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Pharmacie Isis, 835 Boulevard Jean Paul II, Lomé (2025)

03/12/2025

🧂⚖️ Sel : trouver le bon équilibre pour mieux protéger sa santé

Le fait partie de notre quotidien : dans nos assiettes, dans les produits transformés ou dans le pain. Il sublime les saveurs, joue un rôle physiologique essentiel… mais devient un risque réel pour la santé lorsqu’il est consommé en excès.

Pourquoi est-il à la fois vital et problématique ? Comment trouver le bon équilibre ?👇

🧂 Le sel, un élément vital pour le corps humain

Le sel, ou chlorure de sodium (NaCl), n’est pas un simple exhausteur de goût... il participe à des fonctions physiologiques essentielles :

• ⚡ Équilibre hydrique et pression artérielle
Le sodium régule les échanges entre les milieux intracellulaires et extracellulaires.
Une variation trop importante entraîne une perturbation de la artérielle.

• 🧠 Transmission de l’influx nerveux
Les signaux nerveux reposent sur des échanges sodium/potassium.
Sans sodium, impossible de contracter un muscle, penser ou réagir.

• 💪 Fonction musculaire
Le sodium permet la contraction musculaire, y compris du muscle cardiaque.

• 🍽️ Absorption de certains nutriments
Il intervient notamment dans l’absorption intestinale du glucose et de certains acides aminés.

➡️ Oui, le sel est indispensable. Mais l’excès, invisible, est un vrai danger.

🚨 Pourquoi consommons-nous trop de sel ?

On consomme en moyenne 9 à 12 g/jour, alors que l’OMS recommande maximum 5 g/jour.

Les principales sources ne sont pas celles qu’on croit :

• 🥖 Le pain et les produits de boulangerie
→ 20 à 25 % des apports quotidiens.

• 🍽️ Les plats préparés / conserves / soupes industrielles
→ souvent très riches en sodium “caché”.

• 🧀 Fromages et charcuteries
→ très contributeurs, même à petites portions.

• 🍿 Snacks, biscuits salés, chips
→ salage direct + sodium ajouté via additifs.

• 🍔 Restauration rapide et plats traiteurs
→ sel utilisé pour relever les saveurs et améliorer la conservation.

❤️ Trop de sel : quels risques réels pour la santé ?

Les effets sont bien documentés par des décennies d’études épidémiologiques :

▶️ 1. artérielle (HTA)
Le lien est direct : plus l’apport en sodium est élevé, plus la pression artérielle augmente.

▶️ 2. Risque cardiovasculaire
• AVC
• Infarctus
• Insuffisance cardiaque

▶️ 3. Maladies rénales
Le rein filtre le sodium : surconsommation → surcharge → altération progressive.

▶️ 4. Ostéoporose
Le sodium favorise l’élimination du calcium dans les urines.

▶️ 5. Œdèmes & rétention d’eau
Excès de sodium → augmentation de la quantité de liquide extracellulaire.

▶️ 6. Risque accru de cancer de l’estomac
lié à l’inflammation chronique et à Helicobacter pylori.

🧩 Idées reçues et réalité scientifique

❌ “Le sel de mer / sel rose / sel bio est meilleur que le sel raffiné.”
➡️ Réalité : le corps ne distingue pas la provenance du sodium.
Oligo-éléments présents → quantités trop faibles pour un bénéfice réel.

❌ “Je ne sale jamais mes plats, donc je ne mange pas trop de sel.”
➡️ Réalité : 70 à 80 % du sel consommé est caché dans les aliments transformés.

❌ “J’ai une tension normale, je peux manger salé.”
➡️ Réalité : la surcharge en sodium crée aussi des risques rénaux, digestifs et osseux.

🧪 Le sel : une affaire de sensibilité individuelle

Certaines personnes sont plus “sensibles au sel” :
👉 personnes âgées
👉 personnes hypertendues
👉 personnes ayant une maladie rénale
👉 diabétiques

➡️ Chez elles, même une petite augmentation du sodium impacte la tension.

🍽️ Comment réduire sa consommation de sel SANS perdre le plaisir ?

L’objectif n’est pas de supprimer le sel mais de retrouver le juste équilibre :

🌿 1️⃣ Remplacer le sel par des alternatives naturelles
👉 herbes aromatiques (thym, basilic, persil)
👉 épices (curcuma, paprika, curry)
👉 aromates (ail, oignon, échalote)
👉 citron, vinaigre → rehaussent le goût sans sodium

🥕 2️⃣ Cuisiner davantage soi-même
On contrôle ce que l’on met dans l’assiette.

