transitoire d’activité du système immunitaire après l’exercice, augmenter la sécrétion de certaines cellules du système immunitaire, réduire la durée et la gravité des problèmes gastro-intestinaux après un exercice intense, réduire la gravité et la durée des infections respiratoires et prévenir la diarrhée des athlètes en compétition à l’extérieur du pays.

Comme l’efficacité d’un probiotique dépend de la concentration et du type de bactéries, il est important de savoir qu’une dose minimale de 20 milliards de bactéries par jour pendant au moins 1 mois est nécessaire pour améliorer le système immunitaire, et qu’environ 40 milliards de bactéries sont nécessaires pour réduire les symptômes digestifs d’un athlète. Une demi-tasse de kéfir fournira environ 37 milliards de bactéries et, puisque les levures transforment le lactose en alcool, cette boisson serait mieux tolérée par les personnes intolérantes au lactose et réduirait ainsi les symptômes digestifs d’un athlète.

En plus de contenir des micro-organismes contribuant à la santé digestive et immunitaire de l’athlète, le kéfir contient des protéines, du calcium, de la vitamine K et des vitamines du groupe B, des nutriments essentiels à la croissance cellulaire, à l’énergie et à la récupération musculaire des athlètes.

Sur le marché

Le kéfir est assurément la boisson probiotique la moins chère sur le marché, mais tout de même plus dispendieuse qu’un yogourt ordinaire. On retrouve le kéfir principalement sous la bannière Liberté et on paiera environ 0,94 $ par 100 ml comparé 0,31$ par 100 ml pour un pot de yogourt ordinaire. Le kéfir est tout de même près de 4 fois moins cher qu’un yogourt de la marque Bio-K (3,65 $ par 100 ml), mais qui contient environ 30 milliards de plus de bactéries pour la même quantité. Pour un prix plus raisonnable, on retrouve le yogourt DanActive qui contient 3 fois moins de probiotiques que le kéfir pour la même quantité. Attention toutefois au kéfir non effervescent qui contient une dizaine de souches de bactéries, mais ne contient pas de levures. Sa texture est donc plus douce, mais contient beaucoup moins de bactéries, soit environ 2 milliards par portion de 250 ml. Quelle que soit votre boisson de probiotiques choisie, il serait préférable de prendre un produit nature, sans saveur, pour éviter d’ajouter inutilement du sucre.

Comment faire son kéfir maison?

Mettre 30 grammes de grains de kéfir dans un contenant de verre de 1,5 L et y verser 1 L de lait. Recouvrir d’un tissu et laisser reposer à température ambiante de 24 à 48 heures. Ensuite, filtrer les grains de kéfir à l’aide d’un tamis en plastique et les conserver au réfrigérateur dans un peu de lait pour les réutiliser.

18/03/2020

EAU DE JAVEL DILUÉE, COMME DÉSINFECTANT
Eau de Javel diluée : un excellent désinfectant

Vu les circonstances et les règles d'hygiène, je tiens à rappeler tout simplement qu'il existe depuis très longtemps le Dakin comme désinfectant. eau de javel diluée dans l'eau : voici la recette

Mais attention: NE JAMAIS UTILISER D'EAU DE JAVEL PURE

Prendre 100 ml (0,1 litre) d'eau de Javel prête à l'emploi contenant 2,6 % de chlore actif (9°chl)

La diluer dans 400 ml d'eau (0,4 litre) (Dilution au 1/5)

Cette solution correspond à une solution de Dakin: 500 mg de chlore actif pour 100 ml (0,5 %)

06/10/2019

Epicondylite
Une épicondylite est une affection douloureuse touchant le coude. On parle aussi de « tennis elbow ». Les douleurs sont provoquées par une atteinte des muscles de l’avant-bras au niveau de leur insertion appelée épicondyle. Cette affection fait suite à la réalisation répétée de mauvais gestes du bras et de la main.

Epicondylite
Définition
Tennis elbow
L’épicondyle est le petit relief osseux de l’humérus (os du bras) situé au niveau de la partie externe de l’articulation du coude. Elle permet l’insertion de certains muscles qui servent à étendre les doigts, tendre le poignet et faire tourner l’avant-bras de façon à ce que la paume de la main soit visible.

Une épicondylite est en réalité une tendinite du bras qui se caractérise par des douleurs du coude. Elle est provoquée par l’atteinte des muscles et plus particulièrement des tendons permettant de les fixer sur l’épicondyle. Les tendons sont constitués de fibres solides non étirables. Ainsi, si elles subissent des contraintes trop importantes ou des chocs soudains, elles peuvent se déchirer. Les épicondylites sont actuellement expliquées par des micro-déchirures des tendons. En effet, les symptômes surviennent après une mobilisation importante et/ou répétée du bras.

