15/03/2023
Connaissez-vous l'affaire de Jessi Slaughter ?
Lien de l'article : https://www.20minutes.fr/web/586189-20100723-jessi-slaughter-toute-histoire-ado-enflamme-etats-unis
Nous allons vous la raconter 😁
Munie d'une we**am, Jessi se filme, racontant ses goûts et ses passions, et notamment sa prédilection pour des groupes de rock punk. D'ailleurs, elle chante, elle aimerait devenir célèbre.
Le 10 juillet, une rumeur circule sur le site StickyDrama, selon laquelle elle aurait eu une relation avec le chanteur du groupe Blood on the Dancefloor, Dhavie Vanity.
Trois jours plus t**d, elle diffuse une vidéo de réponse où elle avoue connaître le chanteur (« nous sommes juste amis »). Elle se présente comme une fille parfaite et accuse ses détracteurs d'être jaloux car elle se dit jolie, et, dans un langage particulièrement grossier, les provoque en leur souhaitant la mort ou d'attraper le sida. Ça sera en ce moment qu'une attaque virale contre Jessi commence.
Ses adresses internet, le contenu de son compte Facebook et ses coordonnées personnelles sont rendus publics. Le 16 juillet, Jessi enregistre une autre vidéo où, en larmes, elle implore les internautes qui ont « pourri sa vie » d'arrêter. Mais surtout, son père apparaît, hors de lui, injuriant et menaçant les dénigreurs de sa fille, hurlant qu'il les a dénoncés à la cyberpolice. Cette scène, enrichie d'une phrase malheureuse du père (« consequences never be the same », « les conséquences ne seront jamais les mêmes ». Phrase hurlée comme une menace, sera vue par plus de 2 millions de fois sur YouTube.
La famille de Jessi sera ridiculisée par des détournements d'image (des remix) et des parodies. Quelques jours plus t**d, le fait divers a disparu des écrans, il a coulé au fond de la mer numérique, mais les photos de Jessi demeurent à la surface comme du plastique insubmersible.
C'est pour cela, que nous vous conseillons de faire attentions à ce que vous postez sur les réseaux. Mais aussi de faire attention au langage utilisé.
Faites attention s'il vous plaît ! 🙏