Dewilde Psychomot

Dewilde Psychomot Réalisation de prises en charge et bilans psychomoteur. Tout public concerné :
- enfants
- adultes
- personnes âgées

Formée en massage bébé.

29/10/2021

La relaxation pour les enfants :

La relaxation est une médiation qui peut être pratiquée avec des enfants à partir de 2 ans. Sa durée va dépendre de leur âge, de leur maturité et de leur capacité d’attention (2 à 3 minutes peuvent être suffisantes pour les plus jeunes).
Contrairement à l’adulte, l’enfant n’est pas capable de se détendre en restant immobile, inactif. Il est préférable de pratiquer la relaxation de manière active en utilisant des exercices spécifiques d’étirement, de respiration et d’automassage. Il est essentiel que ces exercices soient ludiques et imagés pour que l’enfant intègre la consigne.
Le corps est un instrument de communication avec l’environnement, les autres et soi-même. Chaque attitude physique et posture traduit les émotions et les ressentis internes. De même, la manière dont on se tient influence notre relation avec le monde extérieur.
La relaxation est une approche du corps qui possède de nombreux bénéfices. Elle permet à l’enfant une prise de conscience de son unité grâce aux postures et aux mouvements. L’enfant perçoit ses différents segments corporels, leurs interactions les uns par rapport aux autres. Ces mouvements qui sont, à l’origine, automatiques deviennent alors des mouvements conscientisés. Chaque mouvement est accompagné d’une respiration et chaque respiration est liée à un état émotionnel. L’enfant découvre la respiration au niveau de la bouche et du nez, il expérimente des inspirations et expirations courtes puis longues. En s’amusant il développe ainsi sa capacité respiratoire. A force d’entraînement, il va prend conscience que la respiration profonde facilite le relâchement musculaire permettant une détente physique et psychique. Le résultat de ces expérimentations a pour conséquence une meilleure connaissance et maîtrise de soi. Ces exercices qui demandent une certaine concentration sur les ressentis corporels peuvent avoir pour effet d’améliorer la capacité d’attention.

Comme nous travaillons sur la détente corporelle, nous devons veiller à procurer un environnement cocooning et sécurisant. Soit l’enfant trouve de lui-même un support (pouf, tapis, ...) sur lequel il se sent bien soit le thérapeute lui propose un ou plusieurs endroits où s’installer. Tous les sens sont alors en éveil (odorat, vu, toucher).

Tout au long de la relaxation l’adulte est attentif aux mouvements de l’enfant, aux tensions qui se manifestent et à sa respiration. Il le guide pendant l’exercice, il met des mots sur ce qu’il observe, lui propose des ajustements. Grâce à cette présence l’enfant se sent contenu.

Le travail de relaxation en groupe est aussi intéressant. Il favorise un partage de la découverte de son corps et du corps de l’autre. L’enfant apprend à prendre soin de l’autre dans un plaisir partagé. A travers les exercices proposés il reçoit le massage et le transmet.

A la fin de toute séance de relaxation un temps de verbalisation est nécessaire. C’est un moment d’échange entre les différents protagonistes qui s’expriment sur les modifications de leurs ressentis corporels. L’enfant peut verbaliser un bien être ou un mal l’être, l’adulte pourra alors ajuster les exercices lors de séances suivantes.

Compte tenu du lien entre tonus et état émotionnel la relaxation est une médiation qui permet à l’individu de mieux contrôler ses émotions. Lors d’une prochaine publication, nous aborderons cette approche chez l’adulte.

09/10/2021

Bonjour à tous, 🙂

Aujourd'hui je souhaite faire un aparté sur le massage des bébés.

En Inde ou sur le continent Africain, le massage des tous petits est une pratique culturelle qui se transmet de mère en fille. La maman masse le bébé tous les jours dans une visée préventive. Le but étant de fortifier les différentes zones du corps. Le massage joue également un rôle dans le lien d'attachement et la communication. L'enfant est massé dès le premier moi de vie.