📦 3️⃣ Lire les étiquettes : un réflexe clé
Le sodium peut être indiqué sous forme de :
👉 “NaCl”
👉 “sodium”
👉 “sel”
👉 additifs (E…), levures chimiques…

🥖 4️⃣ Choisir un pain moins salé
Certaines boulangeries proposent des pains “réduits en sel”.

🧀 5️⃣ Limiter les aliments riches en sodium
👉 charcuteries
👉 fromages vieillis
👉 plats préparés
👉 conserves salées

🚰 6️⃣ Augmenter l’hydratation
L’eau aide à éliminer le sodium en excès.

⚙️ Combien de sel au quotidien ?
Recommandations officielles :
✅ 5 g/jour maximum (soit une cuillère à café rase).
✅ Chez l’enfant : moins de 3 g.
✅ Chez la personne hypertendue : moins de 4 g.

🧑‍⚕️ Les équipes de la peuvent accompagner les patients hypertendus et vous conseiller sur les bons réflexes du quotidien.

⭐ Le sel est indispensable, mais est consommé en excès par une grande partie de la population.

De simples ajustements permettent de réduire drastiquement les risques tout en gardant le plaisir de manger.

Votre santé se construit chaque jour, dans votre assiette…
Et nous sommes là pour vous accompagner. 💙

💡 + d'infos : urlr.me/hmkUJe

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26/11/2025

Commotion cérébrale : ce choc “sans gravité” qui peut tout changer ⚡🤕

Un coup à la tête, une chute anodine, un contact brutal lors d’un match… et tout semble aller bien. Pas de plaie, pas de fracture, juste un peu de vertige.

Et pourtant, ce qui paraît bénin peut cacher un traumatisme invisible : la commotion cérébrale.

Souvent négligée, mal comprise, cette atteinte du cerveau mérite qu’on en parle, car elle peut avoir des conséquences sérieuses si elle est sous-estimée.

⚡ Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?

La commotion cérébrale est une forme de traumatisme crânien léger (TCL) provoquée par un choc direct à la tête ou un mouvement brusque du corps qui fait “tanguer” le cerveau à l’intérieur du crâne.

🧬 Le cerveau flotte dans un liquide protecteur, le liquide céphalorachidien. Lors d’un impact, il peut heurter la paroi osseuse, entraînant une perturbation temporaire de son fonctionnement.

Il ne s’agit pas d’une lésion visible (pas d’hémorragie ni de fracture), mais d’un dysfonctionnement chimique et neuronal transitoire.

🩺 Comment la reconnaître ?

La commotion cérébrale ne laisse aucune trace visible à l’œil nu, ce qui explique qu’elle passe souvent inaperçue. Pourtant, les signes sont là, parfois discrets :

1️⃣ ⏱️ Symptômes immédiats (dans les minutes qui suivent le choc) :
👉 Perte de connaissance (parfois très brève)
👉 Étourdissement, confusion, désorientation
👉 Vision floue, bourdonnements, nausées 🤢
👉 Mal de tête, sensation de “tête vide”
👉 Difficulté à se concentrer ou à se souvenir de l’événement
👉 Réaction lente ou incohérente

2️⃣ 📅 Symptômes différés (dans les heures ou jours suivants) :
👉 Fatigue inhabituelle
👉 Troubles du sommeil 😴
👉 Sensibilité accrue à la lumière ou au bruit
👉 Irritabilité, anxiété, changements d’humeur
👉 Difficultés de concentration ou de mémoire

➡️ Ces symptômes peuvent durer de quelques heures à plusieurs semaines.

Dans certains cas, un syndrome post-commotionnel persiste : maux de tête chroniques, troubles de la mémoire ou de la concentration, vertiges…

🧒 Les publics à risque
✅ Les enfants et les adolescents, particulièrement exposés dans les sports collectifs (football, rugby, hockey, équitation…). Leur cerveau est encore en développement et plus vulnérable.
✅ Les personnes âgées, plus fragiles en cas de chute.
✅ Les sportifs, notamment dans les sports de contact ou de vitesse.

Un traumatisme répété sans guérison complète peut causer des séquelles graves, voire irréversibles.

⚠️ Quand consulter ?

Même sans perte de connaissance, il faut consulter rapidement un médecin si :
⚠️ La personne est confuse ou somnolente
⚠️ Les vomissements persistent
⚠️ Le mal de tête s’intensifie
⚠️ Des troubles de la vision ou de la parole apparaissent
⚠️ Des convulsions surviennent
⚠️ Ou simplement si le doute persiste.

👉 L’urgence, c’est l’observation.

