Le chemin de la Renaissance - pair-aidance

Le chemin de la Renaissance - pair-aidance Association de pairs-aidants - Aide aux personnes désireuses de devenir Alcooliques Abstinentes en partenariat avec le Réseau Mosaïque & OSONS-Asbl PSYTOYENS.

« 𝗕𝗢𝗜𝗥𝗘 »Rendez-vous aujourd'hui 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶 𝟰 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱 𝗮̀ 𝟮𝟭𝗵𝟭𝟬 𝘀𝘂𝗿 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝟮.Ce documentaire explore le lien toxique que...
04/11/2025

« 𝗕𝗢𝗜𝗥𝗘 »
Rendez-vous aujourd'hui 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶 𝟰 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱 𝗮̀ 𝟮𝟭𝗵𝟭𝟬 𝘀𝘂𝗿 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝟮.
Ce documentaire explore le lien toxique que nous entretenons avec l’alcool.
Il suit 6 personnes qui livrent leurs récits autour du Professeur Amine BENYAMINA, médecin psychiatre et addictologue.
🍷 France Télévisions propose une soirée continue :
🎥 21h10 : documentaire « 𝘉𝘰𝘪𝘳𝘦 »
📣 22h50 : débat : « 𝘈𝘭𝘤𝘰𝘰𝘭𝘪𝘴𝘮𝘦 : 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘨𝘢𝘨𝘯𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘣𝘢𝘵 ? »
💥 23h35 : « 𝘉𝘭𝘢𝘤𝘬-𝘰𝘶𝘵, 𝘴𝘰𝘪𝘳𝘦́𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘪𝘮𝘪𝘵𝘦𝘴 »
À travers l’histoire tragique de Simon Guermonprez, un jeune étudiant lillois en médecine décédé à 19 ans, ce documentaire explore comment l’alcool façonne des soirées où la pression du groupe et l'envie de s’intégrer prennent le pas sur tout le reste.
« 𝘉𝘭𝘢𝘤𝘬-𝘰𝘶𝘵, 𝘴𝘰𝘪𝘳𝘦́𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘪𝘮𝘪𝘵𝘦𝘴 » nous propulse dans un monde à part, celui d’une jeunesse française immergée dans une culture de l’alcool omniprésent. Alcool social, festif, occasionnel ou tabou : il est partout.
Cette soirée est bien plus qu’une programmation télévisée, c’est l’occasion de s’interroger collectivement sur notre rapport à l’alcool.

Belle journée 🙏🌹🙏
04/11/2025

Belle journée 🙏🌹🙏

03/11/2025

📌..... 📌

L'alcoolisme n'est que le symptôme d'une maladie bien plus grave : la dépendance alcoolique.
En quoi peut-on dire que le fait de boire est un symptôme, tout d'abord si on arrive à dévier ce symptôme d'envie de boire, voir le supprimer, il arrive très souvent qu'un autre symptôme arrive, souvent un symptôme lié à la sphère orale :
-la cigarette
-la boulimie
-l'anorexie
Et d'autres comportements moins connus, mais relevant aussi d'une psychopathie.

Si la proposition de soins est retenue, il s’agit ensuite de discuter avec le patient, du type de soins, hospitalier ambulatoire ou partiel (séquentiel, centre de jour…), public ou privé, médicamenteux ou non, et des étapes futures.

Il y a aussi la dépression qui est souvent là avant la prise d'alcool. Le malade dépressif utilise alors l'alcool comme un médicament pour calmer ses angoisses, ses passages dépressifs.
On se rend compte qu'il y a deux sortes de malades dépressives :
-Ceux qui étaient dépressifs et ont donc utilisé l'alcool comme un antidépresseur
-Ceux qui sont devenus dépressifs à cause de l'alcool, ce dernier ayant un pouvoir dépresseur important au bout d'un certain temps…..
Là, il faut déterminer avec le malade si sa maladie relève de soins psychopathologiques ou d'un travail uniquement axé sur l'alcoolisme.
Sachant que l'alcoolisme est le symptôme d'une maladie très complexe, l'alcoolodépendance, il va falloir s'attaquer à la cause, quand la parole du malade ne sera plus coupée par l'alcool. La cause une fois traitée, les symptômes disparaissent.

Si la proposition de soins est retenue, il s’agit ensuite de discuter avec le patient, du type de soins, hospitalier ambulatoire ou partiel (séquentiel, centre de jour…), public ou privé, médicamenteux ou non, et des étapes futures.

02/11/2025

📌L'alcoolisme, une perte de liberté.. 📌

On peut définir l’alcoolisme comme la perte de liberté pour une personne de s’abstenir de boire de l’alcool. Il s’agit donc d’une pathologie de la liberté qui appartient au domaine des maladies psychopathologiques et qui peuvent entraîner des dysfonctionnements physiques ou psychiques.
Cette pathologie est aussi responsable de conséquences plus larges qui touchent la famille, les liens sociaux, professionnels et qui entraîne parfois des ennuis judiciaires.
On ne naît pas alcoolique, on le devient !