Dans nos pays occidentaux le toucher est un sujet tabou, il est trop souvent associé à l'intimité et à la sexualité. Nous oublions que le toucher est la première forme de communication perçue par le bébé.
La stimulation sensorielle a un impact positif sur les différents systèmes du corps humain ( respiratoire, digestif, circulatoire, nerveux, ... ). Il est important de donner à l'enfant toutes les stimulations sensorielles dont il a besoin.

J'ai eu le plaisir d'être formée en massage bébé. J'ai appris des techniques de massage que j'aimerai transmettre et ainsi partager mes connaissances aux parents ou aux futurs parents.

Pour cela je vais organiser des séances, si vous êtes intéressés n'hésitez pas à me contacter par téléphone au 0494542177 ou par mail à alba@dewildepsychomot.be.

Centre Médical des Awirs - CMA

06/10/2021

La relaxation en psychomotricité

Comme vu dans la publication précédente, la relaxation est une médiation qui peut être utilisée en psychomotricité. Elle est indiquée et pratiquée à tout âge de la vie (enfants, adolescents, adultes et personnes âgées). Cependant les attentes et la pratique de la relaxation ne sont pas les mêmes en fonction de l’âge de l’individu. L’apprentissage de cette médiation est progressif dans ce travail. Le thérapeute est impliqué corporellement : au niveau tonique il doit adapter son tonus et créer une harmonisation tonique avec les personnes relaxées, au niveau du toucher il se doit d’effectuer un travail préalable sur lui-même afin de comprendre et d’anticiper les effets du toucher pour l’autre. La relaxation se termine par un moment d’échange. Cette verbalisation est essentielle, c’est un partage d’expérience, elle permet au patient de transmettre ses différents ressentis corporels. Pour Ajuriaguera « L’état tonique est défini comme un mode de relation ».

Avant de commencer une relaxation, il faut veiller à ce que l’environnement soit adéquat. Effectivement lors de la pratique de cette médiation tous les sens sont sollicités. Il est donc nécessaire de placer le patient dans un contexte de repos sensoriel : lumière douce, pas de nuisance sonore, aucune odeur désagréable, une position agréable.

La relaxation vise à permettre :
- Un relâchement du tonus musculaire qui aura un impact sur l’état psychique de l’individu. En effet il existe un lien étroit entre les manifestations toniques, affectives et relationnelles.
- La prise de conscience de l’état de relâchement musculaire qui est indispensable. Elle peut amener un sentiment d’unité corporel, d’une prise de conscience de son corps dans sa globalité.

Le toucher peut constituer un geste d’accompagnement ou être un point de contact avec le patient. Il doit rester cependant limité et son vécu verbalisé par la suite.

Il existe plusieurs types de de relaxation. Je les classe en deux catégories principales passive ou active.
Dans les relaxations passives nous trouvons des techniques de visualisation, de concentration sensorielle (comme le training autogène de Schultz).
Dans les relaxations actives nous trouvons des techniques de contrôle de la respiration, de contraction puis relâchement musculaire, la relaxation de Jacobson en est un exemple.

Le choix de la technique va dépendre du patient, de son âge et de l’objectif à atteindre.

L’essentiel dans ce travail est de permettre au patient de s’approprier une des techniques afin de la reproduire de manière autonome à son domicile.

Lors de la prochaine publication je vous propose d’approfondir la relaxation chez l’enfant.

26/09/2021

La psychomotricité : la thérapie par le jeu.

« L’enfant, lui, joue sa vie. Il ne joue pas pour apprendre, mais apprend par ce qu’il joue » J. Epstein. Le jeu est un médiateur incontournable en psychomotricité. Il est important de laisser être l’enfant sans le laisser faire dans un cadre garantissant les règles et la sécurité. C’est pourquoi le jeu spontané est privilégié en psychomotricité, cependant le jeu dirigé peu avoir son intérêt dans certaines situations. L’essentiel est que l’enfant y prenne du plaisir.

