Dominique Bonnier - sage-femme

Dominique Bonnier - sage-femme Sage-femme et Doula
Massothérapeute
Rituel & usages Rebozo/Motherblessing/Cercle mamans-bébés

09/11/2025

Si je me pose la question…
D’autres mamans aussi 🤍

« Mon bébé veut être dans les bras tout le temps. »

Ce n’est pas un caprice.
Ce n’est pas une “mauvaise habitude”.
Ce n’est pas parce que tu l’as “trop porté”.

🧠 Le cerveau de bébé n’est pas prêt à être seul.
La zone qui gère l’autonomie émotionnelle (le cortex préfrontal) ne commencera à maturer que vers 2-3 ans, et mettra environ 25 ans à se construire.
Avant cela : bébé ne peut pas se calmer seul.
Il a besoin d’un cerveau adulte régulé pour l’aider à réguler le sien.

Dans les bras :
• la respiration se synchronise
• le rythme cardiaque ralentit
• le système nerveux se relâche
• le cortisol (hormone du stress) diminue
• l’ocytocine (hormone d’attachement) augmente

Dans les bras, il ne « profite » pas.
Il se construit.

Quand il pleure seul :
son corps sécrète du cortisol pour appeler.
Si personne ne répond, son cerveau apprend :
« Je suis seul. Je ne suis pas en sécurité. »
Il ne “s’habitue” pas.
Il se résigne.

Quand tu le prends :
son cerveau enregistre :
« Quand j’ai besoin, on vient. Je peux faire confiance. Le monde est sûr. »
Cette sécurité intérieure deviendra plus t**d :
l’autonomie, la confiance, la capacité à explorer loin.

Tu n’empêches pas l’indépendance :
tu la construis.

Ce que tu offres aujourd’hui, ce n’est pas « trop ».
C’est exactement ce dont il a biologiquement besoin.

Le monde est immense.
Ses bras, c’est toi.
Et tu fais bien, maman 🤍

Enregistre & partage…
Ça peut apaiser un cœur ce soir 🌙✨



09/11/2025

Si tu es en train de scroller dans le noir, bébé sur toi… respire, tu fais déjà de ton mieux.

Et si tu t’es déjà retrouvée à ne plus oser t’asseoir pendant que ton bébé dort contre toi…
Tu n’es pas seule.
Et ce que tu vis est totalement logique.

Ce n’est ni du “sommeil léger”.
Ni un bébé “mal habitué”.
Ni un bébé “qui profite”.

C’est son instinct de survie qui parle.

Quand tu es debout, ton corps est prêt à réagir.
Depuis des milliers d’années, un adulte debout = un adulte capable de fuir si danger.
Pour un bébé :
Debout = sécurité.

Mais quand tu t’assois :
• ton tonus musculaire baisse
• ton corps devient moins mobile
• la possibilité de fuite rapide diminue

Son cerveau archaïque (celui qui surveille le danger) perçoit simplement :
« Changement = je vérifie si je suis toujours en sécurité. »

Et oui, c’est là qu’il se réveille.

Et non 😅
Il n’a pas de niveau à bulle.
Pas d’altimètre.
Pas de radar anti-canapé intégré.
C’est juste la biologie.
Le cerveau du calme (cortex préfrontal) n’est pas encore prêt.
Mais celui du danger (amygdale) l’est dès la naissance.

Ton mouvement, ta chaleur, ton odeur,
le son de ton cœur,
le rythme de ta respiration…
c’est ça qui l’apaise.
C’est ça qui l’aide à dormir.
Pas le lit.
Pas l’immobilité.
Pas le silence.

Et non, répondre à ce besoin ne le rend pas dépendant.
Les recherches en attachement (Bowlby, Ainsworth, Sroufe, Schore) montrent que les bébés sécurisés deviennent les enfants les plus autonomes.
On explore le monde uniquement quand on se sent en sécurité.

Tu ne “casses pas son sommeil”.
Tu construis son système nerveux.



🌙 Astuces douces pour s’asseoir sans le réveiller :

• Descendre au ralenti
• Garder le buste tonique (ne pas s’affaisser)
• Main posée sur torse ou dos = repère
• Micro-bercement même assise
• Phrase repère toujours la même



💾 Enregistre pour les soirs où tu n’oses plus respirer
📩 Envoie à une maman qui se retient de s’asseoir depuis 23 minutes
🤍 Abonne-toi pour comprendre ton bébé en douceur

Naelisa 🌙

03/09/2025

📔 À l’époque de la publication du livre, en 2006, je me sentais des ailes pour expliquer cette notion de « projet de naissance ». Facebook venait de naître mais je n’en voyais pas encore l’intérêt (j’y suis venue bien plus t**d).