Le danger majeur après une commotion est une lésion intracrânienne ret**dée (hémorragie).

Un examen médical, voire un scanner, permet d’écarter cette hypothèse.

🧘 Le traitement : du repos avant tout

Contrairement à certaines idées reçues, il n’existe pas de médicament spécifique pour soigner une commotion cérébrale.

🩺 Le cerveau doit simplement se reposer pour récupérer.
Les recommandations actuelles :
✔️ Repos physique et cognitif : pas d’écran, pas de lecture prolongée, pas de sport.
✔️ Sommeil régulier et hydratation suffisante.
✔️ Reprise des activités progressive, sous contrôle médical.
✔️ 📱💻 Les activités demandant de la concentration (ordinateur, jeux vidéo, téléphone) doivent être limitées les premiers jours, car elles augmentent la charge cérébrale.

⚽ Le cas particulier des sportifs

Chez les sportifs, la commotion est l’un des traumatismes les plus sous-déclarés.

Le mythe du “coup de casque” ou du “je repars sur le terrain” reste très ancré. Pourtant, un retour trop rapide expose à un risque de deuxième commotion, parfois fatale : le syndrome du second impact.

🏈 Les fédérations sportives (rugby, foot, boxe, judo, hockey…) appliquent désormais un protocole strict :
✔️ Évaluation immédiate sur le terrain,
✔️ Repos de plusieurs jours minimum,
✔️ Retour au jeu uniquement après validation médicale.

🔎 Mythes et réalités
❌ “Il faut rester éveillé toute la nuit après un choc à la tête” → Faux.
Le sommeil est bénéfique ; il suffit de vérifier régulièrement l’état de conscience les premières heures.
❌ “Une commotion, ce n’est rien, ça passe vite” → Faux.
Les troubles cognitifs peuvent persister et s’aggraver sans repos suffisant.
❌ “Si le scanner est normal, tout va bien” → Faux.
La commotion est fonctionnelle, elle ne se voit pas à l’imagerie.

💬 Prévenir, c’est protéger :
🪖 Porter un casque adapté pour le vélo, la trottinette ou les sports à risque.
🚴 Vérifier la taille et l’état du casque régulièrement.
🏉 Former les éducateurs sportifs à la reconnaissance des signes d’alerte.
👶 Sécuriser les environnements domestiques (tapis antidérapants, barres de maintien).

🧠 À retenir
➡️ La commotion cérébrale est un traumatisme réel du cerveau, même si les symptômes paraissent légers.
➡️ Elle nécessite repos, observation et prudence, surtout chez les enfants et les sportifs.
➡️ En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter.

Votre pharmacien peut vous orienter, vous conseiller sur les symptômes à surveiller et vous aider à repérer les signes d’alerte.

Prévenir, informer et agir tôt, c’est protéger le cerveau.

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20/11/2025

💊 Antibiotiques : pourquoi il ne faut pas en abuser ! 🦠

L'antibiorésistance pourrait être l'une des premières causes de mortalité au monde en 2050... car le mauvais usage des antibiotiques menace leur efficacité.

C’est ce qu’on appelle l’ , un phénomène mondial que l’Organisation Mondiale de la Santé qualifie de “pandémie silencieuse” et qui est au coeur de cette semaine mondiale d'information.

🔬 Parlons-en, car bien comprendre, c’est déjà agir.

🦠 Qu’est-ce que l’antibiorésistance ?

Les antibiotiques sont des médicaments puissants, capables de tuer ou d’empêcher la croissance des bactéries responsables d’infections.

Mais lorsque ces s’habituent à ces traitements et trouvent des moyens de s’en défendre, elles deviennent résistantes.

Résultat : les antibiotiques ne fonctionnent plus.

Certaines infections banales (otites, infections urinaires, plaies infectées…) deviennent alors plus difficiles, plus longues, voire impossibles à soigner.

👉 À l’échelle mondiale, 1,3 million de décès par an sont liés à des bactéries résistantes aux antibiotiques.

🧬 Les antibiotiques agissent contre les bactéries, pas contre les . C’est l’une des confusions les plus fréquentes.

Les virus et les bactéries sont deux mondes biologiques différents. Prendre des antibiotiques contre une infection virale, c’est inutile et dangereux pour l’avenir.

⚠️ Comment naît la résistance ?

Chaque fois qu’un antibiotique est mal utilisé (dose trop faible, arrêt trop précoce, prise injustifiée…), il exerce une pression de sélection sur les bactéries :

Les plus faibles meurent mais les plus résistantes survivent, se multiplient et transmettent leurs “gènes de résistance”. C’est ainsi qu’apparaissent les superbactéries (“superbugs”), capables de résister à plusieurs familles d’antibiotiques.