Le jeu évolue avec l’enfant. Chez le tout-petit l’activité ludique est sensorimotrice. Elle favorise les stimulations sensorielles (visuelles, auditives, tactiles) et la motricité globale (ramper, courir, sauter). Si les stimulations sont faibles, l’enfant joue la même activité d’une façon répétitive. Au contraire si l’organisme est submergé par les stimulations, on observera des décharges motrices qui ne permettent pas une construction harmonieuse. Vers 18 mois le jeu symbolique apparaît et se complexifie avec le temps. Il permet à l’enfant de ne plus être tributaire du présent mais de s’ouvrir à la représentation. L’enfant devient apte à faire la différence entre le jeu et la réalité : il sait qu’il est en train de jouer à faire semblant. Il est également capable de se déconnecter du jeu pour retourner à la réalité si besoin. Il peut utiliser un objet non pas dans sa fonction primaire mais dans la représentation qu’il va lui donner (ex : le stylo se transforme en une baguette magique).

Mais quelles sont les différentes fonctions du jeu ? Quelle place a-t-il dans le développement de l’enfant ?

Le jeu est un facteur de développement social et affectif. A travers lui et les interactions qu’il suscite, les enfants apprennent sur eux-mêmes, sur les autres, les règles à respecter et ils apprennent à perdre. Il facilite le développement physique. Les jeux moteurs stimulent le tonus musculaire, les coordinations, les habiletés visuo-spatiales, … Chez le très jeune enfant, le jeu implique des mouvements globaux qui vont être de plus en plus maîtrisés puis affinés pour arriver à des mouvements fins. Le mouvement permet de se créer des représentations mentales de ses propres limites corporelles et du monde environnant. C’est ainsi que le jeu va favoriser le développement cognitif. En réalisant le lien entre les objets (tris, comparaisons, sériations, … ), l’enfant développe non seulement sa sensorialité et mais aussi son esprit analytique. Il va pouvoir comprendre les relations d’espace, de temps, les quantités,… et ainsi développer sa capacité d’abstraction.

Le jeu est un espace de communication où le langage va s’inscrire. Celui de l’adulte qui va nommer les actions, les émotions vécues par l’enfant. Celui de l’enfant qui acquiert du vocabulaire et apprend à transmettre une information. Le langage est le niveau le plus complexe du développement. L’accès au langage signifie que l’enfant est capable d’utiliser des symboles.

Le jeu est un facilitateur de l’apprentissage. Grâce au jeu les enfants s’investissent davantage, leur capacité d’attention à la tâche est accrue.

Le jeu est enfin un moyen pour l’enfant d’appréhender et de maîtriser ses peurs, ses angoisses en les mettant en scène parfois de manière répétitive (ex : le jeu du loup).

En psychomotricité le jeu est un espace transitionnel qui a une fonction thérapeutique. Par son soutien le psychomotricien amène l’enfant à extérioriser une part de lui-même, à la remanier puis à se la réapproprier. L’essentiel est que le thérapeute écoute et comprenne ce que l’enfant lui apporte pour y répondre au mieux.

Si le jeu est un travail essentiel avec l’enfant, il existe d’autres médiations qui s’adressent aussi aux adultes telles que la relaxation que j’aborderai lors de la prochaine publication.

20/09/2021

Cadre thérapeutique en psychomotricité

Comme nous l’avons vu lors des publications précédentes, le corps est l’outil principal du psychomotricien. C’est donc un lieu où le patient et le praticien s’apprêtent à vivre des expériences corporelles, motrices et sensorielles. Pour cela, il est indispensable que s’établisse une relation de confiance afin que chacun s’engage et qu’un travail thérapeutique puisse émerger. La mise en place d’un cadre structuré, lors des séances, participe à l’instauration d’un sentiment de sécurité chez le patient, adulte comme enfant. Afin de mieux comprendre la notion de cadre je vous propose d’en dégager les différents aspects.

