16/10/2025
L’alcool n’est pas anodin. Il supprime la mélatonine le soir, perturbant le sommeil et le rythme circadien (donc récupération ↓). Il génère de l’acétaldéhyde, un cancérogène avéré. Aucun niveau de consommation n’est “sans risque” pour la santé. Il déséquilibre la microbiote intestinal (perméabilité ↑, inflammation ↑). Il peut augmenter l’œstrogène et faire baisser la testostérone à l’usage chronique. Enfin, l’éthanol est généralement éliminé en ~24 h, mais peut être détecté jusqu’à ~72 h selon les tests et la quantité ingérée. 
études et références
• Mélatonine : consommation vespérale d’alcool → suppression de la mélatonine chez de jeunes adultes. Rupp et al., Chronobiology International, 2007. Ekman et al., 1993. 
• Cancérogénicité (acétaldéhyde/alcool) : l’IARC classe les boissons alcoolisées comme cancérogènes (Groupe 1) ; l’acétaldéhyde est la molécule clé. IARC/OMS, 1987→2010; FAQ 2024. 
• Pas de dose sûre : OMS (2023) — « aucun niveau de consommation d’alcool n’est sans danger pour la santé ». 
• Microbiote intestinal : l’alcool entraîne dysbiose, hyperperméabilité et inflammation systémique. Revues 2022–2024. 
• Hormones : baisse de la testostérone et hausse de l’œstrogène avec l’exposition chronique ; mécanismes incluant aromatisation des androgènes. Rachdaoui & Sarkar, 2017; Purohit, 2000; Mostofsky et al., 2025. 
• Combien de temps dans l’organisme ? : demi-vie de 4–5 h (~25 h pour élimination complète). Détection : sang jusqu’à ~12 h, souffle 12–24 h, urine 12–24 h (jusqu’à 72 h après usage important), salive ~12 h, cheveux jusqu’à 90 j.