Certaines, comme les entérobactéries multirésistantes, sont aujourd’hui de véritables cauchemars hospitaliers.

💡 Les bons réflexes pour préserver l’efficacité des antibiotiques :

1️⃣ Ne pas exiger un antibiotique à tout prix : seul un professionnel de santé (médecin, infirmier, pharmacien) peut déterminer s’il est nécessaire.

2️⃣ Respecter la prescription : dose, fréquence, durée. Même si les symptômes disparaissent, il faut terminer le traitement.

3️⃣ Ne jamais réutiliser un ancien traitement ou des restes d’antibiotiques.

4️⃣ Ne pas partager ses antibiotiques : un médicament adapté à l’un peut être dangereux pour un autre.

🌍 Un enjeu collectif et planétaire : l’antibiorésistance ne connaît ni frontière, ni espèce et concerne aussi bien l’être humain que l’animal et l’environnement.
➡️ Les utilisés dans l’agriculture ou les élevages peuvent également contribuer à la propagation de la résistance dans la chaîne alimentaire et les eaux.

🧠 Votre est un acteur de premier plan dans cette lutte.

💬 Il vous informe, vérifie vos traitements, vous explique les bons gestes.

🩺 Et demain ? Les chercheurs du monde entier travaillent sur :
🔹 De nouveaux antibiotiques plus ciblés,
🔹 Des vaccins pour éviter certaines infections bactériennes,
🔹 Des alternatives comme les phagothérapies (virus qui tuent les bactéries),
🔹 Des stratégies de prévention renforcées dans les hôpitaux et les cabinets médicaux.

Mais la meilleure arme reste la prévention et la responsabilité de chacun.

💬 En résumé :
🧬 Les antibiotiques sont un trésor fragile, à utiliser avec discernement
🤝 Chaque geste compte pour préserver leur efficacité

👉 Ensemble, protégeons ces médicaments vitaux pour les générations futures.

+ d'infos : urlr.me/7gwXyF

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17/11/2025

💧 Pourquoi fait-on de la rétention d’eau ?

Les jambes lourdes, les chevilles gonflées, les bagues qui serrent… Ces signes familiers traduisent souvent un phénomène naturel mais inconfortable : la d’eau, appelée aussi .

Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas d’un simple « excès d’eau » mais d’un déséquilibre complexe entre les systèmes de circulation et de filtration du corps.

🧬 Comprendre le phénomène

L’eau représente 60 % du poids du corps et circule en permanence entre le sang, les tissus et les cellules.

👉 Quand cet équilibre est rompu, l’eau s’accumule dans les tissus, notamment au niveau :
🦵 des jambes et chevilles
✋ des mains
😴 du visage (surtout le matin)
🤰du bas du ventre.

Ce déséquilibre peut être transitoire ou lié à une cause sous-jacente (hormonale, circulatoire, médicamenteuse…).

⚖️ Les principales causes de rétention d’eau

💢 1. Une mauvaise circulation veineuse ou lymphatique
Quand le sang circule mal dans les jambes, le retour veineux se fait difficilement. L’eau quitte alors les vaisseaux pour stagner dans les tissus.
➡️ Cela concerne surtout les personnes sédentaires, les longs trajets assis ou debout, et les périodes de forte chaleur.

🌸 2. Les hormones
Les fluctuations hormonales (cycle menstruel, grossesse, ménopause) entraînent une modification de la perméabilité des capillaires et de la rétention sodée.
➡️ C’est pourquoi certaines femmes ressentent un gonflement avant leurs règles.

🍟 3. Une alimentation trop riche en sel
Le sodium attire l’eau ! Trop de sel augmente la quantité d’eau retenue dans l’organisme.
➡️ Les plats préparés, charcuteries, fromages et sauces industrielles sont les principaux responsables.

💊 4. Certains médicaments
Des traitements (contraceptifs hormonaux, corticoïdes, antihypertenseurs, antidépresseurs) peuvent favoriser l’œdème en perturbant l’équilibre hydrique.

🧍 5. La sédentarité et la station debout prolongée
Le manque de mouvement empêche le pompage naturel du sang vers le cœur, réalisé habituellement par la contraction musculaire.

⚕️ 6. Des causes médicales plus sérieuses
Insuffisance cardiaque, hépatique, rénale ou troubles lymphatiques peuvent aussi provoquer une rétention d’eau importante.
➡️ Dans ces cas, une consultation médicale est indispensable.