- Le cadre spatial :
Il définit non seulement le lieu de la séance mais également son aménagement. L’espace doit être pensé comme un réceptacle pouvant accueillir et contenir les expériences motrices et sensorielles. Il doit donc être suffisamment accueillant et sécurisant pour permettre au patient de prendre du plaisir dans le mouvement.
Pour l’enfant, la salle peut être organisée en sous espaces qui vont lui permettre de mieux se repérer, de se rassurer et de se structurer.

- Le cadre temporel :
Décomposer le temps de séance est un atout pour le sentiment de sécurité du patient.
Le début de séance est un moment de mise en forme du travail à venir. Il peut être ritualisé chez des jeunes enfants ou chez des personnes particulièrement insécures. Nous avons ensuite le corps de la séance dont la temporalité sera stable.
La fin de séance est toujours organisée soit comme un retour au calme soit comme une possibilité pour chaque personne d’exprimer ce qu’il a pu vivre durant la séance. C’est une transition entre la salle de psychomotricité et la salle d’attente.

- Le cadre matériel :
Le psychomotricien apporte une grande diversité d’objets (jeux, tissus, coussins, … ) dans le but de faire émerger la créativité et l’imaginaire. Cependant, l’outil principal du psychomotricien est son engagement corporel dans la relation.

- L’encadrement :
Dans la salle de psychomotricité, la mise en place de règles est importante pour instaurer un cadre.
Ne pas se faire mal, ne pas faire mal aux autres, ne pas casser le matériel, sont des consignes nécessaires permettant le bon déroulement de la séance. Ces énoncées doivent être fiables, constants et sécurisants. Il peut arriver que la solidité du cadre soit testée par des enfants qui jouent avec les limites. Il est indispensable de les ramener autant de fois que nécessaire aux règles afin de maintenir le cadre.

L’installation d’un cadre physique va permettre au psychomotricien d’instaurer un cadre psychique dans lequel le psychomotricien pourra penser et s’impliquer corporellement dans la prise en charge.
Les enfants qui viennent en séance sont souvent en grande difficulté de construction et leur régulation des affects est très fragile. La contenance permet au psychomotricien d’éviter les débordements émotionnels, les excitations. Il va accueillir les éprouvés puis les décoder et les transformer en éprouvé de plaisir structurant.

Pour les enfants le médiateur privilégié est le jeu. La psychomotricité pourrait être donc considérée comme une thérapie par le jeu. La prochaine fois nous parlerons des fonctions du jeu en psychomotricité.

12/09/2021

La psychomotricité : 3 axes d’intervention

Le travail éducatif et préventif

Dès la naissance, le bébé présente des capacités sensorielles et relationnelles. Le goût et l’audition sont présents in-utéro, l’olfaction et la vue se développent très vite. Le toucher, à travers le peau à peau, est primordial pour rassurer l’enfant et développer le lien parent-enfant. En psychomotricité le rôle de l’accompagnant est de susciter et de soutenir les capacités du tout-petit jusqu’à ce qu’elles arrivent à maturation. L’éveil psychomoteur est un accompagnement adéquat des fonctions psychomotrices du bébé.
Voici des exemples d’actions préventives : les bébés nageurs, le travail en crèche, la gymnastique pour les tout-petits.
Les cours de psychomotricité réalisés durant la scolarité sont des activités ludiques qui stimulent les potentialités de l’enfant et favorisent le développement psychomoteur.
Toutes ces situations interviennent dans la construction et le développement de l’enfant, elles favorisent le passage du « plaisir d’agir au plaisir de penser » (Bernard Aucouturier), elles aident à la construction d’une représentation de soi et du monde. Elles sont préventives.

