Le chemin de la Renaissance - pair-aidance

Le chemin de la Renaissance - pair-aidance Association de pairs-aidants - Aide aux personnes désireuses de devenir Alcooliques Abstinentes en partenariat avec le Réseau Mosaïque & OSONS-Asbl PSYTOYENS.

Belle journée 🙏🌹🙏
13/12/2025

Belle journée 🙏🌹🙏

12/12/2025

📌Comportement d'échec du malade alcoolique 📌

Tel patient, par exemple, se présentera alcoolisé aux premières consultations. Il confessera volontiers tout le mal qu'il a infligé aux siens et exhibera son humble repentir, comme s'il attendait en retour une absolution.

Il fera état des nombreuses démarches de soins qu'il a entreprises dans le passé et qui, immanquablement, se sont soldées par des échecs.

Pathétique, cherchant à attirer pitié et compréhension, il adressera éloges et compliments au thérapeute, en le distinguant bien des intervenants antérieurs qui, eux, n'ont pas su s'y prendre. Ces aveux, cet auto-abaissement et ces louanges constituent un défi inconscient, tout autant qu'un appel à l'aide.

Le soignant est déjà inscrit au tableau de chasse de ce pauvre bougre en déconfiture habitué à infliger des revers à ceux auxquels il demande de l'aide.
"Innocenté" par les échecs successifs des professionnels, l'intéressé porte son alcoolisme incurable comme un destin qui le rend unique.

Il trouve même une raison supplémentaire de boire dans le fait que, précisément, il endure un alcoolisme ravageur et incurable.

Son alcoolisation excessive permet de soulager tout autant que d'entretenir un mal-être qui lui est nécessaire pour continuer de vivre. Tout se passe en effet comme s'il ne pouvait continuer à exister qu'en se tuant à petit feu.

Il se cramponne donc à l'alcool pour survivre, et se venge des humiliations subies, en mettant en échec toute entreprise de sauvetage à son égard. D'abord il complimente les soignants, puis il jouit de leur déconvenue quand, après des débuts prometteurs sur la voie de l'abstinence, il "rechute". Quel plaisir, alors, de pouvoir susciter chez des spécialistes un sentiment d'impuissance.

Mais lesdits spécialistes disposent de toutes sortes de défenses pour se démarquer d'un individu qu’ils jugeront décidément trop peu motivé pour pouvoir tirer profit de leur compétence...

L'intéressé se donne ainsi l'occasion de se sentir à la fois tout-puissant, rejeté, et justifié de reboire.
Il s'alcoolisera donc, jusqu'à ce qu'il trouve d'autres personnes avec qui poursuivre ce jeu de "qui perd gagne". Répéter ces conduites d'échec peut s'avérer moins angoissant pour lui que d'assumer des responsabilités auxquelles il n'est pas habitué.
Ils semblent dépourvus de toute capacité d'acquérir une maîtrise symbolique sur leur vie. L'alcool paraît avoir court-circuité en eux toute possibilité de mentalisation.

Ils manifestent tout à la fois un déni caricatural de leur alcoolisme et une demande d'intervention médicale qui leur donnerait la possibilité de boire "sans problèmes", "comme tout le monde".
Outre ce déni de leur réalité et ce recours à une toute-puissance magique, ils laissent percevoir une angoisse indéfinissable qu'ils s'efforcent de refouler et qui s'exprime dans leur corps.

Leur aptitude à penser, à fantasmer, à imaginer, semble atrophiée, comme si elle était elle-même synonyme d'angoisse.

L'existence leur apparaît comme une histoire de chance et de malchance, comme un déclin à subir plutôt que comme un destin à accomplir.
Pour ces patients, plus que pour tout autre, l'alcoolisation a fait fonction de soupape de sécurité lorsque des affects indicibles exerçaient en eux une pression trop angoissante.

Une cure de désalcoolisation ne représente pour eux qu'une sorte d'armistice face à un adversaire devant lequel ils sont obligés temporairement de s'incliner.

Au fond d'eux-mêmes, ils n'ont pas renoncé à prouver qu'ils peuvent boire "normalement".
Leur recours aux soins médicaux leur permettra, pensent-ils, d'être plus à même, par la suite, d'affronter l'alcool. De fait, une fois passé le coup de semonce, ils ne voient guère de raison pour ne pas "essayer de boire de temps en temps".
Ils pourront même considérer leur capacité à reboire comme une preuve évidente de leur guérison.

Ils vont ainsi d'échec en échec, sans qu'aucun progrès puisse s'opérer dans leur vie.
Certains finissent par devenir invalides, à la charge de la société.

L'incapacité peut devenir un refuge dans lequel il peut être tentant de s'installer, tant elle procure davantage.

Elle permet notamment de bénéficier de soins et d'attentions qui autrement feraient défaut.
Elle permet de se libérer des responsabilités, des attentes, des pressions exercées par l'entourage.
Elle permet de signifier un hors-jeu relationnel qui dispense d'avoir à s'impliquer, à prendre position, à se défendre, à s'opposer à l'autre.