💡 Les symptômes à reconnaître :
1️⃣ Sensation de gonflement et de lourdeur
2️⃣ Marques d’élastiques sur la peau
3️⃣ Œdème visible en appuyant sur la peau (trace persistante)
4️⃣ Poids qui varie rapidement (+1 à 2 kg en quelques jours)

⚠️ Si les gonflements sont asymétriques, douloureux ou accompagnés de dyspnée (essoufflement), il faut consulter sans attendre.

🌿 Les bons réflexes pour limiter la rétention d’eau :

🧘 1. Bouger régulièrement
L’activité physique stimule la circulation veineuse et lymphatique.
🚶‍♀️ Privilégier la marche, la natation ou le vélo.
💡 Astuce : surélever légèrement les jambes le soir ou pratiquer le drainage lymphatique manuel.

🧂 2. Réduire le sel
Limiter les produits industriels et préférer les herbes aromatiques pour assaisonner.

💧 3. Boire suffisamment
Paradoxalement, boire plus aide à éliminer ! L’eau favorise le travail des reins et prévient la rétention.
💧 En moyenne : 1,5 à 2 L d’eau par jour.

🍉 4. Favoriser les aliments diurétiques
Pastèque, concombre, asperge, céleri, persil, thé vert…
Ces aliments favorisent l’élimination naturelle de l’eau.

🧴 5. Les soins et aides en
👉 Bas ou chaussettes de contention pour améliorer le retour veineux.
👉 Compléments à base de plantes (vigne rouge, orthosiphon, piloselle, pissenlit) pour un effet drainant naturel.
👉 Crèmes ou gels à effet froid pour soulager la sensation de jambes lourdes.

Votre pharmacien peut vous orienter selon la cause et votre état de santé.

🔬 Mythes et réalités :

🚫 “La rétention d’eau, c’est toujours à cause du sel”
✅ Pas uniquement : les hormones, le manque d’activité et certains médicaments y contribuent aussi.

🚫 “Il faut boire moins d’eau quand on retient l’eau”
✅ Faux ! Moins on boit, plus le corps stocke. Il faut maintenir une bonne hydratation.

🚫 “Ce n’est qu’un problème esthétique”
✅ Pas seulement : c’est un signal du corps indiquant un déséquilibre qu’il faut écouter.

❤️ Conclusion : un signal à écouter, pas à craindre

La rétention d’eau est souvent bénigne et transitoire, mais elle rappelle à quel point notre organisme est un système d’équilibre délicat.

👉 Bouger, manger sainement, s’hydrater et surveiller les symptômes restent les clés pour prévenir et soulager ce phénomène.

Et n’oublions pas : la prévention passe aussi par le dialogue avec votre 👩‍⚕️

Il saura vous orienter vers des solutions adaptées à votre mode de vie, en toute sécurité.

💡 + d'infos : urlr.me/8CnYj7

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14/11/2025

🍬 Et si vous étiez aussi diabétique ? 🍫

Eh oui... Près d'un diabétique sur deux ignore qu'il l'est faute de dépistage...

Chaque année, la Journée Mondiale du Diabète est ainsi l’occasion de mettre l'accent sur cette maladie chronique qui touche plus de 580 millions de personnes dans le Monde, et qui continue de progresser silencieusement.

Pourtant, le n’est pas une fatalité : comprendre son fonctionnement, détecter les signaux d’alerte et adopter une hygiène de vie adaptée permet souvent d’en ret**der l’apparition, voire d’éviter ses complications.

🧬 Qu’est-ce que le diabète ?

Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par un excès durable de sucre dans le sang, appelé .

Il résulte d’un défaut de production d’insuline (hormone sécrétée par le pancréas) ou d’une mauvaise utilisation de cette par l’organisme :
🔹 L’insuline agit comme une clé qui permet au glucose (sucre) d’entrer dans les cellules pour produire de l’énergie.
🔹 Sans insuline efficace, le sucre s’accumule dans le sang et finit par endommager les organes (yeux, reins, cœur, nerfs…).

⚖️ Les trois grands types de diabète

🔹 Le diabète de type 1
Il représente environ 6 à 10 % des cas.
C’est une maladie auto-immune : le système immunitaire détruit les cellules du pancréas qui produisent l’insuline.

👉 Il apparaît le plus souvent dans l’enfance ou l’adolescence.

💉 Le traitement repose sur des injections quotidiennes d’insuline ou une pompe à insuline.

🔹 Le diabète de type 2
Le plus fréquent : près de 90 % des cas.
Il apparaît souvent après 40 ans, mais de plus en plus tôt.