👉On a pu définir trois grands facteurs qui peuvent favoriser l’alcoolisme chez quelqu’un.

✨-facteurs biologiques : il semble que nous ne soyons pas tous égaux devant l’alcool. Certains vont développer plus vite que d’autres une grande tolérance à l’alcool, tolérance qui mène à la dépendance. C’est l’effet drogue de l’éthanol.

✨-facteurs psychologiques : la plupart des personnes qui utilisent l’alcool ressentent des effets psychotropes, désinhibitions, diminution de l’angoisse, ils ressentent un effet psychostimulant.Au début, l'alcool est le meilleur anxiolytique même si peu à peu, il devient au contraire une grande cause de dépression
C’est l’effet « médicament » du produit lorsqu’il est utilisé de façon répétée pour faire face aux difficultés de la vie

✨-facteur social : boire est un acte social que l’on retrouve dans la plupart des cultures. Un individu qui refuse ces coutumes du groupe culturel auquel il appartient, peut avoir des difficultés d’intégration . C’est l’effet socialisant tout en étant convivial de l’usage de ce produit

L’alcool intervient sur ces trois facteurs, mais tous ceux qui s’alcoolisent ne vont pas forcément devenir alcooliques, il faut autre chose en plus : la répétition, jour après jour, du comportement qui devient une addiction.

Peu à peu va s’établir chez la personne addictive une relation personnelle à l’alcool de moins en moins liée aux facteurs externes et de plus en plus à une organisation psychopathologique du lien au produit.

Celui-ci envahit progressivement l’esprit du sujet, diminuant en même temps ses autres possibilités d’investissement, c’est la dépendance psychologique.

Le corps quant à lui s’adapte de plus en plus à la répétition des alcoolisations et à l’augmentation des doses, grâce au phénomène de tolérance qui s’est mis en place. Il ne supporte bientôt plus d’être privé d’alcool, on arrive à la dépendance physique, on peut d’ailleurs y arriver assez rapidement.

Le malade alcoolique, perd peu à peu, sans s’en apercevoir la liberté de s’abstenir de boire. Il est devenu un malade alcoolique dépendant physique, et pour l’avoir connu, je vous assure que c’est l’enfer…

01/11/2025

📌.... 📌

On trouve souvent comme base de notre alcoolisme un rejet que nous avons vécu ou imaginé, et ce depuis très longtemps. On va faire un peu le point sur cette notion de rejet qui est très importante chez le malade alcoolique, mais aussi chez tout le monde.

Se sentir rejeté : blessant même à l'âge adulte!
Nous avons tous vécu du rejet. Il constitue l'une des pires blessures. Au propre comme au figuré. Des chercheurs de UCLA ont découvert que le rejet déclenche dans le cerveau le même type de réponse que la douleur physique. Nous voulons tous faire partie d'un groupe et se sentir acceptés par ses membres. L'exil, ce retrait forcé de la société, fut longtemps un châtiment imposé aux criminels. Le rejet touche directement notre peur primale de l'abandon, peur que ressentent tous les nourrissons. La vie en groupe a longtemps été nécessaire à la survie. L'isolement signifiait souvent la mort.

Dans notre vie de tous les jours, nous sommes sollicités de toutes parts et nous ne pouvons accepter toutes les invitations à nous joindre à divers groupes, comités, activités. Nous faisons des choix et rejetons ce qui ne nous convient pas. Malheureusement, lorsque c'est nous qui sommes rejetés, on a très souvent tendance à le prendre " personnel ". Et qui dit rejet, dit baisse de l'estime de soi. Cependant, cette peur du rejet a du bon : elle nous sert de baromètre pour mesurer la qualité de nos interactions et nous permet d'apporter des ajustements.

Le rejet, mal du XXIe siècle ?

On attribue une bonne part des dépressions à ce sentiment d'isolement, au fait qu'on se sente à part ou exclus. Il y a 200 ans, on naissait, vivait et mourrait dans le même village, dans la même famille. On faisait partie à vie de ces groupes. Ce n'est plus le cas de nos jours. Les mailles du filet social sont de plus en plus espacées. Nous vivons maintenant dans une société d'une extrême complexité et sommes exposés à de nouvelles situations et de nouvelles personnes sur une base quotidienne. Ce qui fait augmenter nos " chances " de vivre le rejet.

Vrai ou faux rejet ?

