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18/09/2019
Le lien entre la violence verbale et l'anxiété dont personne ne parleL'impact de la violence verbale peut être aussi gra...
30/10/2018

Le lien entre la violence verbale et l'anxiété dont personne ne parle

L'impact de la violence verbale peut être aussi grave, voire pire, que les effets d'autres formes de violence, y compris la violence physique et sexuelle. Cette constatation démontre que la violence verbale peut causer des dommages psychologiques à long terme, causant de l'anxiété et d'autres troubles mentaux.

Qu'est-ce que la violence verbale et qu'est-ce qui la rend si grave ?

La violence verbale n'est pas une action ponctuelle où quelqu'un crie après une autre personne. L'abus se produit de façon répétée ou de façon soudaine et inattendue. Le langage utilisé vise à porter atteinte à la dignité et à la sécurité de l'autre.

Les victimes de violence verbale ne réagissent souvent pas, même lorsque leur dignité est menacée. Cette réaction passive est souvent due aux effets à long terme de ce type d'abus. Elle peut causer des dommages psychologiques massifs qui peuvent rester cachés d'un point de vue extérieur, tout en ayant un impact profond sur la victime.

Abuser verbalement d'une personne est la même chose que l'abuser émotionnellement. Le but de la violence verbale est d'atteindre les émotions d'une personne. Avec le temps, ce genre d'abus cause des dommages profonds à la confiance et à l'estime de soi d'une personne.
Quels sont les effets de la violence verbale ?

La violence verbale peut avoir des effets à court et à long terme.

À court terme, la victime peut avoir du mal à réfléchir et à prendre des décisions. Elle peut aussi souffrir d'un manque d'enthousiasme et d'estime de soi.

À long terme, les effets sont plus profonds. Les troubles psychologiques sont assez fréquents.

Les victimes peuvent avoir à composer avec le syndrome de stress post-traumatique. Elles présentent des symptômes comme la peur, la méfiance, les flashbacks, l'insomnie, les cauchemars et la culpabilité.

L'anxiété est une des conséquences courantes de la violence verbale. Les niveaux de stress élevés et les traumatismes affectent la capacité de la personne à faire face au stress quotidien, ce qui l'inquiète et la rend anxieuse.

La dépression et l'anxiété sont souvent indissociables chez les victimes de violence verbale. Cela va de pair avec les problèmes d'estime de soi que la personne encourt sur le court terme.

Certains survivants ont des pensées suicidaires. Leur anxiété et leur dépression en arrivent à un point où la vie devient une lutte majeure.

La violence verbale peut aussi entraîner des symptômes physiques, en plus des symptômes psychologiques. Certains symptômes physiques courants comprennent des problèmes digestifs, des troubles alimentaires, des migraines et des douleurs chroniques.
Comment la violence verbale se manifeste-t-elle ?

Voici quelques signes courants de violence verbale :

L'agresseur utilise des injures pour manipuler sa victime. L'agresseur blâme la victime pour tout ce qui ne va pas, que cette personne soit impliquée ou non. L'agresseur attaque tout ce qui donne du plaisir à la victime, comme les passe-temps ou les amitiés. L'agresseur ne montre aucune reconnaissance pour les réalisations de la victime et son travail acharné. L'agresseur a toujours raison. L'agresseur aggrave la situation si la victime commence à se sentir bien. La victime commence à s'isoler de ses amis et de sa famille en raison de sa faible estime de soi.

Il se peut qu'une personne parmi tes proches ou tes amis se trouve dans une situation émotionnellement dangereuse et qu'elle ne s'en rende pas compte. En diffusant cet article, tu pourrais en prévenir les effets désastreux.

Nos contenus sont créés au mieux de nos connaissances, mais ils sont d'ordre général et ne peuvent en aucun cas se substituer à une consultation individuelle avec votre médecin.

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Avez vous déjà entendu parler du "gaslighting" ?

