Lenna, sage femme

02/11/2025

Coucou à toutes, post actualisé 😃

A tous les futurs ou ventres déjà ronds,

👉 Pour rappel, les suivis de grossesse débutent généralement vers 20–22 semaines.

✨ Pour garantir une belle continuité dans votre accompagnement, n’hésitez pas à me contacter tôt dans votre grossesse afin de réserver votre place.

📌 Disponibilités actuelles :

Novembre : encore 1 place possible, uniquement pour un post partum. Hé oui... 5 bébés de novembre sont déjà nés 🫣😅

Décembre 2025 : il me reste encore 2 places

Janvier 2026 : complet

Février 2026 : 4 dispos

Mars 2026: 8 places disponibles

Pour toute question ou pour réserver votre suivi, vous pouvez me contacter en message privé ou par téléphone 0478044768

02/11/2025

On parle souvent de “manque d’instinct maternel” quand une mère ne s’attache pas immédiatement à son bébé. ⚡❌ Faux. L’instinct maternel existe bel et bien, mais il est très sensible aux contextes biologiques et sociaux.

Biologiquement, après la naissance, le cerveau maternel subit une vague d’hormones : ocytocine, prolactine, dopamine. Elles facilitent l’attachement, la sensibilité aux pleurs et la protection du bébé. 🧠💛 Mais ces circuits peuvent être court-circuités : stress intense, fatigue extrême, césarienne programmée, isolement, ou encore environnement sur-stimulant.

Des études en neurosciences périnatales (voir Feldman et al., 2010, Swain et al., 2008) montrent que l’attachement ne se déclenche pas toujours immédiatement et que le lien se renforce sur les semaines et mois suivants, avec interactions, peau à peau et soutien émotionnel. Surtout si la naissance et la grossesse ont été surmédicalisées

Chaque césarienne programmée, chaque perfusion, chaque séparation mère-bébé après la naissance réduit l’exposition naturelle à l’ocytocine et aux hormones de l’attachement qui déclenchent le lien maternel. Les bébés prématurés, les maternités sur-stimulantes, ou encore les contraintes sociales et professionnelles intensifient ce phénomène.

Plus les interventions médicales sont nombreuses, plus le déclenchement naturel de l’instinct maternel est retardé ou affaibli. Et pourtant, le lien peut se reconstruire avec du temps, du peau-à-peau et du soutien.

La vérité qui dérange : ce n’est pas que certaines mères n’aiment pas leur bébé dès la naissance, c’est la médecine moderne et nos modes de vie qui perturbent ce processus naturel, et la société continue de les culpabiliser pour quelque chose qui n’est pas de leur faute. 💥

📸 Sarrah Harris

19/10/2025

✨ Information congés ✨

Après plusieurs semaines bien intenses, je m’accorde une petite pause pour profiter de ma famille 💛

Je serai en congé du 27 octobre au 2 novembre.

👉 N’hésitez donc pas à anticiper la prise de vos rendez-vous cette semaine afin de ne pas attendre mon retour.
Merci pour votre compréhension et à très vite ! 🌿

02/10/2025

Prenez soin des mères. Pas des bébés.

Les bébés n’ont besoin que d’une chose :
Une mère qui va bien.

Pas d’un bain à la maternité.
Pas de visiteurs qui les passent de bras en bras.
Pas de conseils contradictoires.
Pas d’un diagnostic sur leur sommeil à 3 jours de vie.

Mais une mère qui peut se reposer.
Une mère qu’on écoute.
Une mère qu’on nourrit, qu’on entoure, qu’on protège.
Une mère à qui on dit :
« Tu n’as pas à tout gérer »

Un bébé va bien quand sa mère va bien.
Et une mère va bien quand on prend soin d’elle.
Vraiment.
Pas en lui demandant comment va le bébé.
Mais en lui demandant : « Mais toi, comment tu vas? »

📸 Vanessa Mendez Photography

23/09/2025

Prendre soin des mères en post-partum n’est pas une option. Ce n’est pas un sujet sur lequel on peut passer quelques minutes à plancher et réfléchir. C’est une question vitale pour la survie de notre planète. Parce que les premiers instants d’un être humain, la façon dont sa mère s’en occupe sont déterminants pour son équilibre futur : pour l’être humain en construction qu’il est, pour l’adulte qu’il deviendra.