Comme les situations propices au rejet sont multiples, on conclut parfois à tort qu'on a été rejeté. Il est donc sain de bien évaluer la situation avant de réagir. Il y a bien sûr des cas évidents de rejet. Le bouc émissaire en est l'exemple le plus évident. Cependant, la froideur perçue chez une personne ou un groupe à notre égard peut simplement être une forme de méfiance ou prudence face à nous, le nouvel arrivant. Il peut aussi s'agir d'indifférence ou de distraction.
La peur qui paralyse.

Le problème, c'est que pour certaines personnes hypersensibles, il est très difficile de faire la part des choses. Pour elles, la peur de rejet est un problème énorme. Leur " baromètre social " ne fonctionne pas correctement et elles reçoivent constamment des messages d'alertes indiquant qu'elles sont rejetées. Elles en viennent à vivre dans l'anticipation du rejet. Elles ajustent sans cesse leur comportement, en font trop. Elles suscitent une certaine antipathie et ont de la difficulté à s'intégrer à un groupe. Et elles finissent par s'attirer exactement ce qu'elles craignent le plus : le rejet.
Ce dérèglement, ou cette mauvaise lecture des signaux, témoigne d'une blessure profonde, qui vient toujours de l'enfance. Avec le temps et les échecs à répétition, on finit par s'isoler afin d'éviter le rejet.

Un autre trait typique de la personne qui se sent toujours rejetée est la rumination. Elle passera et repassera des centaines de fois le film de ce qui s'est passé, décelant du rejet dans le moindre détail. Au lieu de tenter de mettre les choses au clair ou de passer à l'action, elle est paralysée par un sentiment d'impuissance et de colère.

Des blessures d'enfance.

La peur du rejet se développe pendant l'enfance et ses causes sont multiples : parents critiques, négligents ou absents. Elle peut se déclencher à la suite d'un événement traumatisant, comme la séparation du nourrisson ou du bébé avec ses parents (lors de naissance prématurée ou d'une maladie chez l'enfant ou l'un des parents par exemple).

Une des causes les plus médiatisées ces dernières années est le rejet vécu par les enfants victimes d'intimidation à l'école. Souvent timides et effacés, ces enfants servent de boucs émissaires et subissent des blessures émotives graves, parfois irréversibles. Ils développeront souvent une tendance à vie à la dépression, auront toujours l'impression d'être à part, différents et rejetés. Voilà pourquoi il est impératif, en tant qu'adulte, d'intervenir immédiatement si on croit que notre enfant est victime d'intimidation ou s'il en est l'instigateur.

Reprendre le pouvoir qui nous appartient.

Avoir peur du rejet, c'est être passif et attendre des autres un signe, une ouverture. C'est accorder une importance démesurée à l'opinion des autres et à s'estimer en fonction du regard que les autres ont sur nous. C'est, au bout du compte, être à la merci des autres, être leur victime. On comprend donc que pour changer les choses, il faut rependre le contrôle et se redonner du pouvoir.

C'est aussi prendre ses responsabilités. Être en relation, c'est s'impliquer activement dans un échange avec l'autre. C'est parler honnêtement et écouter attentivement pour éviter les malentendus et le retour dans le cercle vicieux de l'apitoiement et du rejet. Être en relation demande un investissement de soi et du travail. Il y a peu de place pour la passivité.

Il faut aussi apprendre à exister sans le regard de l'autre. Et cela passe par une bonne connaissance de soi. On doit apprendre à reconnaître nos forces et nos faiblesses, à s'accepter tel qu'on est. Peur du rejet et estime de soi sont intimement liées. Vaincre la peur du rejet est donc un processus long et profond.

31/10/2025

📌**FAQ sur l'alcool**📌

👉-***Peut-on retrouver une consommation normale et la gérer.***

Ce n'est pas la question à se poser au début, la vraie réponse étant NON. Mais peu à peu, au fur et à mesure que les soins et les informations sur la maladie alcoolique avanceront, vous serez vous-même conscient que c'est impossible. Au départ, vivez un jour à la fois: aujourd'hui je ne bois pas, demain sera un autre jour.

👉-***On parle d'un malade qui touche son fond***. C'est quoi exactement et est-ce nécessaire pour sortir de l'alcool.

👉**-“toucher le fond”** doit être entendue comme le point où le malade lui-même sent qu’il ne peut continuer sa consommation abusive, où sa situation est devenue insupportable à ses yeux et en arrive à la conviction que quelque chose doit changer dans sa vie. Il se rend compte que tous les problèmes qui lui arrivent sont liés à l'alcool : problèmes physiques, sociaux, familiaux etc…

👉***-J'ai des problèmes avec l'alcool, suis-je alcoolique.?***

Déjà avoir des problèmes avec l'alcool indique une consommation à risque. Vous pouvez trouver plusieurs tests à faire sur internet qui vous diront où vous en êtes…. Mais dès lors que vous vous posez la question, ne tardez pas à agir avant d'être arrivé trop loin dans la maladie alcoolique. Les problèmes augmentent au même rythme que la maladie.

