11/11/2025
Mon besoin de comprendre....
🌙 Quand l’esprit avance plus vite que le corps...
Alors que je vois mes enfants s’épanouir dans leurs domaines respectifs,
le couperet tombe : ma fille doit subir une opération.
Pourquoi? Alors qu’elle est en train de pacifier chaque domaine de sa vie ? (Pas encore tous mais elle est sur la bonne voie !)
Elle qui s’est longtemps recluse, coupée du monde,
retrouve aujourd’hui le goût de la vie, le lien, la joie simple d’exister....
Et voilà que le corps s’exprime autrement.
La maladie de Kienböck — cette nécrose du semi-lunaire, petit os du poignet —
parle dans le langage du corps.
Le poignet est cet endroit où nous nous relions au monde,
où la main s’ouvre pour donner et recevoir.
L’os, lui, symbolise la structure intérieure, ce qui nous tient debout.
Lorsqu’il s’abîme, c’est souvent le signe d’une structure devenue trop rigide,
d’un déséquilibre entre force et souplesse,
entre le contrôle et l’abandon,
entre vouloir maîtriser et laisser la vie respirer.
Quand un os n’est plus irrigué, cela peut aussi parler d’une part de soi qui n’est plus nourrie :
un rêve oublié, un élan brisé, une joie mise de côté.
C’est le murmure d’un soi éteint,
qui cherche à renaître autrement.
Et pourtant, aujourd’hui, je la vois reprendre souffle, retrouver confiance et ouverture.
Alors peut-être que ce n’est pas une contradiction,
mais une synchronisation assez décalée :
le corps termine ce que l’esprit a déjà compris.
Notre être est tissé de plusieurs couches, les koshas :
• Annamaya, le corps physique, la matière,
• Prāṇamaya, le souffle vital,
• Manomaya, les émotions et le mental,
• Vijñānamaya, la sagesse, la compréhension,
• Ānandamaya, la joie pure, la lumière intérieure.
Quand une transformation profonde s’opère,
les plans supérieurs se libèrent en premier,
mais il faut du temps pour que la guérison descende jusque dans la matière.
Alors le corps, fidèle messager, parle pour conclure le cycle.
Il termine l’ancien pour que le nouveau puisse s’enraciner.
🌸 Le corps de ma fille est en train de terminer un ancien cycle.
Ce n’est pas une régression, j'aime plutôt le voir comme une libération.
Le signe que cette opération est une possibilité pour rééquilibrer le tout,
jusqu’au plus profond des os,
pour lui permettre d’agir à nouveau avec justesse et liberté.
Ma première réaction de maman a été la peur :
peur de l’opération, des conséquences, de la douleur.
Mais à force de travailler sur moi,
je choisis une autre approche :
celle de la compréhension, puis celle de la visualisation.
Je visualise que tout ira bien.
Que par ma foi et mes prières, elle est protégée.
Est-ce encore là une épreuve de foi!?
Je parle à ses dimensions supérieures,
et j’invite la Vie à faire de ce moment un acte de libération et de guérison.
Alors je respire,
et je laisse la peur se transformer doucement en foi.
✨ Alchimiser!
Ce que je fais,depuis maintenant 2 semaines, dans mes pratiques yogiques où l'on fait appel à ce fameux alchimiste intérieur.
Ainsi se referme un ancien chapitre en 2025, année 9...le corps achève ce que l'âme a déjà transcendé !
Cette fin d'année, on referme les chapitres, il faut s'accrocher et surtout rester alignés!
D'où l'importance, de persévérer dans nos pratiques yogiques et méditatives !
Avec amour je vous souhaite une lumineuse journée et beau Portail 11.11
Caroline
Bulle de sérénité-viniyoga
bulledesereniteviniyoga.be