Mais comment les mères sont-elles censées faire pour s’occuper de leur petit correctement si :
✦ Elles sont seules et isolées
✦ Personne ne se relaie à leurs chevets
✦ Personne ne les soigne, ne les masse, ne les embrasse
✦ Personne ne les soutient, ne leur glisse des paroles tendres et encourageantes
✦ Personne ne leur dit qu’elles sont des guerrières, qu’elles sont à l’origine de la vie sur Terre
✦ Personne ne leur cuisine des petits plats récupérateurs
✦ Elles doivent se lever pour accueillir la famille et cuisiner, passer un coup de balais
✦ On prend leurs bébés de leurs bras
✦ Elles doivent penser à comment elles feront pour laisser leurs bébés deux mois plus tard
✦ Elles doivent stresser pour leurs places au sein de leur société
✦ Elles doivent subir les jugements et les conseils mal avisés.
✦ Elles se mettent debout une semaine après sinon elles passeront pour des feignantes.
Comment sont-elles censées se battre pour conserver leurs instincts primitifs quand la société s’escrime lentement à les briser ?

Comment sont-elles censées porter le monde à bout de bras à elles toutes seules quand ce qu’elles font est le travail d’un village entier ?

Alors comment ? C’est pas dix minutes de parlottes qui vont y changer quoi que ce soit. Il est temps que notre pays arrête de se penser en avance alors qu’il est en retard sur absolument tout ce qui concerne le bien-être humain

📸 Mélissa Jean Babies

07/09/2025

Jamais dans toute l'histoire de l'humanité les parents n'ont élevé leurs enfants dans un tel isolement.

Cette réalité mérite d'être dite : élever un enfant au sein de notre société moderne, coupée de ses liens communautaires, représente un défi colossal.

Si vous vous sentez dépassés, sachez que ce n'est pas de votre faute. Cette sensation d'épuisement qui vous habite reflète simplement l'ampleur de la responsabilité qui repose sur vos seules épaules. Ces émotions sont le signal que la nature ne vous a pas conçus pour accomplir cette mission en solitaire.

Les nouveau-nés ont un besoin fondamental de proximité et de contact. Les maintenir contre soi répond à un instinct millénaire. L'allaitement maternel prolongé, le sommeil partagé, le portage constant - ces pratiques traditionnelles et intuitives ont assuré la survie de notre espèce depuis la nuit des temps.

Pourtant, jamais auparavant les familles n'avaient dû affronter une telle solitude dans l'éducation des enfants. Autrefois, il y avait toujours quelqu'un pour prêter main-forte : une tante pour surveiller la cuisson du repas, une sœur pour bercer le petit dernier, un oncle pour divertir les aînés, une grand-mère pour transmettre sa sagesse, des cousins pour partager les jeux, des voisins pour s'entraider. Toute une communauté portait ensemble le précieux fardeau de faire grandir les nouvelles générations.

Aujourd'hui, vous vous retrouvez seuls face à cette immensité. Seuls dans votre cuisine à jongler entre la préparation du dîner et les pleurs de votre bébé, tout en surveillant vos autres enfants. Seuls à gérer les appels téléphoniques, le désordre quotidien, les lessives qui s'accumulent... Même le porte-bébé le plus ergonomique ne peut remplacer la présence bienveillante d'une communauté entière.

Alors non, vous ne commettez aucune erreur. Vous luttez simplement pour survivre dans un système qui vous a privés du soutien dont vous avez naturellement besoin.
Mais ne renoncez pas. Je comprends votre fatigue, votre découragement, mais sachez que vous offrez à votre enfant exactement ce qu'il lui faut pour s'épanouir.

