Infirmier Sohet Christophe

04/11/2025

# # 💔 La Blessure des Soins : Quand les Politiques Brisent le Cœur des Soignants

Je le disais, le criant, depuis tant d'années : nous courons à la catastrophe ! Mais personne n'écoute. Aujourd'hui, on nous assène un nouveau coup de poignard : plus de 400 millions d'euros d'économies arrachées à la santé !

Qui doit supporter le poids de cette violence budgétaire ? CEUX qui souffrent – nos patients – et NOUS qui nous battons chaque jour pour eux.

# # # L'Indignité de la Fin de Vie

Comment peut-on, le cœur léger, amputer le forfait palliatif de 25 % ? Quel message d'une froideur insoutenable envoie-t-on à ceux qui vivent leurs derniers jours ?

Est-ce que l'humanité n'a plus de valeur à la fin d'une vie ?
Doit-on jeter l'éponge et laisser les patients seuls face à leur douleur, juste pour une ligne dans un tableau Excel ?

Et le cynisme atteint son paroxysme : on coupe dans les soins de DIGNITÉ, mais on débloque un budget pour l'euthanasie, rémunérant le médecin pour l'acte final ! Pendant ce temps, l'infirmier, celui qui tient la main, qui console, qui assiste, n'a droit à rien. C'est une insulte à notre dévouement.

# # # Le Spectre d'une Santé Calculatrice

C'est une question qui me ronge l'âme : sommes-nous en train de remplacer les soins de réconfort et l'accompagnement palliatif – l'essence même de notre vocation – par un système qui pousse à l'euthanasie dès que le pronostic est sombre ? Est-ce que la vie, la présence, le soutien humain sont désormais considérés comme des coûts superflus ? Faut-il voir dans cette logique la volonté sinistre d'économiser sur les remboursements de soins et les pensions futures ?

Mon métier, infirmier à domicile, est toute ma PASSION, ma raison d'être ! Mais ces décisions politiques me déchirent le cœur. Elles me poussent, moi et tant d'autres, à la limite de l'abandon. Elles me font douter de mon avenir dans cette profession que j'aime tant.

Messieurs et Mesdames les Politiciens, écoutez ceci :

Le jour où ce système vous rattrapera et que vous aurez besoin de l'aide d'un infirmier, n'oubliez jamais une chose : celui ou celle qui est là pour vous, c'est celui ou celle que vous êtes en train d'épuiser, de négliger, et de mépriser. Et oui, il choisira la taille de l'aiguille. Mais surtout, il se demandera : suis-je encore capable de vous donner le soin que vous méritez, après ce que vous avez fait subir à la profession ?

26/10/2025

Le jour où le temps m’a échappé ⏳

Ou comment je me suis transform en technicien agréé des horloges récalcitrantes. 🛠️🕰️

Il y a des week-ends où la vie est douce, où le café sent bon ☕ et où les oiseaux chantent 🐦.
Et deux fois par an, il y a le week-end du changement d’heure.
Celui où l’univers tout entier semble décidé à me tester 😵‍💫.

Déjà, dès le matin, mon réveil me regarde avec un air perfide 😈 :
« Tu crois qu’il est six heures, mais en vrai, c’est sept... Ou l’inverse... Allez, bon courage ! »

Je jure que j’ai entendu un rire démoniaque sortir du cadran.
Je saute dans ma voiture 🚗 avec ma dose réglementaire de caféine ☕ et mon sourire professionnel de compétition 😬. Je me sens prête à affronter le monde.
Enfin, presque.

