Porte-voix aux sans voix

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Quand les écoles se transforment en temples de l’amour : La Saint-Valentin en milieu scolaireLe 14 février, journée cons...
15/02/2025

Quand les écoles se transforment en temples de l’amour : La Saint-Valentin en milieu scolaire

Le 14 février, journée consacrée à la fête des amoureux, est bien plus qu’une simple célébration romantique. Pour certains, c’est une occasion précieuse de partager et d’exprimer un amour sincère. Pour d’autres, cette fête est perçue comme une mise en scène remplie d’hypocrisie. Cependant, une chose est certaine : la Saint-Valentin ne laisse personne indifférent, y compris dans les établissements scolaires.

Cette année encore, de nombreux élèves ont fait de leurs salles de classe un véritable espace de célébration amoureuse. Dans une ambiance teintée d’émotions, certains ont profité de cette journée pour déclarer ouvertement leur amour à leurs camarades, parfois sous les applaudissements et les encouragements de leurs amis. Cartes de vœux, petits cadeaux, poèmes et discours enflammés ont rythmé cette journée qui, habituellement, est consacrée aux études.

Il semble que la tradition de fêter la Saint-Valentin en milieu scolaire gagne en popularité. Autrefois discrètes, ces manifestations se déroulent désormais en plein jour, sous le regard bienveillant ou parfois agacé des enseignants. Certains établissements tolèrent ces effusions d’amour tant qu’elles ne perturbent pas le déroulement des cours, tandis que d’autres tentent de rappeler que l’école reste avant tout un lieu d’apprentissage.

Si beaucoup d’élèves apprécient cette occasion pour exprimer leurs sentiments, cette nouvelle tendance ne fait pas l’unanimité. Certains enseignants et parents s’interrogent sur la pertinence d’une telle célébration dans un cadre scolaire. Y a-t-il une limite à ne pas franchir ? L’école doit-elle encadrer ces démonstrations ou les interdire purement et simplement ?

Quoi qu’il en soit, cette Saint-Valentin a permis à de nombreux jeunes de vivre un moment unique et d’exprimer leurs émotions librement. Mais au-delà d’une simple journée, la question demeure : comment encourager l’expression des sentiments au quotidien sans attendre une date précise ? Peut-être que l’amour, sous toutes ses formes, mérite d’être célébré bien au-delà du 14 février.

Ainsi, que l’on soit pour ou contre, une chose est certaine : la Saint-Valentin en milieu scolaire est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur et qui soulève de nombreuses réflexions sur la place de l’amour et des émotions dans l’éducation.

Porte-voix aux sans voix

02/01/2025

Pawòl konseye prezidansyel Fritz JEAN nan okazyon fèt endepandans peyi d'ayiti 1e janvye 2025 la.

L'Exploitation de la jeunesse Haïtienne par les écoles professionnelles une situation difficile à supporterLa situation ...
13/11/2024

L'Exploitation de la jeunesse Haïtienne par les écoles professionnelles une situation difficile à supporter

La situation actuelle du pays est marquée par une insécurité grandissante et une crise socio-économique qui affecte principalement la jeunesse. Les jeunes haïtiens, malgré un avenir incertain, continuent de nourrir l’espoir d’un avenir meilleur. Cependant, au lieu d’être soutenus, beaucoup sont victimes d’une exploitation systématique qui se cache derrière des promesses de formation et d’éducation. Une réalité que de plus en plus de jeunes dénoncent avec amertume : l'abus des écoles professionnelles et universitaires qui profitent de leur détresse.

À Port-au-Prince, plusieurs jeunes dénoncent les pratiques abusives de certaines écoles professionnelles. Après seulement trois mois de formation, ces établissements exigent des frais exorbitants allant de 20 000 jusqu’à 30 000 gourdes pour la remise d’un certificat de formation, une somme jugée excessive et injustifiée. Pire encore, certaines de ces écoles ne sont même pas reconnues par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), rendant ainsi ces certificats sans valeur légale. Ce système d'exploitation semble se nourrir de la vulnérabilité des jeunes qui, dans l'espoir d'obtenir une reconnaissance officielle, se retrouvent pris dans un piège financier sans issue.

À Jérémie, une autre forme d’abus se manifeste dans les frais d'inscription des facultés, qui s’élèvent à 10 000 gourdes. Dans un pays où la majorité des jeunes vit dans une précarité extrême, ces frais sont tout simplement inacceptables. Ces établissements profitent de la situation socio-politique du pays pour se remplir les poches, exploitant la quête désespérée de la jeunesse pour une éducation qui, en réalité, leur est souvent refusée.

Dans cette jungle éducative où l’injustice semble régner, une question se pose : Pourquoi laisser faire ces pratiques qui accablent une jeunesse déjà fragilisée par l’insécurité et la pauvreté ? Est-ce vraiment le rôle des institutions éducatives de transformer une crise en une opportunité d’enrichissement personnel ? Et plus encore, que font les autorités haïtiennes pour mettre fin à cette exploitation flagrante de l’espoir de toute une génération ?

Le temps est venu pour les autorités compétentes, le MENFP et autres acteurs concernés, d'agir. La jeunesse haïtienne mérite mieux que des promesses vides et des abus financiers. Elle mérite une éducation de qualité, accessible et transparente, qui soit véritablement un tremplin vers un avenir meilleur, et non un mirage.