Il est lié à une résistance à l’insuline (le corps n’y répond plus correctement), souvent aggravée par :
🍔 une alimentation déséquilibrée,
🚶 une sédentarité,
⚖️ un surpoids ou une obésité.

🩺 Le traitement associe :
👉 une alimentation adaptée,
👉 une activité physique régulière,
👉 parfois des médicaments (et dans certains cas, de l’insuline).

🔹 Le diabète gestationnel
Ce diabète transitoire survient pendant la grossesse et disparaît généralement après l’accouchement.

Mais il augmente le risque de développer un diabète de type 2 plus t**d.

👉 Un suivi rigoureux et une surveillance glycémique sont indispensables.

🩸 Les premiers symptômes passent souvent inaperçus mais certains doivent alerter 👇
1️⃣ Soif intense et urines fréquentes 🚰
2️⃣ Fatigue inhabituelle 😴
3️⃣ Amaigrissement inexpliqué ⚖️
4️⃣ Vision trouble 👓
5️⃣ Infections à répétition (gencives, peau, mycoses)

➡️ Un simple test de glycémie capillaire en ou une analyse sanguine permet de dépister rapidement un déséquilibre du taux de sucre dans le sang.

🧠 Le diabète de type 2 peut souvent être prévenu ou ret**dé grâce à une hygiène de vie adaptée.

✅ Les bons réflexes :
🥗 Manger équilibré, en privilégiant les fibres (légumes, légumineuses, fruits frais).
🚶 Bouger au moins 30 minutes par jour (marche, vélo, jardinage…).
⚖️ Maintenir un poids de forme stable.
🚭 Éviter le tabac et l’excès d’alcool.
💧 Boire suffisamment d’eau.
😴 Dormir et gérer son stress, car le cortisol influence la glycémie.

💬 Mythes & Réalités sur le diabète

🚫 “Le diabète, c’est juste trop de sucre”
✅ Faux : c’est une maladie métabolique complexe, influencée par des facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux.

🚫 “Le diabète de type 2 touche seulement les personnes âgées”
✅ Faux : il apparaît de plus en plus tôt, même chez les adolescents.

🚫 “Je n’ai pas de symptômes, donc je n’ai pas de diabète”
✅ Faux : le diabète peut évoluer silencieusement pendant plusieurs années.

❤️ Le diabète n’empêche pas de vivre pleinement, à condition d’être bien accompagné.

👉 Le rôle du pharmacien est essentiel dans :
💬 le suivi du traitement,
🩸 la surveillance de la glycémie,
🍽️ les conseils nutritionnels,
🧠 la motivation au quotidien.

💡 La clé : comprendre sa maladie, suivre régulièrement ses contrôles et adopter un mode de vie actif et équilibré.

📣 Un dépistage précoce, une prise en charge personnalisée et une éducation thérapeutique adaptée changent tout.

💙 Ensemble, faisons du diabète une maladie mieux comprise, mieux accompagnée, mieux vécue.

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11/11/2025

💧✨ Collagène : la molécule star du vieillissement cutané... entre Mythes et Réalités

Avec l’âge, notre peau change : elle devient plus fine, moins élastique, parfois plus sèche. Au cœur de ces transformations se trouve une protéine essentielle : le .

Longtemps ignoré, il fait aujourd’hui l’objet d’un regain d’intérêt, notamment dans les soins dermo-cosmétiques et les compléments nutritionnels.

Mais qu’en dit la science ? Et comment ces produits peuvent-ils accompagner le cutané en toute sécurité ? 🌿

🧬 Le collagène, une molécule essentielle au corps humain
Le collagène représente près de 30 % de l’ensemble des protéines du corps et constitue la charpente naturelle de la .
Produite par les fibroblastes, cette protéine fibreuse assure la fermeté, la souplesse et la résistance du derme.

🧩 Dans la peau, le collagène agit comme une trame qui soutient les tissus.
C’est cette architecture invisible qui donne au visage son rebondi et sa tonicité.
Mais à partir de 25-30 ans, la production naturelle de collagène diminue progressivement (jusqu’à 1 % par an).
Résultat : la peau perd en fermeté, les se creusent, et la régénération devient plus lente.

⚠️ La baisse naturelle de production est inévitable, mais certains facteurs l’accélèrent :
☀️ Les rayons UV, responsables de la dégradation des fibres ;
🚬 Le tabac, qui altère les fibroblastes ;
🍬 Le sucre, qui rigidifie les fibres par glycation ;
😴 Le stress et la fatigue, qui freinent la régénération ;
⏳ Le temps, bien sûr, mais aussi le manque de protection quotidienne.