Cette affection est classée dans les troubles dits musculo-squelettiques (TMS), un ensemble de pathologies affectant les muscles, les tendons ou les nerfs rendant impossible la réalisation de certains mouvements. Une prise en charge adaptée permet d’en limiter l’évolution. L’atteinte du coude représente 19% des cas de TMS affectant les membres supérieurs. C’est l’atteinte du poignet qui reste la pathologie la plus fréquente (45% des cas) et détient la première place.

Chaque année, en France, l’épicondylite concerne 1 à 3% des adultes. Elle touche plus volontiers les personnes entre 40 ans et 60 ans et représente 80% des pathologies liées au coude. La fréquence de cette affection s’est par ailleurs accrue ces dernières années dans la population française : une augmentation de 20% du nombre de cas entre 1995 et 2005.

Dans de rares cas, les douleurs du coude sont attribuées à une épitrochléite, une affection semblable à l’épicondylite à la différence qu’elle touche l’épitrochlée (relief osseux de la face interne du bras).

Causes
Bien souvent, l’épicondylite touche les personnes exerçant certaines professions ou certains loisirs spécifiques.

Le travail est le premier facteur de risque de l’affection, notamment quand il est à l’origine de mouvements de serrage d’un manche, de rotation de l’avant-bras couplée à une flexion du poignet, ou pour frapper quelque chose avec la main.

Par ailleurs, la répétition de mauvais gestes, l’absence de temps de récupération, le froid et l’exposition à des vibrations sur le lieu de travail sont des éléments aggravant les lésions tendineuses.

D’autres activités peuvent être à l’origine d’une épicondylite :

Le tennis d’où l’appellation « tennis elbow » est responsable de 5 à 10% des cas d’épicondylite ;
Le bricolage.
Symptômes
Les symptômes de l’épicondylite peuvent survenir brutalement, par exemple après avoir débuté une nouvelle activité, ou progressivement après plusieurs années à effectuer chaque jour la même tâche. Généralement, elle n’atteint qu’un seul bras.

Les symptômes sont des douleurs du coude lors du toucher de l’épicondyle ou de la réalisation de certains mouvements comme étendre ou effectuer une rotation de l’avant-bras, attraper quelque chose.

L’évolution de l’épicondylite ne présente pas de risque particulier et guérit spontanément dans tous les cas. Cependant, elle est souvent longue : 1 an en moyenne (entre 9 et 24 mois pour certains patients) et peut entraîner des difficultés pour le travail et les tâches quotidiennes.

Diagnostic
En cas de douleurs persistant plusieurs jours, il faut consulter son médecin traitant.

La consultation débute par un certain nombre de questions du médecin concernant les symptômes ainsi que les activités manuelles. Il procède ensuite à un examen clinique au cours duquel il constate une absence d’inflammation (pas de rougeur, ni gonflement de la zone douloureuse) mais une sensation désagréable, voire douloureuse à la palpation.

Afin de confirmer le diagnostic, le médecin demande à son patient d’effectuer certains mouvements (fléchir et tendre le poignet, les doigts et faire tourner l’avant-bras) en conservant le coude tendu. Le praticien va exercer une résistance, il est donc nécessaire au patient de forcer pour effectuer correctement le mouvement demandé. Des douleurs lors de ces mouvements indiquent la présence d’une épicondylite.

Aucun autre examen n’est nécessaire. Dans certains cas particuliers, une échographie du coude peut être demandée :

Survenue brutale de l’affection (recherche de la rupture du tendon) ;
Douleurs chroniques persistantes malgré les soins.
À savoir ! L’épicondylite peut être reconnue comme maladie professionnelle, sous certaines conditions, lorsqu’elle est en rapport avec l’activité professionnelle exercée.

Traitement et prévention
Le traitement peut durer plusieurs semaines voire plusieurs mois. Néanmoins plus la prise en charge est précoce, plus la guérison est accélérée.

La première des mesures, mais aussi la plus importante est la mise au repos des tendons concernés. Il est nécessaire de stopper l’activité responsable de l’épicondylite pour obtenir la guérison. Une correction des gestes et postures est également indispensable.

D’autres traitements sont possibles, selon les cas :

Un traitement médicamenteux pour réduire la douleur (anti-inflammatoire, antalgiques) ;
Une infiltration de corticoïdes dans la zone douloureuse ;
Des exercices musculaires mis en place par un kinésithérapeute lorsque les douleurs aiguës sont moins intenses qu’au début de l’affection ;
Une intervention chirurgicale, uniquement en cas d’échec médicamenteux, par exemple lors d’une épicondylite chronique (plus d’un an) ou rebelle.
En l’absence d’intervention chirurgicale, un arrêt de travail ou une adaptation temporaire du poste de travail peut être nécessaire et prescrit par le médecin. Une visite de pré-reprise avec le médecin du travail peut être proposée très tôt par le médecin traitant et permet d’évaluer l’aptitude du patient à reprendre son activité et de proposer d’éventuelles modifications.