🧨 Puis de méchantes adversités m’ont mis sur la touche un temps et je préciserai ces aspects ultérieurement, mais pour dire que chemin faisant ce sujet a été galvaudé en un « document écrit » alors que c’est un PROCESSUS. Et ce livre avait pour but de le faire toucher du doigt. Il venait ajouter à des transmissions en ateliers présentiels, dans lesquels j’expliquais aussi l’EFFET TOBOGGAN.

🩺 Bref. Je n’ai pas eu le temps de préciser les choses (ni l’envie à certains moments), que là aussi, mon concept a été repris mais mal transmis. Non, l’effet toboggan n’est pas une suite de protocoles. Sinon j’aurais parlé d’effet domino, ou de la cascade d’interventions.

🛝 C’est l’action de pousser mécaniquement ou chimiquement le corps dans l’accouchement (alors que c’est un processus involontaire). C’est se retrouver dans le tube, obligée d’aller au bout ! L’idée était de se représenter cette pichenette dans le dos, cet effet de surprise (non consentement) et de descente, dans laquelle le corps n’est plus aux commandes.

💊 PARCE QUE (et là on y arrive) un ou des protocoles médicaux ont joué le rôle de déclencheur, ont joué le rôle du mauvais blagueur qui pousse son copain pour lui faire dévaler la piste par surprise, mais qui finit la tête à l’envers. Et enfin là oui, l’effet en chaîne des actes médicaux a lieu en suivant. Comprenez-vous mon idée ?

😉 Je vais avoir d’autres occasions pour repréciser tout cela. C’était un apéro de fin d’été avant la rentrée.

À tout bientôt.
Avec cœur 🫶🏻
Sophie Lavois

L’effet toboggan expliqué par Sophie. Qui de mieux placé pour l’expliquer, que celle qui a conçu l’idée ? 😜 Vous avez également un poster gratuit à télécharger. 👇🏻
https://www.naissancealchimique.com/effet-toboggan-accouchement

✨✨✨



SOMMAIRE

+++ Préface du Dr Bernard Maria
+++ Avant-propos par Vanina Caïtucoli
+++ Introduction: L'accouchement formaté
n'est pas une fatalité

1 . Le projet de naissance en France et dans le monde
2. Différences entre contrat de soins et projet de naissance
3. Les protocoles médicaux mis à l'index
4. Pourquoi faire autrement ?
5. Tendre vers une médicalisation
raisonnée de l'accouchement

• Le déclenchement
• Mettre les vêtements de l'hôpital
• Rester immobile durant le travail
• Lumière trop importante
• Monitoring continu
• Perfusion d'hormones de synthèse (Syntocinon®)
• Péridurale systématique
• Travail ralenti ou accéléré selon les obligations du service
• Touchers vaginaux à répétition, touchers rectaux
• Épisiotomie systématique
• Lavement re**al
• Rasage de la vulve
• Sonde urinaire
• Rupture artificielle de la poche des eaux
• Position lithotomique (couchée sur le dos) imposée
• Respiration et poussées dirigées
• Interdiction de s'alimenter ou de boire
• Étirement manuel du vagin juste avant la sortie du bébé
• Délivrance dirigée
• Refus de la présence du conjoint ou d'un tiers

6. Tendre vers un accueil respectueux
de l'enfant

• Clampage du cordon ombilical avant qu'il n'ait cessé de battre
• Séparation du bébé d'avec sa mère quelques minutes après la naissance
• Intubation et aspiration (nasale et gastrique)
• Pesée et mesure dans les premières minutes de vie
• Nettoyage du bébé et habillement
dans les premières heures de vie
• Couveuse imposée dans les deux premières heures de vie; pas de contact peau à peau
• Lumière trop importante
• Biberon d'eau glucosée ou de lait artificiel (même si la mère veut allaiter)
• Séjour en nursery (même si la mère veut garder son bébé la nuit)
• Surveillance de 48 heures à l'hôpital (même si les parents souhaitent sortir plus tôt)
7. Les choses à privilégier ou à éviter
8. Pourquoi faire un projet de naissance même pour un accouchement prévu à domicile ?

9. Est-ce que les projets de naissance sont respectés ?

• L'équipe médicale
• Le contenu du projet
• L'aspect du projet
• Les circonstances de l'accouchement
• L'ouverture sur les possibles
• Finalement..