Premier patient : Monsieur Marcel, 87 ans, roi du pyjama à carreaux. 👴🟦
Quand j’entre, il est encore au lit.
« Déjà ? Vous êtes en avance, dites donc ! »
Je regarde l’horloge du salon : 6h45.
Sauf que… mon téléphone indique 7h45 📱.
Monsieur Marcel, lui, n’a pas touché à ses horloges depuis Pompidou. Il vit donc officiellement dans une autre dimension temporelle 🌀.
Je tente une explication douce :
« C’est le changement d’heure, Marcel. On a reculé. »
« Ah bon ? Et moi qui croyais qu’on avançait… Comme ma prostate ! » 😄
Je ris. Lui aussi. Et il me tend sa montre en me disant :
« Tant que vous y êtes, mettez-la à la bonne heure. Et le micro-ondes aussi. Et le four. Et la pendule du salon. Et le réveil de la chambre… »
C’est ainsi qu’à 8h du matin, j’étais déjà devenu ingénieur en programmation d’horloges ménagères 🧠🔧.
Je maîtrise désormais trois marques de fours, deux modèles de micro-ondes et une horloge murale récalcitrante qui m’a attaqué à coups de balancier ⚔️.

Deuxième patient : Madame Odette, 94 ans, reine du timing. 👵🧶
Quand j’arrive chez elle, elle m’attend, bras croisés, l’œil sévère 😠.
« Vous êtes en re**rd, jeune homme ! »
(Elle m’appelle jeune homme. Je l’aime déjà 💕.)
« Non, non, on a changé d’heure cette nuit… »
« Ah oui ? Et qui a décidé ça ? Encore une invention de Bruxelles pour nous embrouiller, hein ? »
Et me voilà à expliquer le principe du fuseau horaire 🌍, de l’économie d’énergie ⚡ et du soleil couchant 🌅, pendant qu’elle sirote son café en hochant la tête d’un air dubitatif.
À la fin, elle conclut :
« Bah, tant qu’on a la lumière du jour pour tricoter, on s’en fiche. »
Sage Odette. Philosophe du tricot et du bon sens 🧘‍♀️🧵!

Troisième patient : Monsieur René, 78 ans, ex-électricien et bricoleur de génie. 🧓🔌
Lui, il a tout anticipé.
Toutes ses pendules sont à l’heure ✅.
Je le félicite, impressionné.
Il me répond, tout fier :
« Facile. J’ai tout débranché hier soir. Comme ça, j’étais sûr de rien rater. »
… Sauf que son congélateur aussi faisait partie du lot 🧊🥩...
Autant dire que j’ai passé dix minutes à sauver des steaks hachés en perdition 🆘.

Et moi dans tout ça ?
J’ai terminé ma tournée avec l’impression d’avoir voyagé dans le temps 🚀.
Entre ceux qui vivaient encore à l’heure d’été 🌞, ceux déjà en hiver ❄️, et ceux qui avaient décidé de rester bloqués en 1998 (« parce que c’était mieux avant »), j’ai eu droit à un festival temporel digne de Retour vers le futur 🎬.

Mais j’aime ces week-ends-là ❤️.
Ils me rappellent pourquoi j’aime ce métier :
Les rires 😂, les petites phrases improbables 💬, les regards tendres 👀, les cafés tièdes ☕ et les « merci d’être passé » qui font chaud au cœur 🔥.

Et quand, le soir, je m’écroule sur le canapé 🛋️, j’ai beau ne plus savoir quelle heure il est 🕰️, je sais au moins une chose :
J’ai passé une sacrée belle journée 🌟.

26/10/2025

🤣 “Le patient qui sort un vendredi soir…” (par Tof Ton Stétho) 💉🚑

🎬 Vendredi, 17h58.
Le soleil baisse, les bureaux ferment, la CPAM met son répondeur, les secrétaires rangent leurs stylos.
Tout le monde pense déjà au rosé, à la plage ou au barbecue. 🌞🍷

Et c’est précisément à ce moment-là que la **magie hospitalière** opère :

“Monsieur Dupont sort ce soir, tout est prêt.” 😅

🧾 Tu arrives chez le patient et tu découvres le kit de sortie du vendredi soir :

* Pas d’ordonnance 💨

* Pas de médicaments 💊

* Pas de lit médicalisé 🛏️

* Pas de sonde ⚗️

* Pas de matériel

Et bien sûr… pas de transmission, parce que “l’infirmière du service a déjà débadgé.”