Après une chirurgie, la durée de l’arrêt de travail dépend du côté atteint, de la nature de la chirurgie, de la survenue ou non de complications, des lésions associées à l’affection, du type d’emploi et des possibilités d’adaptation et de la nécessité de conduire un véhicule. Au-delà de 30 jours d’arrêt, une visite médicale est obligatoire et doit être faire dans les 8 jours suivants le retour de l’employer à son poste.

À savoir ! Pour un travail sédentaire, un arrêt de 4 semaines est généralement suffisant. En revanche, en cas de sollicitation importante du bras, il peut aller jusqu’à 11 semaines.

Enfin, certains gestes permettent de prévenir toute aggravation ou récidive de l’épicondylite :

Faire des mouvements souples plutôt que saccadés ;
Boire de l’eau et s’échauffer avant tout travail d’effort ;
Essayer de garder le coude fléchi pendant un effort ;
Eviter les activités de serrage intensif ;
Alterner les tâches répétitives avec les autres ;
Faire des pauses.

04/09/2019

L’ALLICAMENT
LA PASTÈQUE, XI GUA

La pastèque, Xi Gua fait partie de la famille des Cucurbitacées. Appartiennent aussi à cette famille la citrouille, le potiron, la courgette ou le melon.

Elle est originaire d’Afrique. En Égypte, il y a plus de 5000 ans, les paysans étaient tenus d’offrir de la pastèque aux voyageurs assoiffés.

Le mot pastèque est apparu en France en 1512. Au Québec, on l’appelle « melon d’eau », du fait qu’elle regorge d’eau. En Anglais, cela a donné « watermelon ».

Il en existe plus de 50 variétés. Pour la petite histoire, les Japonais la font maturer dans un récipient carré en verre, pour en faciliter le transport…

Mark Twain a dit d’elle : « Avoir goûté de la pastèque, c’est savoir ce que mangent les anges ».

Xi Gua pousse donc dans les climats chauds. Son écorce excessivement dure et épaisse la protège et permet à la pastèque, sous ces climats extrêmes, de se gorger d’eau.

Elle joue en effet un rôle de premier plan dans la diététique des pays pour qui l’eau est un facteur de survie.

Que dit la médecine chinoise ?

La saveur de la pastèque est douce et insipide.

Sa nature est excessivement froide.

Je vous rappelle qu’un aliment de nature froide a comme propriété :

De clarifier la chaleur. On entend par là qu’elle permet d’évacuer, de diminuer fortement les états de chaleur pathogène.Cette nature froide permet aussi d’humidifier la sécheresse,de générer les liquides organiques etde rafraîchir le sang.

Les méridiens et les organes cibles sont ceux de :

L’estomac,du cœur etde la vessie

*Lorsque l’on est, ou on a été exposé à la canicule, de par son action rafraîchissante et désaltérante, elle permet de régénérer les liquides organiques, d’arrêter la soif.

*Elle est très utile en cas d’un coup de chaleur, avec des symptômes tels que de la fièvre, de la soif, de l’agitation que l’on appelle Xin Fan en chinois, une gorge enflée et douloureuse.

*Nous avons vu qu’un des organes-méridiens, cible de la pastèque, est le Cœur. Il est dit qu’elle « clarifie le cœur ».

Le Cœur en MTC est le maître du Shen, de l’Esprit et gouverne toutes les émotions.

En cas de « Feu du Cœur » causé donc soit par des états émotionnels exacerbés, soit par des causes climatiques (le cœur est à mettre en relation avec le feu, le rouge et l’été), mais aussi des causes d’origine alimentaire, on peut se trouver en présence de symptômes caractéristiques comme des glossites et des aphtes. En effet, la langue est l’ouverture du Cœur en MTC.

A ce propos, il existe une préparation très connue en Chine, que l’on appelle « watermelon frost ». C’est de la poudre de pastèque, en particulier de la peau de la pastèque, qui a une action beaucoup plus importante que la pulpe.

En cas d’angine, de gingivite, d’aphte, d’amygdalite, on vaporise de cette poudre sur la zone enflammée, on la dilue et on l’avale très lentement.

On obtient ainsi d’extraordinaires résultats sur cette extériorisation du « Feu ». (Très facile à se procurer sur internet).

*Agissant sur le méridien de la vessie, le melon d’eau est un excellent diurétique.

*Il a une action de premier plan lorsque l’on se trouve devant des cas de miction peu abondante, ou difficile.

Dans le « logiciel-organe » Cœur, nous avons l’organe Yin qui est le Cœur, et l’organe Yang qui lui correspond est l’Intestin grêle. Or il est dit en MTC que cet organe « régit l’élimination des liquides ».

