MaMatriochka

MaMatriochka Alexandra:Sage-Femme

Je vous accompagne en pré et postnatal. Un peu d’humour, beaucoup de vrai et tout mon coeur de sage-femme🫶🪆

St-Ghislain, Jurbise, Mons-Borinage, Bernissart

A mes heures perdues:

Créatrice de contenu en carton sur la maternité.

Bref. Elle est tombée amoureuse de l’odeur de son bébé.Elle ne s’y attendait pas.Elle l’a pris dans les bras, elle a pos...
07/11/2025

Bref. Elle est tombée amoureuse de l’odeur de son bébé.

Elle ne s’y attendait pas.
Elle l’a pris dans les bras, elle a posé son nez sur sa tête…
et là, ça a fait BOUM.

Un shoot.

Un mélange de vanille tiède, de lait tiède, de mohair tiède (le tout très tiède).

Un parfum indescriptible.

Entre la brioche et le nuage propre.
Entre le sacré et le doudou.

Elle a inspiré.

Longuement.

Puis encore une fois.
Puis une dernière.
Puis… bon, toute la journée en fait.

Elle s’est surprise à lui renifler la fontanelle en pleine tétée.
À glisser son nez dans le cou pour “juste une seconde”.
(Elle ne s’était jamais trouvée aussi bizarre. Et aussi heureuse.)

Elle a essayé de retrouver cette odeur sur ses vêtements.
Sur le lange. Sur le pyjama.

Mais rien à faire.

C’est sur le bébé.
Et que sur le bébé.

Elle en a parlé.

Les gens ont souri poliment.
Personne n’a compris.
Sauf les autres mères.
Celles qui savent.
Celles qui reniflent leurs bébés comme d’autres sniffent les pages d’un vieux bouquin.
Avec les yeux qui brillent.

Bref.

Elle est tombée amoureuse de l’odeur de son bébé.

Et entre nous… mon petit plaisir coupable :

je renifle l’odeur des chaussettes de mon baby quand je lui enlève.
Oui, oui. Les chaussettes.
J’sais pas, c’est chaud, doux, un peu sucré-salé.
J’adore. 😂

Et vous, c’est quoi votre odeur de bébé préférée ?

Avouez, y’en a une que vous sniffez en cachette. 😏

🫶🪆

Crédit: MaMatriochka
Dessin: Taninette

Bref. Il avait mal au ventre.Pas à cause d’un virus.Pas à cause du stress du contrôle.Non.Juste… à cause d’eux.Il a arrê...
06/11/2025

Bref. Il avait mal au ventre.

Pas à cause d’un virus.
Pas à cause du stress du contrôle.
Non.
Juste… à cause d’eux.

Il a arrêté de lever la main.

Parce qu’à chaque fois, on levait les yeux au ciel.
Et qu’à force, il a fini par baisser les siens.

Il rentrait, souriait, disait que “tout va bien”.
Et puis il s’enfermait dans sa chambre.

Pour que personne n’entende le silence hurler.

Il n’a jamais rien dit.

Il a fait semblant que ça allait …pour pas inquiéter.
Parce qu’il avait peur d’empirer les choses.
Et parce qu’il pensait que personne ne comprendrait.

Des mots comme des gifles.
Des rires comme des lames.
Et le silence… comme une complicité.

Mais derrière chaque moquerie, il y a une cicatrice.

Derrière chaque ricanement, un bout d’enfance qui s’effrite.

Parce qu’un enfant, ça ne devrait pas avoir peur d’exister.

Pas peur d’aller à l’école.

Pas peur d’être soi.

Alors, que faire ? 👇

🗣 Parler.

Même si on ne sait pas par où commencer.
Même si c’est maladroit.
Parler, c’est déjà briser le silence.

👂 Écouter.

Vraiment écouter. Sans juger, sans minimiser.

🏫 Alerter.

Informer l’école, les enseignants, la direction.
Le harcèlement n’est jamais “un simple conflit entre enfants”.

💬 Chercher de l’aide.

Contacter un centre d’écoute, un psychologue, un professionnel formé.