Ce terme, apparu dans les années 40 aux États-unis, résume une pratique utilisée par des manipulateurs qui sèment le doute dans l'esprit de leurs victimes, au point de les détruire émotionnellement voire physiquement. Le "gaslighting" est une pratique abusive plus répandue qu'on ne le pense et loin d'être récente. Ce phénomène, qui peut être traduit par "décervelage", consiste à donner de nombreuses preuves d'amour à sa victime avant de semer le doute en elle, jusqu'à l'anéantissement. Les sociopathes adeptes du "gaslighting" déforment les informations, omettent des éléments de la vérité afin de se mettre en avant et de provoquer des doutes chez leur victime sur leur santé mentale. Le terme provient du film GasLight de George Cukor, sorti en 1944. Dans ce thriller, Ingrid Bergman interprète une femme qui pense devenir f***e, à cause des manipulations mijotées par son mari incarné par Charles Boyer. Le titre évoque les lumières à gaz de leur demeure. Le terme s'est ensuite démocratisé dans la littérature portant sur l'abus mental. La victime est aveuglée par l'illusion d'amour dans laquelle elle est enfermée, qui biaise sa perception et ses jugements. Comment savoir si un "gaslighter" a de l'influence sur nous ? Citée par LCI, la psychologue, psychanalyste et auteure Sarah Chiche déclare : "Si plus vous côtoyez une personne, plus vous vous sentez vide et en proie à une angoisse extrême, plus vous déprimez, plus vous vous étiolez, plus vous n’êtes que l’ombre de vous-même alors même que cette personne prétend vous aider, vous aimer, qu’elle vous dit 'Ma pauvre chérie, tu ne vas pas bien du tout', il faut absolument tirer la sonnette d’alarme, vous êtes sous la coupe d'un 'gaslighter'". "Certains individus ont l’art de déstabiliser leur conjoint(e) ou même leur enfant en les manipulant de la sorte" ajoute ensuite Sarah Chiche. Les victimes doutent ensuite de leurs propos ou de ce qu'ils ont entendu, alors que le "gaslighter" use du mensonge pour provoquer ces remises en question éreintantes et destructrices. Quelles sont les cibles des "gaslighter" ? Les victimes potentielles sont généralement des personnes isolées, qui n'ont que peu d'entourage familial et amical. Les personnes qui viennent de vivre un choc émotionnel, à l'image d'un licenciement, d'une rupture ou d'un deuil, représentent également des proies idéales. Enfin, les "dépendants affectifs", qui ressentent un besoin pathologique d'être aimé, peuvent aussi tomber facilement sous le joug des "gaslighter". Comment l'emprise du "gaslighter" s'opère-t-elle ? Le "gaslighter" montre d'abord de nombreux signes de gentillesse afin de séduire sa victime. Lorsque la proie est sous son charme, la manipulation débute jusqu'à ce qu'elle soit rendue f***e. Sarah Chiche explique à propos des méthodes des "gaslighter" : "Il y a, chez certains 'gaslighter', une jouissance à détruire l’autre, à avoir tout pouvoir sur lui, à lui faire croire n’importe quoi, qui puise souvent aux sources de l’enfance". La psychanalyste ajoute : "On ne naît pas pervers et manipulateur. On le devient. Et on le devient parce qu’on a soi-même été confronté, dans l’enfance, au vide ou à l’horreur. Cela n’excuse en rien les comportements pervers. Cela permet simplement de les recontextualiser et de comprendre ce qui précède la manipulation, parfois des dizaines d’années avant. Et il faut se défaire de l’illusion qu’on peut guérir, par amour, un manipulateur, et qu’on va rester avec lui, pour le transformer, ou bien qu’on va être plus fort que lui". Selon l'auteure, le "gaslighting" n'est pas utilisé exclusivement par les hommes envers les femmes et dépasse largement le couple. Il peut être par exemple présent au sein d'une relation employeur-employé. Le phénomène est courant chez les dictateurs et autres narcissiques. Le "gaslighting" peut même être utilisé à grande échelle. Des "thérapeutes" américains ont notamment manipulé des patients dans les années 80, afin d'atteindre le prétendu objectif de faire remonter des souvenirs enfouis dans leur mémoire cellulaire. Sarah Chiche estime que la meilleure façon d'échapper à l'emprise d'un "gaslighter" dont on est victime est "la fuite". "Pour se soigner, le premier pas est de raconter à un maximum de gens autour de soi (amis, entourage, collègues) ce dont on a été victime. Puis, dans le même temps, d’aller voir un psy, pour pouvoir se faire aider. On ne se sort pas seul de ce genre de manipulation" explique la psychanalyste. La deuxième étape pour se confronter à un "gaslighter" est le recours à la justice. "Il n’y a que la loi pour arrêter les manipulateurs. Rien d’autre" conclut Sarah Chiche dans ses propos rapportés par LCI.

