Mon prénom est Stéphanie. J’habite à Braine-l’Alleud, dans le Brabant wallon avec mon mari et nos trois filles.
C’est lors de ma première grossesse et de mon premier accouchement en mars 2011 que quelque chose s’est mis en route en moi. Jusque là, j’avais fait des études de sciences politiques, relations internationales et je travaillais dans la communication dans une ONG. Pas vraiment le domaine de la naissance.
Mais ce que j’ai découvert en devenant maman s’est transformé lentement mais sûrement en une réelle passion pour la périnatalité. Et l’envie d’en faire mon métier est devenue de plus en plus claire.
Début 2015, j’ai fait un burn out et presque en même temps, j’ai commencé la formation de doula auprès de l’AFA. En octobre de la même année, j’ai entamé les 4 années de formation en Préparation affective à la naissance, une autre manière de pratiquer l’haptonomie. J’ai terminé cette formation en mai 2019. N’étant pas (du tout) au bout de mon envie d’apprendre et d’accompagner encore mieux les bébés et leurs parents, j’ai commencé en octobre 2019 une formation d’un an en lactation humaine et allaitement maternel.
Plus j’avance sur ce chemin professionnel, plus je me sens à ma place et plus je me rends compte qu’il y a une réelle demande des futurs parents de préparer la venue de leur bébé autrement que médicalement et matériellement. Ils ont aussi envie d’être acteurs pendant la naissance et de mettre toutes les chances de leur côté pour que leur bébé naisse de la manière la plus douce possible.
Je me sens honorée de pouvoir accompagner des femmes, des hommes, des bébés, pendant une période tellement bouleversante et potentiellement riche de leur vie. Je suis touchée par leur confiance et la sincérité, la simplicité qui se dégagent d’eux.
Je crois que nous pouvons créer un monde plus bienveillant, plus collaborant et plus agréable à vivre. Et j’ai la conviction que c’est aussi en changeant la façon dont nos bébés viennent au monde que nous pourrons changer la manière dont celui-ci tourne (pas très rond) pour l’instant.
Lorsque je cherchais un nom pour mon activité, une de mes filles qui avait alors trois ans et demi m’a dit un jour : « Maman regarde ! J’ai dessiné une libellune ! ». Elle avait trouvé le nom que je cherchais.
La libellule, petit insecte gracieux et léger, fait rêver. Elle est symbole de transformation, car elle se trouve dans l’eau au stade d’œuf, vit quelque temps dans l’eau en tant que larve, puis sort de l’eau quand elle devient libellule.
La transformation, c’est celle du bébé, mais aussi celle de la femme. De son corps, son esprit et sa vie. Et celle du couple qui devient famille.
La libellule est légère. Comme elle, j’aimerais apporter aux parents que j’accompagne un peu de légèreté, car il y a parfois trop de sérieux et de lourdeur autour de la naissance.
La lune, elle, est symbole de la féminité et de ses cycles. Elle se transforme petit à petit à chaque cycle, comme le corps féminin pendant la grossesse. La pleine lune est ronde comme un joli ventre en fin de grossesse.
La lune est aussi lumière dans la nuit. Quand tout semble noir, elle est symbole d’espoir.