📞 En Belgique : 103 (Écoute-Enfants).

📞 En France : 3020 (numéro national gratuit).

Parce qu’aucun enfant ne devrait avoir mal au ventre à cause de la peur.

Bref.

C’est la journée de lutte contre le harcèlement scolaire.

Et c’est surtout un rappel : le silence ne protège jamais.

🫶🪆

✍️MaMatriochka
🎨Inconnu

Bref.Apparemment, le dernier post en a traumatisé quelques-uns 😉Parce qu’un ventre mou, un périnée en RTT et des seins a...
02/11/2025

Bref.

Apparemment, le dernier post en a traumatisé quelques-uns 😉

Parce qu’un ventre mou, un périnée en RTT et des seins asymétriques… c’est « trop »

Mais en fait, non.

C’est juste la vie réelle de beaucoup de mamans.
Et si parler de la réalité fait peur, imaginez la vivre sans en parler 😅

Oui, certaines ont retrouvé leur corps d’avant. Tant mieux 💛

Mais pour toutes les autres :

Pas de panique, pas de honte, pas de tabou.

Juste un peu de tendresse pour ces corps qui ont donné la vie, et une bonne dose d’autodérision pour survivre aux nuits hachées menu.

Et pour celles et ceux qui viennent d’arriver (plus de 500🪆💥)… bienvenue !

Ici, on parle du vrai :

Vécu, ressenti, non-dits.

Pas pour effrayer ni dramatiser,
mais pour que chacune puisse s’y retrouver un peu, dans ses rires, ses doutes ou ses victoires.

Petit rappel de service postpartum 👇

Non, ce texte ne parle pas de TOUTES les femmes.

Il parle de celles qui se sont reconnues dans ce chaos doux-amer qu’on appelle le post-partum.

Celles qui regardent leur ventre trembloter en se disant :

« Mais… on n’était pas censé se dire au revoir ? »

Celles qui rient nerveusement en éternuant ( 👀).

Celles qui cherchent leurs abdos comme on cherche ses clés de voiture : sans conviction, mais avec espoir.

Sans honte. Sans filtre. Sans peur.

C’est ça, MaMatriochka :

On dit les choses, on parle vrai.
Avec humour (parfois un peu décalé)…
mais sorry, je suis sage-femme, pas humoriste 😏

Puis, J’ai envie de dire :

Merci pour vos rires, vos partages, vos mots fous.

Et surtout, merci à toutes celles qui osent dire :

« Oui, j’ai accouché. Et mon corps a fait sa vie. Mais moi, je reprends la mienne. »

Bref.

Bienvenue dans le vrai 💛

« Il n’y a pas de corps à réparer, juste des femmes à célébrer ».

Bon dimanche ☀️

🫶🪆

Bref. Elle a accouché.Et ensuite… son corps a décidé de faire sa vie.Son ventre ?Toujours là.Un mix entre flan tremblota...
31/10/2025

Bref. Elle a accouché.

Et ensuite… son corps a décidé de faire sa vie.

Son ventre ?

Toujours là.
Un mix entre flan tremblotant et souvenir affectif de grossesse.
(Le bébé, lui, est dans le berceau. Le ventre, lui, est resté dans le miroir.)

Ses seins ?

Avant : fermes, haut perchés.
Maintenant : Un à l’est, l’autre au sud.
Symétrie optionnelle.

Son périnée ?

On parle pas de lui.
Par respect pour sa mémoire.
(Repose en paix, tonicité.)
Et gare à l’éternuement :
Let it leak.

Ses cheveux ?

Ils tombent.
Partout.
Elle pourrait tricoter un bébé en mohair avec ce qu’elle perd par jour.

Sa peau ?

Un combo entre acné, sueur nocturne, et peau de serpent en mue.
Glow de maternité ?
Non. Juste luisante de fatigue.

Ses fringues ?

Ni taille grossesse.
Ni taille normale.
Juste : legging désespéré et t-shirt de daron volé.

Ses abdos ?

On les cherche encore.
Ils sont probablement partis avec son sommeil.