Mais pas d’inquiétude :

“L’infirmière libérale gérera.”
(Traduction : elle improvisera. Gratuitement. 😏)

Tu débarques donc chez le patient.
La famille, en panique, t’attend sur le pas de la porte.

“Ah vous tombez bien ! Vous avez pas un lit dans votre voiture ?”
Oui, attendez, j’ai tout dans le coffre : un lit médicalisé, un respirateur, un psy et une imprimante pour les ordonnances. 😂

Et là, c’est parti pour le grand marathon administratif du week-end :
📞 Tu appelles la pharmacie de garde (“on n’a plus ce médicament là, mais on peut le commander pour mardi…”),
📞 Tu appelles le prestataire (“désolé, on livre plus après 18h”),
📞 Tu appelles le médecin (“ah… j’ai oublié l’ordonnance, je vous la fais lundi”),
📞 Et tu finis par appeler le bon Dieu pour garder ton calme. 🙏

Tu bricoles avec ce que t’as.
Une perf, deux bouts de scotch, un pansement miraculeux et beaucoup d’instinct.
Et tu t’entends dire la phrase la plus dangereuse du monde :

“Bon, on va se débrouiller.” 😬

Parce que oui, on se débrouille toujours.
On est devenus les rois du système D, les MacGyver du soin,
avec un sourire vissé au visage et une patience qui frôle la sainteté. 🩺✨Merci Florence Nightingale et Virginia Henderson.

💸 Et tout ça, bien sûr, bénévolement.

Parce qu’il n’existe aucune cotation pour :

“Rattrapage d’organisation hospitalière bancale un vendredi soir après 18h.”
Rien. Pas une ligne.
Pas même un petit code pour “sauvetage du week-end de toute une famille”.

Puis arrive lundi matin, tu crois enfin pouvoir souffler…
Et là, le médecin t’appelle, tranquille :

“Ah oui, l’ordonnance ! Je vais vous la faxer.”
Faxer. En 2025.
Autant m’envoyer un pigeon voyageur avec une seringue attachée à la patte. 🕊️

Et malgré tout ça, tu souris encore.
Parce que le patient va bien, parce que la famille est rassurée,
et parce qu’au fond, c’est pour ça qu’on fait ce métier. ❤️

Mais entre nous…
un jour, j’aimerais bien que l’hôpital sorte le patient le lundi matin à 10h,
avec tout le matériel, les ordos, la transmission, et un petit mot gentil.
Juste pour voir si c’est possible. 😅

💬 Moralité :
Le vendredi soir, c’est la fête pour tout le monde…
sauf pour l’infirmier libéral, qui devient pharmacien, logisticien, psychologue, plombier et héros du quotidien —
le tout, gratuitement, et avec le sourire. 💪

Et vous, les IDEL ?

C’est quoi votre plus belle sortie du vendredi soir ?
Celle où t’as fini la soirée en te disant :

“Bon, y’a pas d’ordonnance, mais au moins, y’a encore un pouls.” 😂

24/08/2025

26/07/2025

Déjà que certains patients ont dû mal à payer leur traitement de base.......

Non c'est bien comme idée en fait, continue comme ça Franck tu va faire de belles économies!!!

Surtout quand les gens souffriront de complications, nécessitant une prise en charge plus lourde et donc plus onéreuse pour la secu, simplement parce qu'ils n'ont plus les moyens d'avoir accès à leurs traitements préventifs voir curatif.

Une mesure qui devrait déplaire à de nombreux Belges : Frank Vandenbroucke met fin à la quasi-gratuité de certains médicaments | RTL Info

En proposant de porter le ticket modérateur à minimum un euro par boîte de médicaments, le ministre Vandenbroucke annule « de facto » la quasi-gratuité de certains traitements.