Magduel BEAUBRUN, porte Voix aux sans voix

Haiti, entre violence,  cahos et desespoir, l'avenir de la patrie de Dessalines est-elle hypothequée?Dans les rues de Po...
21/10/2024

Haiti, entre violence, cahos et desespoir, l'avenir de la patrie de Dessalines est-elle hypothequée?

Dans les rues de Port-au-Prince et de ses environs, l'atmosphère est devenue invivable. Après un massacre sanglant dans l'Artibonite, les activités des civils armés se multiplient, plongeant la population dans une terreur omniprésente. La coalition "Vivre Ensemble" (Viv Ansanm) s'illustre par des attaques brutales, forçant les habitants à fuir leurs maisons dans l'angoisse.

Une photo poignante qui circule sur les réseaux sociaux montre une vieille femme, les pas chancelants et le dos courbé, tentant de se frayer un chemin vers un refuge, symbole d'un espoir désespéré. Elle n'est pas la seule : des familles entières cherchent à échapper à la violence qui les menace, témoignant d'une situation insoutenable.

Malgré la présence des policiers kenyans, la peur s'est installée. Les civils armés, défiant les forces de l'ordre, poursuivent leurs attaques sans crainte ni retenue. Au cœur de ce chaos, la lutte pour le pouvoir semble s'intensifier, laissant la population dans un état d'impuissance croissant.

Alors que le pays vient de commémorer le 218e anniversaire de Dessalines, figure emblématique de la lutte pour la liberté, on ne peut s’empêcher de se demander : Si cette violence persiste, quel avenir pour haiti, terre de liberté et de fraternité? Une liberté acquise au prix ultime du sang.

Magduel BEAUBRUN

06/05/2024

Entre espoir et désillusion : les Haïtiens face à l'incertitude du lendemain"

La situation en Haïti reste critique alors que le pays est plongé dans une profonde crise socio-économique et politique. Le chômage endémique, le manque de perspectives pour la jeunesse, et les luttes intestines au sein du conseil présidentiel fraîchement nommé ont plongé la population dans le désarroi.

Malgré l'annonce de l'arrivée prochaine d'une force multinationale pour rétablir l'ordre, l'inquiétude persiste parmi les Haïtiens. La population, confrontée à une montée vertigineuse des prix des produits de première nécessité, à la fermeture des écoles et à un coût de la vie exorbitant, se sent abandonnée et vulnérable.

Face à cette situation insoutenable, de nombreuses familles ont pris la décision difficile de quitter la capitale pour trouver refuge dans les villes provinciales. Contactées par notre rédaction, certaines de ces familles ont exprimé leur désarroi et leur volonté de reconstruire leur vie dans des conditions plus stables, loin des violences et des incertitudes qui règnent dans la capitale.

"La vie à Port-au-Prince est devenue insupportable", confie l'une des personnes interviewées. "Les prix sont hors de contrôle, les écoles sont fermées, et nous vivons dans la peur constante des gangs. Nous espérons trouver un nouveau départ dans les villes de province, où nous pourrons gérer notre vie et protéger nos familles des menaces qui pèsent sur nous."

La crise actuelle en Haïti nécessite une réponse urgente et coordonnée de la part de la communauté internationale, mais aussi des autorités locales. Il est crucial de mettre en place des mesures concrètes pour répondre aux besoins fondamentaux de la population, restaurer la sécurité et la stabilité, et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous les Haïtiens.

Magduel BEAUBRUN, porte-voix aux sans voix

Journée Mondiale de la Liberté de la Presse.Appel à l'Action : Ensemble pour une Presse Libre et Engagée en HaïtiChers J...
03/05/2024

Journée Mondiale de la Liberté de la Presse.
Appel à l'Action : Ensemble pour une Presse Libre et Engagée en Haïti

Chers Journalistes,

En cette journée marquante de la liberté de la presse, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux qui œuvrent sans relâche pour informer, éduquer et inspirer nos sociétés. En particulier, nous adressons ce message à nos collègues journalistes en Haïti, un pays où la liberté d'expression est d'une importance cruciale.

Le journalisme est bien plus qu'un métier ; c'est une vocation, une responsabilité sacrée envers la société. Nous vous encourageons, chers confrères et consœurs, à exercer votre métier avec professionnalisme, passion et dévouement. En ces temps difficiles pour notre chère Haïti, vos plumes et vos micros ont un pouvoir immense pour catalyser le changement, promouvoir la justice et inspirer l'espoir.

Nous vous exhortons à être des gardiens de l'intégrité journalistique, à rechercher la vérité avec rigueur, et à être des voix pour les sans-voix. Votre travail est crucial pour aider Haïti à surmonter ses défis actuels et à bâtir un avenir meilleur pour tous.

En cette journée spéciale, rappelons-nous l'importance vitale de la liberté de la presse dans une société démocratique. C'est un droit fondamental qui doit être protégé, nourri et célébré.

Nous sommes fiers de vous, chers journalistes, et nous vous remercions pour votre dévouement inlassable envers la vérité et la justice.

Ensemble, nous pouvons faire une différence.

Solidairement,

Magduel BEAUBRUN, porte-voix aux sans voix.

Kantite gaz ki distribiye pandan mwa out la pande ke ponp yo toujou pa gen gaz.
07/09/2022

Kantite gaz ki distribiye pandan mwa out la pande ke ponp yo toujou pa gen gaz.

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