Et pourtant… elle est là.
Debout.
Amazone de la fatigue, reine du déni capillaire,
et survivante de la gaine postpartum.

Bref. Elle a accouché.

Son corps est un champ de bataille.
Mais aussi le lieu du miracle.
Et franchement, même cabossée… elle déchire.

Laissez-vous du temps ♥️

🫶🪆

📝MaMatriochka
🎨Illustration: Yehuda Devir

📸🌅🤰🏼
29/10/2025

📸🌅🤰🏼

🫶🪆
29/10/2025

🫶🪆

26/10/2025
Bref. Elle a eu le baby blues.On lui avait dit :“C’est normal, tu verras.”“C’est les hormones.”“Ça passe.”Mais quand c’e...
24/10/2025

Bref. Elle a eu le baby blues.

On lui avait dit :

“C’est normal, tu verras.”
“C’est les hormones.”
“Ça passe.”

Mais quand c’est arrivé,
rien ne lui a paru normal.

Elle avait son bébé dans les bras.
Et un poids dans la poitrine.
Une boule dans la gorge.
Des larmes…
qui venaient sans raison.

Elle n’était pas triste.
Pas exactement.
Juste…
submergée.

Elle avait tout.
Un bébé en bonne santé.
Un compagnon présent.
Une chambre rangée.
Mais à l’intérieur,
c’était le chaos.

Elle se demandait :

“Pourquoi je pleure alors que je devrais être heureuse ?”

“Pourquoi j’ai envie de fuir alors que je viens de devenir mère ?”

“Qu’est-ce qui cloche chez moi ?”

Elle avait mal au corps.
Mal au cœur.
Elle ne dormait plus.
Elle culpabilisait de ne pas “profiter”.

Elle souriait quand on lui disait :

“C’est que du bonheur !”
Et elle pensait très fort :
“Mais je me noie.”

Elle avait besoin d’aide.
Mais n’osait pas la demander.
Parce que les images de maman parfaite lui collaient à la peau.
Et qu’elle avait trop peur qu’on lui dise :
“T’exagères.”

Bref. Elle a eu le baby blues.

Et ce n’était pas juste des larmes.
C’était une chute libre.
Dans le flou, le trop, le vrai.

Mais elle a tenu.
Parce qu’on peut vaciller,
et quand même aimer.
Parce qu’on peut pleurer,
et quand même être une mère incroyable.

🌿 Note de sage-femme 🌿

Le baby blues, c’est cette vague émotionnelle qui touche beaucoup de femmes entre J+3 et J+10 après la naissance.

Les hormones chutent, les larmes montent, tout déborde un peu…
Mais en général, ça passe en quelques jours.

⚠️La dépression du post-partum, elle, ne passe pas seule.
Elle s’installe plus tard, dure dans le temps, et éteint peu à peu la lumière intérieure.
Et surtout : ce n’est pas ta faute.
C’est une maladie qui se soigne, et tu n’as pas à la traverser seule.

♥️Si tu sens que tu t’enfonces, parle.

À ta sage-femme, ton médecin, une amie.
Parce qu’être mère, ce n’est pas toujours “que du bonheur”.

Mais c’est toujours une histoire d’amour.

🫶🪆

🎨 Laetitia.illustratrice

✨ 15 octobre ✨Bref.Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du deuil périnatal.On pense à ces bébés partis trop tôt.À ces ...
15/10/2025

✨ 15 octobre ✨

Bref.

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du deuil périnatal.

On pense à ces bébés partis trop tôt.
À ces ventres vides.
À ces bras qui n’ont pas eu le temps de serrer.
À ces cœurs fissurés à jamais.

C’est un deuil qui ne se voit pas.
Un silence trop lourd.
Un vide qui crie.
Et pourtant… ce bébé a existé.

Il n’y a pas de petit chagrin.
Il n’y a pas de “c’est moins grave parce que c’était tôt”.
Il y a juste des cœurs qui saignent en silence.

À toutes ces mamans.
À tous ces papas.
À toutes ces familles.

Vos bébés comptent.
Vos histoires comptent.
Vos larmes comptent.
Vos souvenirs comptent.