💡 Ces facteurs agissent en silence, bien avant que les premières rides ne soient visibles. C’est pourquoi il est important d’agir préventivement.

🌿 Comment stimuler la production naturelle de collagène ?
Bonne nouvelle : il existe plusieurs leviers, simples et complémentaires.

🥦 1. L’alimentation

Certains nutriments soutiennent directement la production naturelle de collagène :
👉 Vitamine C (agrumes, poivrons, kiwi) : indispensable à la synthèse des fibres,
👉 Zinc, cuivre et sélénium : participent à la stabilité des tissus,
👉 Acides aminés essentiels (proline, lysine, glycine) : présents dans les protéines animales ou végétales,
👉 Antioxydants : neutralisent les radicaux libres responsables de la dégradation des fibres.

✅ Une alimentation riche et variée est la première source naturelle de soutien du collagène.

💊 2. Les compléments alimentaires à base de collagène

Ces dernières années, les peptides de collagène hydrolysé ont fait l’objet de nombreuses études. Leur petite taille leur permet d’être assimilés plus facilement après ingestion.

Les données scientifiques suggèrent que ces peptides :
🔹 stimulent la production de collagène par les fibroblastes,
🔹 améliorent la fermeté et l’hydratation du derme,
🔹 et participent à une peau plus souple et plus tonique.

👉 Ces effets restent progressifs et subtils, mais ils s’inscrivent dans une démarche globale de prévention cutanée.

Leur efficacité dépend de la régularité de la prise (souvent sur 8 à 12 semaines) et d’une hygiène de vie cohérente : bonne hydratation, sommeil, alimentation équilibrée et protection solaire.

💬 En , les équipes peuvent orienter vers le complément le plus adapté, en tenant compte de l’âge, du type de peau et du mode de vie.

🧴 3. Les soins dermo-cosmétiques contenant du collagène

Les crèmes ou sérums au collagène n’injectent pas la molécule dans le derme (elle est trop volumineuse), mais elles agissent en surface pour :
💧 hydrater intensément,
🧩 renforcer le film hydrolipidique,
✨ créer un environnement favorable à la synthèse naturelle du collagène grâce à des actifs comme la vitamine C, le rétinol ou certains peptides biomimétiques.

Résultat : la peau paraît plus ferme, plus confortable et plus lumineuse.

🔬 Ce que dit la science

Les études convergent :
➡️ Le collagène joue un rôle fondamental dans le maintien de la structure cutanée.
➡️ Sa production diminue dès la trentaine, mais peut être soutenue par la nutrition, les soins et les compléments.
➡️ Les effets des suppléments oraux sont variables selon les individus, mais les résultats cliniques montrent une tendance positive sur l’élasticité et la densité de la peau.

💡 En résumé : le collagène n’est pas une promesse de jeunesse éternelle, mais un allié du bien vieillir, validé par la recherche.

🧘 Prendre soin de son collagène, c’est prendre soin de soi :
🥗 manger varié,
🚶 bouger,
😴 dormir suffisamment,
💧 bien s’hydrater,
☀️ se protéger du soleil,
💬 et demander conseil à son pharmacien pour trouver une routine adaptée.

💙 En conclusion
Le collagène est une molécule-clé du vieillissement cutané.
S’il n’efface pas les années, il aide à préserver la fermeté, la souplesse et l’éclat de la peau.

🌿 Une approche combinant alimentation, soins topiques et compléments oraux de qualité représente aujourd’hui une stratégie efficace et naturelle pour entretenir la jeunesse de la peau.

Et la pharmacie reste le meilleur endroit pour en parler, en toute sécurité, avec un professionnel de santé.

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08/11/2025

🎗️💙 Movember : Parlons aussi du dépistage du cancer de la prostate

Chaque mois de novembre, les moustaches fleurissent un peu partout. Ce n’est pas qu’une question de style, mais un symbole de santé masculine : c’est le mouvement 🥸 !

Une occasion unique de briser les tabous, d’informer et surtout d’encourager les hommes à prendre soin d’eux.

Et s’il y a bien un sujet qui mérite qu’on s’y att**de, c’est celui du dépistage du cancer de la . 👇

🧠 La prostate, c’est quoi exactement ?

La prostate est une petite glande, de la taille d’une noix 🥜, située sous la vessie, qui joue un rôle clé dans la production du liquide séminal (celui qui transporte les spermatozoïdes).

Elle évolue avec l’âge — et c’est justement cette évolution qui peut poser problème.