👉-***Y a-t-il un médicament qui peut me rendre abstinent ?***

Non il n'y a aucun médicament qui peut nous faire arrêter l'alcool. Certains peuvent nous aider en diminuant l'envie de boire ou en calmant les angoisses qui vont nous pousser vers l'alcool, mais si on n'arrête pas ce produit de soi-même en cherchant plusieurs sortes d'aides ça ne marchera pas. On a besoin souvent d'une aide médicamenteuse, mais aussi d'une aide psychologique.

👉***-Est-ce que la cure est remboursée.***

Oui, si vous avez une mutuelle, vous n'aurez rien à payer. Si vous n'avez pas de mutuelle, renseignez-vous pour en obtenir une avec de l'aide .

👉-***Est-ce qu'au travail je peux être licencié pour m'être alcoolisé ?***

Oui,c'est une cause de licenciement pour fautes graves se répétant. Il peut aussi y avoir danger à travailler alcoolisé, pour vous ou pour les autres

le dialogue avec l’employeur, de préférence en concertation avec les délégués du personnel et le médecin traitant, peut éviter le pire et contribuer à une solution satisfaisante pour toutes les parties.

👉-***Est-ce que l'employeur peut m'obliger à suivre une thérapie ?***

En principe non, ce genre d'obligation ne peut venir que du tribunal, mais dans les faits, la discussion avec l'employeur, la médecine du travail et le CHSCT peuvent vous le conseiller fortement

👉***-L'employeur doit-il être mis au courant de la nature de la thérapie ?***

Vos obligations légales se limitent à la fourniture d’un certificat de maladie valable dans les délais. Ceci vaut également pour les thérapies stationnaires et prolongations de celles-ci : assurez-vous d’être en règle pour toute la durée du traitement.

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30/10/2025

📌... 📌

Quand le malade alcoolique retrouve l'abstinence, il se trouve devant un temps libre qui représente un vide énorme et souvent il ne sait pas quoi faire de ce temps, ce qui nécessite un grand travail pour se le réapproprier.

Il découvre aussi dans un état conscient, les conséquences du produit sur lui et son entourage ce qui va renforcer son sentiment de culpabilité.

Quand le produit était devenu l’objet essentiel de sa maladie , on pouvait constater que le temps s’embouteillait et que la dépendance devenait alors un travail à temps plein.

Les rites familiaux et sociaux de chaque journée et de l’année ne se comptaient plus et n'avaient plus de sens, l’alternance du jour et de la nuit ne structurait plus le temps.

C’est la consommation d’alcool et le manque d’alcool qui donnaient le tempo.

Exemple :
👉Notre malade ne dit plus il est 8h, mais : c’est l’heure du blanc.

👉Il ne dit plus qu’il est midi, il dit que c’est l’heure du Ricard, à telle heure, c'est le moment de rejoindre les copains de bistrot pour continuer à boire avec eux.
C'est souvent le seul moment de convivialité faussée que connaît le malade alcoolique.

👉Il parlait de ses journées aussi en fonction de l'alcool :" je fais la journée avec une bouteille ou encore une bouteille me fait deux jours."

➡️Ainsi la bouteille devenait la mesure du temps !
L’espace et le temps étaient alors définis par l’absence du produit.

➡️Comme l’infini et le vide, le temps est une notion abstraite, il se définit selon les nécessités.

➡️Il y avait aussi tout le temps que nous prenions pour cuver cet alcool. Nous buvions et nous nous écroulions pour dormir, incapables de tenir debout ou de faire autre chose. Il y avait aussi le temps nécessaire pour faire ses réserves d'alcool, pour les gérer, pour les cacher...Quand on parle de travail à plein temps, on est proche de la réalité. Le temps de boire et le temps de se remettre de chaque alcoolisation, comme celles-ci sont de plus en plus fréquentes, et bien tout notre temps libre est occupé.

‼️Ainsi plus l’alcool prend de place dans la vie de l’alcoolique, plus ses repères sociaux et affectifs vont être altérés voir perdus.

💢Quand on arrête l'alcool, il faut faire face à tout ce temps libre et ne pas en être paniqué, mais au contraire trouver ce que nous pourrions en faire d'intéressant...Les idées ne manquent pas, rassurez vous... 😉

Adres

1 Rue Du Dauphin
Charleroi
6000

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Maandag 09:00 - 16:00
Dinsdag 09:00 - 16:00
Woensdag 09:00 - 16:00
Donderdag 09:00 - 16:00
Vrijdag 08:00 - 18:00
Zaterdag 10:00 - 13:00

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