Donc, quand on se trouve en présence d’un feu du Cœur, il va y avoir un retentissement sur le système urinaire.

On peut se trouver aussi directement en présence d’une « chaleur-humidité » dans le foyer inférieur qui génère ce type de problème mictionnel. C’est le cas par exemple des prostatites.

*Une autre action intéressante, c’est d’atténuer de manière très notoire les effets secondaires de l’alcool.

*Xi Gua est très intéressant dans le cas d’asthme, où prédominent des symptômes de chaleur. Dans ce cas, les médecins chinois peuvent facilement demander au patient de boire du jus de pastèque frais et sucré pendant une semaine, à raison de deux verres par jour .

*J’en profite pour vous parler ici d’une notion le plus souvent occultée en Occident : c’est celle de « maladie à effet re**rd ».

En effet, la médecine chinoise explique que certaines perversités climatiques comme le vent, le froid, l’humidité, la chaleur, peuvent pénétrer dans l’organisme sans causer de symptômes directs.

Elles y séjournent de « manière cachée », Fu en chinois.

Et quelques semaines ou mois après, suite à des conditions climatiques ou autres adéquates, ces perversités remontent à la surface.

Dans le cas présent, si nous nous sommes exposés trop souvent à de très fortes chaleurs, cette perversité peut stagner dans l’organisme et resurgir en octobre, novembre sous forme de chaleur : maux de gorges, aphtes, et autres symptômes précités.

Toutes les familles chinoises connaissent cela. Elles savent mettre une véritable politique de prévention en action.

Pendant une dizaine de jours à la fin août, elles ont l’habitude de consommer régulièrement de la pastèque l’après-midi, ou un quart d’heure avant le début d’un repas. Le fameux melon d’eau ayant la forme d’un ballon de rugby pourra donner les mêmes résultats.

Cette consommation permet littéralement d’éliminer, d’expulser cette chaleur résiduelle et donc de se prémunir de telles complications.

Ce n’est pas pour rien que la période d’apparition de la pastèque se situe en août, septembre et octobre.

Que disent les recherches modernes ?

*La pastèque contient un antioxydant sous forme de caroténoïdes. Entre autres, le lycopène qui est un hypocholestérolémiant, anti-inflammatoire et qui empêche la formation de certaines cellules cancéreuses.

*Il a clairement été établi un lien entre la consommation de pastèque et la diminution du taux de cancer de prostate.

On peut aussi mettre en évidence que la consommation de pastèque était très intéressante dans les cas d’hépatites, de cholécystites, de néphrites, de poly néphrites aiguës ou chroniques, d’œdèmes et d’hypertension artérielle.

*Elle peut être intégrée dans les régimes des diabétiques, car elle est très peu hyperglycémiante.

Mode de consommation

La pastèque ne doit pas se prendre glacée, mais juste fraîche.

Elle peut être prise telle quelle, ou sous forme de jus.

Si on désire la couper à l’avance et la conserver au réfrigérateur, il faut la consommer dans les quatre jours qui suivent, pour qu’il n’y ait pas de déperdition de ses propriétés.

ll faut consommer la pastèque seule, en dehors des repas, trois heures après ceci (je vous renvoie à la loi des trois heures du cours de diététique). Au goûter par exemple, ou un quart d’heure avant un repas, mais jamais après.

Contre indications

*Il s’agit donc d’un fruit de nature très froide et humidifiant. Il est fortement déconseillé d’en prendre quand on se trouve en présence d’un vide de Yang de Rate et d’Estomac, ou d’une accumulation de froid dans le foyer moyen avec présence de selles molles pluri quotidiennes, de diarrhées chroniques.

Dans le BEN CAO de GANG MU, sous la dynastie des Ming, il est dit : « La pastèque est froide en nature. Les gens ordinaires pensent que cela les rafraîchit et leur apporte satisfaction en excès sans savoir qu’ils détériorent leur Rate et stimulent l’humidité ».

*Elle est aussi déconseillée en cas de vide d’énergie, de fatigue ou de frilosité, dans les états de convalescence. De même, les femmes après l’accouchement ou au moment des règles devraient éviter d’en consommer.

*Bien sûr, il faut de nouveau appliquer la règle : « Fruits de saison et de région ». Il convient donc de ne pas consommer en hiver, ou dans un climat par trop humide.

Conclusion

L’étude de ce fruit nous a fait toucher du doigt l’importance d’avoir accès aux règles de base de la diététique, comme la loi des trois heures, la non-prise de fruits après un repas et la consommation de fruits et de légumes de saison et de région.

Mais surtout j’ai abordé dans cette étude la notion de « maladie à re**rdement » et l’importance de consommer de la pastèque en fin d’été, surtout si nous avons été exposés à de fortes chaleurs. Cette consommation permet d’éliminer la chaleur résiduelle qui pourrait « remonter à la surface » en automne.

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