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ENFANT ZEBRE

Qu’est-ce qu’un enfant Zèbre ?

Ces enfants ont en commun avec les zèbres la capacité à se fondre dans l’environnement grâce à leurs rayures, qui symbolisent à la fois les coups de griffes reçus dans leur vie et leur empreinte unique. Par ailleurs, c’est le seul équidé que l’homme n’a pas réussi à dompter, un côté sauvage qui caractérise aussi ces enfants.

Si l’on parle aujourd’hui beaucoup plus de ces Zèbres, ce n’est pas parce qu’il y en a plus, souligne la spécialiste. "Qu’on ne s’y trompe pas ! Il n’y a pas de prolifération de Zèbres, ils représentent toujours 2,3 % de la population dans le monde", ajoute notre expert. Si l’on en parle plus aujourd’hui, c’est qu’on les diagnostique mieux.

A quoi ça ressemble un Zèbre ?

Chaque enfant est différent, Zèbre ou pas, mais ces enfants ont un fonctionnement intellectuel et des traits de personnalité particuliers.

Un QI bien supérieur à la moyenne

Le Zèbre a un quotient intellectuel (QI) bien supérieur à la moyenne. On parle généralement de surdoués à partir d’un QI supérieur à 130.

Le haut potentiel intellectuel
Le Haut Potentiel Intellectuel

Qu’est-ce qu’un enfant intellectuellement précoce (EIP) ou à haut potentiel (HP)? Un zèbre!

C’est un enfant qui a un rythme de développement intellectuel très en avance par rapport aux enfants de son âge, alors que son développement affectif, moteur et relationnel se trouve dans la norme de son âge. L’enfant surdoué n’est pas seulement un enfant quantitativement plus intelligent mais un enfant qui dispose d’une forme d’intelligence qualitativement différente. Selon J. Siaud-Facchin, au delà de 130 sur l'échelle de Weschler (au delà de deux écarts types), le système de pensée bascule sur un autre mode (pensée en arborescence, au lieu d'être séquentielle comme pour la majorité des individus, traitement des informations plus rapides...). Son mode de pensée, ses procédures de raisonnement, sa perception et son analyse de l’environnement se distinguent significativement de la norme. Plus de 2 % des enfants sont à haut potentiel ! Souvent, ils ne bénéficient pas d’une prise en charge spécifique, pourtant indispensable à leur épanouissement. Malgré un QI supérieur à 130, 1/3 d’entre eux sont en échec scolaire car ils ont une manière d’apprendre qui est significativement différente des autres et qu'ils ne sont pas "adaptés" aux systèmes qui les entourent (notamment le système scolaire).
"Etre surdoué, c'est penser dans un système différent, c'est disposer d'une forme d'intelligence particulière. C'est aussi grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissante, qui marquent la personnalité."
Jeanne SIAUD-FACCHIN, "L'enfant surdoué : l'aider à grandir, l'aider à réussir"