Elle permet d'exercer un pouvoir sur ses proches, d'acquérir ou de maintenir une emprise sur eux en faisant peser sur eux la responsabilité de cette invalidité, sans qu'ils puissent dénoncer le caractère agressif d'une telle manière d'être.

L'incapacité, en somme, peut, paradoxalement, conférer une forme de toute-puissance.
il apporte un éclairage, sur le comportement de certains malades alcooliques,qui tout en se plaignant et en souffrant de leur alcoolisme continue à se complaire dans un comportement d'alcoolisation, de réalcoolisation.

J'ai pu croiser des personnes qui utilisaient leur alcoolisme dans un registre de plainte et de souffrance, mais qui aussi revendiquait cet état comme une identité, comme une force et une puissance.

Face à ce type de comportement, il est très difficile de convaincre la personne de se soigner, car supprimer l'alcool supprime l'objet de sa puissance.

12/12/2025

Depuis des années, on répète que l’alcoolisme est une maladie. C’est devenu une sorte de vérité officielle. On dit que c’est une maladie chronique, qu’on ne guérit jamais vraiment, qu’on doit « vivre avec ». Cette vision a permis de sortir du jugement moral, c’est vrai. Mais elle reste très floue. Et surtout, elle n’explique pas ce que vivent réellement les personnes qui n’arrivent plus à boire de manière contrôlée.

Beaucoup disent la même chose :
« Chez moi, le premier verre fait quelque chose que les autres ne ressentent pas. »

Cette phrase est capitale. Elle pointe le vrai problème : tout le monde ne réagit pas de la même manière à l’alcool. Chez certains, une seule gorgée suffit à déclencher une réaction en chaîne qui dépasse complètement la volonté.

Cette réaction n’est pas une maladie au sens classique mais plutôt une allergie du cerveau.

Pas une allergie avec plaques rouges et difficultés respiratoires, évidemment. Mais une allergie dans le sens où le corps réagit trop fort, trop vite et de manière disproportionnée à une substance que d’autres tolèrent sans problème.

Cette idée, à première vue surprenante, change tout. Elle enlève la honte. Elle remet du sens. Elle explique enfin pourquoi certaines personnes ne peuvent pas boire « juste un verre » : leur cerveau ne fonctionne pas comme celui des autres.

Pour lire la suite de cet article gratuitement allez sur https://www.fgalcoologue.com/blog/lalcoolisme-nest-pas-une-maladiemais-une-allergie

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11/12/2025

Peu importe votre consommation d’alcool, votre avis compte !
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11/12/2025
L'alcool est un danger, pas seulement pour celui (celle) qui le consomme, mais aussi pour tout l'entourage, parents, mar...
10/12/2025

L'alcool est un danger, pas seulement pour celui (celle) qui le consomme, mais aussi pour tout l'entourage, parents, mari, femme, enfants, collèges de travail...etc.
Dites STOP... Ausez nous en parler, nous pouvons vous aider en toute discrétion.
Notre équipe est à votre écoute via notre groupe Facebook, notre site web.... À notre local à Charleroi.
Nous sommes là pour vous....🙏

Le Chemin de la Renaissance

https://lechemindelarenaissance.jimdofree.com/

09/12/2025

📌.... 📌

J'en ai déjà parlé maintes fois, un sevrage alcool nécessite de prendre de grandes précautions, car il peut être dangereux…

Le sevrage a pour premier objectif d’éliminer l’alcool du corps en arrêtant totalement sa consommation. Compte tenu du risque d'un syndrome de sevrage, il est recommandé de l’effectuer sous surveillance, aidé d’un traitement médical.

Nous avons aussi déjà vu les risques d'un sevrage fait seul, sans consultation médical, ce qui est on ne peut plus dangereux.

Les symptômes de l'arrêt brutal de l'alcool chez un malade alcoolique vont du simple malaise à des problèmes cardiaques en passant par des crises d'épilepsie fréquentes et surtout , le sevrage peut amener un délirium tremens et là, il y a risque de mort.

Outre le fait qu'il ne faut jamais faire un sevrage en restant seul, il y a tout de même plusieurs possibilités d'en faire un.

👉-une de ces possibilités est ce qu'on appelle "le sevrage résidentiel", il se fait à l'hôpital ou dans un centre de soins pour malades alcooliques. Là, c'est un sevrage sécurisé et confortable, c'est sans aucun doute la meilleure façon de se sevrer de l'alcool.

👉-Ensuite il y a le sevrage ambulatoire. Il repose sur des consultations médicales qui ont lieu quasiment chaque jour, c'est souvent un infirmier qui vient à votre domicile contrôler le déroulement du sevrage. Le patient a un traitement pour limiter les effets du sevrage et peut donc rester chez lui. Certains hôpitaux suivent un sevrage de ce type en proposant des hospitalisations de jour.

Dans tous les cas, un arrêt médical est nécessaire.
Il faut aussi que le patient soit partie prenante du sevrage et le souhaite pour lui-même.
Le sevrage dure une dizaine de jours et se poursuit parfois par une cure, ce qui est une très bonne chose, le malade alcoolique étant alors en mesure de renforcer son abstinence par différentes prises en charge, notamment psychologiques..

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1 Rue Du Dauphin
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