Anne Piccin, psychomotricienne

03/11/2025

Exactement !

Chaque année, une trentaine d’enfants de moins de 13 ans se suicident en France, un chiffre probablement sous-estimé. Pourquoi cette souffrance invisible touche-t-elle nos jeunes ? Ce documentaire donne la parole aux mineurs en souffrance et à des parents déboussolés.
➡️ https://l.franceculture.fr/oFe

03/11/2025

À mes camarades sages-femmes qui suivent la page.

L’équipe de La Bulle s’agrandit 💗
Certaines de nos merveilleuses deuxièmes sages-femmes ont accueilli un bébé cette année ou ont pris de nouveaux chemins professionnels alors, nous ouvrons notre espace à de nouvelles énergies 🌱

Nous recherchons des sages-femmes passionnées par la physiologie, l’autonomie et l’accompagnement global des familles, qui souhaitent découvrir ou approfondir la naissance en dehors des murs de l’hôpital.

À La Bulle, les deuxièmes sages-femmes participent aux gardes selon leurs disponibilités quelques jours par mois, ou plus selon les envies. Elles rencontrent les parents lors de soirées collectives, co-animent des ateliers, et vivent la magie des naissances dans une ambiance chaleureuse, respectueuse et collaborative.

C’est aussi un espace d’apprentissage, d’échanges et de croissance : nous croyons à la transmission et à la liberté de cheminer à son rythme.

Si tu sens l’appel de la naissance respectée, puissante et souveraine , si tu veux faire un bout de chemin avec nous à Feluy, écris-nous

📩 contact@labullenaissance.be

02/11/2025

La visite (Núria Figueras, illustré par Anna Font, Alice Éditions)
Une histoire délicate, qui résonne avec la peur du silence, de la solitude et de la nuit.
Dans la forêt, une maman renard s’en va. Elle part peut-être chasser... Sa petite reste seule. Avant de partir, la mère a prévenu : n’ouvre pas la porte.
Mais quand les bruits de la forêt s’éteignent, quand les repères sensoriels s’effacent, c’est le silence qui vient frapper.
Et la petite renarde, après quelques hésitations, finit par ouvrir.

Le silence entre. Il prend toute la place, s’étire, jusqu’à devenir presque trop grand. Puis, peu à peu, la peur se transforme en rencontre.
Au matin, il s’est retiré, mais quelque chose a changé.

Ce livre aborde la présence du silence (ce qu’il fait ressentir, ce qu’il ouvre quand on apprend à l’écouter).
Il parle de solitude, de nuit, de ce moment où le calme semble immense, presque habité.
Car la nuit, qu’on soit en ville ou à la campagne, n’est jamais tout à fait silencieuse (elle bruisse autrement).

Regard psychomoteur
Cette histoire met en jeu les enveloppes sensori-toniques et les éprouvés archaïques.
Le silence amplifie la perception interne (le souffle, les battements, les micro-mouvements). Il questionne la contenance et la capacité à habiter le calme sans se sentir seul.
Chez certains enfants, il devient un support précieux pour explorer la régulation tonique et symboliser le manque.

La visite rappelle qu’entre peur et apaisement, le silence peut devenir un terrain d’exploration corpopsychique, un lieu d’imaginaire et de créativité.

02/11/2025

Il existe un lien significatif entre l’environnement socio-économique, le développement cognitif et la santé mentale. Cette information circule parfois dans la presse généraliste ou spécialisée, mais elle reste trop peu diffusée.

Ces données rappellent l’importance des prises en charge précoces, de la formation des professionnel·les de santé à ces questions, et surtout de ce que l’on fait collectivement de ces connaissances pour transformer les trajectoires.

Bourdieu évoquait déjà le déterminisme social. Aujourd’hui, les données scientifiques permettent de mieux saisir l’ampleur et la réalité des impacts. L’urgence n’est plus de constater, mais d’agir.

Il devient nécessaire de faciliter l’accès aux soins, de réduire la part à charge des patient·es, et d’aborder les environnements de vie dans leur globalité – écologique, sociale et économique. La santé mentale doit être reconnue comme un pilier majeur de la santé publique, et devenir une priorité dans les budgets et les actions.

Il est toujours plus facile de penser la répression que la prévention. Pourtant, l’engagement collectif vers un mieux partagé reste la voie la plus efficace.

Pour aller plus loin :
Declerck et al., Review of Neuroscience (2023) : https://www.degruyterbrill.com/document/doi/10.1515/revneuro-2023-0163/html
Le Monde, « La pauvreté nuit gravement au cerveau dès la naissance » : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/03/13/la-pauvrete-nuit-gravement-a-au-cerveau-des-la-naissance_5093874_1650684.html
Rapport UNICEF (2016) :https://ds1.static.rtbf.be/article/pdf/unicef_sowc_2016_french_last-1498628021.pdf

29/10/2025

J'ai un rêve d'un structure pluri.... ici en Belgique.

🔴 Brigitte Granger vient de créer l’association Survivre Ensemble, pour aider les victimes d’inceste, comme elle, à se reconstruire. Une structure « unique en France », installée à Morières-lès-Avignon. Ateliers créatifs, self-défense, body karaté, soutien psychologique, accompagnement juridique… sont autant d’outils proposés gratuitement par une équipe de professionnels bénévoles.

➡️ https://l.ledauphine.com/ayG

29/10/2025

Petite reflexion autour des début professionnel en Belgique.

Petite réflexion en passant, sans prétention de vérité.

28/10/2025

J’avais choisi de suivre son atelier lors de ces Journées Annuelles.
Une vraie plongée dans des exercices qui résonnent autant avec ceux éprouvé de mes cours avec Estela Undurraga qu’avec les pratiques partagées avec Angela Loureiro.
Ce genre d’approche me fait du bien.

Avec l’Analyse Corporelle de la Relation, je replonge dans l’un des trois axes de mes cours… mais les deux autres, In/Out, peuvent parfois me manquer :-)

23/10/2025

Toujours dans la continuité des 51e Journées Annuelles de Thérapie Psychomotrice, voici une petite capsule vidéo qui illustre si bien comment corps et espace se mêlent et se démêlent dans nos relations.

Quand on partage un moment de vie à deux, il y a ces instants où l’on fusionne, où les corps s’accordent dans un même espace partagé. Puis vient le moment où chacun retrouve son chez-soi, son propre espace, après avoir partagé un bout de quotidien.

Ce serait réapproprier un espace personnel quand il a été en espace partagé, conserver les traces, cultiver le souvenir. Une transition douce, comme une danse entre la proximité et le retour à son propre espace, avec les traces partagées qui restent un peu dans l’air.

’espace

14.3K j'aime, 27 commentaires. « Séparer les corps ❤️‍🩹 Musique : »

22/10/2025