Et qui sait ? Peut-être que lorsqu'il deviendra parent à son tour, il bénéficiera à nouveau de cette solidarité collective qui permettra à sa famille de vivre pleinement la magie incomparable de l'arrivée d'un nouveau-né.

🎨 Illustration de

26/08/2025

On nous a dit que les bébés devaient faire leurs nuits. Qu’à 3 mois, c’est normal et qu’a 6 mois, c’est exigible.

Au delà par contre c’est un problème
Alors on attend, on s’inquiète, on doute et on est crevés

Mais si vous avez un bébé qui se réveille encore plusieurs fois par nuit… Un bébé qui a besoin de vos bras, de votre peau, de votre odeur pour s’endormir, un bébé qui dort mieux collé à vous que seul dans un lit. C’est que vous avez un bébé en parfaite santé.

Biologiquement, les bébés font leurs nuits… mais pas les nôtres.

Un bébé humain est programmé pour se réveiller fréquemment :
– Pour manger
– Pour vérifier qu’il est en sécurité
– Pour réguler sa respiration
– Pour survivre

Ces réveils nocturnes sont une norme biologique, pas un échec parental, cen’est pas un mauvais sommeil. C’est le sommeil du bébé humain, dans ce qu’il a de plus primitif, de plus sage, de plus vital. 🩷

Le cododo (ou sommeil partagé) n’est pas une mode new age, ni un caprice de parent épuisé. C’est ce que les mères font depuis la nuit des temps. C’est ce que font encore 80 % des mères dans le monde. (Oui ! Nous ne sommes pas la norme )

Dormir avec son bébé jusqu’à 1 an, 2 ans, 3 ans, ou plus… Ce n’est pas céder, c’est répondre à un besoin archaïque de contact et de sécurité.

Et les parents dans tout ça ?Oui, le manque de sommeil est réel et l’epuisement est violent.
Mais le problème, ce n’est pas le bébé, c est le décalage entre ses besoins réels et les attentes de notre société.

Une société qui valorise l’indépendance précoce, la productivité, la séparation et oublie que la dépendance du tout-petit est saine, attendue, et temporaire.

Et vous construisez un adulte sain.

Notez que les réveils nocturnes sont normaux chez les bébés mais certains facteurs peuvent les accentuer ou rendre le sommeil plus agité qu’il ne devrait l’être.

Voici quelques perturbateurs fréquents à connaître :
•Respiration buccale / ronflements
•Frein(s) restrictif(s) (langue, lèvre, joue)
•Tensions corporelles non résolues (accouchement, posture)
•Surstimulation en fin de journée (bruits, lumières, écrans)
•Alimentation inadaptée (tétées trop courtes, digestion difficile, diversification précoce)
•Reflux gastro-œsophagien
•Stress parental transmis inconsciemment
•Environnement non sécurisant (solitude, séparation brutale, attentes irréalistes)

🌿 Le sommeil, tout comme l’allaitement, est un phénomène profondément physiologique.
Mais comme toute fonction corporelle, il peut être influencé, positivement ou négativement , par ce qui entoure le bébé.

25/08/2025

06/08/2025

On le dit souvent : « profite, ça passe vite »
Mais entre deux lessives, trois mails et une to-do qui déborde, ça sonne presque comme une blague.

Alors je veux te le redire autrement :
Ces petits bras autour de ton cou, ces rires dans les draps, ce « maman regarde ! » pour la dixième fois… c’est ça, la vie.

Elle n’est pas silencieuse elle fait du bruit, beaucoup parfois 🙂 Maternage, allaitement, câlins collants, odeur de lait…
Ce n’est pas du temps perdu, c’est là qu’on se connecte au vivant.

Tu n’es pas en train de perdre du temps
Tu es en train d’élever un humain et peut-être de te retrouver toi-même, aussi.

Alors, parfois, choisis de décaler ce qui peut attendre et plonge dans ce qui ne reviendra pas.
🫶 C’est assez et c’est immense.