Bref.
Aujourd’hui, on brise le silence.
Aujourd’hui, on éclaire vos étoiles. 🌸✨

🫶🪆


🎀Octobre Rose🎀Ce message, c’est son histoire.Une histoire qui m’a profondément touchée, que j’ai eu la chance d’accompag...
13/10/2025

🎀Octobre Rose🎀

Ce message, c’est son histoire.

Une histoire qui m’a profondément touchée, que j’ai eu la chance d’accompagner et qui m’a sincèrement émue.

Bref.

J’ai rencontré une guerrière… une maman invincible.

Un sein en moins.
Des doutes en plus.
Et pourtant, une envie intacte : allaiter son bébé.

Les “on dit” sont venus :

« Tu n’y arriveras pas ».
« C’est trop compliqué ».

Elle a souri. Elle s’est interrogée et choisi de se faire accompagner.

Parce qu’allaiter, ce n’est pas juste une histoire de glande mammaire.
C’est une histoire de cœur, un lien et un courage immense.

Facile ? Non.

Mais elle l’a fait.

Un seul sein. Et tout l’amour du monde.
Presque six mois d’allaitement exclusif.
Un bébé qui assure les tétées.
Heureux, dodu, repu.
Et un sein qui assure le taf.

Elle a tenu.

Parce qu’on l’a accompagnée.
Parce qu’on lui a donné confiance.
Parce qu’on a cru en elle quand elle doutait.

Aujourd’hui, le chapitre lacté se termine pour qu’elle reprenne soin d’elle.

Et même si son cœur se serre et qu’elle est déjà nostalgique, je peux vous dire qu’elle a gagné.

Bref.

Elle est la preuve vivante que la vie, parfois, tient dans un sein, un sourire et une volonté farouche de ne pas lâcher.

Et ce message est là pour rappeler que l’espoir est permis.

Allaiter est un choix (et chaque parcours est unique).

Le plus important ? Croire en la force de la vie… et en la vôtre. 💪🏽💞

Bravo à toi pour ton parcours, ton sourire à toute épreuve, ta persévérance et merci pour ta confiance 🥰

🫶🪆


́

Bref. C’était leur 2e nuit à la maternité.Ou la 3e.Ils ne savaient plus.Ils ne savaient plus rien.Le bébé s’est réveillé...
10/10/2025

Bref.

C’était leur 2e nuit à la maternité.
Ou la 3e.
Ils ne savaient plus.
Ils ne savaient plus rien.

Le bébé s’est réveillé.
Puis il ne s’est plus rendormi.
Il a pleuré.
Longtemps.
Tout le temps.
Sans pause café.

Ils ont vérifié la couche.
Elle était propre.
Ils ont pris sa température.
Normale.
Ils ont bercé.
Marché.
Chanté.
Prié.

Elle l’a mis au sein.
Il tétait.
Encore.
Et encore.
Et encore.
Elle s’est demandé si elle était devenue une tétine humaine.

Elle avait mal.
Elle avait sommeil.
Elle avait envie de dormir trois ans.

Lui a proposé de le prendre.
Bébé a crié encore plus.
Ils ont re-tenté tout.
En boucle.
Sans succès.

Elle a regardé l’horloge.
Il était 3h17.
Puis 3h22.
Puis 3h24.
Puis 3h25.

Elle a dit :
“Je crois qu’il me déteste.”
Lui a dit :
“Je crois qu’il a faim.”
Elle a dit :
“Mais il tète depuis 2h.”
Le bébé, lui, s’en foutait. Il tétait.

Une sage-femme est passée.
Elle a souri.
Elle a dit :
“Ah… La nuit de Java !”
Comme si c’était une tradition folklorique.

Ils ont ri. Jaune.
Ils ont survécu.
À moitié.
Mais ensemble.

Bref. C’était la nuit de Java.

Et leur bébé s’installait dans le monde.
Au rythme de ses pleurs,
et de ses toutes premières tempêtes.

Conseils :

Proximité , open nibards et peau à peau à gogo pour survivre au « chaos » 😉

🫶🪆

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