L’enfant surdoué en quelques chiffres :
Les surdoués représentent environ 2% de la population totale.
Proportion identique de filles et de garçons.
Jeanne Siaud-Facchin préfère parler de zèbres car chacun d'entre eux possèdent une zébrure unique, comme le sont nos empreintes digitales!
"Je continuerai donc à préférer le zèbre, cette terminologie que j'ai choisie pour se dégager des représentations pesantes. Le zèbre, cet animal différent, cet équidé qui est le seul que l'homme ne peut pas apprivoiser, qui se distingue nettement des autres dans la savane tout en utilisant ses rayures pour se dissimuler, qui a un besoin des autres pour vivre et prend un soin très important de ses petits, qui est tellement différent tout en étant pareil. Et puis, comme nos empreintes digitales, les rayures des zèbres sont uniques et leur permettent de se reconnaître entre eux. Chaque zèbre est différent. Je continuerai alors à dire et répéter que ces « drôles de zèbres » ont besoin de toute notre attention pour vivre en harmonie dans ce monde exigeant. Je continuerai à défendre tous ces gens « rayés » comme si ces zébrures évoquaient aussi les coups de griffe que la vie peut leur donner. Je continuerai à leur expliquer que leurs rayures sont aussi de formidables particularités qui peuvent les sauver d'un grand nombre de pièges et de dangers. Qu'elles sont magnifiques et qu'ils peuvent en être fiers. Sereinement."
"Z comme Zèbre, comme de A jusqu'à Z, comme Zorro qui veut faire justice, toujours et partout, ou encore comme la liaison qui rappelle que ce sont des Z'émotifs, des Z'errants, des Z'insoumis, des Z'ermites, des Z'oubliés…"
Quelles sont les caractéristiques d’un zèbre ?
• L’hypersensibilité : elle est présente chez tous, et plus ou moins perceptible selon les capacités de chacun à la gérer ; la personne est branchée en permanence sur son environnement affectif. Les capacités de ses organes sensoriels sont exacerbées : l’ouïe, la vue, l’odorat, le goût et le toucher.
• Le sens de la justice : hypersensibilité face aux situations d’injustice, de l'équité, moralité. Intolérance à l'injustice, pour lui et pour les autres..
• L’empathie : l’enfant surdoué ressent avec une très grande finesse l’état émotionnel de son entourage.
• La lucidité : l’enfant porte un regard très lucide sur le monde ; il est très souvent en état d’hypervigilance émotionnelle. Cette lucidité entraîne parfois le doute, la peur de l'échec...
"On ne peut pas se penser intelligent, quand on mesure ses propres faiblesses avec la lucidité aiguë du surdoué, qui ne lui permet aucun aveuglement."
Arielle Adda, dans "Que sont les enfants doués devenus?"
Apprentissage et comportement :
• A parlé très tôt (ou bien plus t**d, mais parfaitement, avec un vocabulaire très riche et précis et une réelle justesse dans l'utilisation des temps de conjugaison complexes comme le subjonctif)
• Grande curiosité
• Intensité - hyperstimulabilité (niveau de réaction plus élevé aux stimuli, être "plus " tout : plus rapide, plus agité, plus attachant, plus exigeant, plus généreux, plus impatient, ...)
• Hyperesthésie ou exacerbation des cinq sens (hyperréactif aux stimuli sensoriels)
• Imagination débordante (enfant souvent "dans la lune"), grande créativité, sens artistique développé
• Intérêt très varié : passe facilement d’un domaine à un autre
• Grande capacité d’observation
• Grand perfectionnisme (minutie)
• Respect des règles bien comprises ("logiques"), mais tendance à questionner l'autorité non fondée
• Supporte mal l'échec
• Ses centres d’intérêt : l’origine de l’homme, les encyclopédies, les sciences, les jeux compliqués... les grandes questions existentielles...
• Attirance pour les enfants plus âgés ou les adultes
• Ne supporte pas l’autorité brutale
• Très bonne mémoire
• Ne supporte pas d’apprendre bêtement
• Souvent des difficultés dans l’écriture (dysgraphie)
• Apprend plus vite et plus de choses à la fois (peut faire plusieurs activités en même temps, à besoin de manipuler des objets pour être attentif)
• Apprend souvent à lire seul avant le CP (ou pas!)
• Capacité d'attention, persévérance : forte si l'intérêt y est; faible, voire nulle, sinon
• Grand sens de l'humour (et humour très particulier, souvent incompris)
• Idéalisme, altruisme, compassion
• Grande capacité de raisonnement/résolution de problèmes
• Peut être synesthète
La synesthésie
Du grec syn (ensemble, union) et aesthesis (sensation).
Il s'agit d'un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés.
Le synesthète associe involontairement et spontanément des perceptions sensitives entre elles, alors qu'elles ne sont pas sensées être liées.