Rééducation psychomotrice

La rééducation psychomotrice est axée sur les fonctions instrumentales (coordinations, équilibre postural et dynamique, motricité fine, …).
Elle concerne les enfants qui présentent des re**rds psychomoteurs d’origines diverses : atteintes somatiques, génétiques, re**rd psycho-affectif ainsi que des adultes ou des personnes âgées qui suite à des pathologies acquises nécessitent une prise en charge globale.
Pour définir un projet rééducatif, le psychomotricien va réaliser des bilans afin d’apprécier les difficultés (troubles, re**rds, manque à l’acquisition) et proposer une rééducation dont l’évolution devra être réévaluée périodiquement afin de faire le point sur le travail effectué.
Cependant ce travail de rééducation ne peut être dissocié d’un travail thérapeutique.

Thérapie psychomotrice

Le corps ne peut pas être simplement vu comme un outil mais il doit être perçu dans sa dimension symbolique. En effet, c’est par et à travers le corps que tout individu va établir ses premiers liens avec l’environnement. Avant même l’apparition du langage le corps est un moyen de communication. Il est donc imprégné, marqué par les expériences relationnelles et affectives.
Le psychomotricien ne travaille pas uniquement sur le symptôme psychomoteur, il prend en compte la personne dans sa globalité : sa relation à lui-même (son propre corps), aux autres, aux objets, à l’espace et au temps.

La thérapie psychomotrice nécessite un cadre thérapeutique dont nous parlerons lors de ma prochaine publication. 😀

05/09/2021

Bonjour à tous,

Je m'appelle Alba DEWILDE et je suis psychomotricienne. Tous les samedis matin je propose des séances individuelles et je réalise des bilans psychomoteurs si nécessaire.

Dans cette publication je vais vous expliquer le travail de psychomotricité.

Généralement le travail du psychomotricien est méconnu ou mal compris. Beaucoup de personne que je rencontre me pose cette question lorsque je parle de mon travail : Qu'est-ce que la psychomotricité ?

C’est tout d’abord une profession paramédicale. Elle s’adresse aux bébés, aux enfants/adolescents, aux adultes et aux personnes âgées présentant des difficultés sur le plan moteur, tonico-émotionnel, relationnel et comportemental. L'outil principal en psychomotricité est le corps en mouvement.
Le psychomotricien considère la personne dans sa globalité : motricité, vie psychique (pensées, sentiments), environnement (physique, social ou culturel).
La salle de psychomotricité est un lieu d’accueil, sécurisant et stimulant permettant aux individus de vivre des expériences motrices et sensorielles.

Une deuxième question qui revient fréquemment est : Quand consulter un psychomotricien ?

La psychomotricité est indiquée à tout âge de la vie.
Une prise en charge précoce permet de soutenir le développement de l’enfant mais aussi de déceler des difficultés ou un re**rd le plus tôt possible. Elle peut donc être préventive, rééducative ou thérapeutique.

Une troisième question récurrente est : Est-ce remboursé par la mutuelle ?

Une prescription médicale est nécessaire pour bénéficier d'un remboursement auprès de votre mutuelle. Vous pouvez vous adresser à un médecin généraliste, un pédiatre, un neuropédiatre ou pédopsychiatre. Ces professionnels sont à même de vous guider et de prescrire une prise en charge en psychomotricité.

Dans une prochaine publication je vous propose d’aborder la psychomotricité éducative, rééducative et préventive.

A très bientôt 😀

La psychomotricité (extrait de mon flyer) 🙂
30/08/2021

La psychomotricité (extrait de mon flyer) 🙂

29/08/2021

Bonjour à tous,

Merci de me rejoindre sur ma page facebook professionnelle.

Une nouvelle aventure commence enfin ... 😀

Mon site web est en cours de construction et vous serez informé dès qu'il sera terminé !

Vous pouvez me retrouver, d'ores et déjà, au Centre Médical des Awirs - CMA les samedis matin.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à me contacter. Je vous répondrai dans les plus brefs délais.

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Liège
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