09/06/2025
Et si les pensées pouvaient s’illustrer ?
Et si on pouvait représenter ce qu’on ne voit pas, pour apprendre à être un peu plus empathiques les un·e·s envers les autres ?
Je fais un métier par passion : Un jour, en deuxième secondaire, une psychologue est venue à une journée métiers, organisée par mon école. En parlant de son parcours universitaire et de son travail, elle avait les étoiles dans les yeux. J’ai su à ce moment-là que je voulais pouvoir un jour parler de mon métier avec des « sprinkles » dans les yeux.
Aujourd’hui, je suis (neuro)psychologue clinicienne, cette passion est là, et j’en suis reconnaissante. Parmi mes outils, il y a un langage que j’affectionne particulièrement : celui des métaphores.
J’aime donner une forme à ce qui n’en a pas. C’est une façon pour moi de rendre un peu plus accessible, plus saisissable, ce qui est flou, intense, parfois indicible. Un moyen de simplifier la reconnaissance et la compréhension des états intérieurs.
Il y a quelques semaines, je me suis lancée un défi personnel : illustrer, à travers des métaphores visuelles, certains états psychiques que je rencontre en consultation. Pas pour les résumer. Pas pour les banaliser. Mais pour leur donner un espace. Une voix. Une image.
Ces métaphores ne sont pas universelles. Elles sont subjectives. Peut-être que certaines vous parleront, peut-être que d’autres non. Et c’est très bien ainsi.
Dans cette série, intitulée « Les Échos des pensées », je vous partagerai chaque semaine une illustration accompagnée de mes réflexions. Une plongée dans les échos de ce que vivent de nombreuses personnes.
Si j’ai décidé de faire cela, c’est surtout à titre préventif. Parce qu’un de mes souhaits profonds, c’est de pouvoir, dans mon petit, mettre en place des actions de prévention autour de la santé mentale.