+++ Conclusion : Savoir ce que l'on veut
+++ Lettre aux mères
+++ Pour aller plus loin
+++ Notes

PRÉFACE

Partout, nous pouvons choisir : au restaurant, au super-marché, à la télévision, sur Internet, etc. Partout, sauf en maternité pour accoucher ! En France, c'est menu unique : l'accouchement est « sécurisé » ; vous êtes immobilisée, perfusée et monitorée ; seuls les professionnels savent comment il faut faire ! Mais pourquoi les femmes n'auraient-elles pas d'opinion sur cette affaire qui les concerne particulièrement ? Pourquoi est-ce si difficile pour elles de dire leurs envies ? Pourquoi est-ce si difficile pour les professionnels de maternité de les entendre ?

Pourtant, depuis la loi Kouchner de 2002, les médecins doivent informer les patients sur les soins proposés et obtenir leur consentement pour les réaliser. Donc, nous, médecins et sages-femmes, nous ne devrions faire que des soins nécessaires et acceptés par les femmes. Alors pourquoi ne pas laisser le choix aux femmes ? Parce que les professionnels de la naissance se complaisent dans leur routine et que les femmes restent trop dociles. Si vous ne demandez rien, vous n'aurez rien d'autre que le « protocole habituel ».

Les pratiques obstétricales doivent changer. Il est évident que cette excessive « médicalisation » s'est mise en place au détriment de l'accompagnement humain, ce qui a fait perdre aux femmes le peu de confiance qu'elles avaient en elles. Les grossesses ne sont plus des événements heureux, mais des périodes d'incertitude, de risque et d'angoisse. Or la plupart des grossesses sont normales.

N'oublions pas que la grossesse et l'accouchement sont un bouleversement dans la vie des femmes, et que la naissance et les suites de couches sont des moments fondamentaux pour la construction du lien mère-enfant. La technicité, si elle est nécessaire, doit donc s'intégrer dans une pratique obstétricale respectueuse des désirs et besoins de la patiente. Il ne faut proposer que des soins efficaces.

Or, sur quelle preuve propose-t-on les soins ? Demandons-nous si la pratique médicale quotidienne est fondée, justifiée et évaluée. Car seuls des soins à l'efficacité démontrée méritent d'être offerts aux patientes. Les soins efficaces (effective care) sont des soins fondés sur des preuves (evidence-based care) et définis comme « l'usage consciencieux, judicieux et explicite des meilleures preuves actuelles pour décider des soins des individus ». Ces soins sont publiés et accessibles sous forme de recommandations pour la pratique clinique (RPC), élaborées par les sociétés savantes ou les institutions (HAS', OMS*). Mais faut-il encore que les professionnels les appliquent. Ces recommandations doivent aussi servir à l'éducation sanitaire du public.

Il faut donc modifier nos pratiques pour n'appliquer que des soins efficaces. La médicalisation des grossesses et des accouchements est excessive, coûteuse et parfois délétère. Les soins non justifiés témoignent d'une communication insuffisante et d'un manque de respect des patientes. Il n'y a que des avantages au dialogue et à l'écoute.

Pour le respect des naissances et l'accueil des nouveau-nés, des associations de parents aident les femmes enceintes et interpellent les professionnels des maternités. Depuis vingt ans, Sophie Gamelin-Lavois est une inlassable militante en ce domaine. Dans ce livre, elle présente tous les arguments pour préparer son accouchement en élaborant avec les professionnels un projet de naissance réaliste et acceptable.

Pour que les pratiques périnatales changent, pour que les femmes soient entendues et respectées, il faut qu'elles se réapproprient leurs accouchements. La préparation d'un projet de naissance est un dialogue entre une femme et un professionnel. C'est la garantie d'être respectée pour la femme et celle d'être reconnu pour le professionnel.

Dr Bernard Maria
Gynécologue obstétricien Expert près de la Cour d'appel de Paris
Ancien président du Collège national des gynécologues
et obstétriciens français
Service de gynécologie obstétrique
Centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges

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La naissance autrement. Réaliser son projet de naissance

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26/07/2025
26/07/2025

Au lieu de dire : « Je sais ce que tu ressens », disons :
« Je ne peux qu’imaginer ta douleur. »

Au lieu de dire : « Tu es fort(e), tu vas t’en sortir », disons :
« Cela va te faire mal, et je serai là. »

Au lieu de dire : « Tu sembles bien t’en sortir », disons :
« Comment te sens-tu aujourd’hui ? »

Au lieu de dire : « Il faut du temps pour guérir », disons :
« La guérison n’a pas d’échéance. »

Au lieu de dire : « Tout arrive pour une raison », disons :
« Cela doit te sembler terriblement insensé en ce moment. »

Et lorsqu’aucun mot ne suffit, il n’est pas nécessaire d’en chercher.
L’amour parle aussi dans le silence.

— « Mots » de Ullie-Kaye
— Illustration de Jennifer Yoswa

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