À partir de 50 ans, elle grossit souvent (on parle d’hypertrophie bénigne), ce qui peut entraîner :
👉 des envies fréquentes d’uriner,
👉 un jet urinaire plus faible,
👉 ou une sensation de ne pas vider complètement la vessie.

⚠️ Ces signes ne sont pas forcément synonymes de cancer, mais ils justifient toujours un bilan médical.

🧬 Le cancer de la prostate : le plus fréquent chez l’homme mais souvent un ennemi silencieux

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme.

Il évolue lentement. Dans ses débuts, il ne provoque aucun symptôme. D’où l’importance du dépistage précoce, avant que la maladie ne s’étende.

🔍 Le dépistage, concrètement, comment ça se passe ?

Le du cancer de la prostate repose sur deux examens complémentaires :
1️⃣ Le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique)
➡️ C’est une prise de sang simple, réalisée sur prescription médicale.
Un taux élevé peut révéler une inflammation, une infection ou un cancer.
Mais attention : un PSA élevé ne veut pas toujours dire cancer ! D’où l’importance d’en parler avec un professionnel.

2️⃣ Le toucher re**al
➡️ Réalisé par le médecin, il permet de palper la prostate pour détecter d’éventuelles anomalies.
C’est rapide, indolore, et bien plus utile qu’on ne le pense.

💬 Ces deux examens sont complémentaires : c’est leur combinaison qui permet d’évaluer le risque réel.

📆 À quel âge se faire dépister ?

🔹 Dès 50 ans : pour tous les hommes, un dépistage régulier est conseillé (tous les 1 à 2 ans selon le profil).

🔹 Dès 45 ans : pour les hommes à risque plus élevé :
👉 antécédents familiaux (père, frère, oncle atteint),
👉 origine africaine ou antillaise,
👉 tabagisme, surpoids, sédentarité.

⚠️ Le risque est deux fois plus élevé quand un proche a eu un cancer de la prostate avant 65 ans.

💡 Mythes & Réalités sur le dépistage :

🧢 “Je n’ai pas de symptômes, donc je n’ai pas besoin de me faire dépister.”
➡️ Faux ! Le cancer de la prostate est souvent silencieux pendant des années.
Un dépistage préventif peut détecter la maladie à un stade où elle est entièrement curable.

🧢 “Le toucher re**al, c’est gênant, donc je préfère éviter.”
➡️ C’est une idée reçue très répandue !
L’examen dure moins de 10 secondes, ne fait pas mal et peut littéralement sauver votre vie.

🧢 “Le dépistage, c’est inutile, ça ne change rien.”
➡️ Au contraire : détecté tôt, le cancer de la prostate est guérissable dans 9 cas sur 10.
Les traitements modernes (chirurgie, radiothérapie ciblée, hormonothérapie) sont de plus en plus efficaces et mieux tolérés.

🧩 Prévention et hygiène de vie : agir avant la maladie

On ne peut pas tout prévenir, mais on peut réduire les risques !

Voici quelques gestes simples et validés scientifiquement :

🥦 Mangez équilibré
Favorisez les fruits, légumes, poissons gras, et limitez la charcuterie et les viandes rouges.
Le lycopène (présent dans la tomate cuite 🍅) aurait un effet protecteur.

🏃 Bougez chaque jour
Une activité physique régulière diminue le risque de développer un cancer, et aide à mieux supporter les traitements.

🚭 Évitez le tabac et l’excès d’alcool
Leur rôle dans les cancers génitaux est prouvé.

💧 Hydratez-vous suffisamment
Une bonne hydratation soutient le fonctionnement urinaire et rénal.

😌 Gérez votre stress
Le stress chronique impacte le système hormonal et immunitaire.

🔬 Et après le diagnostic ?

Les traitements sont personnalisés selon l’âge, le stade et les souhaits du patient.
Parfois, une simple surveillance active suffit, surtout pour les formes peu agressives.

Aujourd’hui, les chances de guérison dépassent 90 % si le cancer est détecté tôt.
La clé, c’est de ne pas attendre.

💙 En résumé :
🎗️ Le cancer de la prostate est fréquent, mais curable s’il est détecté tôt.
🩸 Le dépistage repose sur une prise de sang (PSA) et un toucher re**al.
📆 À faire dès 50 ans (ou 45 ans si facteurs de risque).
🥦 Prévenir, c’est aussi mieux manger, bouger et réduire le stress.
💬 Et surtout, oser en parler : à votre médecin, votre , vos proches.

👉 Ce Movember, portez la moustache fièrement, mais surtout… faites le geste qui peut sauver votre vie.

+ d'infos : urlr.me/hJGjpK

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