Il y aurait jusqu'à 4 % de synesthètes dans la population.
Un synesthète associera naturellement les lettres ou les chiffres à des couleurs qui lui sont personnelles. On parle alors de synesthésie "graphèmes-couleurs" (qui représenterait 64,9 % des synesthésies) ou de "synesthésie numérique". Les phonèmes, les mots, les jours de la semaine peuvent aussi apparaître colorés... ou posséder une personnalité propre.
Il existe d'autres synesthésies moins répandues. Par exemple, des sons ou des musiques associées à des couleurs, à des goûts, à des odeurs... ou pour la "synesthésie spatio-temporelle", avoir une représentation visuo-spatiale de la temporalité (ruban, cercles, spirale...).
Tout ce qui touche aux cinq sens peut être concerné.
Les perceptions synesthésiques ont une charge émotionnelle.
On peut considérer la synesthésie comme une forme d'hypersensibilité.
La pensée en arborescence du surdoué :
La pensée des enfants surdoués s’organise en arborescence (contrairement à la pensée séquentielle) ; la pensée est toujours en marche, de façon parfois vertigineuse ; chaque idée se subdivise en de nouvelles idées qui se redivisent en de nouvelles idées.
La pensée en réseau (arborescence) se déploie dans plusieurs directions simultanément, à grande vitesse et sans limites. C’est une source importante de créativité mais c’est aussi:
une difficulté à sélectionner l’information pertinente car la pensée est confuse parfois lorsque l’enfant est confronté à une question, un problème ou une tâche en classe,
la nécessité d’organiser cette pensée dans un cadre dans lequel elle évolue afin que l’enfant se sente sécurisé au quotidien sur le plan affectif, émotionnel et social.
Pourquoi la nécessité d’un diagnostic ?
L’enfant à haut potentiel non dépisté est incité à se conformer à l’attente de l'enseignant, de ses parents, de ses camarades. Pour se conformer à la norme, il s’imposera une contrainte interne qui sera une barrière à l’expression de son potentiel. Il renoncera à ses aptitudes, dans une tentative de normalisation, dans un effet inconscient de re-synchronisation.
Le diagnostic permettra aux parents et à l’entourage de comprendre :
• les débordements fréquents vers 3-4 ans et beaucoup plus importants à l’adolescence
• les difficultés scolaires : 50% d’échecs scolaires en 3ème
• les problèmes d’adaptation : pourquoi il n’a pas de copains, pourquoi il préfère rester seul.
Lorsque l’on peut rattacher ces troubles au concept de précocité, cela donne un sens et permet une intervention beaucoup plus ciblée.
Pourquoi y a-t-il beaucoup d’échecs scolaires chez les enfants intellectuellement précoces ?
• L’enfant s’ennuie vite
• N’écoute pas la suite des cours
• Peut perturber la classe ou rêver
• Ne supporte pas la lenteur des autres
• N’aime ni routine, ni les exercices répétitifs
• A beaucoup de mal à argumenter sa pensée
• A beaucoup de mal à organiser ses idées
• Peut refuser les compétences fondamentales
• Peut élaborer des concepts exagérément compliqués
• Remet en cause les méthodes d’enseignement
Comment aider un enfant intellectuellement précoce ?
• En l’identifiant très tôt pour prévenir l’apparition des désordres psychologiques et l’échec scolaire.
• Comprendre et accepter ses particularités pour répondre à ses besoins.
• Le stimuler sur le plan intellectuel pour qu’il mette en œuvre sa créativité ; il faut s’attacher à lui donner le sens de l’effort, de l’organisation et l’aider à acquérir des méthodes de travail.
• Lui accorder un saut de classe quand c’est nécessaire.
En conclusion :
Si l’enfant précoce est diagnostiqué tôt, et si tous les partenaires autour de lui prennent des dispositions adaptées à ses particularités, sa surdouance ne sera pas un handicap. Être un enfant à haut potentiel est une chance, mais elle s’accompagne d’une grande sensibilité et d’une grande fragilité qui peuvent entraîner ces enfants vers une attitude dépressive et une perte du désir d’apprendre.
Il est important de dépister très tôt cette précocité, pour en faire un atout et non un handicap. De l’aide des parents et d’un accompagnement adapté dépend l’avenir de ces "surdoués".
Pour vous aider à repérer le haut potentiel de votre enfant :
"le premier signe, c'est d'abord un très bon langage et une vivacité de compréhension. Soit l'enfant parle très tôt, soit il parle plus t**d mais très bien. La syntaxe est impeccable et le vocabulaire très précis."
Le deuxième signe, c'est la curiosité. "Ce sont des bébés très sensibles à toutes les sollicitations, puis, très vite, ils posent beaucoup de questions et montrent une vraie soif d'apprendre" .

25/03/2018

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