07/11/2025
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07 novembre 2025 - 04h54
Bonjour Samhain,
Samhain, comme toutes les fêtes sacrées, suit le rythme vivant de la Terre et de ses cycles cette année, elle se célèbre aujourd’hui au moment où le voile entre les mondes devient le plus fin.
Et cette année,
elle ne vient pas me frôler, elle m’enlace. Elle m’appelle à déposer ce que je ne suis plus, à laisser derrière moi les peaux trop étroites, les doutes trop lourds, les voix qui m’ont fait croire que je devais attendre. Je sens le feu qui monte, pas celui qui brûle, celui qui éclaire. Samhain me parle de fin mais aussi de promesse. Il me dit que mourir à l’ancien n’est pas perdre, mais se souvenir. Que tout ce que j’ai traversé m’a préparée à ce moment précis. Je n’ai plus peur du vide, j’ai confiance dans ce qui vient. Ce soir, je choisis de marcher au milieu des ombres avec le cœur grand ouvert. De dire oui à ma transformation, oui à ma puissance, oui à la lumière qui renaît dans la nuit. Samhain est le seuil, et cette fois, je ne le regarde pas passer. J’y entre. Prête à entrer dans cette nuit où le voile se fait plus fin, où les voix de la Terre et des Ancêtres se mêlent au souffle du vent. Prête à laisser mourir ce qui doit s’éteindre, à honorer mes ombres, à remercier les parts de moi qui ont tenu, aimé, appris. Samhain n’est pas une fin, c’est un passage. C’est le moment de rendre au feu tout ce qui m’alourdit, de nourrir la Terre de mes vieilles peaux, de mes silences et de mes peurs. Cette année, le 7 novembre, je marche en conscience dans ce seuil sacré. J’ouvre les bras au mystère, le cœur au changement, et je dis oui à la renaissance. Oui à la femme que je deviens, au feu qui grandit, à la lumière qui revient. Je suis prête.
Ange.
Voici 3 questions puissantes à se poser pour Samhain :
1.Qu’est-ce que je suis prête à laisser mourir pour renaître plus vraie ?
(Une habitude, une peur, une croyance, une relation, une façon d’être...)
2.Quels enseignements mes ombres ont-ils à m’offrir cette année ?
(Ce que j’ai fui, ce que j’ai jugé, ce que j’ai caché de moi-même.)
3.Quelle graine sacrée ai-je envie de semer dans l’obscurité pour qu’elle germe au retour de la lumière ?
(Une intention, une vision, un rêve à nourrir doucement pendant l’hiver.)