14/11/2025
Que voyez-vous ? Moi, je vois de la poésie, un moment suspendu, l'éloge du toucher.
Dans cet obscurité, la lumière ne frappe que là où les mains travaillent, sur cette peau luisante d'huile. C'est l'instant où le bruit du monde s'éteint.
Regardez l'intention, l'empathie dans ces mains. Elles ne massent pas, elles apaisent. Elles connectent, elles nourrissent, elles offrent un sanctuaire au corps épuisé.
C'est une pause vitale, une régénération capturée en un éclair. Ce clair-obscur nous dit que prendre soin de soi est sacré.
C'est la beauté brute du corps dans son besoin fondamental : ressentir, être apaisé. C'est l'harmonie parfaite entre l'art du geste et le besoin de l'âme.
C'est un monde mis entre parenthèses, où le bruit s'éteint pour ne laisser place qu'à la sensation.
Les mains, bien sûr, sont au cœur de cette poésie. Elles ne sont pas de simples outils ; elles sont l'intention, l'empathie, la connexion. Elles transmettent une énergie, une chaleur qui va au-delà des muscles pour apaiser l'esprit. Elles sont à la fois puissantes et délicates, épousant les courbes du dos avec une précision et une douceur infinies.
ce fond noir profond – isole la scène, la rend sacrée. Il nous rappelle que prendre soin de soi n'est pas un luxe, mais une nécessité essentielle, une pause vitale dans le tumulte de nos vies.
Mon métier est l'art de transmettre cette poésie 🖤
Photo: pour le magazine