15/10/2025
‼️ On est bien d’accord !!!!
💬 Super texte de Michel Mouly :
Dans le métro parisien, les passants découvrent en lettres géantes : « sécheresse vaginale », « bouffées de chaleur », « sueurs nocturnes ».
Ces symptômes sont bien réels, mais qui parle ? Pas les médecins. Pas les sociétés savantes. Une enseigne bio, qui prétend « accompagner » la ménopause… avec ses rayons d’alimentation et de compléments.
C’est l’exemple typique du méno-business et du méno-washing.
On prétend briser un tabou. En réalité, on exploite la souffrance des femmes et leur manque d’information pour vendre des solutions sans preuves solides.
Le mensonge du « sans hormones »
Ces produits sont étiquetés « sans hormones », « sans soja », « sans phyto-œstrogènes ».
Or la réalité est toute autre :
• La sauge est un phyto-œstrogène.
• Les bioflavonoïdes d’agrumes (citrus) sont des phyto-œstrogènes.
• Le houblon et les isoflavones de soja sont parmi les plus puissants phyto-œstrogènes connus.
Ces substances interagissent avec les récepteurs hormonaux. Elles sont donc bien des hormones végétales. Mais elles sont présentées comme « naturelles et sans danger », sans que personne n’exige les preuves scientifiques qu’on réclame pour un médicament.
Le THM : des preuves, pas des slogans
À l’inverse, le traitement hormonal de la ménopause (THM) à la française – voie cutanée et progestérone naturelle – a montré ses bénéfices :
✅ Protection cardiovasculaire (cœur et vaisseaux)
✅ Prévention de l’ostéoporose (os)
✅ Effet protecteur cérébral (mémoire, prévention cognitive)
✅ Réduction des risques de diabète et d’hypercholestérolémie
✅ Meilleur pronostic des cancers du sein sous THM à la française
✅ Prévention des cancers digestifs et du poumon
Tout cela est documenté par des études de suivi à long terme.
Et que disent les compléments « naturels » ?
Aucune preuve solide.
Aucune étude sérieuse de long terme.
Seulement un discours marketing.
Et les hommes ?
Pourquoi peut-on afficher dans le métro « sécheresse vaginale » pour vendre des compléments, alors qu’on n’exposera jamais, par pudeur, des mots comme « impuissance », « éjaculation précoce » ou « troubles de l’érection » ?
Ce deux poids, deux mesures est révélateur : la vulnérabilité des femmes devient un marché, là où celle des hommes reste taboue.
En finir avec le marché de la peur
Il est temps d’en finir avec ce méno-business.
Il est temps de dénoncer les influenceuses, startups et laboratoires qui entretiennent la peur illégitime des hormones bio-identiques, tout en vendant sous une autre forme… des hormones végétales.
Les femmes ont droit à la vérité.
Elles ont droit à la médecine, pas aux slogans.
Elles ont droit à la rigueur, pas aux illusions.
La santé hormonale mérite mieux
La ménopause, ou plutôt la DOLA®, n’est pas un marché.
C’est un enjeu de santé publique majeur.
La santé hormonale des femmes mérite mieux qu’une affiche dans le métro : elle mérite l’accès à des traitements validés, efficaces et sécurisés.
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